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SESSO E VOLENTIERI (1982)

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Manu  le 14/05/2025 à 16:43
Réalisé par Dino Risi
Avec Johnny Dorelli, Laura Antonelli, Gloria Guida, Giuliana Calandra, Margaret Lee.
Film italien
Genre : Comédie
Durée : 1h 37min.
Année de production : 1982
Titre français : Les Derniers monstres

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Sesso e volentieri est le quarantième long métrage cinématographique de Dino Risi. Le film est coécrit par Risi lui-même, le fidèle Bernardino Zapponi et le nouveau venu dans l’écurie risienne, Enrico Vanzina, fils du réalisateur Steno, que Risi retrouvera 4 ans plus sur la comédie Il Commissario Lo Gatto. Il se situe dans la carrière de Laura Antonelli entre la farce guerrière Porca vacca de Pasquale Festa Campanile et la comédie de Carlo Vanzina, Viuuulentemente mia.

Ces mal titrés Derniers monstres en français me semblent en effet moins appartenir à la glorieuse série des « monstres » de Risi et cie qu’à sa série d’anthologies comiques tournant plus ou moins autour de la question de la pratique sexuelle sous ses diverses déclinaisons, triptyque entamé avec Vedo nudo en 1969 et poursuivi 4 ans plus tard via Sessomatto, déjà interprété par Laura Antonelli.

Et, autant Vedo nudo et Sessomatto m’avaient emballé, autant cet ensemble constitué de quelques 10 sketchs m’a laissé dubitatif. Sesso e volentieri est en effet aussi peu attractif visuellement qu’inégal dans l’écriture, pratiquant un humour malheureusement plus souvent facile, voire douteux, que provocateur.

On peut donc regretter que Risi soit tombé si bas, surtout juste après son très beau Fantasma d'amore, ou, à l’inverse, tenter d'apprécier dans toute sa vulgarité et son mauvais goût cette œuvre reflétant finalement assez justement son époque. Après, je ne suis pas fier de l’avouer, mais le sketch qui m’a le plus amusé est celui intitulé « Lady Jane », avec Margaret Lee en noble britannique souffrant de flatulences chroniques.

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DINNER IN AMERICA (2020)

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Manu  le 14/05/2025 à 08:50
Réalisé par Adam Rehmeier
Avec Kyle Gallner, Emily Skeggs, Griffin Gluck, Pat Healy, Lea Thompson.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 48min.
Année de production : 2020

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Dinner in America est le troisième long métrage cinématographique du scénariste et réalisateur Adam Rehmeier. Présenté en compétition à Sundance en 2020 et coproduit par Ben Stiller, le film est écrit par Rehmeier seul. Il se situe dans la carrière sur grand écran de Lea Thompson entre le drame familial Little women de Clare Niederpruem et la comédie Mark, Mary & some other people d’Hannah Marks. En voilà une romcom qui fait du bien, sortant des routes de l’attendu avec ses 2 protagonistes principaux bien décalés et sa trash attitude totalement débridée. Un film qui repose donc à la fois sur son écriture, inventive, dosant habilement le grave et le cocasse, et un couple d’interprètes principaux totalement habités par leurs drôles de personnages. Bref, de la provoc comico-dépressive qui fait du bien et, surtout, nous régale d’une pelleté de séquences extrêmement drôles. Avec en arrière-plan, une peinture tout de même évocatrice de l’Amérique profonde des tristounettes et étriquées banlieues pavillonnaires. Soit le genre de titres US indépendants comme je les aime, à mettre en avant, qui ne court pas après mais mériterait vraiment son petit statut culte.

HOT SEAT (2022)

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Manu  le 14/05/2025 à 06:14
Réalisé par James Cullen Bressack
Avec Mel Gibson, Kevin Dillon, Shannen Doherty, Michael Welch, Eddie Steeples.
Film américain
Genre : Action
Durée : 1h 39min.
Année de production : 2022

