se connecter

CARO PAPA (1979)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 15/09/2025 à 18:38
Réalisé par Dino Risi
Avec Vittorio Gassman, Aurore Clément, Andrée Lachapelle, Stefano Madia, Julien Guiomar.
Film italien, français, canadien
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 45min.
Année de production : 1979
Titre français : Cher papa

Critique cinema  Critique film de Manu


Caro papà se situe dans la filmographie de Dino Risi entre la tragi-comédie Primo amore et Sono fotogenico, pure comédie auscultant le petit monde du cinéma. Le film est écrit par Risi lui-même, son fils Marco Risi et l’un de ses plus fidèles collaborateurs, Bernardino Zapponi. Il se situe dans la carrière de Vittorio Gassman entre le suspense science-fictionnel Quintet de Robert Altman et la comédie surréaliste Due pezzi di pane de Sergio Citti.

Caro papà est la douzième et ultime réalisation signée par Dino Risi sur la période 70. Une œuvre récompensée à Cannes en son temps, qui clôt donc un chapitre important de sa filmographie, et se distingue des travaux précédents du cinéaste par sa volonté de pousser la noirceur inhérente au genre de la comédie à l’italienne jusqu’à son point limite.

Car si le personnage incarné par Vittorio Gassman, industriel cynique et hâbleur, ne manque pas d’amuser, nous assurant quelques grands moments de comédie sarcastique - l’épisode avec l’ex-petite amie de son fils notamment - le vitriol ne parvient désormais plus à masquer le désenchantement et la perte totale de foi du maestro Risi en l'avenir.

L’une des grandes forces de Caro papà est ainsi d’annoncer la suite de l’Histoire italienne, presque plus que de décrire son époque, celle de la fin des idéaux, de l’après-Moro. Et, à travers le portrait de l’industriel Millozza, figure annonciatrice de l’ère du capitalisme sauvage. le film de s’avérer tristement prophétique dans sa vision de lendemains plus sombres encore pour le pays.

Bref, un grand Risi donc, avec un grand Gassman, de même que probablement l’ultime coup d’éclat cinématographique de ce binôme magique.

Critique cinema Derniers films ajoutés
Critique cinema
2
2.1
2.1
2.1
3.2
3.2
2.6
2.8
3.7
1.6
1.9
2.4
critique cinema

GOD IS A BULLET (2023)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 14/09/2025 à 08:20
Réalisé par Nick Cassavetes
Avec Maika Monroe, Nikolaj Coster-Waldau, Karl Glusman, Jamie Foxx, January Jones.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 2h 00min.
Année de production : 2023
Titre français : Le Prix de la vengeance

Critique cinema   Critique film de Manu

God is a bullet est le neuvième long métrage cinématographique de l’acteur, scénariste et réalisateur Nick Cassavetes. Le film est écrit par Cassavetes lui-même, qui adapte ici le roman éponyme de Boston Teran, publié en 1999. Il se situe dans la carrière de Maika Monroe entre le suspense Significant other de Dan Berk et Robert Olsen et le thriller horrifique Longlegs de Osgood Perkins. Bon, allons-y franco : je n’ai pas aimé. Mais, de toute façon, Nick Cassavetes et moi, je crois que ça n'a jamais vraiment fonctionné. J'ai en tout cas retrouvé ici tout ce qui m'agace chez lui. Cette ultra noirceur très étudiée, virant à la fascination douteuse pour la violence, qui, enrobée d'une épaisse couche de mélo tire-larmes, tente de nous faire croire que l’on se trouve devant à un film sérieux, du genre à nous faire réfléchir, à bousculer nos certitudes. Sauf que l’on est juste face à un polar bas du front qui ne s’assume pas, pompier dans l'écriture et la réalisation, faussement radical dans son glauque léché. Un film qui en fait trop avec un sérieux papal, gâchant l’évidente bonne volonté de ses interprètes (dont un Jamie Foxx qui ne fait passer, en tatoueur mystique, accessoirement marchand d’armes). Un film qui m'a ainsi instantanément rappelé aux mauvais souvenirs de She's so lovely, John Q. et Alpha Dog. Après, je n'ai vu que la version courte de 120 minutes, dont on ressent les coupes essentiellement au niveau de la première demi-heure. Mais j’avoue n’avoir pas spécialement envie de tester la longue, quand bien même celle-ci doit gagner en fluidité, cohérence et explications.

