se connecter

IT COULD HAPPEN TO YOU (1994)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 24/07/2025 à 18:35
Réalisé par Andrew Bergman
Avec Nicolas Cage, Bridget Fonda, Rosie Perez, Wendell Pierce, Stanley Tucci.
Film américain
Genre : Comédie romantique
Durée : 1h 41min.
Année de production : 1994
titre français : Milliardaire malgré lui

Critique cinema  Critique film de Manu


It could happen to you est le quatrième des 6 longs métrages signés entre 1981 et 2000 par l’également scénariste Andrew Bergman. Il s’agit de la première réalisation dont il n’assure pas conjointement l’écriture, celle-ci étant assurée par l’également réalisatrice elle-même, Jane Anderson. Par ailleurs, le film se situe dans la carrière de Nicolas Cage entre les comédies Guarding Tess d’Hugh Wilson et Trapped in Paradise de George Gallo.

Pas mécontent de cette revoyure, alors que j'y allais sur la pointe des pieds, le souvenir que j'en gardais n'étant pas fameux du tout. Mais, 30 ans plus tard, je confesse trouver un petit charme à cette romcom nineties new-yorkaise.

Ecrit par la scénariste du beaucoup plus acide The Positively True Adventures of the Alleged Texas Cheerleader-Murdering Mom de Michael Ritchie, It could happen to you me semble en réalité relever davantage de la fable moderne que de la pure comédie romantique, et manque en ce sens un peu d'audace pour réellement convaincre.

Mais, si on accepte son côté par moment outrageusement guimauve, il y a de quoi se faire plaisir du côté de l'interprétation, avec notamment du très beau linge dans les seconds rôles, comme dans la chouette utilisation du New York des années mid-90 par Bergman, ou encore au niveau du score de Carter Burwell, qui apporte pas mal de cette touche de magie recherchée mais pas toujours atteinte par le film.

Bref, une petite sucrerie délicieusement gnangnan, me concernant.

Critique cinema Derniers films ajoutés
Critique cinema
2.1
3.2
3.2
2.6
2.8
3.7
1.6
1.9
2.4
2.4
3.6
2.6
critique cinema

THREE THE HARD WAY (1974)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 24/07/2025 à 09:31
Réalisé par Gordon Parks Jr.
Avec Jim Brown, Fred Williamson, Jim Kelly, Sheila Frazier, Jay Robinson.
Film américain
Genre : Action
Durée : 1h 29min.
Année de production : 1974
titre français : Les Démolisseurs

Critique cinema   Critique film de Manu

Three the hard way est le troisième des 4 longs métrages cinématographiques signés par Gordon Parks Jr. entre 1972 et 1975. Le film est coécrit par Eric Bercovici, coscénariste du Day of the evil gun de Jerry Thorpe et Hell in the Pacific de John Boorman. Il se situe dans la carrière de Jim Brown entre le drame criminel The Slams de Jonathan Kaplan et le western Take a hard ride d’Antonio Margheriti. Beau trio de vedettes afro-américaines pour ce pur produit de la vague originelle de la blaxploitation, mais malheureusement pas grand-chose de mémorable à retenir au final, avec un pitch tout de même gentiment nanardesque, dont je soupçonne les futures parodies du genre, I’m gonna git you sucka, Undercover brother et autres Black Dynamite de s’être pas mal inspirées. Soit un petit film clairement pas essentiel mais tout aussi sûrement porte étendard de son genre, avec ses qualités - une indéniable sincérité dans le désir de changer la donne sociale à travers sa représentation de l'afro-américain au cinéma - et ses défauts - une écriture sans aucune nuance et une réalisation qui traine méchamment de la patte par moment (cf. la séquence d'introduction du personnage de Williamson, interminable). Bref, cool et authentique, mais aussi très daté et assez mal ficelé.

