
![]() Manu le 18/07/2025 à 07:36 |
Réalisé par Lesley Selander
Avec Tim Holt, Noreen Nash, Mauritz Hugo, Dorothy Patrick, Robert J. Wilke. Film américain Genre : Western Durée : 1h 00min. Année de production : 1952
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![]() Manu le 16/07/2025 à 17:19 |
Réalisé par Christian-Jaque
Avec Sophia Loren, Robert Hossein, Renaud Mary, Julien Bertheau, Carlo Giuffrè.
Film français, italien, espagnol
Genre : Romance
Durée : 1h 38min.
Année de production : 1961
Avec Sophia Loren, Robert Hossein, Renaud Mary, Julien Bertheau, Carlo Giuffrè.
Film français, italien, espagnol
Genre : Romance
Durée : 1h 38min.
Année de production : 1961
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Adaptation de la pièce éponyme de Victorien Sardou et Emile Moreau, créée en 1893, Madame Sans Gêne est le cinquante et unième long métrage cinématographique du scénariste et réalisateur français Christian-Jaque. Cette coproduction franco-italo-espagnole tournée en Italie et en Espagne est notamment écrite par Christian-Jaque lui-même et Ennio De Concini, coscénariste la même année du Divorzio all’italiana de Pietro Germi. Elle se situe dans la carrière de Sophia Loren entre le péplum El Cid d’Anthony Mann et le drame de Vittorio De Sica, I Sequestrati di Altona.
Aucun doute là-dessus : le budget est alloué à cette Madame Sans Gêne est bien là, à l’écran, via de fastueux décors, une figuration adéquate et quelques extérieurs qui font voyager. Pas de mauvaise surprise non plus du côté de la réalisation. Christian-Jaque démontre une nouvelle fois, à travers la richesse de ses cadres et plus largement l’énergie déployée sur chaque séquence, qu’il est un cador du divertissement enlevé.
En revanche, tant dans son scénario que son interprétation, voilà un titre qui laisse plus que sceptique. On a en effet connu comédie sentimentale historique plus fine que ce portrait balourd d’un innocent couple de tourtereaux pris dans la roue de grande Histoire, portrait aux à-côtés comiques bruyants et peu drôles. Une écriture sans nuance aucune donc, à la lourdeur davantage mise en avant encore par les prestations pénibles de Loren, épuisante de gesticulation, et Robert Hossein, irritant de gaucherie feinte et timidité calculée, donnant juste de son personnage l’impression d’un pleurnicheur puéril.
Bref, un séduisant programme sur le papier, au final dynamique et visuellement ravissant, mais d’un absolu manque de finesse dans son traitement et les compositions de ses 2 interprètes principaux.

![]() Manu le 16/07/2025 à 11:31 |
Réalisé par Todd Haynes
Avec Natalie Portman, Julianne Moore, Charles Melton, Cory Michael Smith, Elizabeth Yu.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 57min.
Année de production : 2023
Avec Natalie Portman, Julianne Moore, Charles Melton, Cory Michael Smith, Elizabeth Yu.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 57min.
Année de production : 2023
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Présenté en compétition à Cannes en 2023, May December est le vingtième long métrage cinématographique du scénariste, producteur et réalisateur Todd Haynes. Le film est écrit par la directrice de casting Samy Burch. Il marque la cinquième collaboration de Haynes avec l’actrice Julianne Moore et se situe dans la carrière de Natalie Portman entre le film fantastique Thor: Love and Thunder de Taika Waititi et la mini-série Lady in the lake réalisée par Alma Har’el.
Bien plus qu’une simple évocation de l’affaire Mary Kay Letourneau, May December se veut une réflexion sur le travail du comédien, ici une Rachel Portman habitée, dans un rôle pas particulièrement générateur d’empathie chez le spectateur, et les liens troubles qui l’unissent au personnage réel qu’il est censé incarné. Vaste et passionnant sujet, agrément d’un portrait de couple jouant avec l’interdit (à rapprocher quelque part du couple interracial de Far from heaven).
Et si, dans son approche volontairement aseptisée, presque indolente, May December m’a légèrement tenu à distance émotionnellement, n’en faisant pas le grand Todd Haynes espéré chez moi, je dois bien admettre que le délicat venin qu’elle distille, l’air de rien, me laisse tout de même sur l’impression d’une œuvre importante, vraiment pas comme les autres, de celle dont on garde forcement quelques images en tête longtemps après sa découverte et qui incite à la revoyure.

