
![]() Manu le 22/06/2025 à 10:46 |
Réalisé par Barry Brown
Avec David Carradine, Jennifer O'Neill, Joseph Bottoms, Colleen camp, Albert Salmi. Film américain Genre : Aventures Durée : 1h 46min. Année de production : 1980 Titre français : La Guerre des as
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![]() Manu le 22/06/2025 à 07:21 |
Réalisé par Fred Zinnemann
Avec Paul Scofield, Wendy Hiller, Leo McKern, Robert Shaw, Susannah York.
Film anglais
Genre : Drame
Durée : 2h 00min.
Année de production : 1966
Titre français : Un homme pour l'éternité
Avec Paul Scofield, Wendy Hiller, Leo McKern, Robert Shaw, Susannah York.
Film anglais
Genre : Drame
Durée : 2h 00min.
Année de production : 1966
Titre français : Un homme pour l'éternité
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A man for all seasons est le dix-neuvième long métrage cinématographique du réalisateur d’origine austro-hongroise Fred Zinnemann. Le film est écrit par Robert Bolt, d’après sa propre pièce. Il a obtenu pas moins de 6 oscars en 1967, dont celui du meilleur film et meilleur réalisateur, et se situe dans la carrière de Robert Shaw entre le film de guerre Battle of the Bulge de Ken Annakin et le biopic westernien Custer of the West de Robert Siodmak.
La crainte d’un drame historique académique, à laquelle n’est pas étrangère sa flopée de récompenses, s’estompe vite ici, face à la rigueur de l’écriture, l’intelligence de la mise en scène et la puissance de l’interprétation, m'obligeant évidemment à citer Paul Scofield, mais peut-être plus encore Robert Shaw dans sa flamboyante incarnation de roi Henry VIII.
Bref, loin de l’ennui poli redouté, c’est le respect qu’impose cette réflexion sur l’intégrité intellectuelle et le courage de défendre ses convictions, aussi passionnante dans la forme, sans fioriture, collant à l’austérité de la période décrite, que dans le fond, dense côté dialogues et pourtant là-encore dépourvu de tout bout de gras. Soit un régal constant, et un modèle du genre tragédie historique.

![]() Manu le 19/06/2025 à 16:26 |
Réalisé par Joseph Sargent
Avec James Coburn, Susan Anton, Leslie Caron, Robert Culp, Curd Jürgens.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 44min.
Année de production : 1979
Titre français : De l'or au bout de la piste
Avec James Coburn, Susan Anton, Leslie Caron, Robert Culp, Curd Jürgens.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 44min.
Année de production : 1979
Titre français : De l'or au bout de la piste
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Goldengirl se situe dans la riche carrière de Joseph Sargent entre le biopic historique MacArthur, avec Gregory Peck dans le rôle-titre, et le drame rural Amber waves, interprété par Dennis Weaver et Kurt Russell. Le film adapte le roman éponyme du britannique Peter Lovesey, publié en 1977. Il est écrit par Peter Kohn, précédemment coscénariste et producteur de The Strange vengeance of Rosalie de Jack Starrett et se situe dans la carrière de James Coburn entre la comédie The Muppet movie de James Frawley et la comédie policière The Baltimore bullet de Robert Ellis Miller.
Film découvert ado aux dossiers de l'écran. Et c'est exactement ce qu'est ce Goldengirl : un film « dossier de l'écran ». Sargent y aborde plusieurs sujets passionnants (le dopage des athlètes de haut niveau, les arcanes / dérives du sport-business), lesquels débouchent à l'écran sur d'intéressantes confrontations entre l'agent sportif James Coburn, nickel chrome dans un personnage assez ambigu, et la petite troupe, plus louche encore, entourant Goldengirl.
Malheureusement, ce qui, sur le papier, promettait une œuvre passionnante et provocante, prenant à revers la vague des mélodrames sportifs nés du succès de Rocky en détricotant l’image du self-made champion, débouche sur un film maladroit à l’ambition incertaine, demeurant à la surface des thèmes qu’il aborde. Un film qui précipite les choses dans sa dernière ligne droite (cf. le traitement réservé au personnage de Curd Jürgens) et souffre de personnages désincarnés, laissant le spectateur globalement à distance de l'ensemble.
Maintenant, peut-être la version télé de 3 heures, montée pour la chaîne NBC parallèlement au film, palliait-elle certains de ces défauts... En l'état, cela reste pour moi davantage une curiosité qu'une réussite, pas vraiment à la hauteur de ce qu’elle souhaite dénoncer, même si très ancrée dans l’œuvre de Sargent, ciné/téléaste pourfendeur d’injustices, observateur des défaillances du système.