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Hot seat est le dix-neuvième long métrage cinématographique du producteur, scénariste, acteur et réalisateur James Cullen Bressack. Notamment produit par le très actif binôme Randall Emmett et George Furla, le film se situe dans la carrière de Mel Gibson entre le drame Father Stu de Rosalind Ross et le biopic criminel Bandit d’Allan Ungar. Suspense reprenant le concept de Speed et autres film de piégeurs fous, Hot seat fait presque illusion sur son premier tiers, en dépit d’une séquence d’explosion inaugurale qui fleure bon le DTV tout fauché. Kevin Dillon et Mel Gibson défendent leur rôle avec le minimum d’entrain requis pour que l’affaire fonctionne et Cullen Bressack fait lui-aussi preuve d’un professionnalisme appréciable à la réalisation. Malheureusement cette fragile bonne impression première ne résiste pas très longtemps au défaut numéro uno de la plupart des productions Emmett & Furla : l’écriture. Avec toujours cette incapacité à sortir des clichés, à donner de la chair aux personnages, en plus de régulièrement sombrer dans le ridicule à vouloir se montrer bien trop malin. Comme ici lorsque Hot seat tente maladroitement de nous en mettre plein les yeux en nous plongeant dans les arcanes du piratage de haut vol, avec pour seul atout Kevin Dillon tapant frénétiquement sur son clavier en plaçant ici et là quelques termes informatiques qui claquent. L’ennui finit donc naturellement par se manifester, pour ne plus nous lâcher dans la très monotone seconde partie du film, succession de rebondissements éventés et de séquences d’action à la fois ternes et sans réel enjeu. Au final, un titre certes pas épouvantable, mais tout de même parmi les plus médiocres dans la déclinante filmographique de Mel Gibson.

FLETCH LIVES (1989)

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Manu  le 13/05/2025 à 18:29
Réalisé par Michael Ritchie
Avec Chevy Chase, Hal Holbrook, Julianne Phillips, R. Lee Ermey, Richard Libertini.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 35min.
Année de production : 1989
Titre frnaçais : Autant en emporte Fletch !

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Fletch lives est le quinzième des 20 longs métrages cinématographiques signés par Michael Ritchie entre 1969 et 1996. Le film transpose librement à l’écran le personnage du journaliste détective Irwin « Fletch » Fletcher créé en 1974 par romancier Gregory MacDonald, ici sous la plume de Leon Capetanos, précédemment scénariste du Moscow on the Hudson et Down and out in Beverly Hills de Paul Mazursky. Il se situe dans la carrière de Chevy Chase entre les comédie Caddyshack II d’Allan Arkush et National Lampoon’s Christmas Vacation de Jeremiah S. Chechik. Le retour de Fletch version Chevy Chase, 4 ans après le premier opus. Le film est peut-être un peu moins tenu côté rythme, un peu plus attendu forcément aussi, avec une intrigue policière encore plus secondaire dans le programme. En fait, l’impression générale est celle d’une œuvre misant pratiquement tout sur Chevy cette fois, mais sans que cela ne pose finalement vraiment problème. Déjà parce que l'acteur, multipliant les déguisements / personnifications plus moins improbables, est encore au sommet de son art. Ensuite parce Ritchie et lui, aidés du mazurskien Leon Capetanos à l'écriture, semblent vraiment sur la même longueur d'onde niveau humour, tout en raillerie assumant pleinement sa condescendance. Le résultat s’avère donc un peu plus pépère que le premier Fletch, mais pas moins savoureux pour autant (avec notamment une séquence impliquant le Ku Klux Klan qui me semble préfigurer celle de Django unchained). Bref, du Ritchie d’excellent niveau dans l’ensemble.

A GOOD PERSON (2023)

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Manu  le 13/05/2025 à 07:59
Réalisé par Zach Braff
Avec Florence Pugh, Morgan Freeman, Celeste O'Connor, Molly Shannon, Zoe Lister-Jones.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 2h 08min.
Année de production : 2023

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A good person est le quatrième long métrage ciné de l'acteur, producteur et scénariste Zach Braff. Le film est écrit par Braff, qui en assure également la production, aux côtés notamment de son actrice principale, et compagne d’alors, Florence Pugh. Il se situe dans la carrière sur grand écran de Morgan Freeman entre le thriller The Ritual killer de George Gallo et le suspense science-fictionnel 57 seconds de Rusty Cundieff. Je me suis risqué à ce Good person, passé relativement inaperçu chez nous, essentiellement pour Morgan Freeman, mais en y croyant assez peu, à vrai dire. Déjà parce que cela fait un moment que Morgan n'est pas apparu dans un film correct. Ensuite parce que ce que j'ai vu à ce jour de Braff (Garden State et son remake de Going in style, avec déjà Freeman), sans être détestable, ne m'a pas franchement marqué. Et bien finalement c’est une bonne surprise. Certes il faut aimer le mélo. Mais, si tel est le cas, et que l'on a la larme facile comme moi, il me semble que c'est un mélo qui fonctionne parfaitement, avec une intrigue assez dense, suivant et mêlant 3 trajectoires sur 2 bonnes heures sans temps mort - j'ai d’ailleurs regardé le film d'un trait, ce qui m'arrive assez rarement. Les personnages sont tous attachants, les dialogues incisifs - peut-être même un peu trop malins pour le bien du film parfois - et Morgan Freeman s'offre une partition sur mesure, peut-être sans risque mais qu'il joue à la perfection. Bref, sans surprise dans le fond, mais, me concernant, très efficace.

