se connecter

TAKE BACK (2021)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 04/12/2024 à 17:36
Réalisé par Christian Sesma
Avec Mickey Rourke, Michael Jai White, James Russo, Gillian White, Paul Sloan.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 29min.
Année de production : 2021

Critique cinema  Critique film de Manu


Dixième long métrage cinématographique du scénariste, producteur et réalisateur Christian Sesma, Take back est écrit par le novice Zach Zerries. Filmé dans la vallée de Coachella, en Californie, terre natale du cinéaste, il se situe dans la carrière de Mickey Rourke entre le thriller Girl de Chad Faust et le biopic de Yelena Popovic, Man of God.

Serait-ce l'abus actuel d'Amazon Prime qui altère mon jugement, mais je n'ai pas trouvé ce Take back aussi déplaisant que prévu. Bon, c'est clair que ça ne sort pas du lot dans le registre du DTV d'action, mais ça se laisse suivre tranquillement, même dans son atroce VF, tout en faisant la popote (c'était tartiflette au menu, à midi, et j'avais déjà 1 kilo de patates à éplucher).

Après, cela aurait certainement nécessité un petit affinage du côté de l'écriture, la morale de tout ça demeure un peu rance, mais la réalisation et surtout l'interprétation tiennent la route, en particulier celle des époux White, tout à fait convaincants. Quant à Mickey Rourke et sa trombine de plus en plus invraisemblable, on ne peut pas dire qu'il mouille le maillot ici. Mais sa prestation fait tout de même figure de petite cerise sur le gâteau, le gars donnant l'impression d'avoir eu carte blanche sur certaines séquences (j'aime bien la scène où il nourrit à la fourchette son chihuahua).

Bref, après la mauvaise expérience qu’avait été son Every last of them, ce Take back me redonne donc un chouia confiance en son réalisateur (dont une bonne partie de « l’œuvre » semble actuellement disponible sur Amazon Prime).

Critique cinema Derniers films ajoutés
Critique cinema
2.8
3.7
1.6
2.4
2.6
2.5
2.6
2.7
2.8
3
3.9
4
critique cinema

CAMBIO DE SEXO (1977)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 04/12/2024 à 12:32
Réalisé par Vicente Aranda
Avec Victoria Abril, Lou Castel, Fernando Sancho, Rafaela Aparicio, Montserrat Carulla.
Film espagnol
Genre : Drame
Durée : 1h 48min.
Année de production : 1977
Titre français : Je veux être femme

Critique cinema   Critique film de Manu

Cambio de sexo est le sixième long métrage cinématographique du scénariste et réalisateur espagnol Vicente Aranda. Le film est écrit par Aranda lui-même et Joaquim Jordà, scénariste avec lequel Aranda collaborera à nouveau à plusieurs reprises au cours des années 80, 90 et 2000. Il se situe dans la carrière de Victoria Abril entre la comédie Obsesión de Francisco Lara Polop et le drame d’Angelino Fons, Esposa y amante. Sujet hautement sulfureux, pour ne pas dire tabou dans la société occidentale des années 70, comme Aranda aura toujours aimé en traîter, la transsexualité et le changement de genre sont donc au cœur de ce remarquable et surprenant Cambio de sexo. Surprenant parce que Aranda, probablement conscient du caractère hautement inflammable de son film, opte pour un traitement d’une étonnante délicatesse de sa part. Loin de ses habituelles provocations, le cinéaste nous invite ainsi à suivre le douloureux parcours initiatique de la touchante María José - et sa courageuse interprète, une déjà formidable Victoria Abril - en convoquant l’émotion sans abus. Bref, un titre passionnant, important dans la filmographie d’Aranda, se distinguant, au sein d’une œuvre plutôt portée sur l’excès et le bariolé, par l’intelligence de son approche, exempte de tout sensationnel, et l’impressionnante prestation de sa jeune interprète principale.

