
![]() Manu le 17/08/2025 à 19:04 |
Réalisé par Ernesto Gastaldi, Vittorio Salerno
Avec Dominique Boschero, Mara Maryl, Giancarlo Giannini, Luciano Pigozzi. Film italien Genre : Epouvante Durée : 1h 29min. Année de production : 1965 Titre français : Libido
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![]() Manu le 17/08/2025 à 17:05 |
Réalisé par Savage Steve Holland
Avec Bug Hall, Lainie Kazan, Curtis Armstrong, Stephanie Faracy, Ed McMahon.
Téléfilm américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 36min.
Année de production : 1998
Titre français : Le Héros de la patrouille
Avec Bug Hall, Lainie Kazan, Curtis Armstrong, Stephanie Faracy, Ed McMahon.
Téléfilm américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 36min.
Année de production : 1998
Titre français : Le Héros de la patrouille
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Safety Patrol est le cinquième long métrage du scénariste et réalisateur Savage Steve Holland. Cette production Disney destinée au petit écran est écrite par Holland lui-même. Elle se situe dans la carrière de Leslie Nielsen entre les comédies Family plan de Fred Gerber et Wrongfully accused de Pat Proft et marque la quatrième collaboration entre Holland et l’acteur Curtis Armstrong.
Sorte de Naked gun version ado, saupoudré d’une pincée de Home alone, Safety Patrol n’affiche d’emblée que de forts modestes ambitions, annonçant d’ailleurs à cet égard la couleur à venir de l’œuvre de Holland, dans son ensemble pas très engageante, pour dire les choses gentiment.
On touchera donc le fond plus tard pour ce cinéaste, qui semble ici y croire encore un petit peu, s’efforçant d’injecter un brin de délire slapstick à son travail. Malheureusement l’ensemble demeure bien pauvre en idées, tant du côté de l’écriture que de la mise en scène, à l’image des laborieux gags rythmant les quelques interventions de Leslie Nielsen dans le récit.
On ne sourit donc que très rarement à cet ensemble bêta et forcé, comme à son interprétation outrancière de circonstance, en ne s’étonnant au final que de la presque invraisemblable qualité du score de Joseph Vitarelli, qui esquive intelligemment le piège du Mickeymousing pour nous offrir une chouette partition jazz, au groove du meilleur effet.

![]() Manu le 17/08/2025 à 11:24 |
Réalisé par Jean-Baptiste Durand
Avec Anthony Bajon, Raphaël Quenard, Galatéa Bellugi, Dominique Reymond, Bernard Blancan.
Film français
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 33min.
Année de production : 2023
Avec Anthony Bajon, Raphaël Quenard, Galatéa Bellugi, Dominique Reymond, Bernard Blancan.
Film français
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 33min.
Année de production : 2023
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Chien de la casse est le premier long métrage cinématographique de l’acteur, scénariste et réalisateur Jean-Baptiste Durand. Tourné dans le département de l’Hérault, le film est écrit par Durand lui-même, en collaboration notamment avec la scénariste et réalisatrice Emma Benestan. Il se situe dans la carrière de Raphaël Quenard entre le drame romantique A mon seul désir de Lucie Borleteau et le film choral de Jeanne Herry, Je verrai toujours vos visages.
Très belle surprise que ce film de potes définitivement pas comme les autres, m’évoquant un peu, dans sa liberté de ton, le formidable Les Combattants de Thomas Cailley. Avec, à l’instar de ce titre, un cadre provincial très intelligemment exploité, essentiel à l’intrigue sans pour autant verser dans le pittoresque factice, et deux prestations centrales épatantes, offrant deux modèles de jeu d’acteurs. Car si Quenard se voit offrir d’une certaine façon la part du lion à travers ce personnage de grande gueule fragile aux motivations opaques et réactions imprévisibles, Anthony Bajon s’en tire avec tout autant d’honneur dans un rôle à l’opposé, tout en intériorité, essentiellement bâti sur les silences et les regards.
Beaucoup de finesse et d’intelligence donc, au programme de cette tragi-comédie gouailleuse, touchante et troublante, sortant clairement de la petite routine du cinéma intimiste provinciale, ainsi que, à l’évidence, la révélation d’un tempérament.

