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PICTURE A PERFECT CHRISTMAS (TV) (2019)

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Manu  le 24/12/2025 à 17:35
Réalisé par Paul Ziller
Avec Merritt Patterson, Jon Cor, Luke Roessler, Paula Shaw, Nicole Oliver.
Téléfilm canadien, américain
Genre : Romance
Durée : 1h 24min.
Année de production : 2019
Titre français : Le Noël de Sophie

Critique cinema  Critique film de Manu


Picture a perfect Christmas est le second « téléfilm de Noël » signé par le vétéran canadien Paul Ziller. Filmé dans la province canadienne de Colombie-Britannique, celui-ci est écrit par la spécialiste du genre Tracy Andreen, scénariste notamment du It’s Christmas, Eve de Tibor Takacs et A Kiss before Christmas de Jeff Beesley. Il se situe dans la carrière de l’actrice canadienne Merritt Paterson entre 2 titres plus ou moins du même acabit, Forever in my heart de Steven R. Monroe et Château Christmas de Michael Robison.

Si le degré de réussite d’un exercice de ce type se mesure à son stricte respect du (lourd) cahier des charges scénaristique et, plus largement, artistique propre au genre, Picture a perfect Christmas fait alors figure de réussite totale. On y retrouve en effet l’intégralité de ce qui fait un parfait produit télé de fête de fin d’année, dans le fond comme la forme.

Soit par conséquent un produit chaudement recommandé pour l’amateur, qui y trouvera, scrupuleusement à sa place , tout ce qu’il est venu chercher… et une horreur quasi absolue pour tous les autres, m’amenant à regretter l’époque pourtant pas exceptionnelle des Snakehead Terror, Android Apocalypse et autre Iron Invader dans la copieuse filmographie du mercenaire Ziller

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SNACK SHACK (2024)

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Manu  le 24/12/2025 à 07:49
Réalisé par Adam Rehmeier
Avec Conor Sherry, Gabriel LaBelle, Mika Abdalla, Nick Robinson, Gillian Vigman.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 52min.
Année de production : 2024

Critique cinema   Critique film de Manu

Quatrième long métrage cinématographique d’Adam Rehmeier, Snack shack est, tout comme les précédents, écrit par ses soins. Intégralement tourné dans l’état du Nebraska, le film se situe dans la carrière de Nick Robinson, ici également producteur exécutif aux côtésde Rehmeier, entre la mini-série Maid et le film d’action Damsel de Juan Carlos Fresnadillo. Rehmeier ne renouvelle pas l’exploit de son précédent Dinner in America, explosive comédie romantico-trash indépendante, mais il signe tout de même une sympathique chronique adolescente, emballée avec style, offrant quelques moments amusants, en particulier dans sa première moitié, avant que le récit ne dérive vers une gravité plus consensuelle. Plus sage, moins abouti dans l’écriture, Snack shack laisse donc forcément un petit arrière-gout de déception pour qui a vu et apprécié Dinner in America. Mais ce recul d’inspiration n’ôte toutefois pas à l’œuvre son caractère agréable sur le moment, ainsi que son indéniable son petit brin de personnalité.

A HOUSE ON THE BAYOU (2021)

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Manu  le 22/12/2025 à 20:04
Réalisé par Alex McAulay
Avec Angela Sarafyan, Paul Schneider, Lia McHugh, Jacob Lofland, Doug Van Liew.
Film américain
Genre : Epouvante
Durée : 1h 28min.
Année de production : 2021
Titre français : Une maison dans le bayou

