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ANTONIETA (1982)

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Manu  le 20/10/2024 à 11:43
Réalisé par Carlos Saura
Avec Isabelle Adjani, Hanna Schygulla, Ignacio López Tarso, Diana Bracho, François Marthouret.
Film espagnol, mexicain, français
Genre : Drame
Durée : 1h 48min.
Année de production : 1982

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Antonieta se situe dans la filmographie du scénariste et réalisateur espagnol Carlos Saura entre le drame romantique Dulces horas et la comédie musicale Carmen. Cette coproduction franco-mexico-espagnole est coécrite par Saura et Jean-Claude Carrière. Elle marque la première réunion à l’écran des actrices Isabelle Adjani et Hanna Schygulla, 40 ans avant le drame de François Ozon, Peter Von Kant.

Titre un peu oublié dans les carrières respectives de Carlos Saura et Isabelle Adjani, carrières alors à leur zénith pour l’un comme l’autre, Antonieta laisse comme un petit gout d’inachevé, pour ne pas évoquer un sentiment de semi-ratage. On s‘étonne en effet que, d’un sujet aussi intéressant, Saura et Carrière aient tiré un film aussi sage, presque académique, dans lequel on ne ressent finalement pas grand-chose de la folie passionnelle décrite à l’écran.

A l’image de la prestation d’Adjani, l’ensemble parait donc plus appliqué qu’inspiré, même si son passionnant contexte politico-historique, évoqué avec soin et un certain luxe, le rend constamment digne d’intérêt. Mais disons que l’on a donc connu Saura plus inspiré, probablement davantage dans son élément ailleurs, et qu’Antonieta fait un peu pâle figure face à un Cria cuervos, un Elisa, vida mia ou encore un Deprisa, deprisa.

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PRIMO AMORE (1978)

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Manu  le 20/10/2024 à 07:11
Réalisé par Dino Risi
Avec Ugo Tognazzi, Ornella Muti, Mario Del Monaco, Caterina Boratto, Venantino Venantini.
Film italien
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 55min.
Année de production : 1978
Titre français : Dernier amour

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Primo amore se situe dans la filmographie de Dino Risi entre sa participation à l’anthologie I Nuovi mostri, aux côtés de Mario Monicelli et Ettore Scola, et le drame familial Caro Papa. Ecrit par Risi lui-même et Ruggero Maccari, le film marque la neuvième collaboration entre le cinéaste et l’acteur Ugo Tognazzi. Notons enfin qu’il s’agit du dernier des 4 films réunissant à l’écran Tognazzi et Ornella Muti. Sans doute l’un des moins célébrés parmi les Risi majeurs. Et pourtant il y aurait pas mal à dire sur cette tragi-comédie se nichant incontestablement au sein du corpus « morbidus » de l’œuvre du cinéaste, quelque part entre Anima persa, La stanza del vescovo et Fantasma d’amore. Un film brillamment écrit par Risi et Maccari, dans lequel Tognazzi livre sans doute l’une de ses plus belles et émouvantes compositions de séducteur raté / sur le retour aux côtés d’une Ornella Muti parfaite d’ingénuité un peu cruelle. Un titre qui démontre une fois encore que Risi ne fut pas qu’un grand scénariste et directeur d’acteur, mais également un authentique formaliste, grand créateur d’ambiance, celle de ce pensionnat pour artistes retraités sans le sou évoquant presque l’univers gothique des films de fantômes par moment. Un cinéaste sachant enfin très bien s’entourer, ici épaulé par le grand directeur de la photographie Tonino Delli Colli et le compositeur Riz Ortolani - ses retrouvailles avec lui, 16 ans après Il Sorpasso - lequel signe l’un de ses plus beaux thème mélancolico-romantique de sa longue carrière.