![]() Manu le 16/08/2025 à 20:30 |
Réalisé par Joe Carnahan
Avec Kerry Washington, Omar Sy, Jahleel Kamara, Mark Strong, Da'Vine Joy Randolph.
Film américain
Genre : Action
Durée : 1h 44min.
Année de production : 2025
Avec Kerry Washington, Omar Sy, Jahleel Kamara, Mark Strong, Da'Vine Joy Randolph.
Film américain
Genre : Action
Durée : 1h 44min.
Année de production : 2025
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Shadow force est le neuvième long métrage cinématographique du scénariste, producteur et réalisateur Joe Carnahan. Coécrit par Carnahan lui-même et le scénariste de télévision Leon Chills, le film se situe dans la carrière sur grand écran de Kerry Washington entre le drame historique The Six triple eight de Tyler Perry et le thriller Animals de et avec Ben Affleck.
Sévère perte de vitesse pour le cinéma décontracto-viril de Joe Carnahan, si j'en juge par cette laborieuse tentative de réactualiser le déjà pas renversant Mr. & Mrs. Smith de Doug Liman. Pas grande alchimie entre les 2 acteurs principaux, une réalisation tristement anonyme, et surtout, expliquant peut-être le manque d'entrain de Carnahan, un script du niveau d'une production Emmett & Furla, qui prend un peu trop souvent le spectateur pour un jambon, entre ce spectaculaire accident de voiture dans la rivière, dont tout le monde ressort sec et sans une égratignure au nez et à la barbe de leurs poursuivants jusqu'à l'extraordinaire longévité du personnage incarné par Mark Strong, dans une confrontation final qui s'éternise méchamment.
Bref, un produit fade et formaté, qui manque d’entrain et d’invention à tous les niveaux, étonnement décevant de la part de son plutôt sympathique réalisateur.

![]() Manu le 16/08/2025 à 11:40 |
Réalisé par Mark Waters
Avec Scott Foley, Violante Placido, Maia Reficco, Giuseppe Futia, Tommaso Basili.
Film américain
Genre : Comédie romantique
Durée : 1h 39min.
Année de production : 2025
Avec Scott Foley, Violante Placido, Maia Reficco, Giuseppe Futia, Tommaso Basili.
Film américain
Genre : Comédie romantique
Durée : 1h 39min.
Année de production : 2025
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La Dolce villa est le quatorzième film du producteur et réalisateur Mark Waters. Le film est écrit par le binôme Elizabeth Hackett et Hilary Galanoy, déjà scénaristes de 3 productions romantique Netflix, Falling Inn love de Roger Kumble, Love, guarantee de Mark Steven Johnson et A perfect pairing de Stuart McDonald. Il se situe dans la carrière de Violante Placido. Il se situe dans la carrière de Scott Foley sur grand écran entre la comédie dramatique The Storied life of A.J. Fikry de Hans Canosa et le film d’épouvante Scream 7 de Kevin Williamson.
Mon excuse pour celui-là ? J'ai le béguin pour Violante Placido depuis The American, avec Clooney. Et c'est vraiment juste pour elle que j'ai enduré les 100 minutes de cette romcom outrancièrement touristique, à peine mieux écrite, photographiée (par le vétéran Theo van de Sande pourtant) et interprétée qu'un téléfilm romantique de noël. Un titre semblant vraiment constituer, en terme d’ambition, le fin fond du catalogue déjà globalement pas exceptionnel de la plateforme Netflix.
J'avoue garder un souvenir plutôt agréable des Freaky Friday et Mean girls du même Mark Waters, et je ne serais pas contre découvrir son premier long, The House of Yes. Mais là, il n'y a clairement plus personne à la barre. Et si je me fie à la filmo de Waters sur les 5 / 10 dernières années, le gars semble avoir jeté l'éponge depuis quelque temps déjà. En revanche, aux portes des 50 piges, Violante est toujours aussi ravissante.