Critique cinema   Critique film de Manu

A house on the bayou est le second long métrage cinématographique du scénariste et réalisateur Alex McAulay. Ecrit par McAulay seul, le film a été diffusé en première exploitation sur la chaîne câblée EPIX. Il se situe dans la carrière de son actrice principale, Angela Sarafyan, entre le néo-noir science-fictionnel Reminiscence de Lisa Joy et le thriller The Ray de Christopher Borelli. Offrir un produit soigné au spectateur ne lui a évidemment jamais garanti un spectacle de qualité. Aussi, malgré l’inattaquable professionnalisme de sa confection, cette House on the bayou demeure un lieu peu fréquentable, transpirant le moisi aussi bien côté réalisation qu’écriture. Soit un festival ininterrompu de lourdeurs et twists éventés, sombrant par moment dans la franche débilité, laissant forcement sur le carreau l’ensemble de son (modeste) casting. Dit autrement, je ne vois pratiquement rien à sauver de cette fable d’épouvante certes proprement emballée mais au discours puritain bien rance et d’une rare idiotie dans certains de ses rebondissements.

SNOW WHITE (2025)

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Manu  le 21/12/2025 à 19:31
Réalisé par Mark Webb
Avec Rachel Zegler, Emilia Faucher, Gal Gadot, Andrew Burnap, Lorena Andrea.
Film américain
Genre : Fantastique
Durée : 1h 49min.
Année de production : 2025
Titre français : Blanche Neige

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Juste moyen comme les pâtes natures.

ORIGINAL SINS (TV) (1995)

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Manu  le 21/12/2025 à 09:35
Réalisé par Jan Egleson
Avec Mark Harmon, Julianne Phillips, Ron Perlman, David Clennon, Sarah Trigger.
Téléfilm américain
Genre : Thriller
Durée : 1h 26min.
Année de production : 1995

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Original sins est le onzième long métrage signé par la new yorkais Jan Egleson. Cette coproduction Hallmark Entertainment, originellement diffusée sur la chaîne CBS, est écrite par John Pielmeier, scénariste de l’Agnes of God de Norman Jewison (d’après sa pièce de théâtre) ainsi que de la mini-série The Pillars of the Earth réalisée par Sergio Mimica-Gezzan. Elle se situe dans la carrière de Mark Harmon entre sa participation non-créditée au Natural born killers d’Oliver Stone et le film fantastique Magic in the water de Rick Stevenson. Voilà un titre télévisuel qui, sur le papier, me donnait clairement envie. Distribution attractive, sujet de thriller plutôt prometteur, Gary Chang, petit maître des ambiances synthétiques nineties, à la musique, et le réalisateur des pas mal du tout A shock to the system et The Last hit pour chapeauter tout ça : cela semblait assez bien engagé. Et, sans être vraiment la douche froide, ce n’est pas non plus l’emballement qui prime au sortir de ce suspense à l'interprétation finalement peu mémorable, beaucoup trop sérieux pour le peu de surprises qu’il réserve au spectateur - facile, tout de même, de deviner ici l’identité du mystérieux tueur. Certes l’ensemble demeure soigné, en particulier dans son ambiance hivernale urbaine, et Chang ne déçoit pas à l’enrobage musical. Mais tout cela demeure plat et prévisible, ne faisant seulement qu’effleurer, à travers son intrigue, à mi-chemin entre celles de The Rosary murders et Dead air, le cinéma nettement plus relevé, en terme d'atmosphère, de son contemporain Fred Walton.

THE CONVERSATION (1974)

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Manu  le 20/12/2025 à 17:24
Réalisé par Francis Ford Coppola
Avec Gene Hackman, John Cazale, Allen Garfield, Frederic Forrest, Cindy Williams.
Film américain
Genre : Thriller
Durée : 1h 53min.
Année de production : 1974
Titre français : Conversation secrète