FEMINA RIDENS (1969)

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Manu  le 19/10/2024 à 18:13
Réalisé par Piero Schivazappa
Avec Philippe Leroy, Dagmar Lassander, Lorenza Guerrieri, Varo Soleri, Mirella Pamphili.
Film italien
Genre : Thriller
Durée : 1h 30min.
Année de production : 1969
Titre français : Le Duo de la mort

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Femina ridens est le premier long métrage cinématographique du scénariste et réalisateur Piero Schivazappa, ancien assistant de Valerio Zurlini. Le film est notamment écrit par Schivazappa lui-même et Paolo Levi, coscénariste du Troppo per vivere… poco per morire de Michele Lupo. Il se situe dans la carrière de Philippe Leroy entre le suspense Senza sapere niente di lei de Luigi Comencini et la comédie fantastique L’inafferrabile invincibile Mr. Invisibile d4antonio Margheriti. Réflexion sur les rapports homme-femme, l’éternelle dualité peur / attraction entre les 2 sexes et les pulsions sado-masochistes se nichant au cœur de ces ambivalents sentiments, Femina ridens est généralement un brin sommairement étiquetée thriller / giallo, en lien avec ce que laisse imaginer sa trame générale. Mais il va sans dire que l’œuvre est bien plus qu’une simple histoire de kidnapping. Titre au croisement des cinémas de Marco Ferreri, Massimo Dallamano, Radley Metzger et Pasquale Festa Campanile, Femina ridens souffre sans doute d’un petit déficit de personnalité à la barre, Schivazappa n’ayant probablement pas l’imagination aussi fertile, et parfois aussi déviante, que celle de ses collègues pré-cités. Mais son essai mérite malgré tout largement le coup d’œil, ne serait-ce que pour son ambiance pop-psychédélique aux petits oignons, les compositions, assurément à retenir dans leurs carrières, de Philippe Leroy et Dagmar Lassander, le score maxi-groovy de stelvio Cipriani, parmi les plus mémorables de ce compositeur. Bref, l’esthétique comme la réflexion sont certainement datés, mais c’est aussi ce qui fait le charme de cette œuvre malgré tout constamment stimulante, si limitée dans ce qu’elle raconte.

VIVERE IN PACE (1947)

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Manu  le 19/10/2024 à 11:15
Réalisé par Luigi Zampa
Avec Aldo Fabrizi, Gar Moore, Mirella Monti, Heinrich Bode, Ave Ninchi.
Film italien
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 30min.
Année de production : 1947
Titre français : Vivre en paix

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Vivere in pace est le septième long métrage cinématographique du scénariste et réalisateur Luigi Zampa. Le film est notamment écrit par Zampa lui-même, une presque débutante Suso Cecchi D’Amico et Aldo Fabrizi, interprète principal du film. Il s’agit de la première des 3 collaborations consécutives entre Zampa et l’actrice Ave Ninchi. Le titre qui a révélé l’aujourd’hui un peu oublié Zampa, et l’une des belles réussites de sa passionnante filmographie, offrant un exemple précoce de cinéma néo-réaliste en mode tragi-comédie. Soit un ensemble intelligemment et alertement bâti, solidement ancré dans le quotidien tout en offrant ici une petite part de folie, de romanesque, qui mélange rire et gravité avec un égal bonheur et offre au gouailleur Aldo Frabizi l’un de ses rôles les plus marquants. Bref, un titre important dans la carrière de Zampa, sans doute assez novateur pour son temps, tout à fait caractéristique de son auteur et qui n’a rien perdu de son efficacité des décennies plus tard.

KISS TOLEDO GOODBYE (1999)

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Manu  le 17/10/2024 à 18:10
Réalisé par Lyndon Chubbuck
Avec Michael Rapaport, Christopher Walken, Robert Forster, Chistine Taylor, Nancy Allen.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 36min.
Année de production : 1999
Titre français : Y a-t-il un parrain pour sauver la mafia ?

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Kiss Toledo goodbye est le second long métrage cinématographique du producteur et réalisateur Lyndon Chubbuck. Le film est écrit par le natif de… Toledo, Robert Easter, coscénariste, une poignée d’années auparavant, du film d’horreur The Toolbox murders de Dennis Donnelly. Il se situe dans la carrière de Robert Forster entre le drame familial Family tree de Duane Clark et le film d’épouvante / science-fiction de Walter Hill, Supernova. Comédie mafieuse tournée à la même époque qu'Analyze this et Mickey blue eyes (on ajoute à ces 2 titres le Jane Austen's Mafia! de Jim Abraham et on obtient presque un mini-cycle), Kiss Toledo goodbye est un film largement tombé dans l’oubli, à la différence de ses deux sympathiques concurrents. La distribution donne un petit peu envie d'y croire. Outre Christopher Walken dans un rôle assez important, et dont la prestation décontractée m'a bien valu un ou deux sourires, Robert Forster et Nancy Allen viennent faire coucou pour le plus grand plaisir du cinéphile averti. Mais c'est à peu près tout ce que je retiens de cet ensemble laborieux, bâclé et bébête, inexistant côté mis en scène, farce poussive dans laquelle Michael Rapaport se contente de nous ressortir son numéro de gentil nigaud de True Romance et Mighty Aphrodite. Bref, très dispensable en résumé.

