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MARY REILLY (1996)

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Manu  le 16/02/2025 à 09:48
Réalisé par Stephen Frears
Avec Julia Roberts, John Malkovich, George Cole, Michael Gambon, Glenn Close.
Film américain
Genre : Epouvante
Durée : 1h 48min.
Année de production : 1996

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Mary Reilly est le dixième long métrage cinématographique du britannique Stephen Frears. Cette adaptation du roman éponyme de Valerie Martin, publié en 1990, devait originellement être signée Tim Burton, avec Winona Ryder dans le rôle-titre. Elle est écrite par le dramaturge, scénariste et réalisateur Christopher Hampton et se situe dans la carrière de Julia Roberts entre la comédie dramatique Something to talk about de Lasse Hallström et le drame historique Michael Collins de Neil Jordan.

Révision de ce Frears, dont j’attendais beaucoup à l’époque et qui m’avait laissé sur le bas-côté. Et pas de franche réévaluation de mon côté. L’œuvre n’est pas sans atout. Les décors, magnifiques, le travail de Philippe Rousselot à la photo, dans la continuité de ce qu’il venait de faire sur Interview with a vampire, et plus généralement l’ambiance victorienne, revisitant à sa façon le cinéma fantastique anglais de la période 50-60, font que l’on a toujours quelque chose à s’enfiler sous la rétine, et que l’ensemble se laisse suivre sans problème.

Mais, à côté, quelque chose ne fonctionne vraiment pas au niveau de l’écriture. Dans les dialogues, un brin ampoulés, dans la relation entre Mary et le Docteur Jekyll, suscitant (chez moi, en tout cas) plus d’incompréhension que de trouble, dans la gestion de l’épouvante / fantastique au sein du récit, plaqué davantage qu’intégré à celui-ci. Pas spécialement convaincu par les prestations de Julia Roberts et John Malkovich non plus.

Bref, un essai ambitieux mais plutôt malheureux pour Frears, passant globalement à côté de son beau sujet, sur l’origine, la fascination et la transmission du mal notamment.

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THE BLUE KNIGHT (TV) (1973)

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Manu  le 16/02/2025 à 06:29
Réalisé par Robert Butler
Avec William Holden, Lee Remick, Joe Santos, Sam Elliott, Anne Archer.
Mini-série américaine en 2 parties
Genre : Policier
Durée : 3h 08min. environ
Année de production : 1973

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The Blue knight est le septième long métrage du ciné/téléaste Robert Butler. Cette production Lorimar initialement diffusée sur la chaîne NBC est écrite par le vétéran du petit écran E. Jack Neuman, d’après le roman éponyme de l'ancien sergent-détective Joseph Wambaugh, publié quelques mois auparavant seulement. Elle se situe dans la carrière de William Holden entre le western The Revengers de Daniel Mann et le drame romantique Breezy de Clint Eastwood. La première des 2 escapades de William Holden du côté du petit écran. Dans cette mini-série en 2 parties, l'acteur incarne Bumper Morgan, vétéran des forces de l'ordre de Los Angeles sur le point de raccrocher. Difficile donc de ne pas penser aux New centurions de Richard Fleischer ici. Même description minutieuse du quotidien des flics de terrain et même personnage central désabusé, presque déphasé, témoin impuissant de la misère des grandes citées et des contradictions du métier de policier au sein d'une société qui ne semble pas évoluer dans le bon sens. Et s'il ne fait pas oublier George C. Scott, Holden investi tout de même son personnage avec autorité, laissant percer les failles et la lassitude de celui-ci sans jamais trop en faire. Bref, la grande classe du Holden dernière période. A ses côtés, une flopée d’excellents seconds rôles / troisièmes couteaux, au milieu desquels on croise un Sam Elliott méconnaissable sans sa moustache. En résumé, en deçà des quelques adaptations ciné de Wambaugh, la réalisation de Robert Butler n’étant pas du même niveau que celles de Fleischer ou Harold Becker (je ne me souviens plus trop de l’Aldrich, vu il y a trop longtemps), mais 3 heures bien prenantes de noir télé seventies, portées par un imposant Holden. A noter enfin qu’une série a vu le jour, deux ans plus tard, avec George Kennedy reprenant le personnage de Bumper Morgan.