![]() Manu le 12/07/2025 à 19:04 |
Réalisé par Steven Soderbergh
Avec Lucy Liu, Chris Sullivan, Callina Liang, Eddy Maday, Julia Fox.
Film américain
Genre : Epouvante
Durée : 1h 24min.
Année de production : 2024
Avec Lucy Liu, Chris Sullivan, Callina Liang, Eddy Maday, Julia Fox.
Film américain
Genre : Epouvante
Durée : 1h 24min.
Année de production : 2024
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Trente-cinquième long métrage de Steven Soderbergh, Presence marque la seconde collaboration du cinéaste avec le scénariste David Koepp après Kimi en 2022. Il se situe dans la carrière de Lucy Liu entre la comédie fantastique Shazam! Fury of the Gods de David F. Sandberg et la mini-série dramatique A man in full, réalisée par Regina King et Thomas Schlamme.
Ainsi qu’on pouvait l’espérer de la part de Soderbergh, il y a de l'idée et une incontestable virtuosité dans ce suspense horrifique au croisement d’Ordinary people et de Poltergeist. Et l’on devine sans grand mal que ce qui a stimulé le cinéaste, à savoir l’originalité du point de vue narratif adopté par le récit.
Malheureusement, comme cela arrive de temps en temps chez ce brillant réalisateur, on en vient au bout d’un moment à se dire que le brio ne fait pas tout, qu’il est aussi important, de faire vivre ses personnages, afin de générer une pleine implication du côté du spectateur. Contrat que ce beaucoup trop théorique, trop cérébral Presence oublie sensiblement d’honorer.
Bref, au final, un petit Soderbergh, comme toujours stimulant dans la forme, dans l’approche, mais qui manque de chair, de chaleur, peu aidé en outre par un scénario de Koepp carburant à l'économie niveau originalité (avec pas mal d’échos de ses précédents Stir of echoes et You should have left).

![]() Manu le 12/07/2025 à 07:14 |
Réalisé par Jud Taylor
Avec Burt Reynolds, Barbara Loden, Patricia Casey, Noam Pitlik, James Hampton.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 32min.
Année de production : 1973
Avec Burt Reynolds, Barbara Loden, Patricia Casey, Noam Pitlik, James Hampton.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 32min.
Année de production : 1973
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Fade In est le premier et unique long métrage cinématographique de l’acteur et téléaste Jud Taylor. Ce film à la genèse originale, conçu et tourné en parallèle au western Blue de Silvio Narizzano, également produit par Judd Bernard, est coécrit par le dramaturge Mart Crowley et Jerry Ludwig, coscénariste du Three the hard way de Gordon Parks Jr. et Take a hard ride d’Antonio Margheriti. Bien que jamais sorti en salles, il se situe dans la carrière sur grand écran de Burt Reynolds entre les westens Navaro Joe de Sergio Corbucci et 100 rifles de Tom Gries.
De la part de Jud Taylor, futur solide téléaste des années 70 / 80 - je garde notamment un excellent souvenir de son A question of honor, écrit par Budd Schulberg, sorte de réponse télé au Prince of the city de Lumet - je ne m'attendais pas du tout à cet essai de type pré-Nouvel Hollywood, sous forte influence européenne. L’ensemble m’a entre autre pas mal fait penser au cinéma de Claude Lelouch, dans les envolées romantiques de son intrigue comme le jeu avec le réel que constitue l'intégration du tournage de Blue au sein de l'histoire d'amour entre Burt Reynolds et Barbara Loden, couple étrange, un dépareillé et, en ce sens, judicieusement choisi.
Après, sans surprise compte tenu la phase de réécriture qu’il traversa et le tripatouillage ultérieur du film au montage, le résultat laisse comme un sentiment de manque dans sa progression dramatique. Mais je me suis tout de même régalé, et je comprends pourquoi Reynolds a, quelques années plus tard et sans grand succès, tenté d'extraire ce titre de la case oubliettes, car il y trouve un très beau rôle, à rapprocher dans sa carrière, me semble-t-il, de celui du divorcé paumé de Starting over, malmenant de façon similaire sa masculinité (l'humour en moins ici).

