Manu le 17/11/2025 à 19:22 |
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Réalisé par Paul Landesman
Avec Liam Neeson, Diane Lane, Marton Csokas, Tony Goldwyn, Josh Lucas, Tom Sizemore. Film américain Genre : Biopic Durée : 1h 43min. Année de production : 2017 Titre français : The Secret man - Mark Felt
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Manu le 17/11/2025 à 16:45 |
Réalisé par George Sluizer
Avec Bernard-Pierre Donnadieu, Gene Bervoets, Johanna ter Steege, Gwen Eckhaus, Roger Souza.
Film néerlandais, français
Genre : Thriller
Durée : 1h 47min.
Année de production : 1988
Titre français : L'homme qui voulait savoir
Avec Bernard-Pierre Donnadieu, Gene Bervoets, Johanna ter Steege, Gwen Eckhaus, Roger Souza.
Film néerlandais, français
Genre : Thriller
Durée : 1h 47min.
Année de production : 1988
Titre français : L'homme qui voulait savoir
Cinquième long métrage cinématographique du néerlandais d’origine française George Sluizer, Spoorloos est coécrit par Sluizer et Tim Krabbé, d’après la nouvelle de Krabbé « The Golden egg », publiée en 1984. Cette coproduction franco-néerlandaise se situe dans la carrière sur grand écran de Bernard-Pierre Donnadieu entre le drame médiéval La Passion Béatrice de Bertrand Tavernier et la chronique adolescente Christian de Gabriel Axel.
Rapidement devenu un petit classique du suspense quasi horrifique made in Europe, Spoorloos demeure un cas à part dans l’univers cinématographique pas toujours heureux de l’Europudding. L’œuvre aurait même pu faire école en ce domaine tant elle se distingue par sa cohérence artistique et son talent à jouer du caractère transnational de son récit.
Au-delà de cette remarque annexe, la réussite de l’œuvre réside en premier lieu dans la glaçante efficacité de sa mécanique à suspense. Un engrenage aux rouages aussi simples qu’implacables dans leur déroulement, reposant sur l’irrésistible besoin de savoir du personnage principal comme du spectateur. Avec une volonté d’aller jusqu’au bout de la part de Sluizer qui se révèle évidemment extrêmement payante, la conclusion ne pouvant laisser de marbre.
Un machiavélique thriller psychologique donc, explorant les noirs recoins de l’âme humaine sans cependant se départir d’un côté extrêmement ludique, et fort probable sommet de la carrière de son réalisateur comme de son interprète principal, un Bernard-Pierre Donnadieu ici particulièrement inquiétant.
Manu le 17/11/2025 à 08:29 |
Réalisé par Katie Holmes
Avec Katie Holmes, Jim Sturgess, Derek Luke, Melissa Leo, Zosia Mamet.
Film américain
Genre : Romance
Durée : 1h 38min.
Année de production : 2022
Avec Katie Holmes, Jim Sturgess, Derek Luke, Melissa Leo, Zosia Mamet.
Film américain
Genre : Romance
Durée : 1h 38min.
Année de production : 2022
Alone together est le second long métrage cinématographique réalisé par l’actrice Kate Holmes. Coproduit et écrit par Holmes, le film se situe dans sa carrière d’actrice entre la chronique romantique The Secret: Dare to dream d’Andy Tennant et le drame intimiste Rare objects, également réalisé par Holmes.
Assurément du cœur et de la sincérité dans cette romance de l’ère COVID, mais un titre qui pêche par manque d’inventivité, s’appuyant sur un schéma narratif usé à la corde, exploité tel quel, en dépit d’un contexte historique pour le moins original.
Certes, tout dans cette histoire d’idylle naissance est soigné, posé, globalement d’une appréciable délicatesse, à défaut de profondeur. Mais l’on était également en droit d’espérer quelques plus larges pistes de réflexion en parallèle à ce récit. Interrogations quant à notre approche de l’autre à l’heure du confinement, à l’évolution du sentiment amoureux au cœur d’une pandémie mondiale à l’issue alors encore incertaine. Des thèmes que le film ne fait malheureusement que survoler d’assez loin.