![]() Manu le 19/06/2025 à 09:34 |
Réalisé par Basil Dearden
Avec Richard Attenborough, David Hemmings, Alexandra Stewart, Nicholas Pennell, Melissa Stribling.
Film anglais
Genre : Comédie
Durée : 1h 44min.
Année de production : 1968
Titre français : Trio d'escrocs
Avec Richard Attenborough, David Hemmings, Alexandra Stewart, Nicholas Pennell, Melissa Stribling.
Film anglais
Genre : Comédie
Durée : 1h 44min.
Année de production : 1968
Titre français : Trio d'escrocs
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Only when I larf est l’antépénultième long métrage cinématographique du britannique Basil Dearden. Le film adapte le roman éponyme de Len Deighton, père des Harry Palmer, publié en 1968. Il est coproduit par Deighton lui-même et se situe dans la carrière de David Hemmings entre le drame de guerre The Long day’s dying de Peter Collinson et le film de science-fiction de Roger vadim, Barbarella.
Echec commercial en son temps, cette comédie policière démarre sur les chapeaux de roue, proposant une savoureuse séquence pré-générique d’arnaque orchestrée par un Dearden toujours aussi pro, la malice de ses derniers films en plus.
Scène qui n’augure malheureusement pas de ce qui suit, soit un divertissement foncièrement anecdotique, un peu trop détendu, qui ne retrouve pas le peps du précédent Maquerade de Dearden, œuvre jumelle dans sa filmographie.
La faute peut-être à une écriture plus laborieuse, qui multiplie les petites saynètes comiques sans rien bâtir de folichon au final. Un manque d’ambition qui ne rend par ailleurs pas justice à l’excellent trio de comédiens réunis ici, en particulier Richard Attenborough, se délectant visiblement à jouer les escrocs de haut vol.
Dearden étant alors clairement parvenu à un plus que respectable niveau de maitrise de son art, Only when I larf parvient malgré tout à retenir l’attention du spectateur via le soin global porté à sa confection, et l’enthousiasme des acteurs donne un peu de tonus à l’affaire, mais cela reste donc un titre mineur et une déception de la part de son talentueux réalisateur.

![]() Manu le 17/06/2025 à 16:47 |
Réalisé par Patricia Rozema
Avec Kate Nelligan, Maurice Godin, Margot Kidder, Sheila McCarthy, Barbara Gordon.
Film canadien
Genre : Thriller
Durée : 1h 41min.
Année de production : 1990
Avec Kate Nelligan, Maurice Godin, Margot Kidder, Sheila McCarthy, Barbara Gordon.
Film canadien
Genre : Thriller
Durée : 1h 41min.
Année de production : 1990
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White room est le second long métrage cinématographique de la canadienne Patricia Rozema. Le film est écrit et monté par Rozema seule, laquelle compte également parmi les producteur(trice)s exécutifs de l’œuvre. Il a été présenté en compétition à Avoriaz en 1991 et se situe dans la carrière de Kate Nelligan entre le drame criminel Love and hate: The Story of Colin and Joanne Thatcher de Francis Mankiewicz et la mini-série Golden fiddles de Claude Fournier.
Conte moderne psychanalytique au croisement du cinéma de Neil Jordan, d’Hitchcock et d’Atom Egoyan, ce deuxième essai de Rozema passa en son temps largement inaperçu. Petite injustice sans doute, même si le résultat peut difficilement être considéré comme un franc succès, trop désuet dans ses tics arty, trop opaque dans son propos pour atteindre cet objectif.
Un peu maladroit donc, mais avec de l’envie derrière, c’est certain, et tout de même un travail parfois payant du côté de la mise en scène, Rozema parvenant assez bien à faire surgir l’insolite d’un quotidien par trop tranquille, à la Lynch, via quelques cadres savamment élaborés et une utilisation inventive des décors. Le film peut en outre compter sur l’investissement de Kate Nelligan, toujours à son avantage dans ce type de personnage étrangement sexy, auréolé de mystère.
Au final, un titre un peu trop marqué par son époque, qui tourne un peu en rond dans sa coquille en essayant de se faire remarquer mais ne démérite pas non plus totalement, Rozema réussissant malgré tout à créer une petite atmosphère intéressante.

