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DONATELLA (1956)

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Manu  le 09/12/2024 à 20:08
Réalisé par Mario Monicelli
Avec Elsa Martinelli, Gabriele Ferzetti, Walter Chiari, Aldo Fabrizi, Abbe Lane.
Film italien
Genre : Comédie romantique
Durée : 1h 36min.
Année de production : 1956

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Donatella est le douzième long métrage cinématographique de Mario Monicelli. Quatrième film du cinéaste coécrit par Ruggero Maccari, il se situe dans la carrière de l’acteur Walter Chiari entre le drame italo-espagnol Mi tío Jacinto de Ladislao Vajda et la comédie dramatique Moglie e buoi… de Leonardo De Mitri.

Comédie romantique à l'américaine, signée par Monicelli 1 an avant le séminal I Soliti ignoti, Donatella fait assurément bien les choses, avec son scope rutilant, son récit aéré mettant avantageusement en avant la capitale italienne et son Elsa Martinelli toute mimi dans le rôle-titre.

Un conte de fée moderne qui joue donc essentiellement la carte de la séduction. Et un programme qui relègue ainsi au second plan l'attendue touche de pure comédie à l'italienne, laquelle se voit néanmoins assurée avec panache par le duo Aldo Fabrizi / Giuseppe Porelli.

Bref, au final, une œuvre récréative pour le plaisir des yeux avant tout, point désagréable mais assurément mineure dans la filmographie de son auteur.

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ALLAGASH (2020)

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Manu  le 09/12/2024 à 16:53
Réalisé par John Barr
Avec Tom Berenger, Kristen Hager, Paul Ben-Victor, Mark Sivertsen, Brian Duffy.
Film américain
Genre : Action
Durée : 1h 29min.
Année de production : 2020
Titre français : Blood and money

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Allagash est le premier long métrage cinématographique réalisé par le directeur de la photographie John Barr. Intégralement filmé dans l’état du Maine, le film est photographié et coécrit par Barr lui-même. Il se situe dans la carrière de Tom Berenger entre la comédie Supervized de Steve Barron et le drame Quad de Michael Uppendahl. Tom Berenger face à 4 tueurs dans les étendues enneigées reculées du Maine : voilà en résumé le pitch de cette modeste production qui possède, entre autres mérites, celui de pas chercher à en mettre plein la vue. Barr se concentre ainsi intelligemment sur l’exposition de son personnage principal, auquel Berenger prêtre idéalement ses traits burinés / fatigués, et met soigneusement en avant son cadre rural / sauvage avant de lancer l’action. Une action qui, là encore, vise avant tout le réalisme, davantage que le spectaculaire. Bref, un film conscient de ses limites, de confection sans doute passe partout, mais qui déroule honnêtement son programme jusqu’au bout, en faisant par ailleurs preuve d’une sécheresse bienvenue dans sa dernière ligne droite. Pas marquant, mais pas mal, en résumé.

LA GARCE (1984)

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Manu  le 09/12/2024 à 11:31
Réalisé par Christine Pascal
Avec Isabelle Huppert, Richard Berry, Vittorio Mezzogiorno, Jean Benguigui, Jean-Claude Leguay.
Film français
Genre : Policier
Durée : 1h 33min.
Année de production : 1984

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La Garce est le second des 5 longs métrages cinématographiques signés par l’également scénariste et réalisatrice Christine Pascal. Le film est notamment écrit par Pascal elle-même et Laurent Heynemann, sous la direction duquel Pascal tournera le téléfilm de la collection « Série noire », Main pleine, quelques années plus tard. Il se situe dans la carrière d’Isabelle Huppert entre la comédie La Femme de mon pote de Bertrand Blier et le drame romantique Signé Charlotte de Caroline Huppert. Il fait aucun doute que certains ressorts scénaristiques de ce drame crimino-passionnel auraient du mal à être accepté tels quels par le spectateur contemporain, l’ensemble reposant sur une situation de triangle amoureux tout de même très ambigüe - et surtout considérée comme (à peu près) normale dans le film. Mais c’est aussi sans doute ce qui fait l’attractivité du film. Ca, ainsi que la composition très investie d’Isabelle Huppert - un brin en surchauffe néanmoins, à mon goût - et le cadre parisien du milieu des années 80, la cinéaste travaillant avec un certain succès le glauque poétique des lieux interlopes qu’elle investit. Un néo-noir frenchy à l’ambiance réussie donc, joliment provocateur par moment, mais qui manque néanmoins un brin de tonus comme de subtilité, se perdant un peu dans ses provocations.