Au final, une œuvre un peu trop lisse, qui passe à côté d’un beau sujet, mais pas non plus totalement dénuée de charme, quelque part bien à l’image de sa scénariste et réalisatrice.
Manu le 16/11/2025 à 20:14 |
Réalisé par John Carl Buechler
Avec Jeff Fahey, Dee Wallace, Tony Todd, Alexandra Ford, Don Luce.
Téléfilm américain
Genre : Horreur
Durée : 1h 22min.
Année de production : 2006
Avec Jeff Fahey, Dee Wallace, Tony Todd, Alexandra Ford, Don Luce.
Téléfilm américain
Genre : Horreur
Durée : 1h 22min.
Année de production : 2006
The Eden formula est le onzième long métrage cinématographique de John Carl Buechler, grand spécialiste des effets spéciaux et maquillages des années 80, 90 et 2000. Cette modeste production initialement diffusée sur la chaîne américaine The Sci-Fi Channel est écrite par Buechler lui-même. Elle se situe dans la carrière de Jeff Fahey entre le suspense fantastique Scorpius gigantus de Tommy Withrow et la comédie horrifique Planet Terror de Robert Rodriguez.
Die hard with a dino, comme j’ai pu le voir résumé sur le net. Et c’est exactement ça, The Eden formula, avec en prime, côté technique, une image baveuse et une prise de son pas toujours au top. Coté interprétation, même teneur approximative. Jeff Fahey, Dee Wallace et Tony Todd, plus ou moins livrés à eux-mêmes, assurent le show sans forcer leur talent, presque sourire en coin, encadrant une bande d’anonymes au jeu des plus discutables.
Et, malgré cela, j’avoue que, comme très souvent avec John Carl Buechler, j’ai pris plaisir à suivre les 82 petites minutes de cette déclaration d’amour au cinéma Z d’antan, bande artisanale pas très sérieuse, voire carrément cocasse par moment, en tout cas suffisamment conscience de ses grosses défaillances pour mériter toute ma sympathie.
Manu le 16/11/2025 à 17:30 |
Réalisé par Hafsia Herzi
Avec Nadia Melliti, Park Ji-min, Amina Ben Mohamed, Louis Memmi, Mouna Soualem.
Film français, allemand
Genre : Drame
Durée : 1h 46min.
Année de production : 2025
Avec Nadia Melliti, Park Ji-min, Amina Ben Mohamed, Louis Memmi, Mouna Soualem.
Film français, allemand
Genre : Drame
Durée : 1h 46min.
Année de production : 2025
La Petite dernière est le quatrième long métrage cinématographique de l’également actrice Hafsia Herzi. Le film est écrit par Herzi elle-même, qui adapte ici le roman homonyme de Fatima Daas, publié en 2020. Présenté en compétition à Cannes en 2025, La Petite dernière a permis à son actrice principale, la débutante Nadia Melliti d’y obtenir le prix d'interprétation féminine.
Décidément, elle vaut de l'or, cette Hafsia Herzi ! Quatrième réalisation et quatrième coup de cœur, me concernant. Une totale réussite qui passe par un traitement des liens familiaux et sentimentaux toujours aussi juste, d'une générosité et ouverture d'esprit qui vous emportent émotionnellement.
Par ailleurs, on sent une assurance grandissante du côté de sa mise en scène, alternance de séquences d'une exemplaire retenue (l'avant-dernière notamment) et de passages festifs d'une enivrante sensualité. Une approche qui évoque évidemment Kechiche, mais m'a également fait penser au meilleur de Sylvie Verheyde dans ses scènes musicales / nocturnes (elle est d'ailleurs remerciée au générique de fin).