![]() Manu le 17/06/2025 à 12:05 |
Réalisé par Jeremy Saulnier
Avec Aaron Pierre, Don Johnson, AnnaSophia Robb, David Denman, Emory Cohen.
Film américain
Genre : Action
Durée : 2h 11min.
Année de production : 2024
Avec Aaron Pierre, Don Johnson, AnnaSophia Robb, David Denman, Emory Cohen.
Film américain
Genre : Action
Durée : 2h 11min.
Année de production : 2024
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Rebel ridge est le cinquième long métrage cinématographique de Jeremy Saulnier. Le film est écrit et coproduit par Saulnier, qui en assure également le montage - soit une première dans sa filmographie. Il se situe dans la carrière d’Aaron Pierre entre le drame science-fictionnel Foe de Garth Davis et sa participation vocale au Mufasa: The Lion king de Barry Jenkins.
Sur le papier, rien de vraiment emballant. Rebel ridge semble vouloir nous resservir le pitch archi rebattu de l’ancien-des-forces-spéciales-qu’il-ne-fallait-pas-venir-emmerder. Sauf que Saulnier, dont le retour à a case ciné se faisait un peu attendre ces derniers temps, réussit contre toute attente à en faire quelque chose de frais et excitant.
Un exploit qui passe en premier lieu par une écriture remarquable, travaillant son sujet comme bien trop rarement dans ce type de film. Ecriture dans laquelle Saulnier joue avec succès la stratégie de la cocotte-minute, repoussant constamment l’affrontement violent attendu, et donne une épaisseur inattendue à ses personnages d’antagonistes, à commencer par celui incarné par Don Johnson, ici impérial en homme de loi dur à cuir mais réfléchi. Enfin, le réalisateur de Green room parvient très intelligemment à ancrer son cocktail d’action et de suspense dans des considérations sociétales et politiques très actuelles.
Un robuste drame criminel donc, malin, nuancé, avec du fond sans pour autant céder aux impératifs du cinéma d’action musclé, offrant deux rôles mémorables à Aaron Pierre (une découverte, me concernant) et Don Johnson.

![]() Manu le 16/06/2025 à 07:41 |
Réalisé par Luigi Filippo D'Amico
Avec Lando Buzzanca, Joan Collins, Gabriella Pallotta, Ignazio Leone, Daniele Vargas.
Film italien
Genre : Comédie
Durée : 1h 48min.
Année de production : 1974
Avec Lando Buzzanca, Joan Collins, Gabriella Pallotta, Ignazio Leone, Daniele Vargas.
Film italien
Genre : Comédie
Durée : 1h 48min.
Année de production : 1974
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L’arbitro est le huitième des 10 longs métrages cinématographiques réalisés par Luigi Filippo D’amico, ancien assistant de Carmine Gallone et Alessandro Blasetti, entre 1955 et 1976. Le film est notamment écrit par D’amico lui-même et Sandro Continenza, coscénariste la même année d’une autre comédie tournée par l’acteur Lando Buzzanca sous la direction de D’amico, Il Domestico.
Ascension et chute d’un arbitre de football au programme de cette comédie très italienne - mais pas vraiment « à l’italienne » - dans laquelle Lando Buzzanca retrouve son habituel personnage de naïf ambitieux, dindon d’une farce lui échappant dans les grandes largeurs.
Un air connu donc, qui n’aurait rien de problématique si l’écriture s’était avérée un peu plus inspirée qu’ici. Car, s’il ne sombre jamais dans les eaux boueuses de la grosse farce régressive, L’arbitro ne parvient jamais vraiment non plus à se distinguer dans le registre du divertissement humoristique, n’offrant rien d’inédit en matière de gags et situations comiques.
Reste peut-être la présence inattendue de Joan Collins en journaliste sportive, dans l’une de ses rares incursions au sein du cinéma transalpin de l’époque (mais dans un emploi de séductrice hédoniste là encore sans surprise), pour aider à faire passer les longues 108 minutes de cet opus « buzzancien » décevant, banal, loin de la vivacité et du piquant des quelques associations de l’acteur avec Pasquale Festa Campanile.