LE RAVISSEMENT (2023)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 21/07/2025 à 08:09
Réalisé par Iris Kaltenbäck
Avec Hafsia Herzi, Alexis Manenti, Nina Meurisse, Younès Boucif, Radmila Karabatic.
Film français
Genre : Drame
Durée : 1h 37min.
Année de production : 2023

Critique cinema   Critique film de Manu

Le Ravissement est le premier long métrage cinématographique de la scénariste et réalisatrice Iris Kaltenbäck. Le film est coécrit par Kaltenbäck elle-même. Il se situe dans la carrière d’Hafsia Herzi entre le thriller science-fictionnel La Gravité de Cédric Ido et le drame criminel Borgo de Stephane Demoustier. Premier long de la coscénariste de L’enfant rêvé de Raphaël Jacoulot, qui s’empare d’un passionnant drame sociétal pour en faire un intense mélange de suspense et d’étude de caractère. Film sur la solitude urbaine et le désir maternel, Le Ravissement développe ainsi une atmosphère délicieusement trouble tout en nous livrant un remarquable portrait de femme meurtrie, basculant progressivement dans le mensonge et une sorte de folie douce. Belle réussite en terme de mise en scène et d’écriture, mais également nouvelle occasion de briller pour son actrice principale, une Hafsia Herzi extraordinairement touchante, enrobant son interprétation d’un subtil voile de mystère et d’insondable mal-être. Soit au final une œuvre qui définitivement du lot, tragédie contemporaine revisitant quelque part le thriller domestique des années 90 à l’ombre du drame social tel que pratiqué par les frères Dardenne. Bref, franchement épatant.

GIUBBE ROSSO (1975)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 20/07/2025 à 10:54
Réalisé par Joe D'Amato
Avec Fabio Testi, Guido Mannari, Robert Hundar, Lionel Stander, Lynne Frederick.
Film italien
Genre : Aventures
Durée : 1h 38min.
Année de production : 1975
Titre français : Bill Cormack le fédéré

Critique cinema   Critique film de Manu

Giubbe rosso est le onzième long métrage cinématographique d’Aristide Massaccesi, alias Joe D’Amato, alias moult autres pseudonymes. Le film est coécrit par D’Amato lui-même et se situe dans la carrière de Fabio Testi entre le drame romantique L’important c’est d’aimer d’Andrzej Zulawski et le western I Quattro dell’Apocalisse de Lucio Fulci. Aventure dans le grand nord canadien (que je soupçonne toutefois fortement d'avoir été tourné en Italie) signé par ce petit polisson de Joe, à ranger aux côtés des 2 Croc-Blanc de Lucio Fulci et du Call of the wild de Ken Annakin. Je m'attendais à ce que l'ami Aristide personnalise un peu le programme, comme l'avait précédemment fait Fulci, mais non. Giubbe rosso est même le film le plus sage, le plus familial du lot. C'est donc soigné, ça tient la route niveau interprétation - avec une distribution parmi les plus luxueuses que D’Amato ne se soit jamais offert - et cela reste plutôt bien mené jusqu'à sa conclusion porteuse d'un amusant rebondissement. Mais il manque clairement à ce programme un petit grain d'outrance bis à l'italienne.

DIE ABZOCKER - EINE EISKALTE AFFARE (TV) (2000)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 20/07/2025 à 06:56
Réalisé par Stuart Cooper
Avec Bobbie Phillips, Robert Wagner, Stephen McHattie, Thomas Heinze, Benjamin Sadler.
Téléfilm allemand, canadien
Genre : Thriller
Durée : 1h 39min.
Année de production : 2000