Bref, un puissant concentré d’émotion à fleur de peau, entre drame de l’adolescence et chronique sociétale. Et la confirmation derrière ça qu’Hafsia Herzi est vraiment un oiseau rare dans le cinéma actuel, soit l’une de nos plus talentueuses comédiennes, passée avec un rare succès derrière la caméra. Une double carrière dont on ne peut qu'espérer qu'elle nous fasse profiter le plus longtemps possible.
Manu le 16/11/2025 à 09:18 |
Réalisé par Maurice Cloche
Avec Danièle Delorme, Jacques Duby, Gabriel Cattand, Jane Marken, Henri-Jacques Huet.
Film français
Genre : Drame
Durée : 1h 33min.
Année de production : 1958
Avec Danièle Delorme, Jacques Duby, Gabriel Cattand, Jane Marken, Henri-Jacques Huet.
Film français
Genre : Drame
Durée : 1h 33min.
Année de production : 1958
Prisons de femmes est l’un des 2 longs métrages signés par Maurice Cloche au cours de l’année 1958. Le film est coécrit par Cloche lui-même, en collaboration notamment avec André Tabet, futur coscénariste du Corniaud et de La Grande vadrouille de Gérard Oury. Il se situe dans la carrière de Danièle Delorme entre le drame Chaque jour a son secret de Claude Boissol et, 4 ans plus tard, le classique d’Agnès Varda, Cléo de 5 à 7.
A travers l'univers qu'il décrit, ce mélodrame criminel me semble aller de pair avec les précédents Marchands de filles et Filles de nuit dans la filmographie de Cloche. Sans surprise de la part de ce réalisateur, c'est donc très classique, tout en flirtant volontiers avec le cinéma d’exploitation comme régulièrement tout au long de la carrière du cinéaste.
En outre, derrière la petite routine de cette histoire d’erreur judiciaire aux personnages stéréotypés et situations attendues se dessine tout de même une vision intéressante des mœurs de l’époque. Un aspect qui, couplé au savoir-faire tranquille de Cloche, rend l’ensemble tout à fait plaisant.
Manu le 15/11/2025 à 19:42 |
Réalisé par Glenn Jordan
Avec Marsha Mason, Kristy McNichol, James Coco, Joan Hackett, David Dukes.
Film américain
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 59min.
Année de production : 1981
Avec Marsha Mason, Kristy McNichol, James Coco, Joan Hackett, David Dukes.
Film américain
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 59min.
Année de production : 1981
Only when I laugh est la première des 3 incursions du téléaste Glenn Jordan du côté du grand écran. Le film est écrit par Neil Simon, qui adapte ici sa pièce « The Gingerbread lady », originellement jouée à Broadway entre décembre 1970 et mai 1971. Il se situe dans la carrière de Kristy McNichol entre le drame The Night the lights went out in Georgia de Ronald F. Maxwell et le drame White dog de Samuel Fuller.
3 nominations à l'oscar en 1982 pour cette adaptation d'une pièce de Neil Simon, écrite et produite par Simon, demeurée inédite en salles chez nous. Un compagnon d'arme cinématographique aux The Goodbye girl et I ought to be in pictures d'Herbert Ross, qui, sur le ton de la tragi-comédie, parle lui aussi de la difficulté à combiner métier d'artiste et vie privée, sentimentale et familiale.
Au final, quelques bons mots, le New York du début des années 80 bien mis en valeur sur plusieurs scènes (la très cliché séquence montage musical shopping) mais un résultat sans aucune surprise, qui transpire malheureusement la redite. Et bien que Glenn Jordan offre une réalisation un peu plus aérée que celles d'Herbert Ross, l’impression dominante est celle d'assister à une représentation théâtrale, amplifiée par les prestations un peu trop voyantes de Marsha Mason et James Coco. Au final, je trouve d’ailleurs que c’est Kristy McNichol qui s’en sort le mieux ici, plus naturelle que ses partenaires dans ses grandes scènes.