COURAGE (1984)

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Manu  le 15/10/2024 à 07:18
Réalisé par Robert L. Rosen
Avec Ronny Cox, Art Hindle, M. Emmet Walsh, Tim Maier, Lois Chiles.
Film américain
Genre : Thriller
Durée : 1h 30min.
Année de production : 1984
Titre français : Marathon killer

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Courage est l’unique réalisation Robert L. Rosen, producteur / producteur exécutif de plusieurs films de John Frankenheimer. Coproduit et coécrit (avec son épouse, Mary) par son interprète principal, Ronny Cox, le film se situe dans la carrière du second rôle culte M. Emmet Walsh entre la chronique provinciale Grandview U.S.A. de Randal Kleiser et l’aventure guerrière Missing in action de Joseph Zito. Un Ronny très investi sur ce titre donc, qui tente ici une sorte de remake des sables de Deliverance, film qui l’avait révélé 12 ans plus tôt. Soit un survival mâtiné de vigilante movie - nos 3 marathoniens affrontent ici un groupe paramilitaire d'extrême-droite en grandes manœuvres - qui possède évidemment nettement moins d'allure que son modèle à tous les niveaux. Certes Rosen ne reste pas sans rien faire, tentant notamment une approche « physique », caméra à l’épaule sur la plupart des scènes d’action, mais, globalement, on ne peut pas dire que sa réalisation déborde d'idées. Par ailleurs, côté écriture, cela demeure tout de même très schématique, limité en termes d'enjeux et de tension, un peu facile également dans le déroulé des évènements. Bref, un essai en aucun cas déshonorant dans son domaine, mitonné avec sérieux et une évidente implication de la part de Cox, mais qui manque de substance et ne s'avère clairement pas indispensable non plus.

THE CARD COUNTER (2021)

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Manu  le 13/10/2024 à 19:49
Réalisé par Paul Schrader
Avec Oscar Isaac, Tiffany Haddish, Tye Sheridan, Willem Dafoe, Joel Michaely.
Film américain, anglais, chinois, suédois
Genre : Thriller
Durée : 1h 51min.
Année de production : 2021

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The Card counter est le vingt et unième long métrage cinématographique du scénariste et réalisateur Paul Schrader. Ecrit par Schrader seul, le film marque sa septième collaboration avec l’acteur Willem Dafoe. Il a été présenté en compétition à Venise en 2021 et se situe dans la carrière d’Oscar Isaac entre le space opera Star wars: Episode IX - The Rise of Skywalker de J.J. Abrams et l’opus science-fictionnel Dune: Part one de Denis Villeneuve. Si l’on peut être certain d’une chose, c’est que, fâché avec la critique ou en état de sainteté auprès de celle-ci, comme sur son précédent film, le supérieur First reformed, Schrader restera toujours Schrader, pratiquant son art avec la même intransigeance, en travaillant les mêmes obsessions et réflexions à travers les histoires qu’il met en scène. Nouveau récit axé autour d’un personnage torturé, en quête de rédemption, The Card counter parle donc de culpabilité et d’auto-destruction, thèmes indissociables du cinéma de Schrader, avec ici une langueur, un spleen renvoyant au souvenir de l’une des grandes réussites nineties du cinéaste, Light sleeper. Et, aux côtés du fidèle Willem Dafoe, un Oscar Isaac des grands jours, qui parvient à renouveler l’archétype du joueur compulsif. Œuvre 100% schraderienne, The Card counter, par son atmosphère sombre et planante associée à une écriture plus subtilement torturée que celle d’un Adam resurrected et ou d’un Dog eat dog, parvient ainsi à retrouver la sève plus conciliante des meilleurs travaux du cinéaste.