![]() Manu le 14/06/2025 à 08:13 |
Réalisé par Sidney Lumet
Avec Henry Fonda, Martin Balsam, John Fiedler, Lee J. Cobb, E.G. Marshall.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 36min.
Année de production : 1957
Titre français : 12 hommes en colère
Avec Henry Fonda, Martin Balsam, John Fiedler, Lee J. Cobb, E.G. Marshall.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 36min.
Année de production : 1957
Titre français : 12 hommes en colère
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12 angry men est le premier long métrage cinématographique de Sidney Lumet. Le film adapte la pièce télévisée « Twelve angry men » de Reginald Rose, initialement diffusée sur CBS le 20 septembre 1954 sous la direction de Franklin J. Schaffner. Il marque la première des 5 collaborations sur grand écran entre Lumet et l’acteur Jack Warden, et se situe dans la carrière d’Henry Fonda entre le drame criminel The Wrong man d’Alfred Hitchcock et le western d’Anthony Mann, The Tin star.
Grand classique de son époque comme du cinéma en général, 12 angry men marque déjà une importante révolution formelle, aujourd’hui probablement moins évidente à déceler qu’à sa sortie en 1957. A travers la pleine récupération et absorption de ses codes narratifs sur grand écran, cet intense huis clos judiciaire me semble en effet témoigner, comme aucun autre film avant lui, d’une évolution sociétale majeure, celle de la reconnaissance de la télévision en tant qu’acteur incontournable de notre quotidien.
Une étape décisive dans l’acceptation de ce média que l’on doit donc en partie à Sidney Lumet et son épatante mise en scène venant nous rappeler que la dramaturgie n’est fort heureusement pas toujours une question de moyens mais, comme ici, parfois avant tout un travail sur la gestion de l’espace, la direction d’acteurs et l’écriture.
Soit une leçon de cinéma offerte pour la première fois par un homme de télévision, qui entame ici une réflexion passionnante, voire essentielle, sur la justice, la complexité et fragilité de celle-ci. Un parcours d’une quarantaine de films brossant le portrait d’individus souvent rongés par le doute et la culpabilité, qui, selon les films, devront appliquer ou subir cette loi pas toujours apte à servir au mieux la communauté. Un parcours qui commence donc avec ces inoubliables 12 hommes en colère.

![]() Manu le 13/06/2025 à 12:27 |
Réalisé par George Sluizer
Avec Stephen Baldwin, Pete Postlethwaite, Sadie Frost, Géraldine Chaplin, Karen Black.
Film américain, anglais
Genre : Thriller
Durée : 1h 58min.
Année de production : 1996
Avec Stephen Baldwin, Pete Postlethwaite, Sadie Frost, Géraldine Chaplin, Karen Black.
Film américain, anglais
Genre : Thriller
Durée : 1h 58min.
Année de production : 1996
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Crimetime est le huitième long métrage cinématographique du documentariste et réalisateur de fictions néerlandais George Sluizer. Cette coproduction américano-britannique marque les débuts de la courte carrière de scénariste de Brendan Somers. Elle réunit 2 des interprètes du The Usual suspects, de Bryan Singer, sorti 1 auparavant, Stephen Baldwin et Pete Postlethwaite, et se situe dans la carrière de Sadie Frost entre la comédie romantique A pyromaniac’s love story de Joshua Brand et le drame historique Bent de Sean Mathias.
Quelques réminiscences du précédent L'homme qui voulait savoir du même Sluizer dans cette histoire d'association contre nature, mêlant défiance et fascination, entre un brillant acteur débutant (Baldwin, épouvantable la plupart du temps) et un serial-killer collectionneur d’œil (Postlethwaite, dont je n'ai pu jamais écrire le nom sans le relire 3 fois avant !).
Le film se veut plein de choses parmi lesquelles une critique de la télévision poubelle, mais c'est surtout un beau et nébuleux bordel dans lequel Géraldine Chaplin trouve l'un des rôles les plus ingrats de sa carrière, Marianne Faithfull vient mystérieusement chanter 3 chansons (dont 2 coécrites par Angelo Badalamenti) et le spectateur se demande ce qu'il fait là et comment il doit interpréter la dernière scène de ce gros micmac.
Au milieu de cette confusion générale, une certitude demeure néanmoins : Sadie Frost était un vrai p'tit boulet de canon en 1996 (expression déjà périmée, à l'époque, il me semble). Pour le reste, l’envie de bien faire, de provoquer, est certes louable, évoquant presque par moment le cinéma du plus célèbre confrère néerlandais de Sluizer, Paul Verhoeven, mais rien ne suite derrière, entre un fond archi brouillon et lourdingue et une forme bradée, totalement refroidissante.