Bilan mitigé donc, pour ce titre pas désagréable à suivre mais au fort gout de déjà-vu.
Manu le 15/11/2025 à 18:34 |
Réalisé par André De Toth
Avec Dick Powell, Lizabeth Scott, Jane Wyatt, Raymond Burr, John Litel.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 26min.
Année de production : 1948
Titre français : Le Piège
Avec Dick Powell, Lizabeth Scott, Jane Wyatt, Raymond Burr, John Litel.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 26min.
Année de production : 1948
Titre français : Le Piège
Onzième long métrage cinématographique du cinéaste d’origine hongroise André De Toth, Pitfall adapte le roman de Jay Dratler « The Pitfall », publié en 1947. Le film est écrit par Karl Kamb, coscénariste la même année du western Whispering Smith de Leslie Fenton. Il se situe dans la carrière de Dick Powell entre le film noir To the ends of the earth de Robert Stevenson et le film d’aventures Rogues’ regiment de Robert Florey.
Second Film noir de De Toth après Dark waters, sorti 4 ans plus tôt, Pitfall combine l’efficacité du style dégraissé, presque épuré, du réalisateur de Crime wave au savoir d’un scénariste rompu à cet exercice cinématographique, alors à son apogée dans sa forme la plus pure. Le risque aurait alors été de tomber dans la routine, le schéma narratif initial de ce Pitfall s’y prêtant aisément.
Un piège que le film évite joliment en se révélant moins âpre qu’attendu, à travers notamment une figure de femme fatale renouvelée, ici finalement davantage victime que tentatrice, et une trajectoire narrative globalement plus grise que noire, tout en ironie désabusée (probablement décidée sous la pression de la censure de l’époque).
Manu le 15/11/2025 à 11:29 |
Réalisé par Gus Trikonis
Avec Diane Lane, Cloris Leachman, David Dukes, Jayne Meadows, Brian Kerwin.
Téléfilm américain
Genre : Drame
Durée : 1h 32min.
Année de production : 1982
Titre français : Le Rêve américain
Avec Diane Lane, Cloris Leachman, David Dukes, Jayne Meadows, Brian Kerwin.
Téléfilm américain
Genre : Drame
Durée : 1h 32min.
Année de production : 1982
Titre français : Le Rêve américain
Quatorzième long métrage cinématographique du new yorkais Gus Trikonis, Miss All-American beauty est coécrit par Nancy Audley, précédemment scénariste, sur le même sujet, du Katie : Portrait of a centerfold de Robert Greenwald avec Kim Basinger. Il s’agit par ailleurs de la seconde collaboration entre Trikonis et l’actrice Diane Lane après le mélodrame Touched by love, sorti en 1980.
Cet early Diane Lane, datant d'avant sa rencontre avec Coppola, ne parlera guère qu’aux seuls fans de cette talentueuse et discrète actrice. En effet, l’attendu règne docilement dans ce téléfilm gentillet, anonymement réalisé par l'ex-bisseux Gus Trikonis, qui appelle à l'émancipation des reines de beauté en critiquant timidement leur formatage et marchandisation. Soit un sujet pas exactement de première importance donc, par ailleurs autrement mieux traité par Michael Ritchie dans son satirique Smile, quelques années auparavant.
Je retiens tout de même la prestation de Cloris Leachman en chaperonne fofolle, une jolie scène vers la fin, lorsque Lane pète un boulon et se barbouille le visage de maquillage, et, pour les béophiles, dans la séquence de la répétition du concert, au début du film, un caméo du compositeur Paul Chihara. Mais rien qui puisse donc en faire un titre franchement recommandable.
Manu le 15/11/2025 à 07:34 |
Réalisé par Jack Cardiff
Avec James Booth, Francesca Annis, Nicky Henson, Joss Ackland, Una Stubbs.
Film anglais
Genre : Policier
Durée : 1h 30min.
Année de production : 1973
Avec James Booth, Francesca Annis, Nicky Henson, Joss Ackland, Una Stubbs.