LA CASA NEL TEMPO (TV) (1989)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 13/09/2025 à 18:41
Réalisé par Lucio Fulci
Avec Keith Van Hoven, Karina Huff, Paolo Paolini, Al Cliver, Paolo Bernardi.
Téléfilm italien
Genre : Horreur
Durée : 1h 23min.
Année de production : 1989

Critique cinema   Critique film de Manu

La casa nel tempo se situe dans la filmographie de Lucio Fulci entre la comédie horrifique Quando Alice ruppe lo specchio et le film d’épouvante La Dolce casa degli orrori. Le film marque la quatrième et dernière collaboration entre le cinéaste et le scénariste Gianfranco Clerici après notamment le giallo Non si sevizia un paperino. Il s’agit par ailleurs du premier des 2 films tournés par l’actrice britannique Karina Huff sous la direction de Fulci. Marquée par la maladie, des déboires récurrents avec ses producteurs et des budgets de plus en restreints, la fin de carrière de Fulci aura connu bien des aléas. Pourtant le cinéaste aura continué d’y croire et de s’investir, ainsi qu’en atteste cette attachante petite Casa nel tempo, portant distinctement la patte de son auteur. Ainsi, bien que fauchée, visuellement peu engageante et assez mal jouée, cette production initialement tournée pour la télévision parvient sans trop de difficulté à s’extraire de l’extrême médiocrité d’alors du cinéma d’épouvante transalpin en offrant à l’amateur de belles idées fantastiques, baignant toutes dans cet univers de conte morbide propre au réalisateur de Sette note in nero. Une ambiance typiquement fulcienne donc, qui ne va pas sans évoquer Poe et Maupassant, ne rechigne pas à épicer son récit d’effets gore artisanaux du plus bel effet et laisse également un peu de place à cet humour sardonique là-aussi typique du cinéaste. Bref, un (télé)film bricolé avec les moyens du bord mais avec une âme et une envie de cinéma derrière. Soit tout de même l’essentiel.

RAVAGERS (1979)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 13/09/2025 à 11:23
Réalisé par Richard Compton
Avec Richard Harris, Ernest Borgnine, Ann Turkel, Art Carney, Anthony James.
Film américain
Genre : Science-fiction
Durée : 1h 30min.
Année de production : 1979

Critique cinema   Critique film de Manu

Ravagers est le septième long métrage cinématographique de Richard Compton. Cette adaptation du le roman posthume "Path to savagery" de Robert E. Alter, publié 10 ans auparavant, est écrite par Donald S. Sanford, précédemment coscénariste du Submarine X-1 de William A. Graham pour le grand écran. Elle se situe dans la carrière de Richard Harris entre le film de guerre The Wild geese d’Andrew V. McLaglen et le suspense Game for vultures de James Fargo. Un film de science-fiction post-apocalyptique qui, un peu comme le Damnation alley de Smight ou le Logan's run d'Anderson à la même époque, donne l'impression d'arriver avec une bonne demi-décennie de retard dans le genre fantastique. Dès le départ, on a donc du mal à adhérer cette proposition d’univers dévasté mal dégrossie, déjà croisée dans plusieurs opus de la franchise de Planet of the apes, mais aussi le The Ultimate warrior de Robert Clouse ou encore le plus bis A boy and his dog de L.Q. Jones. Par ailleurs, à son imagerie futuriste vieillotte viennent s'ajouter des dialogues et situations prêtant régulièrement à sourire (notamment tout ce qui touche à la relation entre Harris et le personnage pot-de-colle de Faina, interprété par sa compagne d’alors) ainsi qu’un permanent déficit d’explications dans la description / étude de ce monde ravagé d’après. Bref, entre ses gros problèmes d’écriture, son interprétation sans éclat malgré belle association de fortes personnalités sur le papier, et une réalisation soignée mais ne réussissant jamais à élever le débat, on comprends assez aisément que ce Ravagers ne soit jamais parvenu à faire parler de lui.