SILENT WITNESS (TV) (1985)

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Manu  le 15/02/2025 à 17:10
Réalisé par Michael Miller
Avec Valerie Bertinelli, John Savage, Chris Nash, Melissa Leo, Pat Corley.
Téléfilm américain
Genre : Drame
Durée : 1h 36min.
Année de production : 1985
Titre français : Le Témoin silencieux

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Silent witness est la sixième réalisation de Michael Miller. Cette production Robert Greenwalt, tournée à Pittsburgh, en Pennsylvanie, est écrite par Conrad Bromberg, scénariste de télévision ayant précédemment collaboré au script du thématiquement similaire Victims de Jerrold Freedman. Elle se situe dans la carrière de John Savage entre le drame de Jan Egleson, The Little sister, et le film d’action Soldier’s revenge de David Worth. L’efficacité de l’homme derrière Jackson County jail, modèle de série B cormanienne, au rendez-vous de ce téléfilm qui démarre particulièrement fort, sur une séquence de viol assurément choquante et étonnamment graphique pour une production télévisuelle américaine de cette période. Une scène d’une intensité dramatique que, malheureusement, l’œuvre ne retrouve jamais par la suite. Car si côté rythme, Silent witness ne faiblit jamais, Miller prouvant une nouvelle fois qu’à défaut d’avoir un style bien à lui, il est clairement de la trempe de ceux qui savent aller droit au but, en revanche, au niveau de l’écriture, l’œuvre donne l’impression de se perdre quelque peu en chemin. Côté scénario, l’ensemble ne parvient ainsi jamais à trancher entre l’étude judiciaire d’un cas de viol - évoquant par ailleurs étrangement, avec 3 ans d’avance, le The Accused de Jonathan Kaplan - et le portrait d’une femme chahutée entre sa conscience et une pression familiale devenant de plus en plus pesante. Une matière scénaristique forte au sein de laquelle Silent witness ne fait que zigzaguer superficiellement, n’en tirant au final qu’un drame conjugal un peu convenu. Bref, un téléfilm qui ne tient sans doute pas toutes ses promesses, mais un téléfilm néanmoins très fréquentable, emballé avec un indéniable savoir-faire.

FARGO - SEASON 3 (TV) (2017)

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Manu  le 15/02/2025 à 07:42
Réalisé par Noah Hawley, Michael Uppendahl, John Cameron, Dearbhla Walsh, Mike Barker, Keith Gordon
Avec Ewan McGregor, Carrie Coon, Mary Elizabeth Winstead, David Thewlis, Shea Whigham.
Série américaine en 10 épisodes
Genre : Policier
Durée : 8h 47min. environ
Année de production : 2017

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Fargo est une série créée en 2014 par le scénariste et producteur Noah Hawley, inspirée du film éponyme des frères Coen de 1996. Cette troisième saison comporte quant à elle 10 épisodes, signés par 6 différents réalisateurs dont l’ex acteur Keith Gordon. On y retrouve à l’écriture Hawley, mais également Matt Wolpert, futur cocréateur de la série For all mankind, et Robert De Laurentiis, coscénariste du Green Ice d’Ernest Day avec Ryan O’Neal. Indéniable réussite que cette troisième saison de Fargo, après une première saison déjà fort recommandable - je ne me prononcerai pas sur la seconde, que je n’ai pas encore vu. Parmi les points forts de cette nouvelle mouture, je citerai son écriture, qui parvient selon moi à s’affranchir un peu plus encore du modèle original. Mais aussi une réalisation qui, dans son ensemble, s’affirme davantage encore, marquée par le travail remarquable de John Cameron, producteur / coproducteur de plusieurs films des Coen, sur l’épisode narrant l’expérience hollywoodienne d’Ennis Stussy ou celui de Keith Gordon sur les 2 derniers segments, instaurant une belle tension, implacable et lyrique, dans la grande tradition du cinéma d’Ethan et Joel. Et puis difficile de ne pas louer l’excellence de l’interprétation, avec des acteurs s’en donnant à cœur joie niveau compositions, dans des personnages savoureusement hauts en couleurs. Un festival au sein duquel ma préférence se tourne sans doute vers les prestations de David Thewlis, proprement abominable, et Mary Elizabeth Winstead, en garce de film noir revisitée, avec un peu de cœur et uen bonne paire de c… Bref, une saison tout à fait réjouissante, de haute volée d’un bout à l’autre.