![]() Manu le 03/08/2025 à 09:14 |
Réalisé par Paul Wendkos
Avec Joseph Bologna, Branda Vaccaro, Raf Vallone, Richard S. Castellano, Marc Lawrence.
Téléfilm américain
Genre : Policier
Durée : 1h 36min.
Année de production : 1973
Titre français : A plein chargeurs
Avec Joseph Bologna, Branda Vaccaro, Raf Vallone, Richard S. Castellano, Marc Lawrence.
Téléfilm américain
Genre : Policier
Durée : 1h 36min.
Année de production : 1973
Titre français : A plein chargeurs
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Honor thy father se situe dans la dense filmographie de Paul Wendkos entre le drame criminel The Strangers in 7A et le thriller Terror on the beach. Ecrit par Lewis John Carlino, scénariste du The Mechanic de Michael Winner et futur réalisateur du The Great Santini avec Robert Duvall, il se situe dans la filmographie de Joseph Bologna entre la comédie de mœurs Made for each other de Robert B. Bean et la comédie policière Cops and robbers d’Aram Avakian.
Réponse télé au Godfather de Francis Ford Coppola, Honor thy father adapte l'ouvrage d'investigation éponyme de Gail Talese, relatant la "Banana war" entre les clans mafieux Bonnano et De Gregorio, dans le New York des années 60.
Ici on ne joue évidemment pas dans la même cour que le film de Coppola. L'ambiance générale nous renvoie plutôt aux petites bandes criminelles du début de carrière de Wendkos, The Burglar et The Case against Brooklyn, tandis que l'écriture donne dans le dégraissé, le factuel, à l’exception d'un final un rien mélodramatique.
Bref, cela reste fermement télévisuel dans l’esprit comme dans le budget, avec une reconstitution des années 60 souvent discutable. Mais l’œuvre y gagne quelque part en cachet, et se démarque ainsi de son encombrant modèle.
Par ailleurs, ajoutant un brin de personnalité à l’affaire, le tout se voit agrémenté de quelques inoffensives coquetteries stylistiques typiques des mises en scène de Wendkos sur la période. Après, manque tout de même à cet Honor thy father la sécheresse morbide d'un The Don is dead de Fleischer pour pleinement satisfaire, ainsi qu'un interprète principal au jeu un peu plus nuancé, mais cela reste un drame mafieux tout à fait honorable, à retenir dans la carrière de son réalisateur.

![]() Manu le 02/08/2025 à 17:10 |
Réalisé par Joe Carnahan
Avec Patrick Wilson, Ed Helms, James Badge Dale, Brooklyn Decker, Jessica Alba.
Film américain
Genre : Action
Durée : 1h 34min.
Année de production : 2014
Avec Patrick Wilson, Ed Helms, James Badge Dale, Brooklyn Decker, Jessica Alba.
Film américain
Genre : Action
Durée : 1h 34min.
Année de production : 2014
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Stretch est le sixième long métrage cinématographique du scénariste, producteur et réalisateur joe Carnahan. Ecrit par Carnahan lui-même, le film marque sa troisième et dernière collaboration avec l’acteur Ray Liotta après Narc en 2002 et Smokin’ aces en 2006. Il se situe dans la carrière de Jessica Alba entre le néo-noir Sin City: A dame to kill for de Frank Miller et Robert Rodriguez et la comédie romantique Some kind of beautiful de Tom Vaughan.
Un peu pénible, comme l'était déjà son The A-Team, et pour les mêmes raisons. Parce que Carnahan en fait trop. Trop dans l'humour décalé, trop dans le cool, trop dans l'épate, sans se poser un seul instant. Et c'est dommage parce que le gars a du talent, de l'énergie à revendre effectivement, et que ce petit cousin de l'After hours de Scorsese et du Into the night de Landis promettait sur le papier une chouette balade californienne nocturne.
Mais cela reste un trip fatigant, trop superficiel dans l'écriture, à l'énergie mal canalisée. Et puis je dois avouer aussi que j'ai un petit problème avec Chris Pine, heureusement dans un second rôle ici. Sa tête de beau gosse ne m'est jamais revenue, et le voir faire le zouave en milliardaire excentrique m'a d'emblée irrité.