Critique cinema   Critique film de Manu

Die Abzocker - Eine eiskalte affäre est le seizième des 17 longs métrages réalisés par Stuart Cooper entre 1974 et 2010. Cette coproduction germano-canadienne filmée dans la province d’Ontario, au Canada, est écrite par David Howard, coscénariste du drame fantastique Sea of dreams de José Pepe Bojorquez et biopic Albert Schweitzer de Gavin Millar. Elle se situe dans la carrière de Robert Wagner entre la comédie sportive Play it to the bone de Ron Shelton et le drame familial Rocket’s red glare de Chris Bremble, tourné pour le petit écran. Stuart Cooper a certes fait mieux que ce petit néo-noir à tiroirs souffrant principalement d’un look télévisuel passe-partout peu emballant et d’une écriture pas toujours au point, qui ne s’embarrasse en tout cas aucunement de sérieux dans son empilement de rebondissements tordant régulièrement le cou à la vraisemblance. Après, cette générosité dans l’abracadabrantesque participe aussi au modeste charme d’une œuvre tout de même bien menée dans l’ensemble. Par ailleurs, conscient d’avoir trouvé en son interprète principale, l’appétissante Bobbie Phillips, un indéniable atout charme, Cooper ne se prive pas, ni ne nous prive, de profiter de sa généreuse plastique. Procédé facile, qui l’éloigne distinctement de l’ambition de ses premiers travaux, mais méthode efficace pour rehausser l’intérêt immédiat d’une petite friandise télévisuelle jamais crédible mais jamais déshonorante non plus.

ROAD AGENT (1952)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 18/07/2025 à 07:36
Réalisé par Lesley Selander
Avec Tim Holt, Noreen Nash, Mauritz Hugo, Dorothy Patrick, Robert J. Wilke.
Film américain
Genre : Western
Durée : 1h 00min.
Année de production : 1952

Critique cinema   Critique film de Manu

Milo Brand contrôle le seul accès menant au marché à bestiaux de la région, imposant d’exorbitantes taxes de passage à tous les éleveurs de la région. Tom et son ami Chito, deux cowboys en quête de travail, refusent de se plier à ce racket qui ne dit pas son nom… Road agent est l’un des 7 westerns réalisés par Lesley Selander sur la seule année 1952. Le film marque la vingt et unième et dernière collaboration entre Selander et l’acteur Tim Holt. Il est écrit par Norman Houston, scénariste spécialisé dans le western, ayant déjà collaboré à de multiples reprises avec Selander. Une petite bande westernienne de chez RKO Radio Pictures, qui délivre exactement tout ce qu’on attend d’elle. Soit une histoire simple mais fertile en péripéties, avec des bons et des méchants facilement identifiables, une réalisation au diapason, qui n’invente strictement rien mais fait le job proprement et efficacement, et des interprètes qui ont les têtes de l’emploi et jouent leur partition avec conviction. Bref, c’est simple, c’est court, on ne s’ennuie pas et l’on en ressort une nouvelle fois en saluant le professionnalisme tout en modestie de Selander.

MADAME SANS GENE (1961)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 16/07/2025 à 17:19
Réalisé par Christian-Jaque
Avec Sophia Loren, Robert Hossein, Renaud Mary, Julien Bertheau, Carlo Giuffrè.
Film français, italien, espagnol
Genre : Romance
Durée : 1h 38min.
Année de production : 1961

Critique cinema   Critique film de Manu

Adaptation de la pièce éponyme de Victorien Sardou et Emile Moreau, créée en 1893, Madame Sans Gêne est le cinquante et unième long métrage cinématographique du scénariste et réalisateur français Christian-Jaque. Cette coproduction franco-italo-espagnole tournée en Italie et en Espagne est notamment écrite par Christian-Jaque lui-même et Ennio De Concini, coscénariste la même année du Divorzio all’italiana de Pietro Germi. Elle se situe dans la carrière de Sophia Loren entre le péplum El Cid d’Anthony Mann et le drame de Vittorio De Sica, I Sequestrati di Altona. Aucun doute là-dessus : le budget est alloué à cette Madame Sans Gêne est bien là, à l’écran, via de fastueux décors, une figuration adéquate et quelques extérieurs qui font voyager. Pas de mauvaise surprise non plus du côté de la réalisation. Christian-Jaque démontre une nouvelle fois, à travers la richesse de ses cadres et plus largement l’énergie déployée sur chaque séquence, qu’il est un cador du divertissement enlevé. En revanche, tant dans son scénario que son interprétation, voilà un titre qui laisse plus que sceptique. On a en effet connu comédie sentimentale historique plus fine que ce portrait balourd d’un innocent couple de tourtereaux pris dans la roue de grande Histoire, portrait aux à-côtés comiques bruyants et peu drôles. Une écriture sans nuance aucune donc, à la lourdeur davantage mise en avant encore par les prestations pénibles de Loren, épuisante de gesticulation, et Robert Hossein, irritant de gaucherie feinte et timidité calculée, donnant juste de son personnage l’impression d’un pleurnicheur puéril. Bref, un séduisant programme sur le papier, au final dynamique et visuellement ravissant, mais d’un absolu manque de finesse dans son traitement et les compositions de ses 2 interprètes principaux.