MILK MONEY (1994)

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Manu  le 14/02/2025 à 19:32
Réalisé par Richard Benjamin
Avec Melanie Griffith, Ed Harris, Malcolm McDowell, Anne Heche, Casey Siemaszko.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 50min.
Année de production : 1994
Titre français : La Surprise

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Milk money est le dixième long métrage cinématographique de Richard Benjamin. Le film est produit par l’également réalisateur Frank Marshall et écrit par John Mattson, scénariste des subséquents Free Willy 2: The Adventure home de Dwight H. Little et Free Willy 3: The Rescue de Sam Pillsbury. Il se situe dans la carrière de Anne Heche entre le drame criminel Girls in prison de John MacNaughton et la comédie sentimentale A simple twist of fate de Gillies MacKinnon. Certes Richard Benjamin n’a jamais atteint des sommets dans le registre de la comédie - son domaine de prédilection derrière la caméra - mais il ne s’est peut-être jamais autant fourvoyé que sur ce Milk money - le cas « Marci X » mis à part. Je crois en effet n’avoir rarement vu un film de ce calibre ne fonctionnant pas à ce point, torpillé par son concept plus qu’hasardeux de comédie typiquement sixties transposé dans les années 90 sans l’ombre d’une réflexion sur l’évolution des mœurs entre les 2 époques. La gêne et l’incrédulité sont donc au programme de ce Milk money peuplé d’invraisemblables situations et d’encore plus improbables personnages, celui incarné par Melanie Griffith, prostituée au grand cœur à la Shirley MacLaine, le premier. Constatation faite à regret car, à côté de cela, l’œuvre propose un fort séduisant casting et bénéficie de l’apport d’excellents techniciens et artistes, comme toujours chez Benjamin. Mais quelque soit les qualités plastiques de l’œuvre et la bonne volonté de ses interprètes, impossible donc de passer outre la bêtise et absence de réflexion d’un script atteignant régulièrement des sommets de maladresse.

SEARCH FOR THE GODS (TV) (1975)

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Manu  le 14/02/2025 à 17:16
Réalisé par Jud Taylor
Avec Kurt Russell, Stephen McHattie, Victoria Racimo, Raymond St. Jacques, Ralph Bellamy.
Téléfilm américain
Genre : Fantastique
Durée : 1h 37min.
Année de production : 1975
Titre français : La Recherche des dieux

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Search for the Gods est le douzième long métrage de l’acteur et réalisateur Jud Taylor. Cette coproduction War Bros. Television est écrite par Ken Pettus, scénariste ayant précédemment collaboré aux séries Checkmate, Bonanza, The Wild wild west ou encore Mission : Impossible. Elle se situe dans la carrière de Kurt Russell entre la comédie The Strongest man in the world de Vincent McEveety et le drame criminel The Deadly tower de Jerry Jameson. Kurt Russell et Stephen McHattie (en mode jeune premier) sur les traces de l'origine de l'humanité. Rien de moins que cela... Un ambitieux programme donc, mais bouclé avec un budget de téléfilm seventies, qui ne permet évidemment que d'imaginer la visite de nos amis extra-terrestres sur laquelle enquêtent nos 3 principaux protagonistes - visite très probablement liée à notre présence sur terre. Du spectaculaire se résumant alors à une poursuite automobile (orchestrée par le futur réalisateur Craig R. Baxley) et quelques bagarres entre McHattie et de peu scrupuleux collectionneurs de trésors anciens, tandis qu'une cérémonie chamanique indienne, à mi-(télé)film, assure la partie la plus fantastique du récit. Il va sans dire que l'ensemble est excessivement naïf, mais que c'est assurément ce qui fait le plus gros de son charme. Après je retiens quand même aussi de beaux extérieurs, un Kurt Russell tout poupinou, la présence fugace de Carmen Argenziano (j'adore ce second rôle) et un très bon score de Billy Goldenberg, un de plus à épingler à son glorieux CV. Plutôt sympa donc, mine de rien, même si Taylor a fait (bien) mieux.

