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GOD BLESS THE CHILD (TV) (1988)

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Manu  le 24/09/2023 à 20:24
Réalisé par Larry Elikann
Avec Mare Winningham, Grace Johnston, L. Scott Caldwell, Obba Babatundé, Dorian Harewood.
Téléfilm canadien, américain
Genre : Drame
Durée : 1h 33min.
Année de production : 1988
Titre français : Le Choix tragique

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God bless the child est le quatorzième long métrage de l’homme de télévision Larry Elikann. Originellement diffusé sur la chaîne ABC, ce téléfilm tourné du côté de Montreal et Toronto est écrit par Dennis Nemec, scénariste d’une quinzaine de productions télévisées entre 1978 et 2000 dans les films catastrophe A fire in the sky de Jerry Jameson et western The Avenging angel de Craig R. Baxley, avec Tom Berenger.

Téléaste particulièrement actif au cours de la seconde moitié des années 80, Larry Elikann aura varié les plaisirs sur cette même période, œuvrant aussi bien dans la comédie (Poison ivy, Take my daughters, please) que dans le suspense catastrophe (Disaster at Silo 7, The Big one: the Great Los Angeles earthquake), le film de guerre (Last flight out) ou encore le drame criminel (A stoning in Fulham County).

God bless the child relève quant à lui du drame sociétal, abordant le thème de la précarité au pays de l’Oncle Sam. Une authentique œuvre à thèse donc, visant la sensibilisation du spectateur à la problématique qu’elle aborde, comme la télévision des années 70-80 aimait tout particulièrement en produire. Mais une œuvre à thèse réussie, sobrement réalisée, parfaitement interprétée par Mare Winningham, qui parvient à développer une histoire forte et convaincante, jusqu’à sa poignante conclusion.

De la bonne télévision donc, éducative sans virer au rébarbatif, jouant finalement assez adroitement de ses racines mélodramatiques. Bref, une petite réussite télé.

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3.2
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3.6
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MESSENGER OF DEATH (1988)

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Manu  le 24/09/2023 à 07:50
Réalisé par J. Lee Thompson
Avec Charles Bronson, Trish Van Devere, Laurence Luckinbill, Daniel Benzali, John Ireland.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 31min.
Année de production : 1988
Titre français : Le Messager de la mort

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Messenger of death est l’avant-dernier long métrage cinématographique du britannique J. Lee Thompson. Cette production Cannon Film est écrite par le vétéran Paul Jarrico, célèbre scénariste blacklisté du temps du Maccarthysme. Il marque la huitième et avant-dernière collaboration entre Thompson et l’acteur Charles Bronson. Routinier certes, ce Messenger of death, mais point déplaisant du tout pour qui apprécie les petits suspenses à l’ancienne, clairement mitonnés avec davantage de savoir-faire que d’invention. Car hormis le fait de retrouver ici Bronson dans la peau d’un intrépide journaliste d’investigation, derrière lequel surgit toutefois rapidement son habituel personnages de justicier redresseur de torts, pas de grosse surprise au programme de ce drame criminel rural bénéficiant de quelques belles séquences en exctérieurs, filmées dans le cinégénique Colorado. On avance donc en terrain connu, mais ultra confortable pour l’amateur, avec une réalisation sans chichi, à l’image de la prestation de Bronson, quelques séquences d’action « en dur » bien troussées, et un défilé de vraies gueules de cinéma du côté des seconds rôles, qui là-encore ravira l’amateur averti. Largement déconsidéré du temps de sa sortie en salles, comme la plupart des travaux du duo Thompson & Bronson, un titre sans doute pas très subtil mais solide, confectionné avec soin, qui a finalement plutôt bien vieilli.