THE CRUCIBLE (1996)

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Manu  le 08/12/2024 à 17:32
Réalisé par Nicholas Hytner
Avec Daniel Day-Lewis, Winona Ryder, Paul Scofield, Joan Allen, Bruce Davison.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 2h 04min.
Année de production : 1996
Titre français : La Chasse aux sorcières

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The Crucible est le second long métrage cinématographique de Nicholas Hytner. Le film est écrit par le dramaturge et écrivain Arthur Miller d’après sa propre pièce, originalement présentée à Broadway en 1953. Il se situe dans la carrière de Winona Ryder entre le drame Boys de Stacy Cochran et le film de science-fiction / épouvante Alien resurrection de Jean-Pierre Jeunet. Pas trop accroché à cette nouvelle version cinématographique du classique de Miller malgré sa prestigieuse affiche. J'ai eu l'impression d'un film qui n'avait pas entièrement confiance en son sujet, voire qui se battait presque contre lui du côté de la réalisation. Il aurait fallu un Lumet ici, et non l'académique Hytner, qui tente inutilement d'aérer son récit, avec quelques envolées lyriques finalement pas loin d'évoquer le Scarlet letter version Roland Joffé de la même époque. Côté interprétation, Daniel Day Lewis et Paul Scofield sont impeccables. Je suis en revanche moins convaincu par Winona Ryder, au jeu un peu plus démonstratif. Bref, le cinéma de Nicholas Hytner ne m’a jusqu’à présent jamais vraiment emballé, et ce n’est malheureusement pas ce titre ampoulé qui va inverser la tendance.

PAYDIRT (2020)

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Manu  le 08/12/2024 à 16:14
Réalisé par Christian Sesma
Avec Luke Goss, Val Kilmer, Mike Hatton, Paul Sloan, Nick Vallelonga.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 21min.
Année de production : 2020

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Paydirt est le neuvième long métrage cinématographique de Christian Sesma. Le film est écrit par Sesma seul. Il est également coproduit par lui, aux côtés de son interprète principal, Luke Goss, par Sesma lui-même. Tourné dans sa ville natale, Coachella, en Californie, il se situe dans la carrière de Val Kilmer entre le western Soldier’s heart de Michael Feifer et le drame criminel The Birthday cake de Jimmy Giannopoulos. Mon troisième Christian Sesma en quelques semaines, et je vais peut-être lever le pied, parce que j'ai quand même l'impression de filer du mauvais coton en sa compagnie. Là, Chris tente la comédie policière noire à la Guy Ritchie, mais sans les moyens, sans les coquetteries de mise en scène propres à ce sous-genre - presque un bon point pour le film, paradoxalement - et sans les numéros d'acteurs rigolos pour sauver l'entreprise. Reste un truc mou, aux rares scènes d'action mal fichues et à l'humour forcé. Et je ne parle pas des apparitions de Val Kilmer, qui donnent encore moins envie de rire... Bref, du DTV bas de gamme, derrière lequel je ne conteste pas la bonne volonté, mais qui manque malheureusement cruellement de talent à l’arrivée.

THE BURNT ORANGE HERESY (2019)

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Manu  le 08/12/2024 à 11:25
Réalisé par Giuseppe Capotondi
Avec Claes Bang, Elizabeth Debicki, Mick Jagger, Donald Sutherland, Alessandro Fabrizi.
Film anglais, italien, américain
Genre : Policier
Durée : 1h 39min.
Année de production : 2019
Titre français : Hérésie