LE BATEAU SUR L'HERBE (1971)

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Manu  le 14/02/2025 à 07:43
Réalisé par Gérard Brach
Avec Claude Jade, Jean-Pierre Cassel, John McEnery, Valentina Cortese, Paul Préboist.
Film français
Genre : Drame
Durée : 1h 30min.
Année de production : 1971

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Le Bateau sur l’herbe est le second et dernier long métrage réalisé par Gérard Brach, plus connu comme scénariste à l’impressionnant CV, marqué par ses collaborations avec Roman Polanski (Cul-de-sac, Le Locataire, Tess), Marco Ferreri (Ciao maschio, Chiedo asilo) ou encore Jean-Jacques Annaud (La Guerre du feu, The Name of the rose, Sa majesté Minor). Le film se situe dans la carrière de Jean-Pierre Cassel entre le drame conjugal La Rupture de Claude Chabrol et le film fantastique d’Harry Kümel, Malpertuis. Essai quelque peu oublié de Brach derrière la caméra, Le Bateau sur l’herbe n’a pas la force de ses écrits cinématographiques pour d’autres, notamment Polanski (ici coscénariste). Mais demeure tout de même un joli film portant ici et là sa patte, dans l’ambiguïté des rapports qu’entretiennent les trois personnages de triangle amoureux, dans le côté vase clos de ce récit, l’image poétique forte de ce bateau qui, le sent-on, jamais ne naviguera, et la tournure inattendue que prend le récit dans son ultime ligne droite. Bref, rien de mémorable, mais une œuvre tout de même attachante et singulière dans le ton, qui doit également beaucoup à son excellent trio d’interprètes principaux, dont la trop rare Claude Jade.

LET IT RIDE (1989)

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Manu  le 12/02/2025 à 20:36
Réalisé par Joe Pytka
Avec Richard Dreyfuss, David Johansen, Teri Garr, Jennifer Tilly, Alan Garfield.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 30min.
Année de production : 1989
Titre français : Deux dollars sur un tocard

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Let it ride est le premier long métrage cinématographique de Joe Pytka. Le film est écrit par Nancy Dowd, scénariste, une douzaine d’années auparavant, de la comédie sportive Slap shot de George Roy Hill. Il se situe dans la filmographie de Richard Dreyfuss entre la comédie Moon over Parador de Paul Mazursky et le drame fantastique Always de Steven Spielberg. Il marque par ailleurs les retrouvailles à l’écran de Dreyfuss et Teri Garr, 12 ans après le classique Close encounters of the third kind de Spielberg. Pas de révision à la hausse pour ce titre. Richard Dreyfuss et la chouette équipe de seconds rôles qui l'entoure font bien tout ce qu’ils peuvent, et tirent tout de même l'ensemble vers le regardable. Mais cette comédie gentiment farfelue ne sort jamais vraiment de l'ordinaire non plus, à l'image du score totalement anodin que signe ici Giorgio Moroder. Dommage car il y avait sans doute quelque chose de bien plus intéressant à raconter sur ces parieurs accrocs aux courses hippique. Mais, pour investir plus sérieusement cet univers, j'imagine qu'il aurait fallu un cinéaste un peu plus exigeant que l'homme de publicité Joe Pytka (par ailleurs futur réalisateur de Space Jam), plus soucieux d’images séduisantes que de fond.