DEVLIN (TV) (1992)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 12/09/2025 à 21:40
Réalisé par Rick Rosenthal
Avec Bryan Brown, Roma Downey, Lloyd Bridges, Whip Hubley, Lisa Eichhorn.
Téléfilm américain
Genre : Policier
Durée : 1h 50min.
Année de production : 1992

Critique cinema   Critique film de Manu

Devlin est le huitième long métrage réalisé par le producteur et réalisateur Rick Rosenthal. Cette production télévisuelle sortie en salles dans plusieurs pays adapte le roman éponyme de Roderick Thorp, publié en 1988. Bien que son action se situe à New York, elle a été tournée en grande partie à Toronto, au Canada, et se situe dans la carrière de l’australien Bryan Brown entre la comédie Blame it on the bellboy de Mark Herman et le suspense de Jan Egleston, The Last hit. De la télé certes, mais de la télé qui n’est pas loin de ressembler à du ciné, bénéficiant de moyens confortables tout comme, surtout, d’un savoir-faire dans l’écriture, le montage et la réalisation sortant l’ensemble du carcan encore un peu étriqué, à l’époque, des productions télévisuelles standard. En dépit d’un tournage délocalisé au Canada de façon un peu voyante par moment, Devlin relève donc du solide petit néo-noir, nous rejouant en douce l’affaire JFK du côté de l’intrigue avec un brin de décontraction adéquate dans le ton, doté de ce qu’il faut d’efficacité discrète du côté de réalisation pour soutenir le mystère, et un excellent Bryan Brown dans le rôle-titre, valeur sûre combinant charme et charisme tranquille. Soit suffisamment d’éléments jouant en faveur d’un classement de ce titre parmi les réussites de l’adroit Rick Rosenthal, homme à la filmographie foncièrement sympathique.

ZIELONA GRANICA (2023)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 11/09/2025 à 19:38
Réalisé par Agnieszka Holland
Avec Jalal Altawil, Maja Ostaszewska, Behi Djanati Atai, Tomasz Wlosok, Muhammad Al Rashi.
Film polonais, français, tchèque, belge
Genre : Drame
Durée : 2h 32min.
Année de production : 2023
Titre français : Green border

Critique cinema   Critique film de Manu

Dix-neuvième long métrage cinématographique de la polonaise sans frontière Agnieszka Holland, Zielona granica est coécrit par la cinéaste elle-même. Cette coproduction européenne a obtenu pas moins de 7 récompenses au festival de Venise 2023. Elle se situe dans la carrière de l’acteur syrien Jalal Altawil entre le thriller Walad min al-Janna de Tarik Saleh et le drame Langue étrangère de Claire Burger. Agnieszka Holland aime les grands sujets. Et l’on sait bien que les grands sujet ne font pas forcément les bons films. Pour autant, l’inverse se produit parfois, comme c’est le cas ici. En effet, difficile de ne pas saluer la réussite de ce Zielona granica, puissant réquisitoire contre le gouvernement polonais et, au-delà, contre le laxisme de la communauté européenne face à l’épineuse question des migrants. La réalisatrice de Copying Beethoven, à qui l’on a souvent reproché de manquer de finesse, de donner dans l’académique, livre cette fois une œuvre que l’on ne saurait accuser de convenue ou de frileuse. Elle n’enrobe rien, ni n’en fait trop, mais nous plonge simplement tête première dans une réalité révoltante. Soit un voyage au bout de l’horreur de plus de 2 heures dont on ressort lessivé. Et accessoirement peut-être l’œuvre la forte de la Madame à ce jour (qui a pourtant déjà une poignée de très belles réussites à son actif).