OUR FRIEND (2020)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 04/12/2024 à 10:46
Réalisé par Gabriela Cowperthwaite
Avec Casey Affleck, Dakota Johnson, Jason Segel, Jake Owen, Gwendoline Christie.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 2h 04min.
Année de production : 2020
Titres français : The Friend / Notre ami

Critique cinema   Critique film de Manu

Our friend est le second long métrage de fiction de la documentariste Gabriela Cowperthwaite. Le film porte à l’écran l’article de Matthew Teague « The Friend : Love is not a big enough word », publié dans le magazine Esquire en 2015. Il est écrit par Brad Ingelsby, scénariste de la mini-série Mare of Easttown de Craig Zobel, et se situe dans la carrière de Dakota Johnson entre la comédie dramatique The Peanut butter falcon de Tyler Nilson et Michael Schwartz et le drame musical de Nisha Ganatra, The High note. Our friend est un mélodrame qui fonctionne, certes. Mais c’est également le type de mélodrame qui me laisse un brin sur la réserve tant l’émotion y est prudemment dosée, savamment calculée, sans débordement, ne laissant aucune place au malaise comme aux doutes qu’une situation telle que celle que le film explore suscite dans la « vraie vie ». Un mélo qui fonctionne donc, porté par un solide trio d’acteurs - Casey Affleck, en particulier, toujours très bon dans le registre de l’émotion contenue - et une réalisation investie, mais un film également beaucoup trop propre, trop lisse, trop bienveillant à mon goût pour imprégner durablement l’esprit du spectateur. Bref, touchant sur le moment mais, en ce qui me concerne, probablement assez vite oublié.

SURVIVE THE NIGHT (2020)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 04/12/2024 à 09:25
Réalisé par Matt Eskandari
Avec Bruce Willis, Chad Michael Murray, Shea Buckner, Tyler Jon Olson, Lydia Hull.
Film américain
Genre : Thriller
Durée : 1h 30min.
Année de production : 2020
Titre français : Survivre, la vengeance ne dort jamais

Critique cinema   Critique film de Manu

Survive the night est le cinquième long métrage cinématographique de Matt Eskandari. Tourné dans l’état de Georgia, le film est écrit le nouveau venu Doug Wolfe et marque la seconde collaboration d’une série de 4 entre Eskandari et l’acteur Bruce Willis. Premier des 3 films tournés par Willis au cours de l’année 2020, Survive the night revisite à sa façon le Desperate hours de Cimino (on évitera ici de citer l’original de William Wyler), c’est-à-dire avec zéro tension, des personnages inconsistants et des acteurs qui donnent tout ce qu'ils ont mais n'ont pas grand-chose à donner (soit juste un sourire béat pour la gamine). Soit un DTV bâclé de plus pour la star de Die Hard. Après, je n'ai pas envie de trop tirer sur l'ambulance parce que ça reste malgré tout un produit emballé proprement, supportable, notamment du côté de la réalisation, moins vainement tape à l’œil que celles d’un Brian A. Miller ou d’un Max Adams, autres compagnons d'infortune de la fin de carrière de Bruce Willis. Mais bon, on est d’accord que ça ne présente aucun intérêt, en plus d’être un brin embarrassant au regard de l'exploitation faite d'un Bruce à la santé déclinante.

HOLD-UP, INSTANTANEA DE UNA CORRUPCION (1974)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 03/12/2024 à 17:02
Réalisé par Germán Lorente
Avec Frederick Stafford, Nathalie Delon, Marcel Bozzuffi, Alberto de Mendoza, Enrico Maria Salerno.
Film espagnol, français, italien
Genre : Policier
Durée : 1h 35min.
Année de production : 1974
Titre français : Hold-up

Critique cinema   Critique film de Manu

Hold-Up, instantánea de una corrupción est le quinzième des 22 longs métrages signés par le scénariste et réalisateur espagnol German Lorente entre 1963 et 1982. Coécrite par Lorente lui-même, cette coproduction franco-italo-espagnole en partie filmée sur la côte d’Azur se situe dans la carrière du français Marcel Bozzuffi entre le western Valdez il mezzosangue de John Sturges et le suspense de Geoffrey Reeve, Caravan to Vaccarès. Joli casting international pour ce suspense travaillant le thème de l’amnésique ne sachant s’il se situe du côté du bien ou du mal - Frederick Stafford comme à son habitude un peu raide, au jeu manquant légèrement de subtilité – que l’on aurait préféré voir confier à un réalisateur un peu plus inspiré que le très sage Lorente, cinéaste davantage porté sur la comédie que sur le film d’action. Soit une intrigue finalement sans véritable audace ni surprise, jusque dans ses réguliers retournements de situation, mais une bande d’exploitation pas totalement dénuée de charme, dont l’intérêt me semble se situer principalement du côté de ses extérieurs, nous baladant entre French Riviera et côte méditerranéenne espagnole, de sa petite poursuite automobile de milieu de métrage - du Rémy Julienne tout craché - et des présences de Marcel Bozzuffi, Alberto De Mendoza et Enrico Maria Salerno, 3 incontournables figures du cinéma bis européen des années 70. Bref, pas désagréable, mais nulle doute qu’un Lupo, un Caiano ou un Lenzi nous aurait offert quelque chose d’un chouia plus relevé.