FOOLS (1970)

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Manu  le 11/02/2025 à 18:40
Réalisé par Tom Gries
Avec Jason Robards, Katharine Ross, Scott Hylands, Roy Jenson, Chuck Dorsett.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 33min.
Année de production : 1970

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Neuvième long métrage cinématographique de Tom Gries, Fools est écrit par l’acteur et, plus épisodiquement, scénariste Robert Rudelson. Il se situe dans la carrière de Jason Robards entre le film de guerre Tora! Tora! Tora! de Richard Fleischer, Kinji Fukasaku et Toshio Masuda et le drame de Dalton Trumbo, Johnny got his gun. Changement de registre pour Tom Gries après plusieurs divertissements disons plus virils, avec malheureusement, à l’image de Stuart Rosenberg et son Move ou Jack Smight et Rabbit, run à la même époque, fort peu de succès à la clef. L’atout essentiel de l’œuvre - hormis la toujours attractive ville de San Francisco en toile de fond - est sans doute à aller chercher du côté de l’interprétation, avec un charmant couple vedette, et plus spécifiquement un chouette personnage à défendre pour Robards, ici en acteur de série B amoureux, reprenant gout à l’existence. Et cela s’arrête malheureusement là pour les attraits de ce Fools. Tout le reste n’est en effet que lourdeurs et poncifs, laissant au spectateur l’embarras du choix et le choix de l’embarras, entre des situations invraisemblables - à commencer par la rencontre entre les 2 personnages principaux - des dialogues enfilant les platitudes existentielles et des ruptures de ton qui laissent incrédules (cf. la laborieuse séquence comiques du dentiste / psychologue). Bref, un bon gros ratage pour Tom Gries, qui reviendra par la suite judicieusement à des projets davantage dans ses cordes, à commencer, 2 ans plus tard, par le remarquable drame carcéral The Glass house.

UNE FEMME A SA FENETRE (1976)

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Manu  le 11/02/2025 à 12:28

Réalisé par Pierre Granier-Deferre
Avec Romy Schneider, Philippe Noiret, Victor Lanoux, Umberto Orsini, Martine Brochard.
Film français, italien, allemand
Genre : Drame
Durée : 1h 50min.
Année de production : 1976

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Coproduction franco-italo-allemande, Une femme à sa fenêtre est le quatorzième long métrage cinématographique de Pierre Granier-Deferre. Le film est coécrit par Granier-Deferre lui-même et le romancier / scénariste franco-espagnol Jorge Semprun. Il se situe dans la carrière de Romy Schneider entre le drame social Mado de Claude Sautet et la chronique historique Gruppenbild mit dame d’Aleksandar Petrovic. Découverte tardive de ce Granier-Deferre, moins mémorable, pour moi, qu'un Chat ou un Adieu Poulet sur la période 70 du cinéaste, mais demeurant tout de même un chouette titre dans sa filmographie. Certes, à hésiter entre mélodrame romantique et film politique, le film passe à côté de quelque chose de beaucoup plus prenant, et seul l'épilogue m'a réellement emporté émotionnellement. Néanmoins cela reste une ambitieuse et intéressante proposition de cinéma grand public exigeant, portée par la présence magnétique de Romy Schneider, une fastueuse reconstitution d'époque et une réalisation d'une grande élégance, qui a franchement de l'allure par moment - c'est d'ailleurs ce qui m'a le plus étonné ici, car j'en étais resté aux souvenirs de mises en scène beaucoup plus sages / conventionnelles chez Granier-Deferre père, en particulier sur ses travaux des années 80 (pas revus depuis... les années 80, cela-dit, à l'exception de La Couleur du vent). Une œuvre qui manque de fièvre et de cap donc, un peu pénalisée également par une alchimie discutable entre Schneider et Lanoux (sûr qu'une rencontre Schneider / Depardieu, telle que prévue au départ, aurait été plus stimulante), mais un film jamais ennuyeux non plus, constamment riche et stimulant, forme et fond inclus.