![]() Manu le 02/08/2025 à 06:52 |
Réalisé par Alan Rudolph
Avec Andrew Prine, Manuella Thiess, Sherry Alberoni, Gil Lamb, Jennifer Ashley.
Film américain
Genre : Epouvante
Durée : 1h 26min.
Année de production : 2024
Titre alternatif : Terror Circus
Avec Andrew Prine, Manuella Thiess, Sherry Alberoni, Gil Lamb, Jennifer Ashley.
Film américain
Genre : Epouvante
Durée : 1h 26min.
Année de production : 2024
Titre alternatif : Terror Circus
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Nightmare circus est le second long métrage du scénariste et réalisateur Alan Rudolph. Le film est écrit par le nouveau venu et aussitôt disparu Roman Valenti. Il est coproduit par Rudolph et se situe dans la carrière sur grand écran de son interprète principal, Andrew Prine, entre le western One little indian de Bernard McEveety et le thriller de John Peyser, The Centerfold girls.
Rudolph a peut-être bien fait de ne pas persévérer dans le registre de l'horreur. En tout cas, son Terror circus, assez éloigné de ce qu'il fera par la suite, ne m'a pas convaincu. Le film se laisse uniquement suivre comme une petite bizarrerie typique de son époque. Il est très soigné dans la forme - presque trop, même, pour un produit d'exploitation de ce type - mais laisse en revanche franchement à désirer du côté de l'écriture, cumulant pas mal de situations qui flirtent avec le ridicule et de personnages, dans le camp des victimes, aux réactions difficilement compréhensibles. Un scepticisme qui étend à la partition musicale de Tommy Vig, visant sans doute le perturbant pour ne croiser au final que l’incongru.
Dommage parce que ce shocker avait tout de même un joli potentiel au départ, via cette intrigue proposant, avant l’heure, une sorte de mélange entre The Texas chainsaw massacre et The Hills have eyes.

![]() Manu le 29/07/2025 à 21:26 |
Réalisé par Thomas Vincent
Avec Kaley Cuoco, David Oyelowo, Bill Nighy, Connie Nielsen, Rudi Dharmalingam.
Film américain, français, allemand, belge
Genre : Action
Durée : 1h 40min.
Année de production : 2024
Avec Kaley Cuoco, David Oyelowo, Bill Nighy, Connie Nielsen, Rudi Dharmalingam.
Film américain, français, allemand, belge
Genre : Action
Durée : 1h 40min.
Année de production : 2024
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Role play est le cinquième long métrage cinématographique de Thomas Vincent. Cette coproduction américano-germano-franco-belge est écrite par Seth W. Owen, précédemment scénariste du thriller horrifico-science-fictionnel Morgan de Luke Scott. Il se situe dans la carrière de Connie Nielsen entre le drame historique Origin d’Ava DuVernay et le péplum Gladiator II de Ridley Scott.
Etonnant parcours que celui de Thomas Vincent. J'avais en effet laissé le réalisateur du grand Karnaval sur l'ambigu mais efficace biopic Mister Bob, avec Cornillac en Bob Denard, et voilà que je le retrouve 13 ans plus tard sur cette anonyme petite comédie d’action, pas fondamentalement détestable mais aux péripéties déjà vues au moins 45 fois, sans rien non plus de mémorable à signaler du côté de l’interprétation.
Soit donc rien de honteux pour Vincent, mais clairement rien de notable. Juste un film de plateforme de plus, lambda à tous les niveaux, certes plutôt soigné mais proche du zéro niveau risque, et sur lequel il me semble difficile de s’attarder très longtemps oralement ou par écrit.