IDA RED (2021)

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Manu  le 23/09/2023 à 22:44
Réalisé par John Swab
Avec Josh Hartnett, Frank Grillo, Melissa Leo, William Forsythe, Sofia Hublitz.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 51min.
Année de production : 2021

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Ida Red est le quatrième long métrage cinématographique du scénariste et réalisateur John Swab. Egalement coproduit par Swab, le film marque sa seconde collaboration avec l’actrice Melissa Leo après le drame sociétal Body broker, sorti quelques mois plus tôt. Il se situe dans la carrière de Josh Harnett entre le polar de Guy Ritchie, Wrath of man, avec Jason Statham et la comédie Operation fortune : Ruse de guerre du même Guy Ritchie, avec là-encore Jason Statham dans le rôle principal. Mon troisième John Swab à ce jour, avec cette confirmation qu’il y a un petit quelque chose qui sort du lot dans son cinéma. Certes tout n’est pas encore au point, et cette Ida Red s’avère sans doute, pour le moment, l’essai le plus faible des 3 que je connais. Le film flirte en effet beaucoup trop avec la facilité et la complaisance dans son récit, échouant partiellement dans sa tentative de déborder de façon convaincante sur le terrain la tragédie humaine. Ainsi manque-t-il encore, entre autre, de la retenue dans l’écriture et la réalisation pour que le film dépasse vraiment son statut, déjà enviable il vrai, de DTV plus travaillé que la moyenne. Ce qui n’empêche donc pas l’ensemble de se laisse agréablement suivre, à la fois bien mené et bien dosé en terme d’action pure, plutôt relevé côté interprétation et suffisamment dense dans ce qu’il raconte pour soutenir ses 111 minutes. Bref, si la route est encore longue pour Swab jusqu’à James Gray et Michael Mann, il s’agit tout de même là d’un très honorable essai criminel estampillé néo-noir.

FATHER HOOD (1993)

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Manu  le 23/09/2023 à 17:44
Réalisé par Darrell Roodt
Avec Patrick Swayze, Halle berry, Sabrina Lloyd, Michael Ironside, Diane Ladd.
Film américain
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 35min.
Année de production : 1993
Titre français : Un père en cavale

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Father Hood est le huitième long métrage cinématographique de Darrell Roodt. Le film est écrit par Scott Spencer, coscénariste du Split image de Ted Kotcheff et écrivain, auteur notamment des romans « Endless love » et « Walking the dead », respectivement portés à l’écran par Franco Zeffirelli en 1981 et Keith Gordon en 2000. Il se situe dans la carrière de Patrick Swayze entre le drame City of joy de Roland Joffé et le western Tall tale de Jeremiah S. Chechik. Tentative ratée de revoir à la hausse ce titre oublié de Patrick Swayze, arrivant après 3 poids lourds dans sa carrière, Ghost, Point break et, dans une moindre mesure, City of joy. Car si le temps (me) pousse parfois à une certaine clémence, là, ça ne le fait toujours pas pour moi. En effet, on ne croit grosso modo à rien dans ce pur produit nineties pourtant semble-t-il inspiré d'une histoire vraie, road movie mélangeant au p'tit bonheur la chance mélodrame familial, comédie et drame criminel (le film est d’ailleurs assez curieusement produit par Nicholas Pileggi). Et Patrick a beau mettre le paquet dans son rôle de papa gentiment irresponsable, cette cavale est tellement improbable, sans nuance dans l’écriture comme la réalisation, que l'investissement à perte de l'acteur fait presque un brin de la peine ici. Au final, même si l’ensemble s’avère bien trop inoffensif pour susciter un rejet franc et massif, impossible donc de s’attacher à ce cocktail de genre mal dosé et sans saveur, assez logiquement tombé dans l’oubli, annonçant la relégation en seconde division de son acteur principal, star éphémère du tournant des années 90.