THE SET UP (TV) (1995)

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Manu  le 10/10/2024 à 20:47
Réalisé par Strathford Hamilton
Avec Billy Zane, Mia Sara, James Russo, Louis Mandylor, Mark Rolston.
Téléfilm américain
Genre : Policier
Durée : 1h 33min.
Année de production : 1995

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The Set up est le cinquième long métrage cinématographique du producteur et réalisateur Strathford Hamilton. Cette adaptation du roman du britannique James Hadley Chase « My laugh comes last », publié en 1977, marque la seconde collaboration d’Hamilton avec l’acteur Billy Zane après le thriller Betrayal of the dove, signé 2 ans plus tôt. Elle se situe dans la carrière de James Coburn entre le téléfilm policier Ray Alexander : a menu for murder de Gary Nelson et la comédie de Francis Megahy, The Disappearance of Kevin Johnson. Originellement diffusé sur la chaîne câblée Showtime, un néo-noir loin d’être irregardable mais sans grande saveur non plus, dont on retiendra tout juste sa petite esthétique glamour vaporeuse typiquement nineties et son amusant casting, réunissant quelques futurs has-been / figures incontournables du petit monde du DTV autour du vétéran James Coburn et de l’icône eighties Mia Sara. Routinier donc, et clairement anecdotique parmi les adaptations à l’écran de James Hadley Chase - écrivain qui ne me semble d’ailleurs pas avoir été particulièrement gâté par le cinéma et la télévision à ce jour - mais exécuté de façon compétente et bénéficiant aujourd’hui d’un petit charme clairement lié à son âge.

PARADISE CITY (2022)

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Manu  le 10/10/2024 à 17:26
Réalisé par Chuck Russell
Avec John Travolta, Bruce Willis, Blake Jenner, Praya Lundberg, Stephen Dorff.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 32min.
Année de production : 2022

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Paradise City est le neuvième long métrage cinématographique du scénariste, producteur et réalisateur Chuck Russell. Coécrit par Russell et filmé dans l’état insulaire d’Hawaï, le film réunit à l’écran John Travolta et Bruce Willis, 28 ans après le classique Pulp fiction de Quentin Tarantino. Il se situe dans la carrière de Travolta entre le thriller The Fanatic de Fred Durst et la comédie Die Hart d’Eric Appel. Seconde collaboration entre Travolta et Chuck Russell après le déjà peu recommandable I am wrath. Et c'est évidemment particulièrement mauvais, d'une absence totale d'imagination, parfois ridicule, voire un brin embarrassant à chaque apparition fantomatique de Bruce Willis. Certes Russell, pas exactement un nouveau venu dans le registre du cinéma pop-corn, évite d’en faire trop à la réalisation et, côté écriture, tente bien d'injecter un peu d'humour, de cool attitude dans son récit, mais c'est tellement bête, avec des situations et personnages tellement improbables que seule la consternation l’emporte au final. Bref, pour fans très indulgents de Travolta et Willis only.

FARGO - SEASON 1 (TV) (2014)

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Manu  le 10/10/2024 à 11:45
Réalisé par Adam Bernstein, Randall Einhorn, Colin Bucksey, Scott Winant, Matt Shakman
Avec Billy Bob Thornton, Allison Tolman, Colin Hanks, Martin Freeman, Bob Odenkirk.
Série américaine en 10 épisodes
Genre : Policier
Durée : 9h 00min. environ
Année de production : 2014

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Originellement diffusée sur la chaîne FX Network entre le 15 avril et le 17 juin 2014, la première saison de la série Fargo compte 10 épisodes réalisés par 5 différents réalisateurs, dont Adam Bernstein, l’un de ses producteurs exécutifs aux côtés de Joel et Ethan Coen. On notera que l’ensemble des épisodes est écrit par un seul et même scénariste, Noah Hawley, futur réalisateur du drame romantique Lucy in the sky, avec Natalie Portman. L’univers du classique nineties des frères Coen parfaitement assimilé dans ce mélange de suspense et de comédie philosophique ultra noire. Avec au centre de ce récit simple et tordu à la fois une prestation de haute volée de la part de Billy Bob Thornton, en ordure particulièrement flippante. Soit un ensemble sans baisse de rythme comme d’inspiration, qui se déguste avec le même plaisir un peu sadique d’un bout à l’autre, et auquel ne manque vraiment que la mise en scène inégalable des 2 frangins cinéastes les plus doués d’Hollywood.