![]() Manu le 10/07/2025 à 08:20 |
Réalisé par Blake Edwards
Avec Ted Danson, Howie Mandel, Richard Mulligan, Stuart Margolin, Maria Conchita Alonso.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 29min.
Année de production : 1986
Titre français : Un sacré bordel !
Avec Ted Danson, Howie Mandel, Richard Mulligan, Stuart Margolin, Maria Conchita Alonso.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 29min.
Année de production : 1986
Titre français : Un sacré bordel !
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A fine mess est le trente et unième long métrage cinématographique de Blake Edwards. Ce cuisant échec critique et public, écrit par Edwards lui-même, devait originellement réunir Burt Reynolds et Richard Pryor. Il se situe dans la carrière de Ted Danson entre le drame Just between friends d’Allan Burns et le drame criminel When the bough breaks de Waris Hussein,s igné pour le petit écran.
Le seul Edwards eighties que je n'avais pas encore vu (avec son téléfilm Disney, Justin Case). Le film, largement oublié, se trimballe une sale réputation, et malheureusement, sans surprise, ce n'est pas bien bon. Edwards semble vouloir renouer avec le slapstick de certains de ses travaux des années 60, mais ça ne fonctionne pas. L'ensemble est pourtant sans temps mort, mais côté écriture, c'est juste poussif, prévisible, pas drôle. Avec, à l'écran, d'un côté ceux qui en font trop (le binôme Stuart Margolin / Richard Mulligan, à la limite du supportable), de l'autre ceux qui n'en font peut-être pas assez ou du moins n'ont pas grand-chose à défendre (Ted Danson, Howie Mandel, Dennis Franz).
Je retiens néanmoins l'élégance de la mise en scène - la moindre des choses de la part d'Edwards - et ce gag récurrent qui voit le personnage principal, séducteur / baratineur patenté, se prendre une baffe pratiquement chaque fois qu'il croise et salue une femme qu'il connait. Gag semblant malheureusement appartenir à un autre film d'Edwards, de la veine des beaucoup plus recommandables The Man who love women (que j'aimerais beaucoup revoir), Skin Deep ou Switch.

![]() Manu le 30/06/2025 à 08:15 |
Réalisé par Jon Stewart
Avec Steve Carell, Rose Byrne, Chris Cooper, Brent Sexton, Mackenzie Davis.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 41min.
Année de production : 2020
Avec Steve Carell, Rose Byrne, Chris Cooper, Brent Sexton, Mackenzie Davis.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 41min.
Année de production : 2020
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Irresistible est le second long métrage cinématographique de l’humoriste, acteur et homme de télévision Jon Stewart. Le film est écrit et coproduit par Stewart lui-même. Il se situe dans la carrière de l’australienne Rose Byrne entre la mini-série Mrs. America et la comédie familiale Peter Rabbit 2: The Runaway de Will Gluck.
Comédie satirique ciblant le barnum électoral à l'américaine, Irresistible est une affaire souvent amusante, bien menée, qui, d’une certaine façon, roule toute seule, Stewart abordant un sujet qu'il maitrise tandis que Steve Carell investit un rôle sur mesure d'idiot plutôt sympathique (personnage pas foncièrement crédible, cela-dit, dans un tel contexte, mais là n'est sans doute pas le but recherché).
Une agréable satire donc, lorgnant davantage du côté du bienveillant Capra que du caustique Ritchie, mais un film qui manque aussi de surprises comme, surtout, d'un brin de férocité, sur un sujet de ce type, pour réellement se démarquer. Un brin étonnant par ailleurs de croiser l’ex-vedette Topher Grace, dans un second rôle sang gloire de collaborateur de Carell. Une présence furtive se fondant jusqu'à disparaitre dans le paysage de ce rigolo mais trop gentil Irresistible.