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The Burnt orange heresy est le second film de l’italien Giuseppe Capotondi, réalisateur 10 ans auparavant de La Doppia ora. Le film est écrit par Scott B. Smith, romancier et scénariste de A simple plan de Sam Raimi et The Ruins de Carter Smith. Il adapte l’ouvrage éponyme de Charles Willeford (Miami Blues), publié en 1971. Presque un petit coup de cœur que ce suspense qui fait rudement bien monter la mayonnaise durant sa première heure et ne déçoit pas lorsqu'il commence à abattre ses cartes. Après, si je voulais pinailler, je signalerai juste une séquence à la crédibilité un brin discutable, à mon gout, vers la fin. Mais cela n'entache en rien la bonne impression laissée par ce néo-noir délicieusement trouble jusqu'au bout, dans lequel, sans surprise, Sutherland se montre impérial, même si je retiendrais sans doute davantage les prestations de Claes Bang et Elizabeth Debicki ici. Bref, après le déjà pas mal du tout La Doppia ora, une seconde réussite de la part du trop rare, au cinéma du moins, Giuseppe Capotondi, ainsi que la découverte, sans doute tardive pour moi, d’un comédien : le danois Claes Bang.

MAIGRET (2022)

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Manu  le 06/12/2024 à 08:12
Réalisé par Patrice Leconte
Avec Gérard Depardieu, Mélanie Bernier, Aurore Clément, André Wilms, Elizabeth Bourgine.
Film français
Genre : Policier
Durée : 1h 29min.
Année de production : 2022

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Maigret est le vingt-huitième long métrage cinématographique de fiction de Patrice Leconte, marquant dans ce registre comme un come-back pour le cinéaste, 8 ans après la comédie Une heure de tranquillité, interprétée par Christian Clavier. Le film, coécrit par Leconte, adapte le roman de George Simenon « Maigret et la jeune morte », publié en 1954. Bonne petite surprise que cette version « depardiesque » de Maigret sous la houlette d’un Leconte retrouvant l’atmosphère feutrée, froide et veloutée, de ses 2 plus beaux films, Monsieur Hire (déjà d’après Simenon) et La Femme du coiffeur. Une œuvre qui n’atteint sans doute pas les sommets des titres précités, mais qui séduit par sa mise en scène joliment travaillée en terme d’ambiance, mêlant le malaise au romanesque noir, ainsi qu’à travers la très personnelle réappropriation du personnage de Maigret par Depardieu, lequel nous en livre une version lessivée, désabusée, collant idéalement au chemin emprunté ici par Leconte. Bref, un titre qui ne respire certainement pas la joie de vivre et que certains jugeront probablement un peu trop sagement tourné vers une imagerie cinématographique d’antan un rien figée. Mais un film néanmoins de caractère, qui, pour ma part, trouve justement toute sa saveur et son charme ténébreux dans cette revendication.

SIMON (1980)

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Manu  le 05/12/2024 à 19:30
Réalisé par Marshall Brickman
Avec Alan Arkin, Madeline Kahn, Austin Pendleton, William Finley, Wallace Shawn.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 41min.
Année de production : 1980

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Simon est la première des 4 réalisations signées en 1980 et 2001 par Marshall Brickman, coscénariste d'Annie Hall, Manhattan et Manhattan Murder Mystery. Le film est coécrit par Brickman lui-même et Thomas Baum, scénariste, la même année, du Carny de Robert Kaylor, ainsi que du subséquent The Manhattan project de Brickman. Il se situe dans la carrière d’Alan Arkin entre le drame The Magician of Lublin de Menahem Golan et la comédie d’Eric Till, Improper channels. Sans surprise, on retrouve un peu l'univers comique pince-sans-rire de certains Woody dans ce Simon. Du moins dans sa première, située à l'Institut des Concepts Avancés. Une partie riche en répliques et situations amusantes, avec un Alan Arkin excellent, dans un rôle sur mesure de total "schmock", et que du beau linge pour lui renvoyer la balle (Austin Pendleton, William Finley, Fred Gwynne, Wallace Shawn, Max Wright : des trognes en veux-tu, en voilà). Dommage que, dans sa seconde moitié, la blague s'essouffle, devienne un peu répétitive, avec un personnage central finalement vraiment trop couillon pour susciter l'empathie et un glissement dans la fable un peu plus sérieuse pas totalement convaincante. Malgré cela, un titre plutôt sympathique donc, méritant en tout cas clairement le coup d’œil si l'on apprécie le talentueux Arkin.