MAY DECEMBER (2023)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 16/07/2025 à 11:31
Réalisé par Todd Haynes
Avec Natalie Portman, Julianne Moore, Charles Melton, Cory Michael Smith, Elizabeth Yu.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 57min.
Année de production : 2023

Critique cinema   Critique film de Manu

Présenté en compétition à Cannes en 2023, May December est le vingtième long métrage cinématographique du scénariste, producteur et réalisateur Todd Haynes. Le film est écrit par la directrice de casting Samy Burch. Il marque la cinquième collaboration de Haynes avec l’actrice Julianne Moore et se situe dans la carrière de Natalie Portman entre le film fantastique Thor: Love and Thunder de Taika Waititi et la mini-série Lady in the lake réalisée par Alma Har’el. Bien plus qu’une simple évocation de l’affaire Mary Kay Letourneau, May December se veut une réflexion sur le travail du comédien, ici une Rachel Portman habitée, dans un rôle pas particulièrement générateur d’empathie chez le spectateur, et les liens troubles qui l’unissent au personnage réel qu’il est censé incarné. Vaste et passionnant sujet, agrément d’un portrait de couple jouant avec l’interdit (à rapprocher quelque part du couple interracial de Far from heaven). Et si, dans son approche volontairement aseptisée, presque indolente, May December m’a légèrement tenu à distance émotionnellement, n’en faisant pas le grand Todd Haynes espéré chez moi, je dois bien admettre que le délicat venin qu’elle distille, l’air de rien, me laisse tout de même sur l’impression d’une œuvre importante, vraiment pas comme les autres, de celle dont on garde forcement quelques images en tête longtemps après sa découverte et qui incite à la revoyure.

PRESENCE (2024)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 12/07/2025 à 19:04
Réalisé par Steven Soderbergh
Avec Lucy Liu, Chris Sullivan, Callina Liang, Eddy Maday, Julia Fox.
Film américain
Genre : Epouvante
Durée : 1h 24min.
Année de production : 2024

Critique cinema   Critique film de Manu

Trente-cinquième long métrage de Steven Soderbergh, Presence marque la seconde collaboration du cinéaste avec le scénariste David Koepp après Kimi en 2022. Il se situe dans la carrière de Lucy Liu entre la comédie fantastique Shazam! Fury of the Gods de David F. Sandberg et la mini-série dramatique A man in full, réalisée par Regina King et Thomas Schlamme. Ainsi qu’on pouvait l’espérer de la part de Soderbergh, il y a de l'idée et une incontestable virtuosité dans ce suspense horrifique au croisement d’Ordinary people et de Poltergeist. Et l’on devine sans grand mal que ce qui a stimulé le cinéaste, à savoir l’originalité du point de vue narratif adopté par le récit. Malheureusement, comme cela arrive de temps en temps chez ce brillant réalisateur, on en vient au bout d’un moment à se dire que le brio ne fait pas tout, qu’il est aussi important, de faire vivre ses personnages, afin de générer une pleine implication du côté du spectateur. Contrat que ce beaucoup trop théorique, trop cérébral Presence oublie sensiblement d’honorer. Bref, au final, un petit Soderbergh, comme toujours stimulant dans la forme, dans l’approche, mais qui manque de chair, de chaleur, peu aidé en outre par un scénario de Koepp carburant à l'économie niveau originalité (avec pas mal d’échos de ses précédents Stir of echoes et You should have left).