![]() Manu le 27/06/2025 à 08:18 |
Réalisé par John Lee Hancock
Avec Donald Sutherland, Jaeden Martell, Joe Tippett, Colin O'Brien, Kirby Howell-Baptiste.
Film américain
Genre : Fantastique
Durée : 1h 44min.
Année de production : 2022
Titre français : Le Téléphone de M. Harrigan
Avec Donald Sutherland, Jaeden Martell, Joe Tippett, Colin O'Brien, Kirby Howell-Baptiste.
Film américain
Genre : Fantastique
Durée : 1h 44min.
Année de production : 2022
Titre français : Le Téléphone de M. Harrigan
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Mr. Harrigan’s phone est le neuvième long métrage cinématographique du scénariste, producteur et réalisateur John Lee Hancock. Le film est écrit par Hancock lui-même, qui adapte ici la nouvelle éponyme de Stephen King, publiée en 2020 dans le recueil « If it bleeds ». Il se situe dans la carrière de Donald Sutherland entre la mini-série Swimming with sharks de Tucker Gates et le drame judiciaire Miranda’s victim de Michelle Danner.
Réception critique plus que tiède pour ce nouvel opus d’Hancock qui, on peut difficilement le nier, prend clairement tout son temps pour nous compter le passage à l’âge adulte, teinté de fantastique, d’un enfant du XXIème siècle.
Certains y verront donc un gros somnifère. Ce que je conçois, même s’il est à souligner que Hancock n’a de toute façon jamais été un énervé. En témoignait il y a presque 30 ans A perfect world, le film de Clint Eastwood scénarisé par ses soins, qui se distinguait déjà par son rythme très posé.
Après, moi, je constate film après film que ce classicisme tranquille, un peu à la Eastwood d’ailleurs, me sied parfaitement. Je me suis en tout cas laissé séduire par la lenteur étudiée de ce film fantastique mélancolique, qui a tout de même quelques petites choses à dire sur le monde d’aujourd’hui. Et puis Sutherland aura quand même assuré jusqu’au bout, et je n’ai pas boudé mon plaisir de profiter, une presque dernière fois, de son imposante présence.

![]() Manu le 24/06/2025 à 16:21 |
Réalisé par Agnès Varda
Avec Thérèse Liotard, Valérie Mairesse, Robert Dadiès, Mona Mairesse, Françis Lemaire.
Film français
Genre : Drame
Durée : 2h 07min.
Année de production : 1977
Avec Thérèse Liotard, Valérie Mairesse, Robert Dadiès, Mona Mairesse, Françis Lemaire.
Film français
Genre : Drame
Durée : 2h 07min.
Année de production : 1977
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L’une chante, l’autre pas est le sixième long métrage cinématographique de fiction de la photographe et réalisatrice Agnès Varda. Le film est écrit par Varda seule. Il se situe dans la carrière de Valérie Mairesse entre la comédie policière René la canne de Francis Girod et le film fantastique Dora et la lanterne magique de Pascal Kané.
Mon vrai premier rendez-vous avec Varda, et je suis ressorti enchanté de l’expérience. Car il s’agit bien d’un enchantement ressenti devant cette œuvre d’une infini douceur, pudeur, délicatesse, militante sans être pesante, voire, pire, démago. Derrière les aventures tantôt légères, tantôt graves, parfois tragiques de Pomme et Suzanne se dessine ainsi 15 ans d’Histoire de France observée du point de vue de la femme.
Un film qui sent également l’authentique, enrichi de l’œil de documentariste de Varda comme de sa propre expérience, décrivant au final cette période dite de la parenthèse enchantée comme peut-être nul autre film français avant ou après lui, et qui offre incontestablement leurs plus beaux rôles à ses 2 actrices principales, radieuses, Thérèse Liotard et Valérie Mairesse. Bref, un petit bijou.