![]() Manu le 13/06/2025 à 09:59 |
Réalisé par Alberto Sordi
Avec Alberto Sordi, Vittorio De Sica, Bettina Brenna, Alice Condon, Bill Dana.
Film italien
Genre : Comédie
Durée : 1h 36min.
Année de production : 1967
Avec Alberto Sordi, Vittorio De Sica, Bettina Brenna, Alice Condon, Bill Dana.
Film italien
Genre : Comédie
Durée : 1h 36min.
Année de production : 1967
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An italiano in America est le troisième long métrage cinématographique de l’acteur Alberto Sordi, qui en assure ici également la coécriture, aux côtés du fidèle Rodolfo Sonego, et en tient l’un des deux rôles principaux. Le film se situe dans la carrière de Vittorio De Sica entre une participation non créditée à son Woman times seven et la comédie Gli altri, gli altri… e noi de Maurizio Arena.
La balade américaine de Sordi réalisateur (et De Sica acteur), qui précède celles de Monicelli / Loren (La Mortadella), Scola / Mastroianni (Permette? Rocco Papaleo) ou encore Loy / Villaggio (Sistemo l’America e torno), et annonce déjà la couleur désenchantée de toute cette veine. Car le personnage incarné par Sordi ne trouvera évidemment que déception dans le miroir aux alouettes du rêve américain.
Rien d’étonnant donc, dans la réflexion proposée par cette comédie à l’italienne délocalisée, mais, sans surprise là-encore, une rare qualité d’écriture dans les dialogues, le travail sur les personnages et les offres de situations comiques, comme cette incongrue rencontre Giuseppe Marossi et sa demi-sœur américaine, serveuse topless dans un bar à strip-tease.
Bref, l’art triomphant de raconter la déconvenue et l’amertume, propre au cinéma de Sordi, ici sans réelle nouveauté dans le discours et l’emploi de ses 2 stars, mais rehaussé d’une vision sans fard de l’american way of life, à la fois caustique et fascinée, évoquant presque, par moment, côté forme, dans son approche quasi documentaire, le cinéma de François Reichenbach de la même époque.

![]() Manu le 12/06/2025 à 23:25 |
Réalisé par Alice Winocour
Avec Virginie Efira, Benoît Magimel, Grégoire Colin, Maya Sansa, Dolores Chaplin.
Film français
Genre : Drame
Durée : 1h 45min.
Année de production : 2022
Avec Virginie Efira, Benoît Magimel, Grégoire Colin, Maya Sansa, Dolores Chaplin.
Film français
Genre : Drame
Durée : 1h 45min.
Année de production : 2022
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Revoir Paris est le quatrième long métrage cinématographique de la scénariste et réalisatrice Alice Winocour. Le film et écrit par Winocour en collaboration avec Jean-Stéphane Bron et Marcia Romano, coscénariste de L’évènement d’Audrey Diwan et l’Adieu Paris d’Edouard Baer notamment. Il se situe dans la carrière de Virginie Efira entre la comédie dramatique En attendant Bojangles de Régis Roinsard et le Don Juan de Serge Bozon.
L’autre film de 2021 sur les attentats parisiens du 13 novembre 2015 avec celui de Cedric Jimenez, qui s’intéresse, celui-ci, à la reconstruction des victimes directes ou collatérales de cette tragédie. Soit un sujet déjà beaucoup traité par le cinéma, m’évoquant tout particulièrement le superbe Fearless de Peter Weir, que Winocour traite de façon très classique, presque un peu frileuse.
Maintenant, si le cheminement scénaristique de ce Revoir Paris s’avère relativement attendu, et le résultat à mon gout moins impliquant que le précédent long métrage de la cinéaste, le très beau Proxima, on reste néanmoins sur un titre tout à fait recommandable, relevant tout de même de l’impeccable au niveau de l’interprétation - Efira y gagnera d’ailleurs son premier César, après 4 nominations.
Bref, sans surprise dans le fond comme la forme, mais malgré tout prenant d’un bout à l’autre, l’implication des acteurs principaux apportant clairement beaucoup à l’œuvre (alors que, bon, Benoît Magimel et moi, cela n’a pas toujours été les grands amours).