THE LAYOVER (2017)

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Manu  le 05/12/2024 à 16:47
Réalisé par William H. Macy
Avec Kate Upton, Alexandra Daddario, Matt Barr, Matt Jones, Kal Penn.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 28min.
Année de production : 2017
Titre français : Escale à trois

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The Layover est le second long métrage cinématographique réalisé par l’acteur William H. Macy. Le film est écrit par David Hornsby et Lance Kall, 2 scénaristes que l’on retrouve également à ce poste sur la série It’s always sunny in Philadelphia. Il se situe dans la carrière sur grand écran d’Alexandra Daddario entre la comédie The House d’Andrew Jay Cohen et la romcom fantastique When we first met d’Ari Sandel. A la vision de ce peu recommandable Layover, difficile de saisir exactement ce qui a poussé le talentueux William H. Macy à s’investir à nouveau derrière la caméra, 2 ans après le déjà pas exceptionnel mais tout de même un peu plus ambitieux Rudderless. Ce n’est en tout cas pas la qualité du script qui a dû stimuler l’interprète de David Mamet et des frères Coen, car cette comédie discrètement sortie en salles flirte plus que de raison avec l’embarrassant dans ce domaine. L’œuvre aligne en effet gags navrants et situations comiques éculées, évoquant davantage un opus DTV bas de gamme du National Lampoon qu’une comédie frondeuse à la frères Farrelly, objectif probablement visé ici. Par ailleurs - et cela peut aisément se comprendre en la circonstance - Macy se montre fort peu inspiré à la réalisation, ne parvenant qu'à mettre en avant la médiocrité du matériel scénaristique à sa disposition. Ne reste alors que l'irréprochable plastique des interprètes principaux pour nous distraire et accessoirement résumer l'unique pole d'intérêt du film. Bref, plus qu’une comédie vaguement coquine loupée, une incongruité dans la carrière de William H. Macy.

LE PLUS VIEUX METIER DU MONDE (1967)

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Manu  le 05/12/2024 à 08:28
Réalisé par Franco Indovina, Mauro Bolognini, Philippe De Broca, Michael Pfleghar, Claude Autant-Lara, Jean-Luc Godard
Avec Michele Mercier, Elsa Martinelli, Jeanne Moreau, Raquel Welch, Anna Karina.
Film français, italien, allemand
Genre : Comédie
Durée : 1h 59min.
Année de production : 1967

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Coproduction franco-italo-allemande, Le Plus vieux métier du monde est un film à sketchs réunissant 6 différents réalisateurs, 2 français, 2 italiens, 1 allemand et 1 franco-suisse. Situé dans la carrière de Raquel Welch entre l’autre anthologie, Le Fate, également coréalisée par Mauro Bolognini, et le film d’aventures Fathom de Leslie H. Martinson, il est notamment écrit par Ennio Flaiano, écrivain et coscénariste du 8 ½ de Federico Fellini, Jean Aurenche, fidèle collaborateur de Claude Autant-Lara, et Jean-Luc Godard himself. Etonnante association de cinéastes que celle proposée par ce titre au sujet - l’amour tarifé à travers les âges - que l’on aurait aujourd’hui bien du mal à aborder de façon aussi légère. Association que seuls ce type de projets de producteurs, affaires souvent cosmopolites, ont pu proposer, une décennie durant, dans l’Histoire du cinéma. Après, comme très régulièrement dans ces cas-là, la qualité des intervenants ne garantissait pas la réussite de l’entreprise. Avec souvent l’impression de talents tournant en sous-régime pour l’occasion, abordant l’affaire en mode récréatif. Telle est en tout cas l’impression dominante sur ce Plus vieux métier du monde, dont les segments les plus intéressants, et modestement amusants, s’avèrent peut-être avec ceux de Bolognini, richement décoré, de De Broca, qui vaut au moins le petit coup d’œil pour l'avant-dernière réunion à l'écran de Moreau et Brialy, et le dernier épisode, futuriste, signé Godard, joli moment de n'importe quoi dans lequel le cinéaste m'a semblé volontairement s'auto-parodier. Quant au reste, il m’a paru totalement anecdotique (cf. le sketch d'Autant-Lara), voire extrêmement poussif ("L'ère préhistorique"). Bref, un ensemble pas franchement mémorable donc, même si une telle affiche ne se refuse pas, et que le résultat pique tout de même la curiosité jusqu'au bout.