MASTERMINDS (2015)

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Manu  le 11/02/2025 à 09:40
Réalisé par Jared Hess
Avec Zach Galifianakis, Owen Wilson, Kristen Wiig, Jason Sudeikis, Kate McKinnon.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 35min.
Année de production : 2015
Titre français : Les Cerveaux

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Masteminds est le cinquième long métrage cinématographique de Jared Hess. Le film est coécrit par Emily Spivey, scénariste ayant notamment collaboré aux séries MADtv, Up all night et The Last man on earth, en parallèle à l’écriture d’une multitude de sketchs du Saturday Night Live, entre 2001 et 2021. Il se situe dans la carrière d’Owen Wilson entre le film d’action No escape de John Erick Dowdle et la comédie de Ben Stiller, Zoolander 2. Un peu paumé, le réalisateur des très attachants Napoleon Dynamite et Gentlemen Broncos, sur cette comédie policière certes constamment drôle, plaisante à suivre d’un bout à l’autre, mais ne parvenant jamais à se décider entre une approche amusée mais sérieuse du fait divers qu’elle relate, et un traitement plus ouvertement débridé, invitant notamment les comédiens à forcer volontairement le trait. En résulte naturellement une œuvre décevante, brouillonne et un peu frustrante, annihilant l’énergie qu’elle déploie au fil de ses changements de cap tout en sous-exploitant ses excellents comédiens. Pas infréquentable tout de même, car le talent est bien là, mais exploité de façon trop désordonnée pour faire de l’ensemble une franche réussite.

THE GROTESQUE (1995)

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Manu  le 10/02/2025 à 19:58
Réalisé par John Paul Davidson
Avec Alan Bates, Theresa Russell, Sting, Lena Headey, Jim Carter.
Film anglais
Genre : Drame
Durée : 1h 39min.
Année de production : 1995

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The Grotesque est le second long métrage - premier de fiction - du documentariste et homme de télévision John-Paul Davidson. Le film est produit par l’une de ses principales interprètes, Trudie Styler, par ailleurs épouse de Sting. Il se situe dans la carrière de Theresa Russell entre la comédie fantastique A young Connecticut yankee in King Arthur’s court de Ralph L. Thomas et le drame criminel Public enemies de Mark L. Lester. Première adaptation à l'écran d'un roman de Patrick McGrath, écrite par McGrath lui-même, tout comme Spider, la seconde, 7 ans plus tard. Et si, côté distribution, The Grotesque n'a pas à rougir face au film de Cronenberg, offrant d'ailleurs une belle occasion de briller à Theresa Russell et surtout Alan Bates, ou plus exactement d'en faire des caisses, la première dans la duperie perverse, le second dans la bêtise aveugle, en revanche, on ne joue pas dans la même cour au niveau de la mise en scène, avec une œuvre coincée entre un traitement trop premier degré et une esthétique kitsch pas très avenante, à la Ken Russell / Nicholas Roeg des jours les plus sombres. Pas infréquentable au final, parce que Theresa déjà, mais tout de même pas très emballant dans l’ensemble, alors qu’il y avait clairement matière à une réjouissante comédie noire. Egalement connu sous les titres Grave indiscretion et Gentlemen don't eat poets.

HESTER STREET (1975)

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Manu  le 10/02/2025 à 17:57
Réalisé par Joan Micklin Silver
Avec Steven Keats, Carol Kane, Mel Howard, Doris Roberts, Joanna Merlin.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 29min.
Année de production : 1975

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Hester Street est le premier long métrage cinématographique de la scénariste et réalisatrice Joan Micklin Silver. Le film et écrit par Micklin Silver seule, qui adapte ici la nouvelle « Yekl: A Tale of the New York Ghetto » d’Abraham Cahan, publiée en 1896. Il a permis à Carol Kane d’obtenir une nomination à l’oscar de la meilleure actrice en 1976 et se situe dans la carrière sur grand écran de Steven Keats entre le drame criminel The Gambler de Karel Reisz et le film d’action Sky riders de Douglas Hickox. Sans doute pas le gros coup de cœur que j’espérais de mon côté, mais assurément un film des plus intéressants, à la fois à travers son sujet - drame historique abordé sous angle féministe inédit pour l’époque - et sa proposition, là-encore avant-gardiste, de cinéma indépendant américain grand public. Ce à quoi vient s’ajouter un travail sur la forme tout à fait remarquable - notamment ce très beau noir et blanc évocateur du cinéma muet sans tomber dans l’artifice gratuit - et une interprétation puissante de Steven Keats et Carol Kane, laquelle enquillait alors les prestations marquantes (ceux de Wedding in white, The Last detail et, la même année, du Dog day afternoon de Sidney Lumet). Bref, du solide à défaut d’être de l’exceptionnel, et sans doute ce que j’ai vu de plus marquant de la part de Joan Micklin Silver à ce jour (soit seulement 4 longs sur 13 à ce jour).