ANATOMIE D'UNE CHUTE (2023)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 11/09/2025 à 09:03
Réalisé par Justine Triet
Avec Sandra Hüller, Swann Arlaud, Milo Machado-Graner, Antoine Reinartz, Samuel Theis.
Film français
Genre : Thriller
Durée : 2h 31min.
Année de production : 2023

Critique cinema   Critique film de Manu

Anatomie d’une chute est le quatrième long métrage cinématographique de la scénariste et réalisatrice Justine Triet. Le film est écrit par Triet elle-même et l’également acteur et réalisateur Arthur Harari. Il a obtenu la palme d’or à Cannes en 2023 et l’oscar du meilleur scénario original l’année suivante, et se situe dans la carrière de Swann Arlaud entre le drame L’établi de Mathias Gokalp et la mini-série Dans l’ombre, réalisée par Pierre Schoeller et Guillaume Senez. Moult récompenses pour cette Anatomie d’une chute qui les mérite assurément toutes. Il n’y a en effet, devant cette réussite, qu’à s’incliner face à l’efficacité dépourvue de toute roublardise du script, la précision de la mise en scène et la justesse de l’interprétation, des premiers aux plus petits rôles (en passant par le chien). Soit une savante mécanique cinématographique, trouble sans trop en faire, qui vous happe d’entrée de jeu et ne vous lâche plus. Avec, derrière cet accomplissement, le plaisir pour le spectateur de retrouver une œuvre finalement assez rare à dans son ambition, conciliant exigences d’un cinéma français au service des grandes causes sociétales du moment, et codes plus traditionnels du suspense hexagonal grand public, hérités (pour faire très court) des plus belles réussites des Clouzot et autres Lautner.

MISSION: IMPOSSIBLE - DEAD RECKONING PART ONE (2023)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 10/09/2025 à 19:12
Réalisé par Christopher McQuarrie
Avec Tom Cruise, Hayley Atwell, Ving Rhames, Simon Peggs, Rebecca Ferguson.
Film américain
Genre : Espionnage
Durée : 2h 43min.
Année de production : 2023
Titre français : Mission : Impossible - Dead Reckoning Partie 1

Critique cinema   Critique film de Manu

Mission: Impossible - Dead reckoning part one est le cinquième long métrage cinématographique du scénariste, producteur et réalisateur Christopher McQuarrie. Le film est écrit par McQuarrie lui-même et Erik Jendresen, précédemment coscénariste de la comédie horrifique Otis de Tony Krantz. Il se situe dans la carrière sur grand écran de la britannique Hayley Atwell entre le film fantastique Doctor Strange in the multiverse of madness de Sam Raimi et la comédie d’aventures Paddington in Peru de Dougal Wilson. C’est toujours un peu la même chose, chez moi, avec la franchise des Mission: Impossible : je m’y rends sans attente ni enthousiasme particulier, et j’en ressors à chaque fois plus que satisfait, voire même bluffé, en me disant que Cruise et McQuarrie, son partenaire sur les 3 derniers opus, survolent tout de même sans difficulté le jeu dans le registre du blockbuster. Alors à quoi tient la réussite de cette série ? Peut-être au fait que les 2 comparses gèrent leur bébé à la perfection, dans le moindre détail, en dosant habilement le classique - un récit parfaitement calibré dans son mélange de suspense, humour, drame et action spectaculaire - avec le légèrement surprenant, en particulier dans le déroulé de l’action pure. Et l’on retiendra ici cet impressionnant final ferroviaire, dans lequel McQuarrie s’amuse à discrètement déjouer l’attente du spectateur, axée sur le crash du train et non sa lente chute. Soit quelque part la patte de McQuarrie depuis ses tout débuts chez Bryan Singer. Bref, en résumé, sans doute pas un monument d’originalité, mais un divertissement luxueux et ludique, rivalisant de maitrise, d'intelligence et d’audace dans sa partie action.