FADE IN (1968)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 12/07/2025 à 07:14
Réalisé par Jud Taylor
Avec Burt Reynolds, Barbara Loden, Patricia Casey, Noam Pitlik, James Hampton.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 32min.
Année de production : 1973

Critique cinema   Critique film de Manu

Fade In est le premier et unique long métrage cinématographique de l’acteur et téléaste Jud Taylor. Ce film à la genèse originale, conçu et tourné en parallèle au western Blue de Silvio Narizzano, également produit par Judd Bernard, est coécrit par le dramaturge Mart Crowley et Jerry Ludwig, coscénariste du Three the hard way de Gordon Parks Jr. et Take a hard ride d’Antonio Margheriti. Bien que jamais sorti en salles, il se situe dans la carrière sur grand écran de Burt Reynolds entre les westens Navaro Joe de Sergio Corbucci et 100 rifles de Tom Gries. De la part de Jud Taylor, futur solide téléaste des années 70 / 80 - je garde notamment un excellent souvenir de son A question of honor, écrit par Budd Schulberg, sorte de réponse télé au Prince of the city de Lumet - je ne m'attendais pas du tout à cet essai de type pré-Nouvel Hollywood, sous forte influence européenne. L’ensemble m’a entre autre pas mal fait penser au cinéma de Claude Lelouch, dans les envolées romantiques de son intrigue comme le jeu avec le réel que constitue l'intégration du tournage de Blue au sein de l'histoire d'amour entre Burt Reynolds et Barbara Loden, couple étrange, un dépareillé et, en ce sens, judicieusement choisi. Après, sans surprise compte tenu la phase de réécriture qu’il traversa et le tripatouillage ultérieur du film au montage, le résultat laisse comme un sentiment de manque dans sa progression dramatique. Mais je me suis tout de même régalé, et je comprends pourquoi Reynolds a, quelques années plus tard et sans grand succès, tenté d'extraire ce titre de la case oubliettes, car il y trouve un très beau rôle, à rapprocher dans sa carrière, me semble-t-il, de celui du divorcé paumé de Starting over, malmenant de façon similaire sa masculinité (l'humour en moins ici).

A FINE MESS (1986)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 10/07/2025 à 08:20
Réalisé par Blake Edwards
Avec Ted Danson, Howie Mandel, Richard Mulligan, Stuart Margolin, Maria Conchita Alonso.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 29min.
Année de production : 1986
Titre français : Un sacré bordel !

Critique cinema   Critique film de Manu

A fine mess est le trente et unième long métrage cinématographique de Blake Edwards. Ce cuisant échec critique et public, écrit par Edwards lui-même, devait originellement réunir Burt Reynolds et Richard Pryor. Il se situe dans la carrière de Ted Danson entre le drame Just between friends d’Allan Burns et le drame criminel When the bough breaks de Waris Hussein,s igné pour le petit écran. Le seul Edwards eighties que je n'avais pas encore vu (avec son téléfilm Disney, Justin Case). Le film, largement oublié, se trimballe une sale réputation, et malheureusement, sans surprise, ce n'est pas bien bon. Edwards semble vouloir renouer avec le slapstick de certains de ses travaux des années 60, mais ça ne fonctionne pas. L'ensemble est pourtant sans temps mort, mais côté écriture, c'est juste poussif, prévisible, pas drôle. Avec, à l'écran, d'un côté ceux qui en font trop (le binôme Stuart Margolin / Richard Mulligan, à la limite du supportable), de l'autre ceux qui n'en font peut-être pas assez ou du moins n'ont pas grand-chose à défendre (Ted Danson, Howie Mandel, Dennis Franz). Je retiens néanmoins l'élégance de la mise en scène - la moindre des choses de la part d'Edwards - et ce gag récurrent qui voit le personnage principal, séducteur / baratineur patenté, se prendre une baffe pratiquement chaque fois qu'il croise et salue une femme qu'il connait. Gag semblant malheureusement appartenir à un autre film d'Edwards, de la veine des beaucoup plus recommandables The Man who love women (que j'aimerais beaucoup revoir), Skin Deep ou Switch.