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Palme d’or à Cannes en 1974, The Conversation est le huitième long métrage cinématographique de Francis Ford Coppola. Le film est écrit et produit par Coppola lui-même. Il se situe dans la carrière de Gene Hackman entre le drame Scarecrow de Jerry Schatzberg et le western intimiste Zandy’s bride de Jan Troell. Assurément le moins opératique des classiques de Coppola, mais néanmoins tout aussi incontournable que les 2 premiers Godfather et Apocalypse Now dans sa carrière, comme dans le riche paysage cinématographique américain des années 70. En effet, le réalisateur de Garden of stone y investit le registre du thriller paranoïaque en se montrant aussi inspiré dans le registre de suspense, ici brillantissime et machiavélique, que dans l’étude de caractère, via le portrait tout en nuance et non-dit d’un solitaire obsessionnel à la fois inquiétant et attachant. Aboutissement formel et artistique total - photographie, musique, montage : on tient là un parfait alignement de planètes - d’une force dramatique et inventivité constante, quand bien même les technologies évoquées dans le film semblent forcement aujourd’hui quelque peu obsolètes, The Conversation épate donc à la fois par son efficacité narrative, sa richesse thématique et le caractère indéniablement prothétique de son message sur l’insidieuse perte de nos libertés individuelles au sein de nos sociétés modernes. Et puis, évidemment, cette réussite tient également beaucoup à la prestation de Gene Hackman, dans l’un de ses rôles les plus marquants. L’acteur s’y montre en tout cas au sommet de son art, nous mitonnant une (nouvelle) partition d’anti-héros d’une infinie subtilité. Bref, de l’interprétation à la réalisation en passant par à peu près tout le reste, une leçon de cinéma !

I SOPRAVVISSUTI DELLA CITTA MORTA (1984)

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Manu  le 20/12/2025 à 08:53
Réalisé par Antonio Margheriti
Avec David Warbeck, John Steiner, Susie Sudlow, Luciano Pigozzi, Ricardo Palacios.
Film italien, turque, espagnol
Genre : Aventures
Durée : 1h 38min.
Année de production : 1984
Titre français : Le Temple du Dieu Soleil

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I Sopravvissuti della città morta se situe dans la filmographie d’Antonio Margheriti entre la mini-série fantastique Il Mondo di Yor et le film de guerre Geheimcode Wildgänse. Le film est écrit par Giovanni Simonelli, notamment coscénariste du précédent The Squeeze de Margheriti, et marque la cinquième collaboration entre le cinéaste et l’acteur britannique John Steiner. Conquis par ce sous-Indiana Jones tourné en Turquie, titre un peu relégué aux oubliettes dans la copieuse carrière de Margheriti. Certes l'ensemble possède son petit lot d’écueils. Il n'a pas l'élégance visuelle de la plupart des travaux de son auteur des décennies précédentes, son humour n'est pas des plus raffinés et la chanson des génériques de début et fin relève de l'attentat auditif (tandis que le reste du score consiste en l’utilisation de musiques préexistences). Mais ce divertissement sans arrière-pensée ne souffre d'aucun temps mort, les acteurs semblent bien s'amuser, David Warbeck en tête, en imitation appuyée de Roger Moore (qu'il cite même au détour d'une réplique), et Margheriti demeure le boss incontesté de la séquence d'action en mode miniature. Sa scène de course-poursuite automobile intégralement conçue à partir de maquettes et engins télécommandés, morceau de bravoure du premier tiers du film, dégage en tout cas un charme totalement raccord avec la naïveté générale de l’œuvre. Bref, comme souvent avec Margheriti, de l'artisanat bis sans génie mais à la modestie et décontraction payante.

THE LAST WORD (1995)

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Manu  le 18/12/2025 à 18:16
Réalisé par Tony Spiridakis
Avec Timothy Hutton, Joe Pantoliano, Michelle Burke, Chazz Palminteri, Tony Goldwyn.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 34min.
Année de production : 1995