NO IL CASO E FELICEMENTE RISOLTO (1973)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 10/09/2025 à 17:26
Réalisé par Vittorio Salerno
Avec Enzo Cerusico, Riccardo Cucciolla, Martine Brochard, Enrico Maria Salerno, Umberto Raho.
Film italien
Genre : Policier
Durée : 1h 38min.
Année de production : 1973
Titre français : Considérons l'affaire comme terminée

Critique cinema   Critique film de Manu

No il caso è felicemente risolto est le second des 4 longs métrages réalisés par le scénariste Vittorio Salerno, frère d'Enrico Maria. Tourné à Rome et ses environs, le film est écrit par Salerno lui-même et Augusto Finocchi, coscénariste l’année précédente du classique La Mala ordina de Fernando Di Leo. Il se situe dans la carrière d’Enzo Cerusico entre la comédie Racconti proibiti... di niente vestiti de Brunello Rondi et le drame historique de Dario Argento, Le Cinque giornate. Tout comme les 2 autres titres de Salerno que j'ai vu à ce jour (Libido et Fango bollente), No il caso è felicemente risolto constitue une surprise d’autant plus agréable qu’il s’agit là d’un film un peu oublié, me semble-t-il. Soit, un film de faux coupable aux accents hitchcockiens, qui glisse progressivement vers le drame criminel sociétal. Un film qui se situe au final quelque part entre le cinéma de Damiano Damiani et celui de notre José Giovanni national, et constitue un essai un peu atypique dans le paysage du cinéma policier italien des années 70. Avec, dans le détail, une solide interprétation, quelques belles séquences urbaines sans filtre, comme on n'en trouve que dans les polars italiens de cette période, et un brin d'ironie derrière la dénonciation – toute la partie liée à l’enquête journalistique menée par Enrico Maria Salerno - qui rééquilibrent le tir d'un récit non dénué de surprises (tout ce qui tourne autour de la personnalité du meurtrier), mais à la progression dramatique peut-être un brin trop mécanique. Bref, un peu schématique, mais une jolie découverte tout de même, dans l'ensemble.

THE SURFER (2024)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 10/09/2025 à 09:07
Réalisé par Lorcan Finnegan
Avec Nicolas Cage, Finn Little, Rahel Romahn, Alexander Bertrand, Julian McMahon.
Film irlandais, australien
Genre : Drame
Durée : 1h 40min.
Année de production : 2024

Critique cinema   Critique film de Manu

The Surfer est le quatrième long métrage cinématographique de l’irlandais Lorcan Finnegan. Coproduction australo-irlandaise tournée en Australie, le film est écrit par son compatriote Thomas Martin et produit par son interprète principal, Nicolas Cage. Il se situe dans la carrière de Cage entre le suspense horrifique Arcadian de Benjamin Brewer et le film d’épouvante Longlegs d’Osgood Perkins En une seule scène - celle de la discussion avec son fils dans l'auto - j'étais déjà pas mal agacé par le personnage principal. Son insistance incompréhensible à squatter ce parking de plage a donc eu très vite raison de ma patience, et la tentative de Finnegan de perdre le spectateur dans les méandres de son mental dérangé tombe rapidement à plat, le film n'ayant finalement pas grand-chose d'intéressant à raconter. Bref, beaucoup de complication et de lourdeurs pour un résultat plus irritant qu’autre chose. Reste malgré tout l'investissement de Nico, tout en regards hébétés, et un film qui en fait tellement trop dans le portrait de la déchéance de son héros qu'il finit par être amusant (la scène du troc pour le café, Nico qui grignote un rat mort, cela vaut quand même un p'tit détour).

5 CARD STUD (1968)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 09/09/2025 à 18:33
Réalisé par Henry Hathaway
Avec Dean Martin, Robert Mitchum, Inger Stevens, Roddy McDowall, Katherine Justice.
Film américain
Genre : Western
Durée : 1h 43min.
Année de production : 1968
Titre français : 5 cartes à abattre