ARIZONA RAIDERS (1965)

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Manu  le 23/09/2023 à 09:52
Réalisé par William Witney
Avec Audie Murphy, Michael Dante, Ben Cooper, Buster Crabbe, Gloria Talbott.
Film américain
Genre : Western
Durée : 1h 37min.
Année de production : 1965
Titre français : Représailles en Arizona

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Seconde des 4 associations entre l’acteur Audy Murphy et le couple de scénaristes Willard et Mary Willingham, Arizona raiders se situe dans la carrière de Murphy entre le western Apache rifles de William Witney et le film d’espionnage Einer spielt falsch de Menahem Golan. Il s’agit par ailleurs du second des 3 films tournés par Murphy sous la direction de Witney entre 1964 et 1967. Ambiance de serial ou presque pour ce titre plein à ras bord de péripéties, signé par un vétéran hollywoodien, fin connaisseur en la matière. On aurait même aimé que les auteurs prennent par moment davantage le temps de s’arrêter sur leurs personnages comme leur intrigue, à la façon d’un R.G. Springsteen, mais, d’un autre côté, c’est aussi ce qui fait le charme de cette bande un peu brouillonne et sans gros moyen, mais colorée et dynamique. Bref, rien d'inoubliable, mais un titre recommandable de plus au palmarès cinématographique du sympathique Audie Murphy, valeur finalement à peu près sûre pour l’amateur de (petits) westerns old school.

DEATH GAME (1977)

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Manu  le 23/09/2023 à 06:25
Réalisé par Peter S. Traynor
Avec Sondra Locke, Seymour Cassel, Colleen Camp, Beth Brickell, Ruth Warshawsky.
Film américain
Genre : Epouvante
Durée : 1h 31min.
Année de production : 1974

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Death game est la première des 2 réalisations signées par le producteur Peter S. Traynor. Tourné fin 1974 mais sorti seulement en salles en avril 1977 sur le sol américain, le film se situe dans la carrière cinématographique de Colleen Camp entre les comédies The Gumball rally de Chuck Bail et Love and the midnight auto supply de James Polakoff. Il a fait l’objet d’un remake, en 2015, intitulé Knock Knock et réalisé par Eli Roth. Curieux mélange de suspense horrifique et de comédie, prétendument inspiré d’une histoire vraie, Death game n’est certainement pas un modèle de rigueur scénaristique comme de mise en scène. L’œuvre a en effet tendance à demeurer nébuleuse jusqu’au bout dans le message qu’elle entend faire passer (si message il y a) sans jamais tout à fait trouver son rythme, devenant quelque peu répétitive au bout d’un certain temps. Maintenant, tirant l’expérience vers le haut, l’investissement des 3 comédiens principaux, dont une Sondra Locke hallucinée, demeure à saluer, tandis que le coté bouffon de l’œuvre ne manque pas de surprendre, débouchant sur quelques passages tout de même assez marquants, qui justifient à eux-seul la pérennité du statut de curiosité bis culte de l'ensemble. Bref, un petit film d’exploitation bringuebalant mais clairement habité.

NIGHT PARTNERS (TV) (1983)

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Manu  le 22/09/2023 à 17:52
Réalisé par Noel Nosseck
Avec Yvette Mimieux, Diana Canova, Arlen Dean Snyder, M. Emmet Walsh, Michael Cavanaugh.
Téléfilm américain
Genre : Policier
Durée : 1h 36min.
Année de production : 1983
Titre français : Equipe de nuit

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Night partners est le huitième long métrage de fiction du ciné/téléaste Noel Nosseck. Coécrit par Judy Merl, scénariste ayant collaborée aux séries Trapper John, M.D., Falcon Crest ou encore Cagney & Lacey, il se situe dans la carrière de l’actrice Yvette Mimieux entre les téléfilms Forbidden love de Steven Hilliard Stern et Obsessive love du même Stern. Chronique sociétale flirtant sporadiquement avec le genre policier, Night partners montre d’évidentes limites du côté de l’écriture. Lacunes forcement non étrangères à l’orientation grand public de l’œuvre, qui ne colle pas tout à fait avec la gravité des sujets abordés. On reste ainsi à la surface des thématiques choisies, dans une ambiance plutôt décontracte, gentiment anecdotique et finalement assez caractéristiques de la plupart des travaux de Nossek sur la période. Rien de marquant donc, au programme de ce Night partners, mais, derrière sa superficialité, rien non plus qui ne vienne vraiment entacher la plutôt bonne impression générale laissée par ce pur produit télévisuel mid-eighties, clairement à la hauteur côté interprétation compétente et une technique. Bref, léger, mais sympathique à plus d’un égard.