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The Last word est le premier long métrage cinématographique de Tony Spiridakis. Le film et écrit et coproduit par Spiridakis lui-même. Il compte parmi ses producteurs exécutifs l’un de ses principaux interprète, Joe Pantoliano, et se situe dans la carrière de Richard Dreyfuss entre le suspense Silent Fall de Bruce Beresford et la comédie romantique The American president de Rob Reiner. Les débuts de la firme Millennium Films, cherchant alors à investir dans le créneau du cinéma d’auteur indépendant entre 2 séries B d’action. Une vision manquant probablement de clarté, mais qui aura au moins donné naissance à de petites curiosités jamais totalement inintéressantes, attirant souvent d’excellents acteurs, comme sur ce Last word, à la distribution des plus séduisantes. Des productions donnant par ailleurs souvent l’impression d’avoir laissé plus ou moins carte blanche à leurs réalisateurs. Avec, comme revers de médaille, fréquent dans ce cas de figure, l’impression finale d’une œuvre partant un peu dans tous les sens, manquant d’un cadre de production capable de canaliser de ses ambitions. L’indécision demeure ainsi la caractéristique première de The Last word, à la fois suspense mafieux, drame romantique et portrait critique de l’usine à rêves hollywoodienne. Un film avec de l’idée certes, mais qui se disperse, manque d’énergie et souffre d’un visuel un peu trop dépouillé, venant trop régulièrement nous rappeler que ce sont les p’tits gars du Nu Image derrière ce projet. Pas franchement une réussite donc, mais un essai qui n’a rien de déshonorant non plus, clairement sauvé du franc ratage par l’investissement de ses excellents comédiens (dont un Richard Dreyfuss qui ne fait que passer, le temps d’une petite scène seulement).

TESTA DI SBARCO PER OTTO IMPLACABILI (1968)

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Manu  le 15/12/2025 à 07:42
Réalisé par Alfonso Brescia
Avec Guy Madison, Peter Lee Lawrence, Erika Blanc, Philippe Hersent, Massimo Carocci.
Film italien, français
Genre : Guerre
Durée : 1h 37min.
Année de production : 1968
Titre français : Tête de pont pour 8 implacables

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Testa di sbarco per otto implacabili est le neuvième long métrage cinématographique du romain Alfonso Brescia, ancien assistant de Roberto Bianchi Montero, Mario Amendola et Silvio Amadio. Coproduction italo-française tournée en Italie, le film est écrit par Lorenzo Gicca Palli, avec lequel Brescia collaborera à nouveau l’année suivante sur son Uccidete Rommel. Le premier des 5 films de guerre tournés par Guy Madison en Europe sur la période 1968 - 1969. Celui-ci est donc signé Alfonso Brescia - pas le plus fréquentable des artisans bis de cette époque, pas le pire non plus - et nous sert une classique histoire de commando allié en mode mission suicide, infiltré sur le territoire français, quelques heures seulement avant le D-Day. Film de producteur cherchant avant tout à exploiter un filon cinématographique en vogue, Testa di sbarco per otto implacabili convoque naturellement tous les récents succès du genre au fil de péripéties sympathiquement fantaisistes, dans une Normandie en alerte sécheresse / canicule maximale. Côté interprétation, rien de folichon. Guy Madison fume clope sur clope, peut-être dans l'espoir de donner un brin de consistance à son personnage, et l'attendue spectaculaire séquence finale du débarquement se résume évidemment à un bombardement massif de stock-shots. Bref, sans surprise donc, mais pas décevant non plus lorsque l'on sait à quoi s'attendre. Titre français : Tête de pont pour 8 implacables (pas bien compris qui étaient ces 8 implacables, d'ailleurs !).

BLACK HAND (1950)

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Manu  le 14/12/2025 à 17:25
Réalisé par Richard Thorpe
Avec Gene Kelly, J. Carrol Naish, Teresa Celli, Marc Lawrence, Barry Kelley.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 32min.
Année de production : 1950
Titre français : La Main noire