ARTHUR RAMBO (2021)

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Manu  le 04/12/2024 à 20:44
Réalisé par Laurent Cantet
Avec Rabah Nait Oufella, Bibel Chegrani, Antoine Reinartz, Sofian Khammes, Anne Alvaro.
Film français
Genre : Drame
Durée : 1h 27min.
Année de production : 2021

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Arthur Rambo est le neuvième et dernier long métrage cinématographique du scénariste et réalisateur français Laurent Cantet. Le film est coécrit par Cantet, Fanny Burdino, précédemment coscénariste de L’économie du couple de Joachim Lafosse, et Samuel Doux. Il s’agit du second film tourné par Rabah Nait Oufella sous la direction de Cantet après Entre les murs, en 2008. Inspiré de l’affaire Medhi Meklat, Arthur Rambo se penche sur un sujet des plus actuels : le pouvoir et l’influence des réseaux sociaux dans nos sociétés hyperconnectées. Thème passionnant qui débouche sur un film à la fois captivant et frustrant, riche d’une intensité qui ne retombe jamais, mais donnant clairement envie d’en voir et savoir plus sur toute cette affaire, au bout de ses 87 petites minutes. Sans pour autant réclamer de réponses à des questions qui n’en récolteront probablement jamais aucune de satisfaisantes, on aurait donc aimé rester davantage avec cet insondable personnage principal tant l’approche de Cantet, incisive, sans pesant ou réducteur parti-pris, se montre intelligente. Bref, peut-être pas l’épilogue souhaité à la brillante carrière interrompue de ce grand cinéaste, mais tout de même un film remarquable, interrogeant frontalement notre époque sans verser dans le didactisme ou discours accusateur facile.

TAKE BACK (2021)

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Manu  le 04/12/2024 à 17:36
Réalisé par Christian Sesma
Avec Mickey Rourke, Michael Jai White, James Russo, Gillian White, Paul Sloan.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 29min.
Année de production : 2021

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Dixième long métrage cinématographique du scénariste, producteur et réalisateur Christian Sesma, Take back est écrit par le novice Zach Zerries. Filmé dans la vallée de Coachella, en Californie, terre natale du cinéaste, il se situe dans la carrière de Mickey Rourke entre le thriller Girl de Chad Faust et le biopic de Yelena Popovic, Man of God. Serait-ce l'abus actuel d'Amazon Prime qui altère mon jugement, mais je n'ai pas trouvé ce Take back aussi déplaisant que prévu. Bon, c'est clair que ça ne sort pas du lot dans le registre du DTV d'action, mais ça se laisse suivre tranquillement, même dans son atroce VF, tout en faisant la popote (c'était tartiflette au menu, à midi, et j'avais déjà 1 kilo de patates à éplucher). Après, cela aurait certainement nécessité un petit affinage du côté de l'écriture, la morale de tout ça demeure un peu rance, mais la réalisation et surtout l'interprétation tiennent la route, en particulier celle des époux White, tout à fait convaincants. Quant à Mickey Rourke et sa trombine de plus en plus invraisemblable, on ne peut pas dire qu'il mouille le maillot ici. Mais sa prestation fait tout de même figure de petite cerise sur le gâteau, le gars donnant l'impression d'avoir eu carte blanche sur certaines séquences (j'aime bien la scène où il nourrit à la fourchette son chihuahua). Bref, après la mauvaise expérience qu’avait été son Every last of them, ce Take back me redonne donc un chouia confiance en son réalisateur (dont une bonne partie de « l’œuvre » semble actuellement disponible sur Amazon Prime).

CAMBIO DE SEXO (1977)

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Manu  le 04/12/2024 à 12:32
Réalisé par Vicente Aranda
Avec Victoria Abril, Lou Castel, Fernando Sancho, Rafaela Aparicio, Montserrat Carulla.
Film espagnol
Genre : Drame
Durée : 1h 48min.
Année de production : 1977
Titre français : Je veux être femme