Critique cinema   Critique film de Manu

5 card stud se situe dans la carrière d’Henry Hathaway entre le film d’aventures britannique The Last safari et le western True Grit. Le film marque les débuts de la collaboration entre le cinéaste et la scénariste Marguerite Roberts, qu’Hathaway retrouvera sur ses 2 films suivants, True Grit et Shoot Out. Je gardais de ce 5 card stud le (lointain) souvenir d'un western policier palpitant. D’où ma surprise, à la révision, et ma relative déception, car le maître-mot serait davantage nonchalance ici, tant, qu’il s’agisse de l'écriture ou de l'interprétation, tout le monde semble prendre l’affaire un brin à la légère, avec un Robert Mitchum limite en mode balek. Après, cela reste néanmoins un divertissement très plaisant à suivre, avec ici et là de chouettes cadres qui viennent tout de même nous rappeler que l'on n'a pas affaire à un débutant à la mise en scène, et quelques séquences qui sortent du lot, comme cette scène de vindicte populaire virant à la fusillade absurde. Mais bon, dans l’ensemble, cela reste un opus mineur pour tous ses participants, ne sortant jamais du cadre du sympathiquement décontracté.

BLACK EYE (1974)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 09/09/2025 à 11:00
Réalisé par Jack Arnold
Avec Fred Williamson, Rosemary Forsyth, Teresa Graves, Richard Anderson, Floy Dean.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 38min.
Année de production : 1974

Critique cinema   Critique film de Manu

Black eye est le vingt-troisième des 26 longs métrages cinématographiques signés par Jack Arnold entre 1953 et 1976. Le film adapte le roman « Murder on the wild side » de Jeff Jacks. Il se situe dans la carrière de Fred Williamson entre le biopic criminel Crazy Joe de Carlo Lizzani et le film d’action Tough guys de Duccio Tessari. Il y a au moins une chose qu'on ne peut pas lui enlever : Black eye possède une fort jolie affiche. Après, c'est une autre histoire, qui mélange sans se trop fouler blaxploitation et néo-noir, avec un Fred Williamson un peu moins kéké que d'habitude, qui rencontre même quelques problèmes sentimentaux (il apprend que sa copine est bisexuelle, et il lui faut l'intégralité du film pour digérer l'info). Pour le reste, Freddo arpente ici Los Angeles à la recherche du meurtrier de sa voisine prostituée, récupérant au passage une mystérieuse canne convoitée par une pittoresque galerie de personnages, façon The Maltese falcon. L'enjeu policier est maigre, et Arnold, qui travaillait davantage à la télé à cette époque, filme tout ça comme un épisode de Starsky & Hutch. Mais, si l'on apprécie les ambiances californiennes seventies, ça peut le faire. Ca reste en tout cas plus soigné et soutenu dans le rythme que les léthargiques réalisations à venir de Williamson. Bref, rien de trépidant, mais du charme old school à revendre pour l’initié.

L'AMOUR ET LES FORETS (2023)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 08/09/2025 à 08:57
Réalisé par Valérie Donzelli
Avec Virginie Efira, Melvil Poupaud, Dominique Reymond, Romane Bohringer, Virginie Ledoyen.
Film français
Genre : Drame
Durée : 1h 45min.
Année de production : 2023

Critique cinema   Critique film de Manu

L’amour et les forêts est le sixième long métrage de l’actrice, scénariste et réalisatrice Valérie Donzelli. Adaptation du roman éponyme d’Eric Reinhardt, publié en 2014, le film marque la première collaboration de Donzelli avec Audrey Diwan - ou seconde si l’on compte la présence à l’écran de Donzelli dans le premier long métrage de Diwan, Mais vous êtes fous. Film à thèse, abordant le sujet très actuel du harcèlement conjugal, mais film qui, à la façon du précédent L’évènement de Diwan, ne tombe pas dans les pièges de l’œuvre dossier uniquement calibrée pour offrir matière au débat. Il y a en effet de la mise en scène là-dedans, ainsi que des choix judicieux dans l’écriture, qui savent nous plonger au cœur de ressenti de cette femme piégée. Un film qui dénonce donc, mais sait aussi jouer avec succès l’atmosphère, évidemment pesante, pour ne pas dire malaisante. Avec, sans véritable surprise d’ailleurs, une interprétation au cordeau, tant côté victime (Virginie Efira, dans un double rôle de sœurs jumelles) qu’harceleur (Melvil Poupaud, trouble à souhait). Bref, une petite claque me semblant en mesure de faire référence sur le thème qu’elle aborde.