IRRESISTIBLE (2020)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 30/06/2025 à 08:15
Réalisé par Jon Stewart
Avec Steve Carell, Rose Byrne, Chris Cooper, Brent Sexton, Mackenzie Davis.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 41min.
Année de production : 2020

Critique cinema   Critique film de Manu

Irresistible est le second long métrage cinématographique de l’humoriste, acteur et homme de télévision Jon Stewart. Le film est écrit et coproduit par Stewart lui-même. Il se situe dans la carrière de l’australienne Rose Byrne entre la mini-série Mrs. America et la comédie familiale Peter Rabbit 2: The Runaway de Will Gluck. Comédie satirique ciblant le barnum électoral à l'américaine, Irresistible est une affaire souvent amusante, bien menée, qui, d’une certaine façon, roule toute seule, Stewart abordant un sujet qu'il maitrise tandis que Steve Carell investit un rôle sur mesure d'idiot plutôt sympathique (personnage pas foncièrement crédible, cela-dit, dans un tel contexte, mais là n'est sans doute pas le but recherché). Une agréable satire donc, lorgnant davantage du côté du bienveillant Capra que du caustique Ritchie, mais un film qui manque aussi de surprises comme, surtout, d'un brin de férocité, sur un sujet de ce type, pour réellement se démarquer. Un brin étonnant par ailleurs de croiser l’ex-vedette Topher Grace, dans un second rôle sang gloire de collaborateur de Carell. Une présence furtive se fondant jusqu'à disparaitre dans le paysage de ce rigolo mais trop gentil Irresistible.

MR. HARRIGAN'S PHONE (2022)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 27/06/2025 à 08:18
Réalisé par John Lee Hancock
Avec Donald Sutherland, Jaeden Martell, Joe Tippett, Colin O'Brien, Kirby Howell-Baptiste.
Film américain
Genre : Fantastique
Durée : 1h 44min.
Année de production : 2022
Titre français : Le Téléphone de M. Harrigan

Critique cinema   Critique film de Manu

Mr. Harrigan’s phone est le neuvième long métrage cinématographique du scénariste, producteur et réalisateur John Lee Hancock. Le film est écrit par Hancock lui-même, qui adapte ici la nouvelle éponyme de Stephen King, publiée en 2020 dans le recueil « If it bleeds ». Il se situe dans la carrière de Donald Sutherland entre la mini-série Swimming with sharks de Tucker Gates et le drame judiciaire Miranda’s victim de Michelle Danner. Réception critique plus que tiède pour ce nouvel opus d’Hancock qui, on peut difficilement le nier, prend clairement tout son temps pour nous compter le passage à l’âge adulte, teinté de fantastique, d’un enfant du XXIème siècle. Certains y verront donc un gros somnifère. Ce que je conçois, même s’il est à souligner que Hancock n’a de toute façon jamais été un énervé. En témoignait il y a presque 30 ans A perfect world, le film de Clint Eastwood scénarisé par ses soins, qui se distinguait déjà par son rythme très posé. Après, moi, je constate film après film que ce classicisme tranquille, un peu à la Eastwood d’ailleurs, me sied parfaitement. Je me suis en tout cas laissé séduire par la lenteur étudiée de ce film fantastique mélancolique, qui a tout de même quelques petites choses à dire sur le monde d’aujourd’hui. Et puis Sutherland aura quand même assuré jusqu’au bout, et je n’ai pas boudé mon plaisir de profiter, une presque dernière fois, de son imposante présence.

