Manu le 12/11/2025 à 07:31 |
|
Réalisé par Jean-Christophe Meurisse
Avec Laurent Stocker, Delphine Baril, Charlotte Laemmel, Philippe Rebbot, Romane Bohringer. Film français Genre : Comédie Durée : 1h 35min. Année de production : 2024
|
|
|
Derniers films ajoutés |
Manu le 10/11/2025 à 19:47 |
Réalisé par Noah Hawley, Donald Murphy, Dana Gonzales, Sylvain White, Thomas Bezucha
Avec Juno Temple, Jennifer Jason Leigh, Jon Hamm, Dave Foley, Sam Spruell.
Série américaine en 10 épisodes
Genre : Policier
Durée : 7h 33min. environ
Année de production : 2023
Avec Juno Temple, Jennifer Jason Leigh, Jon Hamm, Dave Foley, Sam Spruell.
Série américaine en 10 épisodes
Genre : Policier
Durée : 7h 33min. environ
Année de production : 2023
Originellement diffusée entre le 21 novembre 2023 et le 16 janvier 2024 sur la chaîne américaine FX, la cinquième saison de Fargo se compose de 10 épisodes signés par 5 différents réalisateurs, dont le français Sylvain White. Celle-ci est notamment écrite par Thomas Bezucha, coscénariste du The Guernsey literary & potato peel pie society de Mike Newell, et se situe dans la carrière de Jennifer Jason Leigh entre la comédie Poolman de et avec Chris Pine et le drame criminel Night always comes de Benjamin Caron.
La troisième saison de cette série inspirée du classique nineties des frères Coen que je découvre (après les saisons 1 et 3). Et sans hésitation ma préférée. Une adhésion inconditionnelle qui tient déjà à la grande qualité de la réalisation, uniformément remarquable quel que soit son signataire. Et même si le premier épisode se démarque probablement du lot à travers sa mémorable séquence du kidnapping raté suivi de l’assaut de la station-service.
Une réussite qui passe également par une écriture haut de gamme, aussi intense dans le registre du suspense à tiroirs qu’affutée dans celui de l’humour noir. Avec, au centre de ce nouvel imbroglio criminel digne des meilleurs films des Coen, 2 formidables personnages de femmes farouchement déterminées, si loin, si proche l’une de l’autre.
Enfin, impossible évidemment de ne pas dire un petit mot sur les prestations de Juno Temple et Jennifer Jason Leigh. Des compositions ultra réjouissantes, illustrant des modèles de résilience et combativité post-MeToo, la première dans le rôle de la fausse brebis indomptable, la seconde en garce cynique dévoilant peu à peu quelques brin d’humanité.
Manu le 09/11/2025 à 18:47 |
Réalisé par Claude Zidi
Avec Philippe Noiret, Thierry Lhermitte, Guy Marchand, Michel Aumont, Jean-Claude Brialy.
Film français
Genre : Comédie
Durée : 1h 47min.
Année de production : 1990
Avec Philippe Noiret, Thierry Lhermitte, Guy Marchand, Michel Aumont, Jean-Claude Brialy.
Film français
Genre : Comédie
Durée : 1h 47min.
Année de production : 1990
Ripoux contre ripoux est le dix-neuvième long métrage cinématographique du scénariste et réalisateur Claude Zidi. Le film marque la huitième collaboration entre le cinéaste et l’acteur, scénariste et réalisateur Didier Kaminka après notamment les comédies Bête, mais discipliné, Les Sous-doués et le premier volet du triptyque des Ripoux. Il se situe dans la carrière de Philippe Noiret entre le drame La Vie et rien d’autre de Bertrand Tavernier et le thriller Dimenticare Palermo de Francesco Rosi.
Succès critique et public à sa sortie, Les Ripoux avait été en quelque sorte le film de la reconnaissance pour Zidi. Pas étonnant, à cet égard, qu’il ait souhaité continuer l’aventure à travers cette suite reprenant le même sympathique duo vedette. Par ailleurs, il y avait là une matière scénaristique suffisamment riche pour alimenter un second opus.