WHAT DID YOU DO IN THE WAR, DADDY? (1966)

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Manu  le 13/05/2025 à 07:03
Réalisé par Blake Edwards
Avec James Coburn, Dick Shawn, Sergio Fantoni, Giovanna Ralli, Aldo Ray.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 56min.
Année de production : 1966
Titre français : Qu'as-tu fait à la guerre, papa ?

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What did you do in the war, daddy? se situe dans la filmographie de l’acteur, scénariste, producteur et réalisateur Blake Edwards entre la comédie The Great race et le film policier Gunn. Produit par Edwards, le film est écrit par le scénariste et romancier William Peter Blatty, célèbre auteur de « The Exorcist ». Il s’agit du premier des 2 longs métrages tournés par James Coburn sous la direction d’Edwards, 6 ans avant le thriller The Carey treatment. Sans doute pas la plus belle comédie d’Edwards, mais une farce militaire tout de même menée de main de maître, dont les qualités de mise en scène rattrapent le plus souvent les récurrentes lourdeurs d’écriture. What did you do in the war, daddy ? n’est ainsi pas toujours aussi désopilant qu’il le voudrait, mais sa mise en scène a de l’allure et du punch. Elle sait mettre en valeur ses gags, ses décors, son action au sens large. On reste donc constamment sur du haut de gamme, séduits également par des numéros d’acteur généreusement mis en avant par la direction d’Edwards. Avec, finalement, derrière l’excès de bonne humeur parfois un peu épuisante, le sentiment d’une plus grande ambition que celles alors affichées par les comédies bouffonnes similaires de Stanley Kramer, Frank Tashlin ou Hy Averback. Bref, excessif mais néanmoins brillant.

THE WATERDANCE (1992)

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Manu  le 09/05/2025 à 12:41
Réalisé par Neal Jimenez, Michael Steinberg
Avec Eric Stoltz, Wesley Snipes, William Forsythe, Helen Hunt, Elizabeth Peña.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 46min.
Année de production : 1992

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The Waterdance est l’unique (co-)réalisation de Neal Jimenez, scénariste du River's edge de Tim Hunter, et le premier des longs métrages signés à ce jour par Michael Steinberg. Le film se situe dans la carrière d’Eric Stoltz entre le biopic A woman at war d’Edward Bennett, tourné pour le petit écran, et la comédie de mœurs Singles de Cameron Crowe. Il s’agit par ailleurs du premier des 3 films / téléfilms réunissant à l’écran Stoltz et Elizabeth Peña. Un film qui avait pas mal suscité ma curiosité à l'époque mais dont j'avais fini par oublier l'existence. Séance de rattrape donc, et c'est une jolie surprise. Une réussite qui sent le vécu dès les premières minutes - et, après vérification, il s’avère que l’œuvre est semi-autobiographique, Eric Stoltz incarnant ici plus ou moins Neal Jimenez. Un film sur la reconstruction / acception de son nouveau soi, plus naturaliste que mélodramatique, parfois très direct, souvent tout en retenue côté émotion, évitant jusqu’au bout les violons et l'optimisme forcé. Avec le support de comédiens totalement investis. Soit Eric Stoltz, parfait, Helen Hunt, craquante et touchante, et les seconds rôles Wesley Snipes et William Forsythe, impeccables aussi, sortant ici de leurs habituels emplois de gros bras, en compagnons d’infortune du personnage principal. Bref, un chouette représentant du cinéma US indépendant du début des années 90, qui mériterait une plus large reconnaissance à mon goût.

23 PACES TO BAKER STREET (1956)

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Manu  le 09/05/2025 à 11:02
Réalisé par Henry Hathaway
Avec Van Johnson, Vera Miles, Cecil Parker, Patricia Laffan, Maurice Denham.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 43min.
Année de production : 1956
Titre français : A vingt-trois pas du mystére

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23 paces to Baker Street se situe dans la filmographie d’Henry Hathaway entre le drame The Bottom of the bottle et le film d’aventures Legend of the lost. Le film adapte le roman « Warrant for X » de Philip MacDonald. Il est écrit par le scénariste et romancier britannique Nigel Balchin et marque la seconde collaboration d’Hathaway avec l’acteur Van Johnson. Un titre un peu sous-estimé, me semble-t-il, dans la carrière d’Hathaway, que ce succulent morceau de suspense cuisiné façon fifties, sur lequel plane l’ombre du Rear window d’Alfred Hitchcock. Car non seulement l’œuvre en met plein les mirettes entre ses magnifiques couleurs et son impressionnant CinémaScope 35 mm, mais 23 paces to Baker Street nous mitonne également une excellente intrigue à suspense offrant au passage un excellent rôle à Van Johnson. Alors certes Hathaway a fait plus ambitieux que ce titre relevant du simple divertissement. Mais des divertissements de cette trempe, aussi soignés, aussi généreux visuellement tout en manifestant une telle maitrise et élégance dans ses quelques morceaux de tension (le passage dans la maison sans façade, mémorable), il est clair que je veux bien en découvrir tous les jours.