SUPPORT YOUR LOCAL SHERIFF! (1969)

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Manu  le 22/09/2023 à 10:44
Réalisé par Burt Kennedy
Avec James Garner, Joan Hackett, Walter Bennan, Jack Elam, Bruce Dern.
Film américain
Genre : Western
Durée : 1h 32min.
Année de production : 1969
Titre français : Ne tirez pas sur le shérif

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Support your local sheriff! est le huitième long métrage cinématographique de Burt Kennedy. Le film est écrit et produit par William Bowers, scénariste que Kennedy retrouvera par la suite à 4 reprises, sur les téléfilms Sidekicks, Kate Bliss and the ticker tape kid, The Wild wild West revisited et More wild wild West. Il se situe dans la carrière de James Garner entre le film d’aventures The Pink jungle de Delbert Mann et le film noir de Paul Bogart, Marlowe. Déception à la révision de cette œuvre matricielle dans la filmographie de Burt Kennedy, annonçant une série plus ou moins heureuse de westerns parodiques tournés pour le grand et petit écran dans les années 70. En effet, alors que je suis généralement enclin à une certaine mansuétude envers les réalisations paresseuses, un brin étriquées, de ce réalisateur, je me suis surpris à trouver le temps longuet devant cette comédie quelque peu laborieuse, à l'humour souvent plus bébête que bon enfant. Certes, associé ici à une belle galerie de seconds rôles westerniens - pour la plupart habitués au cinéma de Kennedy - le flegme de James Garner apporte une décontraction / distance bienvenue à l'entreprise, la tirant vers le regardable, décors, photo et musique créent un univers chaleureux dans lequel on se sent immédiatement chez soi, mais, dans l'ensemble, ça ne vole tout de même pas très haut, et je lui préfère largement sa suite, Support your local gunfighter, plus rythmée, plus amusante dans mon souvenir.

DON'T GO TO SLEEP (TV) (1982)

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Manu  le 17/09/2023 à 19:41
Réalisé par Richard Lang
Avec Dennis Weaver, Valerie Harper, Claudette Nevins, Ruth Gordon, Robert Webber.
Téléfilm américain
Genre : Epouvante
Durée : 1h 33min.
Année de production : 1982
Titre français : Un enfant diabolique

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Don’t go to sleep est le huitième long métrage signé par Richard Lang, ex assistant de Gordon Douglas et Richard Fleischer (sur son Doctor Doolittle). Cette production Aaron Spelling originellement diffusée sur la chaîne ABC est écrite par l’ancien acteur Ned Wynn, coscénariste 3 ans plus tôt du California dreaming de John D. Hancock. Le film se situe dans la carrière de Robert Webber entre les téléfilms Not just another affair de Steven Hilliard Stern et Starflight: The Plane that couldn’t land de Jerry Jameson. Sans relever du classique de la télévision US rayon épouvante, Don’t go to sleep demeure un efficace thriller surnaturel qui compense l’absence d’originalité de son développement par une radicalité assez inattendue dans sa maltraitance jusqu’au boutiste de la sacro-sainte cellule familiale américaine. La subtilité n’est clairement pas de mise ici, que ce soit côté réalisation, écriture ou même interprétation, mais l’entreprise fonctionne, fait parfois presque sursauter et se pare d’une (évidemment) inimitable petite ambiance eighties ajoutant à son charme un brin désuet. Bref, un essai horrifique plus sombre qu’escompté, confectionné avec suffisamment de savoir-faire pour se hisser parmi les titres à retenir dans la filmographie du sympathique réalisateur de The Mountain men.