Entre comédie sociétale et polar urbain, Ripoux contre ripoux reprend donc les bases du succès de son modèle … pour ne pas en faire grand-chose au final. Ou, du moins, pas grand-chose de plus, car le résultat souffre en premier lieu d’un script semblant n’avoir plus rien à raconter sur son sujet. Le film se contente ainsi de broder autour d’une peu palpitante histoire de rivalité entre notre 2 héros et un binôme de ripoux plus ripoux qu’eux (Guy Marchand et Jean-Pierre Castaldi, sous-exploités), quand il ne duplique pas en cedou des séquences / idées du premier volet.
Bref, une comédie policière qui manque donc sévèrement de tonus et d’idée, à peine sauver de sa tristounette torpeur par l’énergie naturelle de Noiret et l’attention portée au Paris du tournant des années 90, donnant aujourd’hui un indéniable petit cachet à l’ensemble. Mais bon, que tout cela est paresseux, comme malheureusement annonciateur de la fin de carrière de Zidi !
Manu le 08/11/2025 à 07:05 |
Réalisé par Mike Binder
Avec Mariel Hemingway, Mike Binder, Renée Humphrey, Christopher Lawford, Holland Taylor.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 37min.
Année de production : 1999
Avec Mariel Hemingway, Mike Binder, Renée Humphrey, Christopher Lawford, Holland Taylor.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 37min.
Année de production : 1999
The Sex monster est le quatrième long métrage cinématographique de l’acteur, scénariste, producteur et réalisateur Mike Binder. Le film est écrit par Binder seul et coproduit par son frère, Jack. Il se situe dans la carrière de Mariel Hemingway entre le thriller Kiss of a stranger de Sam Irvin et le téléfilm d’action First daughter d’Armand Mastroianni.
Petite comédie de mœurs indépendante de l’ère Lewinsky, lorgnant du côté de Paul Mazursky et Woody Allen, The Sex monster ne parvient jamais vraiment à se frotter sérieusement au cinéma de l’un comme de l’autre, en dépit d’un point de départ scénaristique satirique assez prometteur.
Certes l’ensemble sauve in extremis les meubles en parvenant à rendre, si ce n’est attachant, du moins à peu près sympathique son petit couple vedette. Mais on l’a tout de même bien du mal à se passionner pour ces mésaventures coquines assez peu crédibles et, surtout, très superficielles dans leurs propositions de réflexion sur l’union libre et la bisexualité.
Enfin, la direction artistique de l’œuvre, assez rudimentaire (photographie terne, décors sans vie), ne pousse guère à une confortable installation du spectateur au sein de celle-ci, là où Allen et Mazurski savaient incontestablement faire vivre leur cadre, au moins autant que leurs personnages. Bref, un titre regardable, en grande partie grâce à ses 2 comédiens principaux, mais au petit potentiel largement inexploité.
Manu le 06/11/2025 à 19:12 |
Réalisé par Bernard L. Kowalski
Avec Michael Emmet, Angela Greene, John Baer, Ed Nelson, Tyler McVey.
Film américain
Genre : Epouvante
Durée : 1h 02min.
Année de production : 1958
Avec Michael Emmet, Angela Greene, John Baer, Ed Nelson, Tyler McVey.
Film américain
Genre : Epouvante
Durée : 1h 02min.
Année de production : 1958
Night of the blood beast est le second long métrage cinématographique de Bernard L. Kowalski. Produit par les frères Gene et Roger Corman, il marque l’unique crédit de Martin Varno en qualité de scénariste et se situe dans la carrière sur grand écran de l’acteur Ed Nelson entre le film d’aventures fantastique She Gods of shark reef de Roger Corman et le drame juvénile Hot rod gang de Lew Landers.
Plagiat fauché de The Thing from another world, tourné en 7 jours et perdue parmi 36 autres séries B / Z produites par les frères Corman au même moment, Night of the blood beast mérite clairement un bon 10/10 pour son craignos monster, parfaitement ridicule.
Difficile donc de prendre le film très au sérieux à partir de là. Et cependant Night of the blood beast présente tout de même quelques arguments en sa faveur, en particulier du côté du scénario. Les motivations de l'extra-terrestre conservent en effet un caractère mystérieux / ambigu jusqu'au bout, et l'on décèle une idée horrifique préfigurant curieusement un élément scénaristique important du futur Alien de Scott.