Film anglais
Genre : Policier
Durée : 1h 30min.
Année de production : 1973
Penny Gold est le douzième des 13 longs métrages signé par le cinéaste et directeur de la photographie Jack Cardiff entre 1958 et 1974. Le film est écrit par le binôme David D. Osborn et Liz Charles-Williams, scénaristes de l’Open season de Peter Collinson, la même année. Il se situe dans la carrière de James Booth entre le drame musical That’ll be the day de Claude Whatham et Percy’s progress de Ralph Thomas.
Avec son petit look télévisuel passe-partout, son enquête menée sans affolement et sa distribution poids plume, Penny gold n'est pas vraiment ce que Cardiff a fait de plus mémorable durant ses années passées à la réalisation. Néanmoins, l’œuvrette n’est pas sans une pointe de charme brumeux seventies, avec quelques passages plus ou moins volontairement amusants (les séquences chez le jeune coéquipier de James Booth), une poursuite automobile à l’issue choquante et, surtout, un twist que je n’avais pas du tout vu venir.
Bref, un petit suspense anecdotique mais plaisant (et toujours mieux que l’embarrassant Girl on motorcycle, précédente réalisation de Cardiff), à rattacher aux travaux de Sidney Hayers de la même époque.
Manu le 12/11/2025 à 07:31 |
Réalisé par Jean-Christophe Meurisse
Avec Laurent Stocker, Delphine Baril, Charlotte Laemmel, Philippe Rebbot, Romane Bohringer.
Film français
Genre : Comédie
Durée : 1h 35min.
Année de production : 2024
Avec Laurent Stocker, Delphine Baril, Charlotte Laemmel, Philippe Rebbot, Romane Bohringer.
Film français
Genre : Comédie
Durée : 1h 35min.
Année de production : 2024
Les Pistolets en plastique est le quatrième long métrage cinématographique du scénariste et réalisateur Jean-Christophe Meurisse. Coécrit par Meurisse, le film marque la seconde collaboration du cinéaste avec les acteurs Vincent Dedienne et Anthony Paliotti. Il se situe dans la carrière de Laurent Stocker entre la mini-série Citoyens clandestins de Laetitia Masson et le biopic Sarah Bernhardt, la divine de Guillaume Nicloux.
Variation humoristique sur la célèbre affaire criminelle Dupont de Ligonnès, et, plus exactement, l’arrestation en 2019 d’un expatrié alors faussement identifié comme le principal suspect de ce quintuple meurtre, cette délirante comédie sort clairement du tout-venant au sein d’un paysage cinématographique français malheureusement aussi dense que terne en la matière.
Ce ne sont donc pas les idées qui manquent dans cette farce macabre bien frappée, poussant ses comédiens à des prestations savoureusement hautes en couleur, pour dire les choses avec retenue.
Soit des acteurs qui se lâchent, de l’inventivité dans l’écriture, truffée d’échanges mémorables (cf. la séquence chez le légiste ou celle du speech de la voisine / concierge de Paul Bernardin) mais également une mise en scène qui suit derrière, énergique et frondeuse, conférant une vraie personnalité à l’ensemble, quand bien même le film finit par s’essouffler un brin dans son dernier tiers.
Bref, une comédie joyeusement outrancière, qui ne plaira évidemment pas à tout le monde mais - et c’est sans doute cela le plus important - ne laissera personne indifférent contrairement à beaucoup de ses consœurs hexagonales.
Manu le 10/11/2025 à 19:47 |
Réalisé par Noah Hawley, Donald Murphy, Dana Gonzales, Sylvain White, Thomas Bezucha
Avec Juno Temple, Jennifer Jason Leigh, Jon Hamm, Dave Foley, Sam Spruell.
Série américaine en 10 épisodes
Genre : Policier
Durée : 7h 33min. environ
Année de production : 2023
Avec Juno Temple, Jennifer Jason Leigh, Jon Hamm, Dave Foley, Sam Spruell.