BED & BREAKFAST (1991)

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Manu  le 10/02/2025 à 08:30
Réalisé par Robert Ellis Miller
Avec Roger Moore, Talia Shire, Colleen Dewhurst, Nina Siemaszko, Ford Rainey.
Film américain
Genre : Romance
Durée : 1h 29min.
Année de production : 1991
Titre français : Un Loup dans la bergerie

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Bed & breakfast est le dix-septième long métrage cinématographique de Robert Ellis Miller. Tourné en extérieurs dans l’état du Maine, le film est écrit par Cindy Myers, scénariste notamment du drame télé Incident in a small town de Delbert Mann et la romcom All roads lead to Rome d’Ella Lemphagen. Il marque l’ultime apparition à l’écran de l’actrice Colleen Dewhurst Réalisateur du très beau The Heart is a lonely hunter et d'une poignée d’autres titres plutôt ambitieux / salués par la critique, le discret Robert Ellis Miller, épaulé par un séduisant casting, semblait homme capable d’apporter un peu de relief à cette histoire relativement banale sur le papier. Tout ça pour dire que je misais sur quelque chose d'un peu plus subtil que cette comédie romantique malheureusement très convenue dans son développement comme sa résolution. L'intérêt, côté interprétation, c'est évidemment Roger Moore s'essayant à un rôle plus humain d'arnaqueur séducteur - presque une étape obligée chez les ex-007, j'ai l'impression. Sauf que les légendaires roulements d’œil suggestifs de l'acteur et autres mimiques bondiennes viennent rapidement parasiter cette honorable tentative de reconversion. Reste un joli score de David Shire et un brin de charme dans l'ambiance, lorsque le film s'attarde à nous décrire la vie au sein de cette petite ville côtière du Maine. Mais rien qui ne suffise à élever ce titre inoffensif, pour dire les choses gentiment, vers quelque chose de réellement attachant.

TOTO, FABRIZI E I GIOVANI D'OGGI (1960)

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Manu  le 09/02/2025 à 18:09
Réalisé par Mario Mattoli
Avec Totò, Aldo Fabrizi, Christine Kaufmann, Luigi Pavese, Angela Luce.
Film italien
Genre : Comédie
Durée : 1h 36min.
Année de production : 1960

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Totò, Fabrizi e i giovani d'oggi est le quinzième et avant-dernier film tourné par Totò sous la direction de Mario Mattoli. Il s’agit également de l’une des toutes dernières associations à l’écran entre le célèbre comique napolitain et son comparse romain, Aldo Fabrizi. Le film est écrit par le binôme Franco Castellano et Giuseppe Moccia. Il se situe dans la carrière de l’autrichienne Christine Kaufmann entre le drame romantique italo-allemand Un Trono para Cristy de Luis César Amadori et le drame sociétal franco-italien de Giuseppe Bennati, Labbra Rosse. Un Totò un peu différent des autres, qui doit peut-être sa singularité à ses 2 scénaristes, Castellano et Pipolo, lesquels n’ont jamais vraiment compté parmi les familiers de l’univers de l’acteur - on les retrouvera à la co-écriture de 3 autres comédies de Totò seulement. Différent donc, parce que proposant quelque chose d’un tantinet plus sérieux que d’habitude pour un « Totò ». Totò, Fabrizi e i giovani d’oggi relève ainsi plus de la comédie de mœurs, entendant porter un « vrai » regard sur les rapports parents / enfants de l’époque, que de la farce évoquant essentiellement la société italienne de l’époque sous le prisme de l’aimable caricature. Et c’est justement quelque part là que le bât blesse, le résultat manquant aujourd’hui un brin de mordant comme de folie, paraissant plus convenu que la plupart des autres titres de la star comique italienne sortis à la même époque. Bref, un Totò qui sort du lot dans sa filmographie du tournant des années 60, mais pas pour autant un titre incontournable ou marquant dans sa carrière.

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