Bref, assurément plus amusant qu’effrayant, mais loin d‘être infréquentable dans l'ensemble - et un chouia mieux, à mon gout, que le mollasson Attack of the giant leeches tourné à la même époque par Kowalski sous le patronage des Corman.
Manu le 06/11/2025 à 17:29 |
Réalisé par Oded Ruskin
Avec Félix Moati, Mélanie Thierry, Souheila Yacoub, James Purefoy, James Krishna Floyd.
Série français, belge, israélienne en 8 épisodes
Genre : Espionnage
Durée : 6h 12min. environ
Année de production : 2020
Avec Félix Moati, Mélanie Thierry, Souheila Yacoub, James Purefoy, James Krishna Floyd.
Série français, belge, israélienne en 8 épisodes
Genre : Espionnage
Durée : 6h 12min. environ
Année de production : 2020
No man’s land est une série franco-belgo-israélienne créée par Amit Cohen, Maria Feldman, Ron Leshem et Eitan Mansuri. Sa première saison compte 8 épisodes intégralement réalisés par l’homme de télévision Oded Ruskin. Tournée en France, en Belgique et au Maroc, elle se situe dans la carrière de Félix Moati entre le biopic Resistance de Jonathan Jakubowicz et la comédie The French dispatch of the Liberty, Kansas evening sun de Wes Anderson.
L’interminable guerre civile syrienne, les combattantes kurdes et Daech au cœur d’une série sachant se montrer à la hauteur de son complexe et passionnant sujet. C’est dans les grandes lignes le résumé de ce qu’offrent les globalement captivants 8 épisodes de cette première saison de No man’s land.
Soit une belle réussite qui démontre au passage un savoir-faire (partiellement) européen au moins égal à celui des séries à suspense anglo-saxonnes du moment. L’efficacité narrative, construction du multi-récit et cliffhangers inclus, réponds en effet présente, l’interprétation recrute du solide pour en faire bon usage, et les moyens investis s’avèrent tout à fait adéquates. Et tout cela sans que le sentiment de simple production « à l’américaine » ne prévale sur le contenu.
Après, sur ce sujet contemporain passionnant, No man’s land n’innove sans doute pas. Mais il ne déçoit pas non plus dans son ambitieux cocktail d’espionnage, de drame à la fois social et intimiste et d’action guerrière. Bref, une série solide, prenante, qui ne se perd pas en cours de route,trouve harmonieusement ses marques sur un format ni trop long, ni trop court tout en allant crescendo dans la tension (avec un pic à la fin du septième épisode).
Manu le 06/11/2025 à 11:31 |
Réalisé par Robin Pront
Avec Nikolaj Coster-Waldau, Annabelle Wallis, Zahn McClarnon, Jason Jazrawy, Melanie Scrofano.
Film canadien, américain
Genre : Thriller
Durée : 1h 33min.
Année de production : 2020
Avec Nikolaj Coster-Waldau, Annabelle Wallis, Zahn McClarnon, Jason Jazrawy, Melanie Scrofano.
Film canadien, américain
Genre : Thriller
Durée : 1h 33min.
Année de production : 2020
The Silencing est le second long métrage cinématographique du belge Robin Pront. Le film marque les débuts du scénariste Micah Ranum, ainsi que, à ce jour, son unique crédit à ce poste. Il se situe dans la carrière de l’actrice britannique Annabelle Wallis entre la comédie d’action Boss level de Joe Carnahan et le film d’épouvante Malignant de James Wan.
Rien de neuf au programme de ce petit film de serial killer. Du cadre - les grandes étendues forestières canadiennes - aux personnages - le héros, alcoolo mais pas trop, qui ne se remet pas de la perte de son enfant, l'enquêtrice dure à cuire - en passant par les classiques fausses pistes / faux dénouement ponctuant son récit, The Silencing n'apporte strictement rien au genre.
Certes, c'est pro du côté de l'interprétation, ça tient globalement la route au niveau des péripéties, mais l'ensemble ne sort jamais des rails, et, progressivement, l'envie initiale de s'y impliquer laisse naturellement place à l'indifférence polie.