![]() Manu le 24/07/2025 à 18:35 |
Réalisé par Andrew Bergman
Avec Nicolas Cage, Bridget Fonda, Rosie Perez, Wendell Pierce, Stanley Tucci.
Film américain
Genre : Comédie romantique
Durée : 1h 41min.
Année de production : 1994
Titre français : Milliardaire malgré lui
Avec Nicolas Cage, Bridget Fonda, Rosie Perez, Wendell Pierce, Stanley Tucci.
Film américain
Genre : Comédie romantique
Durée : 1h 41min.
Année de production : 1994
Titre français : Milliardaire malgré lui
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It could happen to you est le quatrième des 6 longs métrages signés entre 1981 et 2000 par l’également scénariste Andrew Bergman. Il s’agit de la première réalisation dont il n’assure pas conjointement l’écriture, celle-ci étant assurée par l’également réalisatrice elle-même, Jane Anderson. Par ailleurs, le film se situe dans la carrière de Nicolas Cage entre les comédies Guarding Tess d’Hugh Wilson et Trapped in Paradise de George Gallo.
Pas mécontent de cette revoyure, alors que j'y allais sur la pointe des pieds, le souvenir que j'en gardais n'étant pas fameux du tout. Mais, 30 ans plus tard, je confesse trouver un petit charme à cette romcom nineties new-yorkaise.
Ecrit par la scénariste du beaucoup plus acide The Positively True Adventures of the Alleged Texas Cheerleader-Murdering Mom de Michael Ritchie, It could happen to you me semble en réalité relever davantage de la fable moderne que de la pure comédie romantique, et manque en ce sens un peu d'audace pour réellement convaincre.
Mais, si on accepte son côté par moment outrageusement guimauve, il y a de quoi se faire plaisir du côté de l'interprétation, avec notamment du très beau linge dans les seconds rôles, comme dans la chouette utilisation du New York des années mid-90 par Bergman, ou encore au niveau du score de Carter Burwell, qui apporte pas mal de cette touche de magie recherchée mais pas toujours atteinte par le film.
Bref, une petite sucrerie délicieusement gnangnan, me concernant.

![]() Manu le 24/07/2025 à 09:31 |
Réalisé par Gordon Parks Jr.
Avec Jim Brown, Fred Williamson, Jim Kelly, Sheila Frazier, Jay Robinson.
Film américain
Genre : Action
Durée : 1h 29min.
Année de production : 1974
titre français : Les Démolisseurs
Avec Jim Brown, Fred Williamson, Jim Kelly, Sheila Frazier, Jay Robinson.
Film américain
Genre : Action
Durée : 1h 29min.
Année de production : 1974
titre français : Les Démolisseurs
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Three the hard way est le troisième des 4 longs métrages cinématographiques signés par Gordon Parks Jr. entre 1972 et 1975. Le film est coécrit par Eric Bercovici, coscénariste du Day of the evil gun de Jerry Thorpe et Hell in the Pacific de John Boorman. Il se situe dans la carrière de Jim Brown entre le drame criminel The Slams de Jonathan Kaplan et le western Take a hard ride d’Antonio Margheriti.
Beau trio de vedettes afro-américaines pour ce pur produit de la vague originelle de la blaxploitation, mais malheureusement pas grand-chose de mémorable à retenir au final, avec un pitch tout de même gentiment nanardesque, dont je soupçonne les futures parodies du genre, I’m gonna git you sucka, Undercover brother et autres Black Dynamite de s’être pas mal inspirées.
Soit un petit film clairement pas essentiel mais tout aussi sûrement porte étendard de son genre, avec ses qualités - une indéniable sincérité dans le désir de changer la donne sociale à travers sa représentation de l'afro-américain au cinéma - et ses défauts - une écriture sans aucune nuance et une réalisation qui traine méchamment de la patte par moment (cf. la séquence d'introduction du personnage de Williamson, interminable). Bref, cool et authentique, mais aussi très daté et assez mal ficelé.