L'UNE CHANTE, L'AUTRE PAS (1977)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 24/06/2025 à 16:21
Réalisé par Agnès Varda
Avec Thérèse Liotard, Valérie Mairesse, Robert Dadiès, Mona Mairesse, Françis Lemaire.
Film français
Genre : Drame
Durée : 2h 07min.
Année de production : 1977

Critique cinema   Critique film de Manu

L’une chante, l’autre pas est le sixième long métrage cinématographique de fiction de la photographe et réalisatrice Agnès Varda. Le film est écrit par Varda seule. Il se situe dans la carrière de Valérie Mairesse entre la comédie policière René la canne de Francis Girod et le film fantastique Dora et la lanterne magique de Pascal Kané. Mon vrai premier rendez-vous avec Varda, et je suis ressorti enchanté de l’expérience. Car il s’agit bien d’un enchantement ressenti devant cette œuvre d’une infini douceur, pudeur, délicatesse, militante sans être pesante, voire, pire, démago. Derrière les aventures tantôt légères, tantôt graves, parfois tragiques de Pomme et Suzanne se dessine ainsi 15 ans d’Histoire de France observée du point de vue de la femme. Un film qui sent également l’authentique, enrichi de l’œil de documentariste de Varda comme de sa propre expérience, décrivant au final cette période dite de la parenthèse enchantée comme peut-être nul autre film français avant ou après lui, et qui offre incontestablement leurs plus beaux rôles à ses 2 actrices principales, radieuses, Thérèse Liotard et Valérie Mairesse. Bref, un petit bijou.

D'ARGENT ET DE SANG (TV) (2023)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 24/06/2025 à 11:14
Réalisé par Xavier Giannoli, Frédéric Planchon
Avec Vincent Lindon, Niels Schneider, Ramzy Bedia, Judith Chemla, Olga Kurylenko.
Mini-série française, belge en 12 épisodes
Genre : Biopic
Durée : 10h 24min. environ
Année de production : 2023

Critique cinema   Critique film de Manu

D’argent et de sang est une mini-série en 12 épisodes intégralement réalisée par Xavier Giannoli et Frédéric Planchon. Celle-ci est coécrite par Giannoli lui-même, Jean-Baptiste Delafond, scénariste ayant notamment collaboré à l’écriture des séries Maison close et Baron noir notamment, et Antoine Lacomblez, coscénariste entre autre de 5 films signés Alexandre Arcady Pour Sacha, Dis-moi oui…, K, Là-bas… mon pays et Tu peux garder un secret ? Elle adapte l’ouvrage d’investigation éponyme de Fabrice Arfi publié en 2018 et se situe dans la carrière de Niels Schneider entre le drame La Vénus d’argent d’Héléna Klotz et la mini-série Le Monde n’existe pas d’Erwan Le Duc. L’arnaque à la taxe carbone décortiquée par Xavier Giannoli. Soit un sujet en or pour ce cinéaste obsédé par les thèmes de la renommée et sa falsification. Sujet en or et format inédit pour lui, judicieusement adapté à cette passionnante et tentaculaire affaire d’escroquerie financière. Ce qui permet non seulement à Giannoli de rendre accessible au spectateur les aspects les plus techniques de cette spectaculaire magouille, mais aussi et surtout de développer ce qui semble finalement toujours l’avoir intéressé le plus dans ce type de scandale : l’insaisissable psyché de ses personnages. La (vaine) tentative de comprendre pourquoi ces bonimenteurs de haut vol, à la fois fascinants et détestables, font ce qu’ils font anime donc cette mini-série captivante de bout en bout. Une réussite qui passe également par le brio de sa mise en scène, coup de poing, parfois volontairement épuisante, à l’image de ses beaux parleurs d’anti-héros, rendant au passage une nouvelle fois un bel hommage à l’un des maîtres de Giannoli, Scorsese. Bref, plus qu’une remarquable mini-série, une nouvelle pierre très précieuse à l’épatante filmographie de son auteur (ainsi que 2 rôles mémorables pour Niels Schneider et Ramzy Bedia).

critique cinema

Plus d'articles



critique cinema
critique cinema
critique cinema

Rechercher avec google



Recherche par nom

Titre :
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

Artiste :
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

Dernières critiques ciné





Dernières critiques livres





Derniers commentaires














Liens   |   Flux RSS   |   Page exécutée en 0.75704 secondes   |   contactez-nous   |   Nanar production © 2009