Soit un titre soigné mais banal, qui n'est pas une production de plate-forme, mais en possède clairement la saveur (ou plutôt l'absence de...).
Manu le 06/11/2025 à 09:37 |
Réalisé par Sofia Coppola
Avec Cailee Spaeny, Jacob Elordi, Ari Cohen, Dagmara Dominczyk, Lynne Griffin.
Film américain
Genre : Biopic
Durée : 1h 53min.
Année de production : 2023
Avec Cailee Spaeny, Jacob Elordi, Ari Cohen, Dagmara Dominczyk, Lynne Griffin.
Film américain
Genre : Biopic
Durée : 1h 53min.
Année de production : 2023
Présenté en compétition à Venise en 2023, Priscilla est le huitième long métrage cinématographique de fiction de l’actrice, scénariste, productrice et réalisatrice Sofia Coppola. Le film est écrit par Coppola seule. Il adapte l’ouvrage autobiographique « Elvis and me » de Priscilla Presley et Sandra Harmon, publié en 1985, et se situe dans la carrière de Jacob Elordi entre le suspense Saltburn d’Emerald Fennell et le drame de Paul Schrader, Oh, Canada.
Adaptation d’un livre de mémoires certes, mais projet néanmoins au cœur des thématiques récurrentes de l’œuvre de Coppola fille. Ce qui en fait paradoxalement presque la faiblesse de l’œuvre, tant la familiarité avec la plupart des précédents travaux de la cinéaste s’y fait ici constamment ressentir.
Dit autrement, Priscilla ne renouvèle donc pas vraiment le cinéma de Sofia Coppola. En tout cas, moins que son précédent On the rocks, passé un peu trop inaperçu à mon gout. Cependant, il faut aussi reconnaitre que la cinéaste demeure imbattable dans l’art de mettre en scène le spleen et l’oisiveté, le mal-être de ceux qui n’ont à priori aucune raison d’en souffrir. Imbattable également dans sa façon bien à elle d’infuser un malaise diffus, souvent teinté d’ironie.
Peu de surprise au final, dans le fond - corrélé, on l’imagine, à l’approbation de Priscilla Presley elle-même, ici productrice exécutive - comme dans la forme, mais une œuvre tout de même séduisante, solidement interprétée, qui tranche avec le tout-venant en matière de biopics musicaux, en cultivant notamment joliment le mystère et l’ambiguïté, comme souvent chez cette réalisatrice.
Manu le 06/11/2025 à 06:56 |
Réalisé par Bernard Borderie
Avec Jean Marais, Sydney Chaplin, Marilù Tolo, Florin Piersic, Guy Bedos.
Film français, italien, roumain
Genre : Aventures
Durée : 1h 34min.
Année de production : 1967
Avec Jean Marais, Sydney Chaplin, Marilù Tolo, Florin Piersic, Guy Bedos.
Film français, italien, roumain
Genre : Aventures
Durée : 1h 34min.
Année de production : 1967
Sept homme et une garce est le vingt-cinquième long métrage cinématographique de Bernard Borderie. Tourné en Roumanie, le film est notamment écrit par le scénariste, journaliste et romancier Cécil Saint-Laurent. Il se situe dans la carrière de l’italienne Marilù Tolo entre les films à sketchs Le Streghe (segment de Luchino Visconti) et Le Plus vieux métier du monde (segment de Jean-Luc Godard).
Je suis plutôt de ceux qui considèrent Borderie comme un sympathique artisan méritant mieux que sa mauvaise réputation. Mais, sur ces Sept hommes et une garce, je me vois contraint de me ranger du côté de ses détracteurs.
Cette comédie d'aventures est en effet un embarrassant sommet de franchouillardise misogyne, avant tout préoccupée d'aligner les (mauvais) bons mots et situations (timidement) polissonnes. Le pire, dans cette sinistre pantalonnade, n’est cependant pas son esprit volant au ras des pâquerettes mais son interprétation.