![]() Manu le 11/06/2025 à 20:26 |
Réalisé par Steve Carver
Avec Chuck Norris, David Carradine, Barbara Carrera, Leon Isaac Kennedy, Robert Beltran.
Film américain
Genre : Action
Durée : 1h 47min.
Année de production : 1983
Titre français : Œil pour oeil
Avec Chuck Norris, David Carradine, Barbara Carrera, Leon Isaac Kennedy, Robert Beltran.
Film américain
Genre : Action
Durée : 1h 47min.
Année de production : 1983
Titre français : Œil pour oeil
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Lone Wolf McQuade est le huitième des 14 longs métrages réalisés par Steve Carver entre 1973 et 1996. Intégralement filmé au Texas, le film est écrit par B.J. Nelson, futur scénariste des Scanners II: The New order et Scanners 3: The Takeover de Christian Duguay. Il se situe dans la carrière de David Carradine entre le film d’épouvante Trick or treats de Gary Graver et le drame Jealousy de Jeffrey Bloom, tourné pour le petit écran.
Chronologiquement dernier titre de Chuck Norris issu de sa période pré-Cannon, Lone Wolf McQuade concentre déjà l’essence même du cinéma selon Chucky, ici une nouvelle fois justicier sans faille à la macho attitude délicieusement exagérée.
Rien d’original en soi donc, mais avec ici le petit plus une belle distribution pour servir la mono-expressive star des Missing in action et une solide réalisation du cormanien Steve Carver, ici peut-être au plus inspiré de toute sa carrière - les impressionnants décors naturels du film lui rendant bien service.
Aucune surprise réellement digne de ce nom, en résumé, mais une série B primaire plutôt amusante dans son absence totale de recul et son chouette casting de plus ou moins vilaines trognes (dont R.G. Armstrong, l’acteur fétiche de Carver).

![]() Manu le 11/06/2025 à 17:13 |
Réalisé par Lesley Selander
Avec Sterling Hayden, Coleen Gray, Keith Larsen, Tom Tully, Lee Van Cleef.
Film américain
Genre : Western
Durée : 1h 20min.
Année de production : 1954
Titre français : Le Défi des flèches
Avec Sterling Hayden, Coleen Gray, Keith Larsen, Tom Tully, Lee Van Cleef.
Film américain
Genre : Western
Durée : 1h 20min.
Année de production : 1954
Titre français : Le Défi des flèches
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Arrow in the dust est la première des 3 réalisations signées Lesley Selander sorties sur le sol américain au cours de l’année 1954. Cette adaptation d’un roman de L.L. Foreman est écrite par Don Martin, ultérieurement scénariste du Stranger on a horseback de Jacques Tourneur et Hot cars de Don McDougall. Elle se situe dans la carrière de Sterling Hayden entre le film d ‘aventures Prince Valiant d’Henry Hathaway et le western de Nicholas Ray, Johnny Guitar.
Si je n'ai encore jamais croisé au sein de l’œuvre de Selander de titres relevant réellement de la tâche sur le CV, je reconnais que son travail manque de sommets - Fort Yuma en constitue peut-être un, petit - et que j’apprécie avant tout ce prolifique cinéaste pour le côté confortablement routinier de ses films.
Quoi qu’il en soit, il est certain que Selander a fourni plus palpitant que cette série B transpirant le système D, ici comme dilettante, dans lequel les séquences les plus spectaculaires semblent toutes provenir d'un métrage antérieur (le Wagons west de Ford Beebe, si j’en crois IMDB).
Néanmoins, je concède facilement un brin de charme - et beaucoup de clémence de ma part à son égard, je le reconnais – à cette aventure du grand Ouest naïve et colorée, menée par un Sterling Hayden qui dégage son petit charisme en usurpateur en quête de rédemption.
Bref, clairement pas essentiel, mais si l’on sait exactement dans quoi on met les pieds, pas de raison d’être franchement déçu, comme souvent chez Selander.