MINARI (2020)

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Manu  le 17/09/2023 à 08:38
Réalisé par Lee Isaac Chung
Avec Steven Yeun, Han Ye-ri, Alan Kim, Youn Yuh-jung, Will Patton.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 55min.
Année de production : 2020

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Minari et le cinquième long métrage de l’américain d’origine coréenne Lee Isaac Chung. Comptant Brad Pitt parmi ses producteurs exécutifs, le film est écrit par Chung lui-même. Il se situe dans la carrière sur grand écran de Steven Yeun entre le suspense coréen Beoning de Lee Chang-dong et la comédie de Malcolm D. Lee, Space Jam : A new legacy. 6 nominations à l’oscar en 2021 pour ce drame de l’émigration, parlant de déracinement et d’intégration avec grande délicatesse et sans doute beaucoup de vécu de la part de son réalisateur. Un titre affichant par ailleurs sa réussite autant dans le fond, riche, nuancé et parfois surprenant, que dans la forme, solaire, poétique, malickienne diront certains… Une œuvre plutôt discrète donc, esthétiquement stimulante, relevée par moment d’un doigt d’étrangeté, à voir également pour l’excellence de son interprétation, des premiers aux seconds rôles. Soit l’un de ces films à oscars qui tranche avec la définition même de ce (sous)-genre.

SYNANON (1965)

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Manu  le 15/09/2023 à 18:06
Réalisé par Richard Quine
Avec Chuck Connors, Stella Stevens, Alex Cord, Edmond O'Brien, Richard Conte.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 43min.
Année de production : 1965

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Synanon est le vingt-quatrième long métrage cinématographique de l’ancien acteur Richard Quine. Le film est coécrit par Ian Bernard, que Quine retrouvera 2 ans plus tard sur la comédie Oh dad, poor dad, mamma’s hung you in the closet and I’m feelin’ so sad, et S. Lee Pogostin, futur coscénariste du Golden needle de Robert Clouse. Il se situe dans la filmographie de Stella Stevens entre le western Advance to the rear de George Marshall et la comédie noire The Secret of my success d’Andrew L. Stone. Titre oublié parmi beaucoup trop d’autres de Quine - réalisateur semble-t-il porteur d’une certaine scoumoune tout au long de sa carrière - Synanon est l’une des rares incursions sixties du cinéaste dans le registre purement dramatique. Une œuvre indéniablement porteuse d’un investissement personnel puisqu’il en est également le producteur. J’aurais ainsi voulu chérir ce Synanon autant que d’autres titres à peu près aussi délaissés dans sa filmographie, telle que The World of Suzie Wong ou The Moonshine war. Malheureusement difficile de souscrire pleinement à ce drame un brin propagandiste au scénario en pilotage automatique du début à la fin. Un film par trop didactique, visant essentiellement à exposer au spectateur non averti les dangers et particularités de l'addiction à l'héroïne, avec en toile de fond la description du fonctionnement (musclé) de la Synanon House, véritable centre de réhabilitation de la côte Ouest (dont le fondateur tournera dangereusement gourou dans les années 70). Une écriture scolaire qui saborde donc les bonnes intentions de l’œuvre, et que ne viennent malheureusement pas nuancer les prestations de Chuck Connors, Alex Cord et Stella Stevens, trop appliquée pour la première, dans l'ultra démonstratif pour les 2 autres. Et même si je retiens tout de même le beau noir et blanc des Stradling père et fils (enfin, père et fils d'après IMDB, car aucune précision là-dessus au générique), la musique de Neal Hefti et une bonne petite ambiance californienne pré-hippie, cela reste un essai (honorablement) raté pour Quine.