Tout le monde surjoue à fond les manettes, le pompon revenant à Jean Marais, en mode Francis Huster sous substances illicites, et Guy Bedos, dans une infernale prestation de sergent bas du front bègue.
Bref, en un mot : lamentable, et très loin du bon divertissement populaire sur lequel je misais au départ.
Manu le 05/11/2025 à 17:33 |
Réalisé par Eric Red
Avec Jeff Fahey, Lindsay Duncan, Kim Delaney, Zakes Mokae, Brad Dourif.
Film américain
Genre : Epouvante
Durée : 1h 28min.
Année de production : 1991
Avec Jeff Fahey, Lindsay Duncan, Kim Delaney, Zakes Mokae, Brad Dourif.
Film américain
Genre : Epouvante
Durée : 1h 28min.
Année de production : 1991
Body parts est le second long métrage cinématographique du scénariste et réalisateur Eric Red. Le film adapte très librement le roman de Boileau-Narcejac « … Et mon tout est un homme », publié en 1965. Il est écrit par Red lui-même et le canadien Norman Snider, précédemment coscénariste du Dead Ringers de David Cronenberg. Boyd parts se situe dans la filmographie de Jeff Fahey entre le film policier Iron Maze de Hiroaki Yoshida et le drame historique L’Amérique en otage de Kevin Connor.
L’un des tout meilleurs thrillers d’épouvante américain du début des années 90. Mais une évidence malheureusement pour moi seul, Body parts semblant être passé sous à peu près tous les radars depuis sa sortie, dans l’indifférence générale, comme d’ailleurs la plupart des réalisations d’Eric Red.
Concentré d’audace un peu folle, partant d’un roman à suspense que j’imagine, à tort ou à raison, un peu plus sage, Body parts s’ancre avant tout profondément dans l’univers de son réalisateur, dont l’obsession pour les corps mutilés parcours une bonne partie de l’œuvre, de The Hitcher à 100 feet. Le film s’inscrit ainsi dans une réflexion plus large sur notre rapport à la douleur, sur l’invisible connexion entre le mental et la chair. Une réflexion qui, tout en évoquant instinctivement le cinéma de Cronenberg - et l’emploi du scénariste de Dead Ringers y fait évidemment automatiquement penser ici - s’en affranchit constamment à travers un ancrage beaucoup plus ferme dans le cinéma de genre.
Car Body parts est un « body horror movie » qui transpire également l’envie de s’amuser, en revisitant quelques grands thèmes du cinéma hollywoodien d’épouvante d’antan, avec ici son chirurgien fou et son serial-killer venu d’outre-tombe. Un film qui n’a peur de pousser le bouchon un peu trop loin dans un dernier acte gore joyeusement excessif.
Enfin, de la superbe photo de Theo van de Sande au mémorable score hermannien de Loek Dikker, il convient de souligner l’élégance artistique générale de l’œuvre, qui invite à savourer chacune de ses 88 minutes de métrage. Soit, au passage, un point commun à l’ensemble des réalisations de Red à ce jour.
Bref, un régal combiné d’horreur savoureusement allumée, de trombines savoureusement hallucinées à l’écran et d’élégance cinématographique.
Manu le 04/11/2025 à 19:55 |
Réalisé par Courtney Hunt
Avec Keanu Reeves, Renée Zellweger, Gugu Mbatha-Raw, Gabriel Basso, Jim Belushi.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 33min.
Année de production : 2016
Avec Keanu Reeves, Renée Zellweger, Gugu Mbatha-Raw, Gabriel Basso, Jim Belushi.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 33min.
Année de production : 2016
The Whole truth est le second long métrage de Courtney Hunt, réalisatrice du chouette Frozen river. Le film est écrit, sous pseudonyme, par Nicholas Kazan, scénariste du Frances de Graeme Clifford et At close range de James Foley. Il se situe dans la carrière de Keanu Reeves entre sa participation vocale au Keanu de Peter Atencio et le suspense horrifique The Neon demon de Nicolas Winding Refn.
8 ans d'attente pour un film de procès sans envergure, semblant être resté coincé dans les années 90, truffé de coups de théâtre éventés à la John Grisham. Bref, autant dire que j'attendais un peu plus beaucoup plus ambitieux que ça, de la part de Hunt, même si la courte durée de l'œuvre fait passer la déception sans douleur.