L'UOMO SENZA MEMORIA (1974)

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Manu  le 09/10/2024 à 18:58
Réalisé par Duccio Tessari
Avec Senta Berger, Luc Merenda, Umberto Orsini, Anita Strindberg, Bruno Corazzari.
Film italien
Genre : Thriller
Durée : 1h 32min.
Année de production : 1974
Titres français : La Trancheuse infernale / L'homme sans mémoire

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L’uomo senza memoria est le vingtième long métrage cinématographique du scénariste et réalisateur Duccio Tessari. Le film est notamment écrit par Ernesto Gastaldi et Tessari lui-même. Filmé en extérieurs du côté de Portofino, non loin de Gênes, il se situe dans la carrière de Senta Berger entre la comédie Di mamma non ce n’è una sola d’Alfredo Giannetti et le mélodrame de Sergio Martino, La Bellissima estate. Tout comme le précédent Una farfalla con le ali insanguinate du même Tessari, on n'est pas vraiment sur du giallo, mais ici davantage dans un suspense lointainement hitchcockien, sagement mis en scène par Tessari. Avec une intrigue quelque peu rocambolesque, handicapée par au moins un twist se laissant aisément deviner. Cela manque donc un peu de tonus et d'inventivité, mais c'est souvent joliment filmé, le cinéaste mettant notamment bien en valeur ce petit village côtier au cœur duquel se déroule l'essentiel de l'histoire. Et la séquence finale, venant justifier le titre français du film, s’avère plutôt efficace. Bref, un Tessari mineur mais, dans l'ensemble, agréable à suivre. Sinon, pour l'anecdote, je viens de voir que Duilio Cruciani, l'insupportable mouflet censé nous soutirer quelques sourires en dragouillant lourdement le personnage incarné par Senta Berger, était tristement décédé d'une overdose en 1984.

LE LOCATAIRE (1976)

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Manu  le 07/10/2024 à 19:53
Réalisé par Roman Polanski
Avec Roman Polanski, Isabelle Adjani, Melvyn Douglas, Shelley Winters, Bernard Fresson.
Film français
Genre : Thriller
Durée : 2h 06min.
Année de production : 1976

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Le Locataire est le neuvième long métrage cinématographique de l’acteur, scénariste et réalisateur franco-polonais Roman Polanski. Cette production française tournée en anglais adapte le roman de Roland Topor, « Le Locataire chimérique », publié en 1964. Il est coécrit par Gérard Brach et Polanski lui-même, et marque la première des 3 collaborations entre le cinéaste et le compositeur Philippe Sarde. Titre incontournable de la filmographie de Polanski comme grand classique du film cauchemardesque, Le Locataire demeure encore aujourd’hui l’une des plus fortes évocations à l’écran de la folie paranoïaque, avec un Polanski totalement habité, présent sur tous les terrains (mise en scène, écriture et interprétation). Un film extraordinairement malaisant, à la fois brillant - bluffant même - dans sa réalisation, subtilement et délicieusement décalé dans l’écriture - l’effroi cédant notamment régulièrement le pas à l’humour - et d’un régal absolu dans son invraisemblable réunion d’acteurs. Bref, un grand moment de cinéma dérangeant, aussi puissant dans le fond que la forme, porté en outre par une mémorable composition de Philippe Sarde.

BELLE EPOQUE (1992)

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Manu  le 06/10/2024 à 19:40
Réalisé par Fernando Trueba
Avec Jorge Sanz, Pénélope Cruz, Fernando Fernán Gómez, Maribel Verdú, Michel Galabru.
Film espagnol, portugais, français
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 49min.
Année de production : 1992
Titre français : Belle époque