![]() Manu le 21/07/2025 à 08:09 |
Réalisé par Iris Kaltenbäck
Avec Hafsia Herzi, Alexis Manenti, Nina Meurisse, Younès Boucif, Radmila Karabatic.
Film français
Genre : Drame
Durée : 1h 37min.
Année de production : 2023
Avec Hafsia Herzi, Alexis Manenti, Nina Meurisse, Younès Boucif, Radmila Karabatic.
Film français
Genre : Drame
Durée : 1h 37min.
Année de production : 2023
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Le Ravissement est le premier long métrage cinématographique de la scénariste et réalisatrice Iris Kaltenbäck. Le film est coécrit par Kaltenbäck elle-même. Il se situe dans la carrière d’Hafsia Herzi entre le thriller science-fictionnel La Gravité de Cédric Ido et le drame criminel Borgo de Stephane Demoustier.
Premier long de la coscénariste de L’enfant rêvé de Raphaël Jacoulot, qui s’empare d’un passionnant drame sociétal pour en faire un intense mélange de suspense et d’étude de caractère. Film sur la solitude urbaine et le désir maternel, Le Ravissement développe ainsi une atmosphère délicieusement trouble tout en nous livrant un remarquable portrait de femme meurtrie, basculant progressivement dans le mensonge et une sorte de folie douce.
Belle réussite en terme de mise en scène et d’écriture, mais également nouvelle occasion de briller pour son actrice principale, une Hafsia Herzi extraordinairement touchante, enrobant son interprétation d’un subtil voile de mystère et d’insondable mal-être.
Soit au final une œuvre qui définitivement du lot, tragédie contemporaine revisitant quelque part le thriller domestique des années 90 à l’ombre du drame social tel que pratiqué par les frères Dardenne. Bref, franchement épatant.

![]() Manu le 20/07/2025 à 10:54 |
Réalisé par Joe D'Amato
Avec Fabio Testi, Guido Mannari, Robert Hundar, Lionel Stander, Lynne Frederick.
Film italien
Genre : Aventures
Durée : 1h 38min.
Année de production : 1975
Titre français : Bill Cormack le fédéré
Avec Fabio Testi, Guido Mannari, Robert Hundar, Lionel Stander, Lynne Frederick.
Film italien
Genre : Aventures
Durée : 1h 38min.
Année de production : 1975
Titre français : Bill Cormack le fédéré
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Giubbe rosso est le onzième long métrage cinématographique d’Aristide Massaccesi, alias Joe D’Amato, alias moult autres pseudonymes. Le film est coécrit par D’Amato lui-même et se situe dans la carrière de Fabio Testi entre le drame romantique L’important c’est d’aimer d’Andrzej Zulawski et le western I Quattro dell’Apocalisse de Lucio Fulci.
Aventure dans le grand nord canadien (que je soupçonne toutefois fortement d'avoir été tourné en Italie) signé par ce petit polisson de Joe, à ranger aux côtés des 2 Croc-Blanc de Lucio Fulci et du Call of the wild de Ken Annakin. Je m'attendais à ce que l'ami Aristide personnalise un peu le programme, comme l'avait précédemment fait Fulci, mais non. Giubbe rosso est même le film le plus sage, le plus familial du lot.
C'est donc soigné, ça tient la route niveau interprétation - avec une distribution parmi les plus luxueuses que D’Amato ne se soit jamais offert - et cela reste plutôt bien mené jusqu'à sa conclusion porteuse d'un amusant rebondissement. Mais il manque clairement à ce programme un petit grain d'outrance bis à l'italienne.