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Black Hand se situe dans la filmographie de Richard Thorpe entre le drame de guerre Malaya, interprété par Spencer Tracy et James Stewart, et la comédie musicale Three little words avec Fred Astaire. Ecrit par Luther Davis, le futur scénariste de Across 110th Street, le film marque la seconde collaboration entre Thorpe et l’acteur J. Carrol Naish après le drame Notorious but nice, sorti 17 ans auparavant. Un Thorpe plus tendu que la moyenne, que je ne suis pas loin de classer parmi ses plus belles réussites. Fort d'un contexte socio-historique relativement original pour l’époque, en faisant quelque part l’un des tout premiers films s’intéressant à la pègre italo-américaine, Black hand mélange très efficacement deux futurs genres dérivés du film-noir : le drame criminel mafieux et, par certains aspects, le viligante movie urbain. Un riche terreau scénaristique sur lequel Thorpe développe une belle atmosphère de menace permanente tandis que l'écriture se distingue notamment par ses quelques petits détails qui font mouche (le traducteur au procès). On pourra en revanche trouver le choix du très américain Gene Kelly quelque peu surprenant dans le rôle de cet émigré italien. Mais pas au point non plus de gâcher la bonne impression laissée par ce étonnant opus thorpien, assurément à retenir au sein de sa dense filmographie.

MEKTOUB, MY LOVE : CANTO DUE (2025)

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Manu  le 14/12/2025 à 08:24
Réalisé par Abdellatif Kechiche
Avec Shaïn Boumedine, Jodi Taylor, Salim Kechiouche, Ophélie Bau, Hafsia Herzi.
Film français
Genre : Drame
Durée : 2h 19min.
Année de production : 2025

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Mektoub, my love : Canto due est le huitième long métrage cinématographique du scénariste, acteur et réalisateur Abdellatif Kechiche. Le film s’inspire librement de roman de François Bégaudeau « La Blessure, la vraie », publié en 2011. Il est coécrit par Khechiche lui-même et Ghalya Lacroix, déjà coscénariste de ses 7 précédentes réalisations. Bien que tourné au cours de l’été 2016, il se situe dans la carrière d’Ophélie Bau entre les mini-séries Fortune de France de Christopher Thompson et Les Saisons de Nicolas Maury. Plus qu’une trilogie, dont seulement 2 opus sont actuellement visibles, Mektoub, my love, c’est une expérience cinématographique hors norme, dont le tournage, la réception polémique et la longue gestation, tout à fait unique en son genre, lui garantissent d’emblée une place à part au sein du cinéma français contemporain. A travers celle-ci, Kechiche aura, me semble-t-il, largement gagné son ticket d’entrée au club des Kubrick, Malick et consort, ces cinéastes en quête, jamais vraiment comblée, de perfection, rêvant non sans risque d’un contrôle absolu sur leur création. Une ambition vertigineuse qui nous enivre tout au long de ce Mektoub, my love : Canto due. Soit 140 minutes de morceaux de vie sur trame flottante d’une sidérante authenticité, derrière lesquelles on devine sans mal les centaines d’heures de tournage à la disposition de son auteur. Un énorme réservoir d’images nécessaire au laisser-aller des interprètes, tous plus formidables les uns et que les autres, quand bien même certains se voient inévitablement sacrifiés au sein de cette expérience narrative sans précédent. Du pur cinéma de démiurge un peu zinzin, à la fois flippant dans sa recherche de contrôle total sur son univers et époustouflant dans ce qu’il offre à voir à l’écran, dans cette sensation unique de vérité, plus forte que ce que raconte le film, presque anecdotique en comparaison. Une combinaison explosive qui débouche sur des séquences extraordinaires quant à la gamme d’émotion qu’elles génèrent, telles celle de l’hôpital, en fin de film, grand moment de cinéma mêlant la tragédie à la farce… comme dans la vraie vie. Bref, une nouvelle grosse claque, me concernant, qui donne encore plus envie de découvrir le chainon manquant Intermezzo, voire - soyons fou, comme Kechiche - la remise sur rails de l’épisode tre initialement prévu par le cinéaste.