![]() Manu le 24/06/2025 à 11:14 |
Réalisé par Xavier Giannoli, Frédéric Planchon
Avec Vincent Lindon, Niels Schneider, Ramzy Bedia, Judith Chemla, Olga Kurylenko.
Mini-série française, belge en 12 épisodes
Genre : Biopic
Durée : 10h 24min. environ
Année de production : 2023
Avec Vincent Lindon, Niels Schneider, Ramzy Bedia, Judith Chemla, Olga Kurylenko.
Mini-série française, belge en 12 épisodes
Genre : Biopic
Durée : 10h 24min. environ
Année de production : 2023
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D’argent et de sang est une mini-série en 12 épisodes intégralement réalisée par Xavier Giannoli et Frédéric Planchon. Celle-ci est coécrite par Giannoli lui-même, Jean-Baptiste Delafond, scénariste ayant notamment collaboré à l’écriture des séries Maison close et Baron noir notamment, et Antoine Lacomblez, coscénariste entre autre de 5 films signés Alexandre Arcady Pour Sacha, Dis-moi oui…, K, Là-bas… mon pays et Tu peux garder un secret ? Elle adapte l’ouvrage d’investigation éponyme de Fabrice Arfi publié en 2018 et se situe dans la carrière de Niels Schneider entre le drame La Vénus d’argent d’Héléna Klotz et la mini-série Le Monde n’existe pas d’Erwan Le Duc.
L’arnaque à la taxe carbone décortiquée par Xavier Giannoli. Soit un sujet en or pour ce cinéaste obsédé par les thèmes de la renommée et sa falsification. Sujet en or et format inédit pour lui, judicieusement adapté à cette passionnante et tentaculaire affaire d’escroquerie financière. Ce qui permet non seulement à Giannoli de rendre accessible au spectateur les aspects les plus techniques de cette spectaculaire magouille, mais aussi et surtout de développer ce qui semble finalement toujours l’avoir intéressé le plus dans ce type de scandale : l’insaisissable psyché de ses personnages.
La (vaine) tentative de comprendre pourquoi ces bonimenteurs de haut vol, à la fois fascinants et détestables, font ce qu’ils font anime donc cette mini-série captivante de bout en bout. Une réussite qui passe également par le brio de sa mise en scène, coup de poing, parfois volontairement épuisante, à l’image de ses beaux parleurs d’anti-héros, rendant au passage une nouvelle fois un bel hommage à l’un des maîtres de Giannoli, Scorsese.
Bref, plus qu’une remarquable mini-série, une nouvelle pierre très précieuse à l’épatante filmographie de son auteur (ainsi que 2 rôles mémorables pour Niels Schneider et Ramzy Bedia).

![]() Manu le 24/06/2025 à 07:41 |
Réalisé par Richard T. Heffron
Avec Peter Fonda, Blythe Danner, Arthur Hill, Yul Brunner, John P. Ryan.
Film américain
Genre : Science-fiction
Durée : 1h 48min.
Année de production : 1976
Titre français : Les Rescapés du futur
Avec Peter Fonda, Blythe Danner, Arthur Hill, Yul Brunner, John P. Ryan.
Film américain
Genre : Science-fiction
Durée : 1h 48min.
Année de production : 1976
Titre français : Les Rescapés du futur
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Futureworld est le troisième long métrage cinématographique de fiction de Richard T. Heffron. Présenté en compétition au festival d’Avoriaz en 1977, le film est coécrit par George Schenck, précédemment scénariste des westerns More dead than alive de Robert Sparr et Barquero de Gordon Douglas. Il se situe dans la carrière de Peter Fonda entre le drame rural Fighting mad de Jonathan Demme et le film d’action Outlaw blues signé Heffron.
Une révision qui me trottait dans la tête depuis quelques temps, avec l'espoir de réévaluer la chose, longtemps fantasmée ado et que j'avais trouvé décevante à sa découverte, jeune adulte. Et ce n'est malheureusement toujours pas ça. L’œuvre conserve quelques aspects fort sympathiques. Elle s’appuie sur une solide distribution - en particulier par rapport au premier opus - et offre une déclinaison intéressante du concept initial, laquelle débouche sur un final sympathiquement parano. Mais cette bonne idée demeure sous-exploitée, l’ensemble manque tout de même de tension et le film passe à mon gout beaucoup trop de temps à nos balader dans de peu exaltants décors d'usine.
Par ailleurs, pour un film se posant comme à la pointe de la technologie, voire au-delà, Futureworld m'a semblé revêtir un côté définitivement old school dans son imagerie high tech, plutôt tournée vers les années 50-60, avec ses salles d’opérations remplies de grosses machines bardées de boutons clignotants, d’où s’échappent des p’tits bruits bizarres. Margheriti n’est pas très loin dans ces moments-là.
Esprit retro également garanti dans le traitement scénaristique du couple vedette, avec un Peter Fonda ne manquant pas une occasion de moquer ou remettre à sa place cette gentille quiche de Blythe Danner. Bref, au final pas déplaisant mais pas tout à fait à la hauteur de son sujet.