Série américaine en 10 épisodes
Genre : Policier
Durée : 7h 33min. environ
Année de production : 2023
Originellement diffusée entre le 21 novembre 2023 et le 16 janvier 2024 sur la chaîne américaine FX, la cinquième saison de Fargo se compose de 10 épisodes signés par 5 différents réalisateurs, dont le français Sylvain White. Celle-ci est notamment écrite par Thomas Bezucha, coscénariste du The Guernsey literary & potato peel pie society de Mike Newell, et se situe dans la carrière de Jennifer Jason Leigh entre la comédie Poolman de et avec Chris Pine et le drame criminel Night always comes de Benjamin Caron.
La troisième saison de cette série inspirée du classique nineties des frères Coen que je découvre (après les saisons 1 et 3). Et sans hésitation ma préférée. Une adhésion inconditionnelle qui tient déjà à la grande qualité de la réalisation, uniformément remarquable quel que soit son signataire. Et même si le premier épisode se démarque probablement du lot à travers sa mémorable séquence du kidnapping raté suivi de l’assaut de la station-service.
Une réussite qui passe également par une écriture haut de gamme, aussi intense dans le registre du suspense à tiroirs qu’affutée dans celui de l’humour noir. Avec, au centre de ce nouvel imbroglio criminel digne des meilleurs films des Coen, 2 formidables personnages de femmes farouchement déterminées, si loin, si proche l’une de l’autre.
Enfin, impossible évidemment de ne pas dire un petit mot sur les prestations de Juno Temple et Jennifer Jason Leigh. Des compositions ultra réjouissantes, illustrant des modèles de résilience et combativité post-MeToo, la première dans le rôle de la fausse brebis indomptable, la seconde en garce cynique dévoilant peu à peu quelques brin d’humanité.
Manu le 09/11/2025 à 18:47 |
Réalisé par Claude Zidi
Avec Philippe Noiret, Thierry Lhermitte, Guy Marchand, Michel Aumont, Jean-Claude Brialy.
Film français
Genre : Comédie
Durée : 1h 47min.
Année de production : 1990
Avec Philippe Noiret, Thierry Lhermitte, Guy Marchand, Michel Aumont, Jean-Claude Brialy.
Film français
Genre : Comédie
Durée : 1h 47min.
Année de production : 1990
Ripoux contre ripoux est le dix-neuvième long métrage cinématographique du scénariste et réalisateur Claude Zidi. Le film marque la huitième collaboration entre le cinéaste et l’acteur, scénariste et réalisateur Didier Kaminka après notamment les comédies Bête, mais discipliné, Les Sous-doués et le premier volet du triptyque des Ripoux. Il se situe dans la carrière de Philippe Noiret entre le drame La Vie et rien d’autre de Bertrand Tavernier et le thriller Dimenticare Palermo de Francesco Rosi.
Succès critique et public à sa sortie, Les Ripoux avait été en quelque sorte le film de la reconnaissance pour Zidi. Pas étonnant, à cet égard, qu’il ait souhaité continuer l’aventure à travers cette suite reprenant le même sympathique duo vedette. Par ailleurs, il y avait là une matière scénaristique suffisamment riche pour alimenter un second opus.
Entre comédie sociétale et polar urbain, Ripoux contre ripoux reprend donc les bases du succès de son modèle … pour ne pas en faire grand-chose au final. Ou, du moins, pas grand-chose de plus, car le résultat souffre en premier lieu d’un script semblant n’avoir plus rien à raconter sur son sujet. Le film se contente ainsi de broder autour d’une peu palpitante histoire de rivalité entre notre 2 héros et un binôme de ripoux plus ripoux qu’eux (Guy Marchand et Jean-Pierre Castaldi, sous-exploités), quand il ne duplique pas en cedou des séquences / idées du premier volet.