THE BIG SLEEP (1978)

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Manu  le 07/05/2025 à 17:54
Réalisé par Michael Winner
Avec Robert Mitchum, Sarah Miles, Richard Boone, Candy Clark, Oliver Reed.
Film anglais, américain
Genre : Policier
Durée : 1h 39min.
Année de production : 1978
Titre français : Le Grand sommeil

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The Big sleep est le vingt-troisième long métrage cinématographique du britannique Michael Winner. Le film adapte librement le roman éponyme de Raymond Chandler, publié en 1939. Il est écrit et coproduit par Winner lui-même, et se situe dans la carrière de Robert Mitchum entre le suspense The Amsterdam kill de Robert Clouse et la comédie sportive Matilda de Daniel Mann. Pour son retour sur le sol anglais, 7 ans après le drame horrifique The Nightcomers, le trublion Winner s’attèle à une nouvelle transposition sur grand écran du classique littéraire noir de Chandler. Un pari risqué, d’emblée prompt à hérisser le poil du puriste, qui débouche sans surprise sur un néo-noir très « winnerien », en tout cas beaucoup plus personnel que la précédente proposition d’adaptation de ce romancier, Farewell my lovely, signée par Dick Richards 2 ans auparavant. Le gout de Winner pour la transgression, de même que son l’humour poil à gratter pas toujours des plus délicats, infusent donc généreusement cet exercice de style qui, comme la plupart des films du cinéaste de cette période, vaut également le coup d’œil pour ses numéros d’acteur, ici savoureusement complices de relecture narquoise. Avec, en tête de gondole d’une distribution quatre étoiles, un Mitchum idéalement flegmatique dans sa seconde incarnation du détective Marlowe. Après, il est sans doute un peu dommage que tout ce piquant ne s’accompagne pas d’une intrigue plus soignée, The Big sleep nous perdant en effet rapidement dans les méandres de sa cascade de fausses pistes, vraies révélations et autres imbroglios. Au final, un film qui s’apprécie donc plus pour ses à-côtés, son ambiance anglaise un brin dépressive qu’accompagne une excellente partition jazzy de Jerry Fielding, que pour ce qu’il raconte, globalement peu captivant.

HELLO AGAIN (1987)

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Manu  le 07/05/2025 à 09:14
Réalisé par Frank Perry
Avec Shelley Long, Judith Ivey, Gabriel Byrne, Corbin Bernsen, Sela Ward.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 36min.
Année de production : 1987
Titre français : La Joyeuse revenante

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Hello again est le dix-septième et dernier long métrage de fiction de Frank Perry. Le film marque sa seconde collaboration avec la scénariste et romancière Susan Isaacs après Compromising positions, sorti 2 ans plus tôt. Il se situe dans la carrière de son actrice principale, Shelley Long, entre les comédies Outrageous fortune d’Arthur Hiller et Troop Beverly Hills de Jeff Kanew. Comme la plupart des films de Perry de la période 80, Hello again n'a pas très bonne réputation. Et effectivement il faut bien reconnaitre que cette comédie de mœurs surnaturelle est loin d'être fameuse. Pourtant, les 20 premières minutes sont pourtant plutôt encourageantes. On retrouve en effet, par moment, un peu du Perry de The Swimmer et Diary of a mad housewife dans ce portrait amusé, un poil moqueur, d'une petite bourgeoise trentenaire, mariée à un ambitieux chirurgien esthétique, cherchant un sens à son existence. Malheureusement Shelley Long, horripilante, toute en mimiques outrancières, ne m'a vraiment pas semblé à la hauteur de ce rôle intéressant sur le papier. Et si le virage fantastique pris par le film s'avère étonnant dans un premier temps, abordant le retour du royaume des morts de son héroïne de façon très pragmatique, c'est pour mieux retomber ensuite dans des situations comico-romantiques extrêmement convenues, voire même gênantes (cf. le show final de Long, ridicule). Avec en prime un Gabriel Byrne miscast en love interest, donnant par moment l'impression de vouloir être ailleurs, loin de ce film. Un ratage donc pour Perry, pas le premier certes, mais assurément l’un des plus tristes.