HOME FOR THE HOLIDAYS (TV) (1972)

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Manu  le 15/09/2023 à 09:07
Réalisé par John Llewellyn Moxey
Avec Eleanor Parker, Sally Field, Jill Haworth, Jessica Parker, Walter Brennan.
Téléfilm américain
Genre : Thriller
Durée : 1h 13min.
Année de production : 1972
Titre français : Réveillon en famille

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Année 1972 bien remplie pour John Llewellyn Moxey puis que Home for the holidays est l’un des 4 longs métrages signés par le télé/cinéaste pour le petit écran sur cette même période. Originellement diffusé sur la chaîne ABC, celui-ci est écrit par Joseph Stefano, précédemment scénariste du Psycho d’Alfred Hitchcock et The Naked edge de Michael Anderson. Il se situe dans la carrière d’Eleanor Parker entre la mini-série à suspense Vanished de Buzz Kulik et le drame de Robert Day, The Great american beauty contest. Suspense en huis-clos à classer au registre seventies du proto-slasher, Home for the holidays confirme le solide métier de son réalisateur, capable de livrer un produit efficace lorsqu’il est épaulé par un solide script et ne se laisse pas trop aller à certaines facilités propres au genre horrifique (cf. sa House that would not die, qui sombrait un peu dans le ridicule par moment avec ses effets appuyés). Ici la mayonnaise prend sans grande difficulté entre le murder mystery et le soap-opera cher à son coproducteur exécutif, Aaron Spelling, aidé d’une durée adéquate et interprétation dans le ton, à défaut d’être mémorable. Et si le résultat n’a certes pas l’éclat d’un The Night stalker ou, bien évidemment, de l’indétrônable Duel de Spielberg, les quelques précités atouts en font un ABC Movie of the week des plus fréquentables et titre largement recommandable dans la filmographie de son réalisateur.

MASTERMIND (1976)

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Manu  le 11/09/2023 à 11:14
Réalisé par Alex March
Avec Zero Mostel, Keiko Kishi, Gawn Grainger, Bradford Dillman, Sorrrell Booke.
Film américain, japonais
Genre : Comédie
Durée : 1h 26min.
Année de production : 1970

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Mastermind est la troisième et ultime réalisation cinématographique de l’homme de télévision Alex March. Le film est coécrit par le romancier, scénariste et réalisateur William Peter Blatty aux côtés du blacklisté Ian McLellan Hunter, qui collaborera ultérieurement au script du film noir de Jacques Deray, Un homme est mort. Il s’agit par ailleurs de la première réunion à l’écran des acteurs Bradford Dillman et Sorrell Book, qui se retrouveront en 1973 sur le drame de John Frankenheimer, The Iceman cometh. Tourné en 1970 mais sorti seulement en 1976, soit un an avant la disparition de Zero Mostel, Mastermind est un véhicule comique visiblement destiné à offrir à son interprète principal un rôle équivalent à celui endossé par Peter Sellers dans la franchise des Pink panther. Un challenge dans les cordes de Mostel, bénéficiant d’un tournage garanti « saveur locale » (coproduction américano-japonaise, le film a été intégralement tourné au Japon) et du soutien de 2 talentueux scénaristes, dont l’un, Blatty, ayant justement collaboré à la saga humoristique précitée. Mais un film qui échoue largement à offrir la même satisfaction que n’importe lequel des opus « panthériens » de Blake Edwards (ou presque), miné par une réalisation tristement impersonnelle, sans la moindre étincelle d’espièglerie, et une vision de la culture et société nippone pas toujours inspirée dans sa caricature (il est vrai, d’une autre époque). Mostel n’est pas vraiment à blâmer ici, car il donne beaucoup de sa personne, mais, dans l’ensemble, sorti des amusantes séquences impliquant l’irascible robot Schatzi, il faut tout de même s’armer d’une certaine patience pour venir à bout de cette laborieuse, parfois un peu maladroite, comédie policière.