SOMEBODY'S DAUGHTER (TV) (1992)

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Manu  le 13/12/2025 à 18:47
Réalisé par Joseph Sargent
Avec Nicollette Sheridan, Nick Mancuso, Boyd Kestner, Michael Cavanaugh, Elliott Gould.
Téléfilm américain
Genre : Policier
Durée : 1h 32min.
Année de production : 1992
Titre français : Strip-Tease mortel

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Initialement diffusé sur la chaîne ABC le 20 septembre 1992, Somebody’s daughter est l’un des 2 longs métrages signés pour le petit écran par Joseph Sargent au cours de cette même année 92. Il marque la seconde collaboration du ciné/téléaste avec Barbara Turner, ex-épouse de Vic Morrow, mère des actrices Jennifer Jason Leigh et Mina Badie (qui apparait dans un rôle secondaire ici) et coscénariste notamment du Petulia de Richard Lester et Cujo de Lewis Teague. Plutôt spécialisé en fin de carrière dans le biopic et le drame abordant des thèmes sociétaux ciblés, Sargent retrouve ici l’univers un peu plus libre du drame criminel urbain. Et si le résultat n’atteint pas le niveau de ses plus belles réussites dans le genre, telles The Marcus-Nelson murder et Hustle, sans même parler de The Taking of Pelham One Two Three, Somebody’s daughter offre tout de même du solide à son (télé)spectateur. L’ensemble se distingue ainsi par le grand professionnalisme de sa réalisation, attentive au background sociogéographique dans lequel évoluent les personnages - ici la faune des bars à strip-tease californiens - et plus largement sa volonté constante d’offrir des cadres riches et dynamiques, matière à la création d’une belle atmosphère urbaine. Ensuite, l’intrigue n’offre sans doute rien de palpitant et l’interprétation d’extraordinaire, même si l’investissement, notamment physique, de Nicollette Sheridan mérite d’être souligné (à l’inverse de celui d’Elliott Gould, présent sur 2 petites scènes seulement, sans enjeu pour lui). Mais cela reste une plaisante expérience télévisuelle, qui fait les choses correctement, avec soin, sans se contenter du minimum, comme toujours avec Sargent.

PATERNITY (1981)

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Manu  le 11/12/2025 à 18:39
Réalisé par David Steinberg
Avec Burt Reynolds, Beverly D'Angelo, Norman Fell, Paul Dooley, Lauren Hutton.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 34min.
Année de production : 1981

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Paternity est le premier long métrage du réalisateur et plus sporadiquement acteur canadien David Steinberg. Il se situe dans la carrière de Burt Reynolds entre la comédie d’action The Cannonball run de Hal Needham et le néo-noir Sharky’s machine, réalisé par Reynolds lui-même. Il s’agit par ailleurs du second des 3 films réunissant à l’écran Reynolds et l’actrice Lauren Hutton, 5 ans après Gator et 6 ans avant Malone. Révision de cette comédie de mœurs sanctionnée d'un double flop, critique et public, en son temps. Soit l'un de ces titres marquant le début de la fin pour Reynolds, souffrant ici d'un pitch plutôt intéressant sur le papier mais rendu difficile à avaler par l'écriture sans nuance de son scénariste, Charlie Peters (les pas fameux Kiss me Goodbye, Hot to trot et 3 men and a little lady). J'aurais en tout cas mieux vu le James L. Brooks de Starting over gérer l'affaire, et donner un peu de consistance et subtilité à ce récit qui, par ailleurs, dans son machisme tranquille et son traitement peu flatteur du personnage incarné par Beverly D'Angelo, poserait sans doute légèrement problème aujourd'hui. Après, on reste tout de même dans de la production de prestige, qui sait ce qu’elle fait et où elle va. Bien entouré, Reynolds est totalement à aise dans son rôle de célibataire endurci en quête de mère porteuse pour sa descendance, et le film offre quelques très belles prises de vue du New-York des années 80. Je suis en outre très fan de la chanson "Baby talk" de David Shire, nominée au Razzie Awards en 1982.