![]() Manu le 23/06/2025 à 18:21 |
Réalisé par Damián Szifron
Avec Shailene Woodley, Ben Mendelsohn, Jovan Adepo, Ralph Ineson, Richard Zeman.
Film américain, canadien
Genre : Thriller
Durée : 1h 59min.
Année de production : 2023
Titre français : Misanthrope
Avec Shailene Woodley, Ben Mendelsohn, Jovan Adepo, Ralph Ineson, Richard Zeman.
Film américain, canadien
Genre : Thriller
Durée : 1h 59min.
Année de production : 2023
Titre français : Misanthrope
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To catch a killer est le quatrième long métrage cinématographique de l’argentin Damián Zifron. Production américano-canadienne filmée en grande partie à Montréal, le film est coécrit par Szifron et Jonathan Wakeham, coscénariste du subséquent Midas man de Joe Stephenson. Il se situe dans la carrière de Shailene Woodley entre le drame romantique The Last letter from your lover d’Augustine Frizzell et la comédie science-fictionnelle Robots de Casper Christensen et Anthony Hines.
Longtemps que je n’avais pas vu un produit dérivé de Se7en aussi recommandable - allez, peut-être depuis le The Cell de Tarsem Singh, qui se démarquait toutefois du genre en ajoutant un ingrédient science-fictionnel au cocktail attendu. Il faut dire aussi que le film soigne son entrée en matière, offrant une séquence d’ouverture si intense, si réussie qu’elle en minimise d’emblée, à défaut de l’éclipser totalement, l’aspect parfois un peu convenu, en tout cas relativement classique, de tout ce qui suit.
Bons points pour l’écriture et la mise en scène, qui se démarquent donc du tout-venant à travers leur minutie, leur retenue dans le spectaculaire, au profit d’une approche plus humaine, davantage axée sur les personnages. Et bons points également pour le duo Shailene Woodley, actrice au parcours par ailleurs relativement intéressant jusqu’à présent, et le très souvent épatant Ben Mendelsohn.
Bref, pas mal d’excellentes raisons de donner sa chance à ce film de serial-killer qui, à défaut de renouveler les fondements du genre, en propose une très soignée déclinaison.

![]() Manu le 23/06/2025 à 10:34 |
Réalisé par Romolo Guerrieri
Avec Enrico Maria Salerno, Françoise Fabian, Luciano Salce, Paola Quattrini, Monica Monet.
Film italien
Genre : Policier
Durée : 1h 54min.
Année de production : 1974
Titre français : Un homme, une ville
Avec Enrico Maria Salerno, Françoise Fabian, Luciano Salce, Paola Quattrini, Monica Monet.
Film italien
Genre : Policier
Durée : 1h 54min.
Année de production : 1974
Titre français : Un homme, une ville
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Un uomo, una città est le dixième des 16 longs métrages cinématographiques signés par romolo Guerrieri entre 1961 et 1984. Tourné à Turin et dans ses environs, le film est coécrit par Mino Roli, scénariste que Guerrieri retrouvera l’année suivante sur le drame historique Salvo D’Acquisto et en 1978 sur le film d’espionnage Sono stato un agent C.I.A.
Un an après La polizia è al servizio del cittadino?, Romolo Guerrieri retrouve Enrico Maria Salerno pour cette seconde belle réussite du genre poliziottesco. Un titre qui navigue néanmoins à la lisière du genre, évoquant davantage les polars engagés de Boisset que les fantaisies provocatrices de Lenzi.
Pas de folles courses-poursuites sirènes hurlantes ou de tueurs psychopathes bossus ici, mais une succession d’affaires plus ou moins sordides qui dresse le constat amer d'une société naturellement injuste, avec toujours les mêmes gagnants - les nantis, capables de museler la presse ou fuir à l'étranger - et les mêmes perdants - les émigrés du sud, les ouvriers.
Et si la démonstration manque sans doute un peu de nuance, l’authenticité du cadre, généralement l’un des points forts du poliziottesco, est bien au rendez-vous, avec ici une immersion totale du spectateur dans la grisaille urbaine turinoise des années 70.
Côté interprétation, Enrico Maria Salerno est impeccable en commissaire désabusé, Luciano Salce savoureux en fougueux journaliste tout aussi lucide sur l’état du monde, tandis que Françoise Fabian hérite d’un rôle de mère dépassée malheureusement quelque peu anecdotique.
Enfin, à ces 3 figure-clef du récit s’ajoute une riche galerie de personnages secondaires, tel cet ex-ouvrier de Fiat devenu zinzin errant rêvant de retrouver sa chaine de montage, qui viennent ainsi confirmer l’ambition particulière de ce passionnant Un uomo, una città.