MANIAC (1980)

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Manu  le 11/09/2023 à 08:32
Réalisé par William Lustig
Avec Joe Spinell, Caroline Munro, Abigail Clayton, Kelly Piper, Tom Savini.
Film américain
Genre : Horreur
Durée : 1h 27min.
Année de production : 1980

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Maniac est le troisième long métrage cinématographique de William Lustig, mais premier signé sous son véritable nom. Produit par Lustig, le film est coécrit par son interprète principal, Joe Spinell. Il se situe dans la carrière de celui-ci quelque part entre la comédie fantastique Forbidden zone de Richard Elfman et le drame carcéral de Stuart Rosenberg, Brubaker, avec Robert Redford. Toujours un peu surprenant de parler de classiques à propos de films ayant suscités autant de controverse en leur temps, mais c’est pourtant bien ce qu’est devenu aujourd’hui, à mon sens, Maniac : un classique cinématographique qui, au-delà du genre qu’il investit à brio, et dont il va aider à redessiner les codes à la façon d’un Psycho 20 ans plus tôt, raconte, comme beaucoup de grands films, un lieu et une époque mieux qu’aucun autre. Le New York du tournant des années 80 me semble ainsi être la vraie vedette de Maniac, ou du moins jouer à part égale avec le mémorable personnage central du film. Et l’on se dit qu’une œuvre plus fortunée n’aurait sans doute jamais réussi à nous plonger avec la même intensité et le même réalisme dans cet espace-temps à la fois aussi fascinant que repoussant. Un tournage en mode commando, qui sert donc idéalement ce portrait au plus près d’un serial-killer ordinaire, pour un film clairement enfanté dans la douleur - l’histoire de son tournage est d’ailleurs presque aussi passionnante que le film lui-même - dans lequel transpire l’amour du cinéma, ici mitonné par un tandem acteur et réalisateur indiscutablement fait pour se rencontrer. Bref, un incontournable du cinéma d’horreur toute époque confondue, inimitable dans l’ambiance, qui n’a rien perdu de sa radicalité, évidemment indissociable de l’incroyable investissement de Spinell, quand bien même on a pu voir nettement plus gore à l’écran depuis sa tumultueuse sortie.

STUART SAVES HIS FAMILY (1995)

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Manu  le 10/09/2023 à 17:58
Réalisé par Harold Ramis
Avec Al Franken, Laura San Giacomo, Vincent D'Onofrio, Shirley Knight, Harris Yulin.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 36min.
Année de production : 1995
Titre français : Stuart sauve sa famille

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Stuart saves his family est le cinquième des onze longs métrages cinématographiques signés par l’acteur, scénariste, producteur et réalisateur Harold Ramis entre 1980 et 2009. Le film est écrit par son interprète principal, Al Franken, qui reprend ici le personnage qu’il avait créé au début des années 90 dans l’émission Saturday night live. Il s’agit par ailleurs du premier des 2 films tournés par Harris Yulin sous la direction de Ramis (le second étant Multiplicity). Comédie grinçante virant au mélodrame familial, Stuart saves his family est un petit Ramis qui se perd en cours de route - le dernier quart d'heure m’a semblé grandement à côté de la plaque - et dont l'insuccès ne m'étonne pas trop. Maintenant, si l'on passe outre son écriture incertaine et que l'on ne prend pas d'emblée en grippe le personnage central, la première heure peut s’avérer divertissante, relevée d’une appréciable pointe de noirceur dans l’humour, avec quelques personnages secondaires bien croqués (la secrétaire s’excusant de tout), et même de l'idée dans cette réalisation à l'ambiance cosy, bien dans l'esprit de Groundhog day et Multiplicity. Bref, comme toute les réalisations de Ramis, un film intéressant, certes clairement inabouti ici, voire maladroit, mais avec de la personnalité et quelques petites fulgurances comiques.

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