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Cambio de sexo est le sixième long métrage cinématographique du scénariste et réalisateur espagnol Vicente Aranda. Le film est écrit par Aranda lui-même et Joaquim Jordà, scénariste avec lequel Aranda collaborera à nouveau à plusieurs reprises au cours des années 80, 90 et 2000. Il se situe dans la carrière de Victoria Abril entre la comédie Obsesión de Francisco Lara Polop et le drame d’Angelino Fons, Esposa y amante. Sujet hautement sulfureux, pour ne pas dire tabou dans la société occidentale des années 70, comme Aranda aura toujours aimé en traîter, la transsexualité et le changement de genre sont donc au cœur de ce remarquable et surprenant Cambio de sexo. Surprenant parce que Aranda, probablement conscient du caractère hautement inflammable de son film, opte pour un traitement d’une étonnante délicatesse de sa part. Loin de ses habituelles provocations, le cinéaste nous invite ainsi à suivre le douloureux parcours initiatique de la touchante María José - et sa courageuse interprète, une déjà formidable Victoria Abril - en convoquant l’émotion sans abus. Bref, un titre passionnant, important dans la filmographie d’Aranda, se distinguant, au sein d’une œuvre plutôt portée sur l’excès et le bariolé, par l’intelligence de son approche, exempte de tout sensationnel, et l’impressionnante prestation de sa jeune interprète principale.

OUR FRIEND (2020)

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Manu  le 04/12/2024 à 10:46
Réalisé par Gabriela Cowperthwaite
Avec Casey Affleck, Dakota Johnson, Jason Segel, Jake Owen, Gwendoline Christie.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 2h 04min.
Année de production : 2020
Titres français : The Friend / Notre ami

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Our friend est le second long métrage de fiction de la documentariste Gabriela Cowperthwaite. Le film porte à l’écran l’article de Matthew Teague « The Friend : Love is not a big enough word », publié dans le magazine Esquire en 2015. Il est écrit par Brad Ingelsby, scénariste de la mini-série Mare of Easttown de Craig Zobel, et se situe dans la carrière de Dakota Johnson entre la comédie dramatique The Peanut butter falcon de Tyler Nilson et Michael Schwartz et le drame musical de Nisha Ganatra, The High note. Our friend est un mélodrame qui fonctionne, certes. Mais c’est également le type de mélodrame qui me laisse un brin sur la réserve tant l’émotion y est prudemment dosée, savamment calculée, sans débordement, ne laissant aucune place au malaise comme aux doutes qu’une situation telle que celle que le film explore suscite dans la « vraie vie ». Un mélo qui fonctionne donc, porté par un solide trio d’acteurs - Casey Affleck, en particulier, toujours très bon dans le registre de l’émotion contenue - et une réalisation investie, mais un film également beaucoup trop propre, trop lisse, trop bienveillant à mon goût pour imprégner durablement l’esprit du spectateur. Bref, touchant sur le moment mais, en ce qui me concerne, probablement assez vite oublié.

SURVIVE THE NIGHT (2020)

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Manu  le 04/12/2024 à 09:25
Réalisé par Matt Eskandari
Avec Bruce Willis, Chad Michael Murray, Shea Buckner, Tyler Jon Olson, Lydia Hull.
Film américain
Genre : Thriller
Durée : 1h 30min.
Année de production : 2020
Titre français : Survivre, la vengeance ne dort jamais

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Survive the night est le cinquième long métrage cinématographique de Matt Eskandari. Tourné dans l’état de Georgia, le film est écrit le nouveau venu Doug Wolfe et marque la seconde collaboration d’une série de 4 entre Eskandari et l’acteur Bruce Willis. Premier des 3 films tournés par Willis au cours de l’année 2020, Survive the night revisite à sa façon le Desperate hours de Cimino (on évitera ici de citer l’original de William Wyler), c’est-à-dire avec zéro tension, des personnages inconsistants et des acteurs qui donnent tout ce qu'ils ont mais n'ont pas grand-chose à donner (soit juste un sourire béat pour la gamine). Soit un DTV bâclé de plus pour la star de Die Hard. Après, je n'ai pas envie de trop tirer sur l'ambulance parce que ça reste malgré tout un produit emballé proprement, supportable, notamment du côté de la réalisation, moins vainement tape à l’œil que celles d’un Brian A. Miller ou d’un Max Adams, autres compagnons d'infortune de la fin de carrière de Bruce Willis. Mais bon, on est d’accord que ça ne présente aucun intérêt, en plus d’être un brin embarrassant au regard de l'exploitation faite d'un Bruce à la santé déclinante.

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