THE KAREN CARPENTER STORY (TV) (1989)

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Manu  le 11/12/2025 à 06:31
Réalisé par Joseph Sargent
Avec Cynthia Gibb, Mitchell Anderson, Peter Michael Goetz, Michael McGuire, Louise Fletcher.
Téléfilm américain
Genre : Biopic
Durée : 1h 31min.
Année de production : 1989

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The Karen Carpenter story est l’un des 2 longs métrages signés par Joseph Sargent au cours de l’année 1989. Initialement diffusé sur la chaîne CBS, il est écrit par Barry Morrow, coscénariste oscarisé du Rain man de Barry Levinson, et se situe dans la carrière de Louise Fletcher entre le drame romantique Two moon junction de Zalman King et le film d‘action Best of the best de Robert Radler. Il n’y a pas duperie sur la marchandise : The Karen Carpenter story nous raconte bien l’histoire de Karen Carpenter, chanteuse au destin tragique du duo The Carpenters. Mais ni plus, ni moins que cela malheureusement. Par ailleurs, sachant que Richard Carpenter, frère de Karen, assure ici les fonctions de producteur exécutif et compositeur de la musique originale, il demeure difficile de ne pas voir en ce biopic un projet un peu trop soigneusement « sous contrôle », esquivant pudiquement, aux dires de certains participants à ce projet, les aspects les dérangeants de cette sombre trajectoire de vie. Ce gros bémol entériné, reste une œuvre télévisuelle tout à fait regardable, informative et sans surprise, bonne comme mauvaise. Un titre porté prioritairement par l’habituelle efficacité sans fioriture de la mise en scène de Sargent, avec une Cynthia Gibb correcte dans le rôle-titre, trouvant peut-être là le plus gros challenge de sa petite carrière. Regardable donc, même si Sargent a fait bien mieux et que, sur le même sujet, je suppose que le Superstar : The Karen Carpenter story de Todd Haynes doit être infiniment plus pertinent.

DOVE SI SPARA DI PIU (1967)

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Manu  le 04/12/2025 à 17:16
Réalisé par Gianni Puccini
Avec Peter Lee Lawrence, Cristina Galbó, Andrés Mejuto, Piero Lulli, Peter Martell.
Film italien, espagnol
Genre : Western
Durée : 1h 28min.
Année de production : 1967
Titre français : Un doigt sur la gâchette

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Dove si spara di più est l’antépénultième long métrage signé par le scénariste et réalisateur Gianni Puccini, prématurément décédé en 1968. Coproduction italo-espagnole tournée en extérieurs en Espagne, dans les environs de Madrid, le film marque la première apparition créditée à l’écran de l’acteur allemand Peter Lee Lawrence, de son vrai nom Karl Hyrenbach. Adaptation westernienne de la tragédie de William Shakespeare « Romeo and Juliet », Dove si spara di più propose sur le papier un séduisant concept, dont la matérialisation sur grand écran, couplée à la personnalité inattendue de son réalisateur, poussent à la curiosité. Plutôt étranger à l’univers du western européen, Puccini s’essaie donc courageusement à un mélange de drame familial soap-opératique et d’action violente. Et l’on a presque envie de le suivre au départ, le premier tiers de l’œuvre, marqué par une cruauté étonnamment prononcée dans ses péripéties, invitant clairement à en découvrir davantage. Malheureusement, une fois posés les enjeux du récit, plus rien n’avance vraiment au sein de ce Dove si spara di più. Puccini s’avère aussi peu inspiré dans son appropriation du genre, notamment marqué par des séquences d’action totalement figées, que ses scénaristes dans leur transposition du classique des classiques de Shakespeare. Et, aussi mignons soient-ils, Lee Lawrence et Galbo forment un couple particulièrement falot, leur romance contrariée ne produisant pas la moindre étincelle au final. Bref, une idée sympathique pas vraiment exploitée au final, et un titre oubliable dans le genre spaghetti, dont je ne retiendrai guère que son agréable score, signé du second couteau Gino Peguri, ainsi que sa dernière séquence, réservant au spectateur une amusante petite surprise.

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