![]() Manu le 11/06/2025 à 10:55 |
Réalisé par Jerzy Skolimowski
Avec Sandra Drzymalska, Tomasz Organek, Mateusz Kosciukiewicz, Lorenzo Zurzolo, Isabelle Huppert.
Film polonais, italien
Genre : Drame
Durée : 1h 28min.
Année de production : 2022
Avec Sandra Drzymalska, Tomasz Organek, Mateusz Kosciukiewicz, Lorenzo Zurzolo, Isabelle Huppert.
Film polonais, italien
Genre : Drame
Durée : 1h 28min.
Année de production : 2022
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EO est le dix-huitième long métrage cinématographique de l’acteur, scénariste et réalisateur polonais Jerzy Skolimowski. Le film est écrit et produit par Skolimowski lui-même et son épouse, Ewa Piaskowska, déjà créditée à l’écriture de 2 de ses précédents films, Cztery noce z Anna et Essential killing. Il se situe dans la carrière d’Isabelle Huppert entre le drame romantique A propos de Joan de Laurent Larivière et la comédie Mrs. Harris goes to Paris d’Anthony Fabian.
7 ans après le déjà hautement recommandable 11 minut, Skolimowski signe à 84 ans, l’une des plus belles réussites de sa carrière derrière la caméra. Une œuvre proprement épatante, dans laquelle on retrouve à peu près tout ce qu’on aime chez lui. Soit une vision du monde à la fois poétique et politique, mélangeant l’insolite et le concret, à travers un film qui nous parle ici de la condition animale tout en laissant se dessiner à l’écran, au fil des pérégrinations de son âne, une vision inquiète de l’Europe d’aujourd’hui.
Bref, un film d’une rare et constante inventivité formelle, riche d’un fond qui interpelle, soutenu en prime par une superbe partition musicale de Pawel Mykietyn (une découverte, me concernant), dans lequel on retrouve le Skolimowki au sommet de Deep end et Moonlighting.

![]() Manu le 10/06/2025 à 13:32 |
Réalisé par R.G. Springsteen
Avec Kent Taylor, Petula Clark, Renee Houston, Walter Rilla, Kenneth Griffith.
Film anglais
Genre : Policier
Durée : 1h 15min.
Année de production : 1955
Avec Kent Taylor, Petula Clark, Renee Houston, Walter Rilla, Kenneth Griffith.
Film anglais
Genre : Policier
Durée : 1h 15min.
Année de production : 1955
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Track the Man down est l'un des 3 polars / films noirs tournés par l’américain R.G. Springsteen sur le sol britannique au cours de la seule année 1955. Le film marque la seconde et dernière collaboration du cinéaste avec le scénariste anglais Paul Erickson après Secret venture, sorti quelques mois auparavant en Grande-Bretagne. Il se situe dans la carrière cinématographique de l’actrice et chanteuse Petula Clark entre le drame féminin The Happiness of three women de Maurice Elvey et le film policier That woman opposite de Compton Bennett.
Rien de renversant au menu de ce Track the man down. L'ensemble manque de tension, met un petit peu de temps à trouver ses marques niveau rythme, s'activant vraiment lorsque le personnage incarné par Petula Clark se retrouve en possession d'une mallette pleine d'argent, objet de toutes les convoitises. Par ailleurs, on doit également en passer, dans la seconde partie du film, par un personnage comique des plus pénibles, dont le jeu d'ivrogne est une insulte à toute la profession.
Rien de renversant, disais-je donc. Mais un ensemble qui conserve néanmoins un caractère sympathique tout du long, proposant suffisamment de péripéties en 75 minutes pour ne jamais vraiment lasser tout en demeurant soigné dans la forme. Bref, en résumé et comme à son habitude, Springsteen n'invente rien mais gère plutôt bien son affaire avec les modestes moyens mis à sa disposition.

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