![]() Manu le 20/07/2025 à 06:56 |
Réalisé par Stuart Cooper
Avec Bobbie Phillips, Robert Wagner, Stephen McHattie, Thomas Heinze, Benjamin Sadler.
Téléfilm allemand, canadien
Genre : Thriller
Durée : 1h 39min.
Année de production : 2000
Avec Bobbie Phillips, Robert Wagner, Stephen McHattie, Thomas Heinze, Benjamin Sadler.
Téléfilm allemand, canadien
Genre : Thriller
Durée : 1h 39min.
Année de production : 2000
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Die Abzocker - Eine eiskalte affäre est le seizième des 17 longs métrages réalisés par Stuart Cooper entre 1974 et 2010. Cette coproduction germano-canadienne filmée dans la province d’Ontario, au Canada, est écrite par David Howard, coscénariste du drame fantastique Sea of dreams de José Pepe Bojorquez et biopic Albert Schweitzer de Gavin Millar. Elle se situe dans la carrière de Robert Wagner entre la comédie sportive Play it to the bone de Ron Shelton et le drame familial Rocket’s red glare de Chris Bremble, tourné pour le petit écran.
Stuart Cooper a certes fait mieux que ce petit néo-noir à tiroirs souffrant principalement d’un look télévisuel passe-partout peu emballant et d’une écriture pas toujours au point, qui ne s’embarrasse en tout cas aucunement de sérieux dans son empilement de rebondissements tordant régulièrement le cou à la vraisemblance. Après, cette générosité dans l’abracadabrantesque participe aussi au modeste charme d’une œuvre tout de même bien menée dans l’ensemble.
Par ailleurs, conscient d’avoir trouvé en son interprète principale, l’appétissante Bobbie Phillips, un indéniable atout charme, Cooper ne se prive pas, ni ne nous prive, de profiter de sa généreuse plastique. Procédé facile, qui l’éloigne distinctement de l’ambition de ses premiers travaux, mais méthode efficace pour rehausser l’intérêt immédiat d’une petite friandise télévisuelle jamais crédible mais jamais déshonorante non plus.

![]() Manu le 18/07/2025 à 07:36 |
Réalisé par Lesley Selander
Avec Tim Holt, Noreen Nash, Mauritz Hugo, Dorothy Patrick, Robert J. Wilke.
Film américain
Genre : Western
Durée : 1h 00min.
Année de production : 1952
Avec Tim Holt, Noreen Nash, Mauritz Hugo, Dorothy Patrick, Robert J. Wilke.
Film américain
Genre : Western
Durée : 1h 00min.
Année de production : 1952
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Milo Brand contrôle le seul accès menant au marché à bestiaux de la région, imposant d’exorbitantes taxes de passage à tous les éleveurs de la région. Tom et son ami Chito, deux cowboys en quête de travail, refusent de se plier à ce racket qui ne dit pas son nom…
Road agent est l’un des 7 westerns réalisés par Lesley Selander sur la seule année 1952. Le film marque la vingt et unième et dernière collaboration entre Selander et l’acteur Tim Holt. Il est écrit par Norman Houston, scénariste spécialisé dans le western, ayant déjà collaboré à de multiples reprises avec Selander.
Une petite bande westernienne de chez RKO Radio Pictures, qui délivre exactement tout ce qu’on attend d’elle. Soit une histoire simple mais fertile en péripéties, avec des bons et des méchants facilement identifiables, une réalisation au diapason, qui n’invente strictement rien mais fait le job proprement et efficacement, et des interprètes qui ont les têtes de l’emploi et jouent leur partition avec conviction.
Bref, c’est simple, c’est court, on ne s’ennuie pas et l’on en ressort une nouvelle fois en saluant le professionnalisme tout en modestie de Selander.

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