LE REGNE ANIMAL (2023)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 03/12/2024 à 10:54
Réalisé par Thomas Cailley
Avec Romain Duris, Paul Kircher, Adèle Exarchopoulos, Tom Mercier, Billie Blain.
Film français
Genre : Fantastique
Durée : 2h 08min.
Année de production : 2023

Critique cinema   Critique film de Manu

Le Règne animal est le second long métrage cinématographique du scénariste et réalisateur Thomas Cailley. Le film est coécrit par Cailley lui-même et Pauline Munier, coscénariste du second long de l’actrice Noémie Merlant, Les Femmes au balcon. Présenté à Cannes en 2023, dans la section Un certain regard, il se situe dans la carrière sur grand écran de Romain Duris entre le film d’aventures Les trois mousquetaires : D’Artagnan de Martin Bourboulon et Daaaaaalí! de Quentin Dupieux. Presque 10 ans après l’assez exceptionnel Les Combattants, Cailley refait (encore plus) parler de lui avec cet autre titre quelque part moins atypique que son inclassable premier essai, mais tout aussi ambitieux dans sa tentative d’injecter du drame réaliste social bien de chez nous, avec son portrait de famille en crise face à la maladie, au sein d’un sujet relevant du pur cinéma de genre. Pari risqué donc, pour nous autres, dans l’hexagone, ayant souvent du mal à jouer avec les codes de l’épouvante / anticipation, à quelques contre-exemples près (Les Yeux sans visage, Malevil), mais joliment tenu. La partie intimiste fonctionne parfaitement, les excellentes prestations des 2 acteurs principaux aidant évidemment beaucoup, et s’accorde harmonieusement à un surnaturel approché simplement, sans sur-explication ni versement maladroit dans un spectaculaire hors propos. Bref, un bien bel exemple récent de réussite fantastique à la française, intelligente, impeccablement dosée, avec derrière l’envie de ne pas attendre à nouveau 9 ans avant de voir le prochain long de Thomas Cailley.

ABOUT MY FATHER (2023)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 03/12/2024 à 09:11
Réalisé par Laura Terruso
Avec Robert De Niro, Sebastian Maniscalco, Leslie Bibb, Kim Cattrall, David Rasche.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 30min.
Année de production : 2023
Titre français : Mon père et moi

Critique cinema   Critique film de Manu

Quatrième long métrage cinématographique de la scénariste et réalisatrice Laura Terruso, About my father est coécrit par Austen Earl, cocréateur de la série Happy together, et Sebastian Maniscalco, l’autre interprète principal du film aux côtés de Robert De Niro. Le film se situe dans la carrière de ce dernier entre le drame criminel Killers of the flower moon de Martin Scorsese et la comédie dramatique de Tony Goldwyn, Ezra. De Niro a fait plus embarrassante comme comédie, mais, on ne va pas se mentir, cet About my father sent tout de même fortement le réchauffé, la (seule) petite nouveauté ici, par rapport à la trilogie des Meet the parents, étant de réserver à la star de Goodfellas (titre évidemment parodié au détour d'une séquence de creusement de tombe nocturne) le rôle du trublion / poisson hors de son bocal. Reste que l'acteur livre tout de même une amusante prestation, d'autant que l'on devine chez lui une petite délectation à tourner en ridicule, via son personnage, cette famille de richissimes conservateurs, propriétaires d'une grande chaine d'hôtels de luxe. Après, Il y avait clairement matière à livrer quelque chose de plus mordant, le dernier acte, sagement consensuel, n'arrangeant rien à ce niveau.