Enfin, du côté de l’interprétation, Keanu Reeves se montre comme à son habitude tout en retenue, pour dire les choses gentiment, et j'ai mis un bon quart d'heure avant de reconnaitre Renée Zellweger, qui revenait alors sur les plateaux de cinéma après une absence (assez peu remarquée, me concernant) de 10 ans.
Manu le 04/11/2025 à 19:47 |
Réalisé par Richard Thorpe
Avec George Sanders, Buddy Hackett, Jess Conrad, Robert Coote, Douglas Wilmer.
Film anglais, hongrois, américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 54min.
Année de production : 1964
Avec George Sanders, Buddy Hackett, Jess Conrad, Robert Coote, Douglas Wilmer.
Film anglais, hongrois, américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 54min.
Année de production : 1964
The Golden head se situe dans la longue carrière de Richard Thorpe entre la comédie musicale Fun in Acapulco et le film d’aventures The Truth about spring. Cette coproduction anglo-américano-hongroise filmée en Cinérama / Super Technirama 70 a été tournée entre l’Angleterre et la Hongrie. Elle marque la troisième et dernière collaboration entre Thorpe et l’acteur britannique George Sanders.
Allons-y gaiement : visuellement, The Golden head est un pur enchantement. La Hongrie s'y transforme sous nos yeux ébahis en pays de conte de fées. Un faste formel qui rend cette comédie policière agréable à suivre, mais ne masque malheureusement pas l'extraordinaire stupidité de son intrigue, rivalisant de niaiserie avec les productions Disney les plus bêtas de la même époque, ni le caractère purement décoratif de certaines séquences (la longue scène du mariage traditionnel).
Ajoutons à cela que l’unique chose que l’on retienne de l’interprétation est le cabotinage éhonté de Buddy Hackett, en complice incapable de Sanders, et l’on comprend aisément pourquoi cette couteuse production ne reçut en son temps qu’une distribution limitée, la condamnant à l’oubli pendant près de 45 ans.
Au final, un dépliant touristique de luxe très plaisant à l’œil, à défaut d'un bon film, par ailleurs soigneusement mis en scène par Thorpe, comme à son habitude.
Manu le 04/11/2025 à 18:47 |
Réalisé par Joseph Manduke
Avec Lee van Cleef, Jim Brown, John Marley, Glynnis O'Connor, Leif Garrett.
Film américain, israélien
Genre : Western
Durée : 1h 30min.
Année de production : 1976
Avec Lee van Cleef, Jim Brown, John Marley, Glynnis O'Connor, Leif Garrett.
Film américain, israélien
Genre : Western
Durée : 1h 30min.
Année de production : 1976
Kid Vengeance est le troisième long métrage de Joseph Manduke. Partiellement tourné en Israël et produit par les futurs pontes de la Cannon Films, Yoran Globus et Menahem Golan, le film est coécrit par Ken Globus. Il se situe dans la carrière de Jim Brown entre le western Take a hard ride d’Antonio Margheriti et le téléfilm policier End of the line de Michael O’Herlihy.
Presque une Cannonerie avant l‘heure, ce Kid vengeance ! L'esprit de la célèbre firme des années 80 est en tout cas déjà là, quelque part, dans le côté légèrement improbable de cette production qui exploite un filon - ici le film d'auto-défense, avec un soupçon de rape and revenge - plus qu'elle n'a vraiment de choses à dire. Et l'on se demande comment Jim Brown, qui n'a finalement qu'un rôle secondaire, et John Marley, en bandit mexicain, ont atterri là-dedans.
Après, l'ingéniosité à la fois perverse et peu crédible déployée par le jeune protagoniste principal pour venger l'assassinat de ses parents, l'étrangeté des décors naturels pour une œuvre relevant du genre western, et plus généralement l'absence de temps morts, rendent l'ensemble assez amusant à suivre. A noter également une bien belle musique de Francesco de Masi.
Manu le 03/11/2025 à 08:59 |
Réalisé par André Téchiné
Avec Isabelle Huppert, Hafsia Herzi, Nahuel Pérez Biscayart, Moustapha Mbengue, Stéphane Rideau.