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Belle epoque est le septième long métrage cinématographique de Fernando Trueba. Le film marque la seconde collaboration du cinéaste avec le scénariste vétéran du cinéma espagnol, Rafael Azcona, après El año de las luces, signé 6 ans plus tôt. Il se situe dans la carrière de Maribel Verdu entre la comédie Salsa rosa de Manuel Gómez Pereira et le thriller El beso del sueño de Rafael Moreno Alba. Pluie de récompenses, dont un oscar, pour ce qui demeure sans doute à ce jour le film le plus réputé de Fernando Trueba, et, comme souvent dans ce cas de figure, de mon côté, je trouve que ce n’est pas ce que son auteur a produit de plus ambitieux, de plus marquant. Certes l’ensemble est extrêmement plaisant, et d’une certaine façon plus satisfaisant que, par exemple, son curieux El sueño del mono loco, car tout fonctionne idéalement dans ce mélange d'intrigues amoureuses coquines et de considérations politico-historiques - j'ajouterai également à la réussite de l’œuvre l'excellente partition musicale d'Antoine Duhamel. Néanmoins j'avoue que, au-delà du plaisir pris, rien ne m'a vraiment étonné ici dans ce fort joli film, mis à part peut-être la présence inattendue et amusante de notre Michel Galabru national. Bref, classique mais très agréable.

MUSIC, WAR AND LOVE (2019)

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Manu  le 06/10/2024 à 10:35
Réalisé par Martha Coolidge
Avec Adelaide Clemens, Leo Suter, Stephen Dorff, Stellan Skarsgård, Connie Nielsen.  
Film américain, polonais
Genre : Drame
Durée : 1h 56min.
Année de production : 2019
Titre français : Ma promesse
Titre alternatif : I'll find you

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Music, war and love est le quatorzième long métrage cinématographique de Martha Coolidge. Cette coproduction américano- polonaise, tournée en Pologne, est coécrite par l’oscarisé David S. Ward, scénariste de The Sting et réalisateur de Cannery Row avec Nick Nolte et Debra Winger. Retour de Martha Coolidge au grand écran, 13 ans après la comédie Material girls (ou 10-11 ans si l’on s’en tient aux dates de tournage de ce Music…), et l’on se demande où est passée la cinéaste sensible de Rembling Rose, Lost in Yonkers et Angie en découvrant ce mélo à l’esthétique télévisuelle assez peu engageante, entre une une photographie lisse, d’une rare platitude, une reconstitution totalement figée, un budget pas toujours adéquate et quelques séquences totalement aux fraises, à mon gout en tout cas. Bref, l’embarras, mêlé à un brin de consternation, règne en maitre sur ce titre à priori dans la lignée des travaux les plus intéressants de son autrice, mais qui ne fonctionne tout simplement pas, et dont on ne sauvera que le très beau score de Jan A.P. Kaczmarek, d’un tout autre niveau que les images qu’il illustre.

THE LAST DAYS OF FRANK AND JESSE JAMES (TV) (1986)

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Manu  le 05/10/2024 à 20:49
Réalisé par William A. Graham
Avec Johnny Cash, Kris Kristofferson, Marcia Gross, Gail Youngs, Willie Nelson.
Téléfilm américain
Genre : Western
Durée : 1h 37min.
Année de production : 1986
Titre français : Les Derniers jours de Frank et Jessie James

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The Last days of Frank and Jesse James marque le retour de William A. Graham au western, 4 ans après un autre biopic consacré à une légende criminelle de l’Ouest, Harry Tracy, desperado. Ecrit par le scénariste de télévision William Stratton, ce téléfilm initialement diffusé sur la chaîne NBC se situe dans la filmographie de Kris Kristofferson entre le drame criminel Trouble in mind d’Alan Rudolph et le suspense soap-opératique Blood & orchids de Jerry Thorpe. 21 ans avant The Assassination of Jesse James by the coward Robert Ford, William A. Graham se penchait sur la fin de carrière des célèbres Frank et Jesse James, recrutant au passage les highwaymen Kristofferson, Johnny Cash et Willie Nelson. Côté interprétation, l’œuvre force donc la curiosité même si personne n’y signe de mémorables prestations. Côté écriture, on donne dans le sérieux scolaire sans réel travail en profondeur sur les personnages. Et enfin, côté réalisation, on s’aligne sur la sagesse du script en proposant une réalisation oeuvrant dans le purement fonctionnel, voire un peu mollassonne par moment. Bref, autant dire que toutes les parties ici impliquées ont été plus inspirées ailleurs - cela vaut aussi pour le compositeur Paul Chihara - même si l’ensemble, à tout prendre instructif, n’a rien de fondamentalement déplaisant.

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