![]() Manu le 23/06/2025 à 07:27 |
Réalisé par Antonio Pietrangeli
Avec Jacqueline Sassard, Gabriele Ferzetti, Mario Valdemarin, Tina De Mola, Gina Rovere.
Film italien, français
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 49min.
Année de production : 1958
Titre français : Les Epoux terribles
Avec Jacqueline Sassard, Gabriele Ferzetti, Mario Valdemarin, Tina De Mola, Gina Rovere.
Film italien, français
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 49min.
Année de production : 1958
Titre français : Les Epoux terribles
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Nata di marzo est le quatrième des 11 longs métrages cinématographiques signés par Antonio Pietrangeli entre 1953 et 1968. Le film convoque la crème de la crème des scénaristes de la comédie à l’italienne, juste avant l’émergence de celle-ci, et se situe dans la filmographie de la française Jacqueline Sassard entre la comédie dramatique Guendalina d’Alberto Lattuada et la comédie Faibles femmes de Michel Boisrond.
Passionnant film transitoire à plusieurs titres que cette dramédie maritale, qui garde un pied dans le néoréalisme rose tout en annonçant la future acide comédie à l’italienne dans son regard déjà critique sur la société italienne du boom économique.
Un film qui, après le très anecdotique Souvenir d’Italie, marque pour Pietrangeli un premier vrai pas en direction d’un cinéma plus grave, traversé de questionnements existentiels au féminin. L’écriture demeure certes encore un peu trop sage, notamment guidée par les bons mots davantage qu’au service de la mise en scène, mais le portrait de cette jeune et quelque peu immature épouse déjà asservie à la naissance société de consommation annonce clairement ceux, plus vertigineusement troubles, développés ultérieurement dans La Parmigiana et Io la conoscevo bene.
Bref, sans doute l'autre belle réussite fifties de Pietrangeli avec son premier film, Il Sole negli occhi.

![]() Manu le 22/06/2025 à 17:55 |
Réalisé par Stuart Cooper
Avec Harry Hamlin, Mädchen Amick, Hannes Jaenicke, Enuka Okuma, Fulvio Cecere.
Téléfilm américain, allemand
Genre : Thriller
Durée : 1h 33min.
Année de production : 1998
Avec Harry Hamlin, Mädchen Amick, Hannes Jaenicke, Enuka Okuma, Fulvio Cecere.
Téléfilm américain, allemand
Genre : Thriller
Durée : 1h 33min.
Année de production : 1998
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The Hunted est le quatorième des 17 longs métrages de fiction signés par l’ancien acteur Stuart Cooper entre 1974 et 2010. Coécrit par le dramaturge David Ives, futur coscénariste de La Vénus à la fourrure de Roman Polanski, d’après sa propre pièce, il marque la septième et dernière collaboration entre Cooper et le compositeur Charles Bernstein, et se situe dans la carrière de Mädchen Amick entre le suspense science-fictionnel Bombshell de Paul Wynne et le thriller Twist of fate de Max Fischer.
Sujet à première vue rebattu que celui abordé par The Hunted, remontant au séminal The Most dangerous game d’Irving Pichel et Ernest B. Schoedsack. Et cependant, sur ce canevas classique, un essai qui tire finalement plutôt très bien son épingle du jeu, en choisissant d’en déplacer légèrement à la fois les enjeux - on s’intéresse ici, par exemple, au traumatisme subi par la victime, ainsi qu’à sa reconstruction - et en décomposant cette partie de chasse un peu spéciale en 2 temps : un premier round sur le terrain de jeu de notre chasseur psychopathe, et un second en forme de revanche, à la ville.
Bref, un appréciable renouvellement de concept éprouvé, que vient soutenir une très correcte confrontation entre Mädchen Amick et Harry Hamlin, 2 interprètes n’ayant jamais brillé par l’extraordinaire finesse de leur jeu mais se montrant ici certainement à la hauteur de l’écriture dans son ambition, comme du solide travail fourni par Cooper à la réalisation, travail peut-être un peu plus nerveux qu’attendu de la part de cet inclassable cinéaste.

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