RIPLEY (TV) (2024)

Critique cinema
( 2 ) critiques ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 06/09/2025 à 08:38
Réalisé par Steven Zaillian
Avec Andrew Scott, Dakota Fanning, Johnny Flynn, Maurizio Lombardi, Margherita Buy.
Mini-série américaine en 8 épisodes
Genre : Policier
Durée : 7h 24min. environ
Année de production : 2024

Critique cinema   Critique film de Manu

Ripley est une mini-série en 8 parties intégralement scénarisée et réalisée par Steven Zaillian. Coproduit par son interprète principal, Andrew Scott, et diffusée sur la plate-forme Netflix, elle se situe dans la carrière de Dakota Fanning entre le drame criminel The Equilazer 3 d’Antoine Fuqua (curieusement lui-aussi partiellement tourné à Atrani, en Italie) et le film d’épouvante The Watchers de Ishana Shyamalan. L’hyper talentueux Zaillian s’approprie le personnage de Tom Ripley à son tour, après René Clément et Anthony Minghella, mais aussi Liliana Cavani et Roger Spottiswoode, réalisateur/trice des oubliés et cependant estimables Ripley’s game et Ripley under ground. Rest que, avec l’homme derrière Gangs of New York, Moneyball, The Irishman et quelques autres classiques, on passe évidemment à la vitesse supérieure. Vitesse consistant à travailler le personnage-titre comme jamais auparavant, afin d’en extraire toute l’ambiguïté, le charme vénéneux, ainsi que l’évolution, à la fois physique et psychologique. La naissance d’un criminel manipulateur, en résumé, étudié sous toutes les coutures, avec en prime ce soin maniaque propre aux réalisations de Zaillian, ici entre film noir et hommage au cinéma italien de la Dolce vita quant à l’ambiance. Bref, du travail d’orfèvre, assorti d’un zeste d’humour noir, fondamentalement sans réelle surprise, mais en tout point brillant, qui demeure captivant d'un bout à l'autre.

DUMB MONEY (2023)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 05/09/2025 à 18:31
Réalisé par Craig Gillespie
Avec Paul Dano, Pete Davidson, Vincent D'Onofrio, America Ferrera, Shailene Woodley.
Film américain
Genre : Biopic
Durée : 1h 45min.
Année de production : 2023

Critique cinema   Critique film de Manu

Adaptation de l’ouvrage d’investigation « The Antisocial Network » de Ben Mezrich, publié en 2021, Dumb money est le huitième long métrage cinématographique du producteur et réalisateur Craig Gillespie. Le film est écrit par Lauren Schuker Blum et Rebecca Angelo, précédemment scénaristes sur la série Orange is the new black. Le film se situe dans la carrière sur grand écran de Shailene Woodley entre le biopic Ferrari de Michael Mann et le néo-noir Killer Heat de Philippe Lacôte. Biopic satirico-social dans la mouvance plus grinçant, et plus marquant, The Social Network (auquel Gillespie emprunte d'ailleurs son monteur, Kirk Baxter), Dumb money fait globalement le job. On ne peut en effet lui retirer sa narration efficace et son casting haut de gamme, indéniablement au rendez-vous niveau implication. Maintenant, le fait d’arriver après le Fincher, plusieurs Adam McKay de la même veine et plein d’autres titres auxquels je ne pense pas sur le moment ne joue évidemment en faveur de ce titre finalement un brin timoré, un peu trop là où on l’attend, tiré vers l’anonymat par son final un chouia sentencieux, rendant l’ensemble définitivement inoffensif. Plutôt bien fichu et plaisant à suivre donc, mais assez vite oublié.

critique cinema

Plus d'articles



critique cinema
critique cinema
critique cinema

Rechercher avec google



Recherche par nom

Titre :
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

Artiste :
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

Dernières critiques ciné





Dernières critiques livres





Derniers commentaires














Liens   |   Flux RSS   |   Page exécutée en 0.69412 secondes   |   contactez-nous   |   Nanar production © 2009