Bref, une comédie policière qui manque donc sévèrement de tonus et d’idée, à peine sauver de sa tristounette torpeur par l’énergie naturelle de Noiret et l’attention portée au Paris du tournant des années 90, donnant aujourd’hui un indéniable petit cachet à l’ensemble. Mais bon, que tout cela est paresseux, comme malheureusement annonciateur de la fin de carrière de Zidi !
Manu le 08/11/2025 à 07:05 |
Réalisé par Mike Binder
Avec Mariel Hemingway, Mike Binder, Renée Humphrey, Christopher Lawford, Holland Taylor.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 37min.
Année de production : 1999
Avec Mariel Hemingway, Mike Binder, Renée Humphrey, Christopher Lawford, Holland Taylor.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 37min.
Année de production : 1999
The Sex monster est le quatrième long métrage cinématographique de l’acteur, scénariste, producteur et réalisateur Mike Binder. Le film est écrit par Binder seul et coproduit par son frère, Jack. Il se situe dans la carrière de Mariel Hemingway entre le thriller Kiss of a stranger de Sam Irvin et le téléfilm d’action First daughter d’Armand Mastroianni.
Petite comédie de mœurs indépendante de l’ère Lewinsky, lorgnant du côté de Paul Mazursky et Woody Allen, The Sex monster ne parvient jamais vraiment à se frotter sérieusement au cinéma de l’un comme de l’autre, en dépit d’un point de départ scénaristique satirique assez prometteur.
Certes l’ensemble sauve in extremis les meubles en parvenant à rendre, si ce n’est attachant, du moins à peu près sympathique son petit couple vedette. Mais on l’a tout de même bien du mal à se passionner pour ces mésaventures coquines assez peu crédibles et, surtout, très superficielles dans leurs propositions de réflexion sur l’union libre et la bisexualité.
Enfin, la direction artistique de l’œuvre, assez rudimentaire (photographie terne, décors sans vie), ne pousse guère à une confortable installation du spectateur au sein de celle-ci, là où Allen et Mazurski savaient incontestablement faire vivre leur cadre, au moins autant que leurs personnages. Bref, un titre regardable, en grande partie grâce à ses 2 comédiens principaux, mais au petit potentiel largement inexploité.
Manu le 06/11/2025 à 19:12 |
Réalisé par Bernard L. Kowalski
Avec Michael Emmet, Angela Greene, John Baer, Ed Nelson, Tyler McVey.
Film américain
Genre : Epouvante
Durée : 1h 02min.
Année de production : 1958
Avec Michael Emmet, Angela Greene, John Baer, Ed Nelson, Tyler McVey.
Film américain
Genre : Epouvante
Durée : 1h 02min.
Année de production : 1958
Night of the blood beast est le second long métrage cinématographique de Bernard L. Kowalski. Produit par les frères Gene et Roger Corman, il marque l’unique crédit de Martin Varno en qualité de scénariste et se situe dans la carrière sur grand écran de l’acteur Ed Nelson entre le film d’aventures fantastique She Gods of shark reef de Roger Corman et le drame juvénile Hot rod gang de Lew Landers.
Plagiat fauché de The Thing from another world, tourné en 7 jours et perdue parmi 36 autres séries B / Z produites par les frères Corman au même moment, Night of the blood beast mérite clairement un bon 10/10 pour son craignos monster, parfaitement ridicule.
Difficile donc de prendre le film très au sérieux à partir de là. Et cependant Night of the blood beast présente tout de même quelques arguments en sa faveur, en particulier du côté du scénario. Les motivations de l'extra-terrestre conservent en effet un caractère mystérieux / ambigu jusqu'au bout, et l'on décèle une idée horrifique préfigurant curieusement un élément scénaristique important du futur Alien de Scott.
Bref, assurément plus amusant qu’effrayant, mais loin d‘être infréquentable dans l'ensemble - et un chouia mieux, à mon gout, que le mollasson Attack of the giant leeches tourné à la même époque par Kowalski sous le patronage des Corman.
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