Film français
Genre : Drame
Durée : 1h 25min.
Année de production : 2024
Avec Isabelle Huppert, Hafsia Herzi, Nahuel Pérez Biscayart, Moustapha Mbengue, Stéphane Rideau.
Film français
Genre : Drame
Durée : 1h 25min.
Année de production : 2024
Les Gens d’à côté est le vingt-cinquième long métrage du scénariste et réalisateur André Téchiné. Le film marque la troisième collaboration du cinéaste avec le scénariste Régis de Martrin-Donos après L’homme qu’on aimait trop en 2014 et Quand on a 17 ans, 2 ans plus tard. Il se situe dans la carrière d’Hafsia Herzi entre le suspense criminel Borgo de Stéphane Demoustier et le drame La Prisonnière de Bordeau de Patricia Mazuy.
Certes, on n'est pas sur un Téchiné majeur avec ces Gens d’à côté, titre passé un peu inaperçu lors de sa sortie en salles. Néanmoins, si cette œuvre révèle rapidement d’évidentes fragilités, il demeure clair que le réalisateur du Lieu du crime a encore des choses à dire. Et que, à 80 ans passés, il sait comment faire pour parvenir à ses fins, sans avoir besoin d’épater la galerie pour cela.
Ainsi, même si cette histoire d’amitié contre nature manque sans doute de fignolage pour ne pas paraitre un peu forcée, j'ai malgré tout été rapidement conquis par la façon propre à Téchiné de raconter la France d'aujourd'hui. Soit un film parlant de division idéologique presque irréconciliables avec beaucoup de délicatesse, sans jugement, en priorisant l’humain et ses sentiments. L’urgence de la situation n’étant alors plus qu’évoquée à travers la mise en scène, privilégiant les prises de vue en caméra portées.
Pas totalement abouti dans le fond, et indéniablement coupable d’une sous exploitation d’Hafsia Herzi, dont le personnage s’efface un peu trop derrière ceux d’Isabelle Huppert et Nahuel Pérez Biscayart, mais dégageant une telle humanité et assurance tranquille que cela rend tout de même l’expérience plus qu’attachante, presque réconfortante.
Manu le 02/11/2025 à 20:52 |
Réalisé par John Hyams
Avec Gideon Adlon, Beth Million, Dylan Sprayberry, Marc Menchaca, Jane Adams.
Film américain
Genre : Epouvante
Durée : 1h 23min.
Année de production : 2022
Avec Gideon Adlon, Beth Million, Dylan Sprayberry, Marc Menchaca, Jane Adams.
Film américain
Genre : Epouvante
Durée : 1h 23min.
Année de production : 2022
Sick est le huitième long métrage cinématographique du producteur et réalisateur John Hyams. Le film est coproduit et coécrit par Kevin Williamson, père de la franchise des Scream. Il se situe dans la carrière de son interprète principale, Gideon Adlon, petite-fille du cinéaste Percy Adlon, entre la mini-série The Thing about Pam d’Adam Kane, Logan Kibens et Scott Winant et la comédie dramatique Miller’s girl de Jade Halley Bartlett.
Et une bonne petite surprise de plus de la part de l’un peu trop rare John Hyams. Sick parvient en effet à tirer son épingle du jeu au sein d’un exercice cinématographique particulièrement difficile à renouveler : le slasher. En jouant d’une part sur le cadre historique particulier de son intrigue - le premier confinement de la période COVID et l’atmosphère paranoïaque en découlant - et de l’autre sur le point fort du cinéma de Hyams : l’art d’aller à l’essentiel, avec un récit mise en scène sans coquetterie ni bout de gras.
Bref, un petit film d’épouvante bougrement efficace, pleinement conscient de son statut d’exercice cinématographique à portée limitée, respectueux du genre qu’il aborde sans en être esclave, en réussissant à lui apporter un brin de caractère et singularité.
Plus d'articles
Dernières critiques ciné

Dernières critiques livres

Derniers commentaires





