THE WRATH OF BECKY (2023)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 01/12/2024 à 19:37
Réalisé par Matt Angel, Suzanne Coote
Avec Lulu Wilson, Seann William Scott, Denise Burse, Jill Larson, Courtney Gains.
Film américain
Genre : Thriller
Durée : 1h 24min.
Année de production : 2023

Critique cinema   Critique film de Manu

The Wrath of Becky est le troisième long métrage cinématographique du binôme Matt Angel et Suzanne Coote. Le film est écrit par Angel et compte parmi ses producteurs exécutifs l’un de ses acteurs principaux, Seann William Scott. Il se situe dans la carrière sur grand écran de ce dernier entre le drame Already gone de Christopher Kenneally et la comédie de Paul Feig, Jackpot! Inattendue suite du pas très convaincant thriller gore Becky, The Wrath of Becky surpasse contre toute attente son modèle de quelques têtes. La clef de sa modeste réussite : une approche plus décalée, avec injection d’une bonne dose d’humour noir au sein d’un univers, cette fois, très coloré. Soit un film qui m’a semblé un peu plus travaillé à la fois dans l’écriture et la mise en scène, quand bien même l’influence du boss Tarantino s’est fait sans doute un peu trop lourdement ressentir. Bref, une petite bande d’exploitation sans rien de folichon dedans, mais sans temps mort, souvent amusante et, dans l’ensemble, confectionnée avec soin à défaut de personnalité. Une franchise en progrès donc (puisque l’épilogue ouvre la voie vers de nouvelles aventures pour la vénère Becky).

BECKY (2020)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 30/11/2024 à 08:12
Réalisé par Jonathan Milott, Cary Murnion
Avec Lulu Wilson, Kevin James, Joel McHale, Robert Maillet, Amanda Brugel.
Film américain
Genre : Thriller
Durée : 1h 33min.
Année de production : 2020

Critique cinema   Critique film de Manu

Becky est le troisième long métrage cinématographique du binôme Jonathan Milott et Cary Murnion. Filmé dans la province d’Ontario, au Canada, le film est produit par l’également réalisateur Jon Keeyes. Il se situe dans la carrière sur grand écran de Kevin James entre la comédie Sandy Wexler de Steven Brill et la farce horrifique Hubie Halloween, également signée Steven Brill. Difficile de se faire une petite place au sein de l’interminable lignée d’ersatz de Die Hard ayant trusté le cinéma d’action américain de ces presque 40 dernières années. En proposant comme personnages centraux, face à notre attendue bande de criminels plus ou moins capables, une adolescente rebelle et son chien, Becky s’y essaie donc à son tour. Home alone rencontre ainsi le classique de John McTiernan. Avec, pour épicer un peu le plat, une volonté clairement affichée de se faire plaisir sur le gore, les mises à mort concoctées par la petite Becky donnant dans le spectaculairement sanglant. Est-ce cependant suffisant pour faire de l’ensemble un bon petit film de genre ? Pas vraiment dans le cas présent, car Becky commet au moins une erreur fatale : celle de manquer d’humour. Aussi, en l’absence de recul comme d’esprit réellement frondeur, difficile de se satisfaire totalement de l’invraisemblable ultra-violence généreusement dispensée à l’écran, quand bien même le produit proposé s’avère des plus soignés sur la forme, ainsi que tout à fait convaincant niveau interprétation. En résumé, un film plutôt bien fait, mais clairement pas aussi méchamment malin qu’il le souhaiterait.

LES AMES SOEURS (2023)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 29/11/2024 à 18:03
Réalisé par André Téchiné
Avec Noémie Merlant, Benjamin Voisin, Audrey Dana, André Marcon, Alexis Loret.
Film français
Genre : Drame
Durée : 1h 40min.
Année de production : 2023

Critique cinema   Critique film de Manu

Les âmes sœurs est le vingt-quatrième long métrage cinématographique d’André Téchiné. Coécrit par Téchiné lui-même, le film marque sa troisième collaboration avec le scénariste et réalisateur Cédric Anger. Il se situe dans la carrière de l’actrice Noémie Merlant entre le drame horrifique Baby Ruby de Bess Wohl et la comédie Une année difficile d’Olivier Nakache et Eric Tolédano. J'avais quitté Téchiné il y a presque 30 ans, sur le très bon Les Voleurs. Je le retrouve via cet opus qui m'a paru mineur, ayant selon moi tendance à un peu trop se disperser - je vois au moins matière à développer 3 bonnes histoires dans son scénario (la réadaptation de David au monde des vivants, le secret derrière sa relation avec sa sœur et l’histoire de Marcel). Néanmoins la réalisation corrige assez largement le tir. On sent le métier, ça transpire l'assurance tranquille dans la façon de raconter ce retour à la vie d'un soldat blessé, point de départ de l'intrigue. Un récit au sein duquel tout coule naturellement, simplement. Bref, un joli film qui m'a juste laissé légèrement sur ma faim.

MASTER GARDENER (2022)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 29/11/2024 à 08:35
Réalisé par Paul Schrader
Avec Joel Edgerton, Sigourney Weaver, Quintessa Swindell, Esai Morales, Victoria Hill.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 51min.
Année de production : 2022

Critique cinema   Critique film de Manu

Vingt deuxième long métrage cinématographique du scénariste et réalisateur Paul Schrader, Master gardener est écrit par Schrader seul. Filmé à la Nouvelle Orléans et dans l’état de la Louisiane, il se situe dans la carrière de Sigourney Weaver entre le drame de Phyllis Nagy, Call Jane, et lefilm de science-fiction de James Cameron, Avatar: The Way of water. J'ai bien cru, pendand 45 minutes environ, que l'on partait sur un grand cru schraderien. Et puis non, Master gardener perdant progressivement de son mystère, de sa singularité. Pour autant, je n'ai pas passé un mauvais moment pour autant, loin de là même, à l’écoute de cette petite musique connue mais jamais totalement identique aux travaux précédents du cinéaste. L'humour un peu tordu de Schrader, les prestations inspirées d'Edgerton et Weaver, le score de Devonté Hynes et un final en définitive assez surprenant dans le ton, de la part de Schrader, en font en effet un opus tout de même très attachant au sein de la passionnante filmographie de son auteur, troisième volet, après First reformed et The Card counter, d’une trilogie de la rédemption tout à fait digne de ses supérieurs prédécesseurs.

ODD MAN OUT (1947)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 28/11/2024 à 19:35
Réalisé par Carol Reed
Avec James Mason, Robert Newton, Cyril Cusack, F.J. McCormick, Fay Compton.
Film anglais
Genre : Thriller
Durée : 1h 56min.
Année de production : 1947
Titre français : Huit heures de sursis

Critique cinema   Critique film de Manu

Odd man out est le quinzième long métrage cinématographique de Carol Reed, oncle d’Oliver (qu’il fera d’ailleurs tourner en 1968 dans… Oliver!). Filmé en extérieurs à Belfast, le film est coécrit par le scénariste et écrivain britannique Frederick Laurence Green. Il se situe dans la carrière de James Mason entre le film d’aventures The Wicked lady de Leslie Arliss et le drame criminel The Upturned glass de Lawrence Huntington. Le meilleur du film noir d’après-guerre et du drame historique au menu de cet épatant Odd man out, titre abordant la question nord-irlandaise avec une rare intelligence, sans négliger ni son suspense, constant, implacable, ni la complexité du background socio-politique dans lequel il évolue. Bref, difficile de ne pas voir dans ce titre plus que solidement réalisé, magnifiquement photographié et remarquablement interprété par un James Mason trouvant assurément là l’un de ses plus grands rôles un indiscutable classique britannique de son époque, me donnant très envie de creuser la filmographie de Carol Reed, cinéaste que je ne connaissais à ce jour qu’à travers son Trapeze, vu il y a fort longtemps.

THE MACHINE (2023)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 27/11/2024 à 18:03
Réalisé par Peter Atencio
Avec Bert Kreischer, Mark Hamill, Jimmy Tatro, Iva Babic, Robert Maaser.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 52min.
Année de production : 2023

Critique cinema   Critique film de Manu

The Machine est le troisième long métrage cinématographique de Peter Atencio après The Rig en 2010 et Keanu, 6 ans plus tard. Notamment produit par Atencio et son interprète principal, le comédien de « stand up » Bert Kreischer, le film est coécrit par Scotty Landes, précédemment scénariste du film d’épouvante Ma de Tate Taylor. Interprétant une version fictionnelle de lui-même, le comique Bert Kreischer fait ici ses premiers véritables pas devant la caméra. Des débuts sans grosse prise de risque pour un résultat, assez légitimement, sans éclat. Ainsi, que ce soit du côté de l’écriture, de l’interprétation ou de la réalisation, The Machine ne donne que dans le sage et l’attendu. Ne faisant qu’épisodiquement sourire, il ne marque pas davantage de points du côté de l’action, anonymement orchestrée par Atencio. Bref, rien de catastrophique certes, mais une comédie d’action manquant assez clairement de folie, voire tout simplement de saveur, en plus d’afficher une durée un rien excessive pour le peu qu’il a à raconter.

NEL NOME DEL PADRE (1971)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 26/11/2024 à 20:01
Réalisé par Marco Bellocchio
Avec Yves Beneyton, Renato Scarpa, Piero Vida, Laura Betti, Lou Castel.
Film italien
Genre : Drame
Durée : 2h 35min.
Année de production : 1971
Titre français : Au nom du père

Critique cinema   Critique film de Manu

Nel nome del padre est le troisième long métrage cinématographique de fiction du scénariste et réalisateur italien Marco Bellocchio. Le film est écrit par Bellocchio seul. Il se situe dans la carrière de l’acteur français Yves Beneyton entre la comédie Mio Mao: Fatiche ed avventure di alcuni giovani occidentali per introdurre il vizio in Cina de Nicolò Ferrari et le drame romantique d’Italo Alfaro, Guardami nuda. Film de cinéaste décidément très en colère, Nel nome del padre est un Bellocchio première manière, « à chaud », qui tire à boulet rouge sur la société italienne de son époque. Avec, dans le viseur du réalisateur, comme cibles principales, la bourgeoisie et l’Eglise. Soit une œuvre davantage située sur le terrain de l’affrontement que celui de l’analyse, avec ce que cela possède de force, dans son caractère immédiat, comme de limites. Nel nome del padre laisse ainsi sur une impression indéniablement forte, certaines séquences et images demeurant à l’esprit longtemps après sa découverte, sans pour autant constituer une franche réussite dans l’œuvre de Bellocchio, sa volonté constante de bousculer, sa réalisation survoltée, hystérique, en faisant, sur plus de 2 heures 30 une expérience parfois lassante, souvent épuisante. Bref, si le talent crève l’écran, si les idées foisonnent et l’ensemble constitue incontestablement une pièce non négligeable de l’édifice cinématographique bellocchien, il n’en reste pas moins que l’on ressort plus soulagé d’en avoir fini qu’autre chose d’un tel brûlot.

LA PORTEUSE DE PAIN (1963)

Critique cinema
( 1 ) critique ( 0 ) commentaire
Critique cinema
Critique cinema
Critique cinema
Manu  le 26/11/2024 à 16:20
Réalisé par Maurice Cloche
Avec Suzanne Flon, Philippe Noiret, Jean Rochefort, Jeanne Valérie, Alberto Lupo.
Film français
Genre : Drame
Durée : 1h 56min.
Année de production : 1963

Critique cinema   Critique film de Manu

Quarante et unième long métrage cinématographique du scénariste, producteur et réalisateur Maurice Cloche, La Porteuse de pain adapte le roman- feuilleton éponyme de Xavier de Montépin, originellement publié dans « Le Petit journal » entre juin 1884 et janvier 1885. Le film marque la seconde réunion à l’écran des acteurs Philippe Noiret et Jean Rochefort. Transposant ici pour la seconde fois l’ouvrage de de Montépin, 13 ans après une autre coproduction franco-italienne, tournée, celle-ci, à Cinecittà, Cloche y ajoute la couleur, et probablement un brin de moyens en plus. Malheureusement, on ne va pas le refaire, le Momo : comme tout ce que j'ai vu de ce réalisateur à ce jour, cela manque un brin de nerf, de souffle romanesque également pour une intrigue aussi fertile en rebondissements. Mais l'ensemble demeure agréable à l’œil - c'est Henri Decaë à la photo - et l'interprétation corrige un peu le tir, avec en particulier une truculente prestation de Rochefort, en escroc faisant chanter le vil Noiret.

critique cinema

Plus d'articles



critique cinema
critique cinema
critique cinema

Rechercher avec google



Recherche par nom

Titre :
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

Artiste :
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

Dernières critiques ciné





Dernières critiques livres





Derniers commentaires





Salut l'artiste !



Kris Kristofferson
2024 ans
Kris Kristofferson
(0000-2024)

2.76









Liens   |   Flux RSS   |   Page exécutée en 1.06774 secondes   |   contactez-nous   |   Nanar production © 2009