THERE GOES THE NEIGHBORHOOD (1992)

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Manu  le 06/05/2025 à 21:00
Réalisé par Bill Phillips
Avec Jeff Daniels, Catherine O'Hara, Hector Elizondo, Judith Ivey, Harris Yulin.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 28min.
Année de production : 1992

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There goes the neighborhood est l’unique long métrage de fiction de Bill Phillips, scénariste du Christine de John Carpenter et du sympa El Diablo, coécrit quelques années plus tard avec Carpenter himself. Le film est scénarisé par Phillips lui-même et se situe dans la carrière de Jeff Daniels entre l’obscur drame science-fictionnel indépendant Rain without thunder de Gary O. Bennett et la fresque historique Gettysburg de Ronald F. Maxwell Pas la plus mémorables des comédies tournées par Jeff Daniels dans les années 90. Pas la pire non plus, car même si cette petite farce manque un peu de poigne et d'idées du côté de la réalisation, l’intrigue, astucieuse, maintient jusqu’au bout un niveau d’intérêt des plus satisfaisants. Et puis surtout l’interprétation consolide sans forcer ce fragile édifice, There goes the neighborhood bénéficiant du fort capital sympathie de Daniels et de l’expérience d’une galerie de seconds rôles 3 étoiles (Harris Yulin, Chazz Palminteri, Jeremy Piven, Dabney Coleman, Mary Gross et quelques autres encore). Bref, une comédie gentiment fofolle, qui manque d'éclat mais demeure néanmoins sympathique, frôlant finalement d'assez près la bonne surprise.

PUPS (1999)

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Manu  le 06/05/2025 à 18:02
Réalisé par Ash Baron-Cohen
Avec Mischa Barton, Cameron Van Hoy, Burt Reynolds, Adam Farrar; David Alan Graf.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 39min.
Année de production : 1999

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Pups est le second long métrage d'Ash Baron-Cohen, cousin de Sacha. Le film est écrit par coproduit par son réalisateur (sous le diminutif de Ash). Il se situe dans la carrière de Burt Reynolds entre le film d’action The Hunter’s moon de Richard Weinman et le thriller Stringer de Klaus Biedermann. Une bien belle purge que ce Pups, qui nous refait Dog day afternoon avec un insupportable gamin en roue libre à la place de Pacino. C'est laid, bête et prétentieux, et Burt Reynolds, en négociateur tentant avec difficulté de garder la situation sous contrôle, est la seule chose à peu près valable à retenir de cette atrocité tombée dans un oubli à mon sens pleinement mérité. Bref, entre l’ersatz mal fagoté de polar tarantinesque et la tragédie sociétale scorsesienne version CM2, un titre pouvant se résumer en un seul mot : navrant.

SI C'ETAIT A REFAIRE (1976)

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Manu  le 06/05/2025 à 16:51
Réalisé par Claude Lelouch
Avec Catherine Deneuve, Anouk Aimée, Charles Denner, Francis Hsuter, Niels Arestrup.
Film français
Genre : Drame
Durée : 1h 45min.
Année de production : 1976

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Si c’était à refaire est le vingt et unième long métrage cinématographique de Claude Lelouch. Le film est écrit et produit par Lelouch lui-même et se situe dans la carrière de Catherine Deneuve entre le néo-noir Hustle de Robert Aldrich et le drame Anima persa de Dino Risi. Il marque la première collaboration de l’actrice avec le réalisateur d’Un homme et une femme. Suivra, 3 ans plus tard, la comédie dramatique A nous deux, avec Jacques Dutronc. Un joli Lelouch que ce Si c’était à refaire, fonctionnant plus bien côté spontanéité - toujours l’un des points forts de son cinéma, à mon humble avis - et bénéficiant d’une prestation inspirée de Deneuve, qui, un peu contre toute attente, parvient à rendre crédible et attachante de personnage de femme libre et volontaire reprenant le cours de sa vie après un passage par la case prison. Une liberté de ton et une excellente interprétation d’ensemble - avec même, ô surprise, un Francis Huster pas trop mauvais - qui font un peu oublier les habituelles naïvetés et facilités scénaristiques « lelouchiennes », dont ici quelques égarements dans le rocambolesque. Défauts sans lesquels le cinéma de Lelouch ne serait, d’un autre côté, plus tout à fait celui qu’on aime, il est vrai…

THE LONG HOT SUMMER (TV) (1985)

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Manu  le 05/05/2025 à 07:43
Réalisé par Stuart Cooper
Avec Don Johnson, Jason Robards, Judith Ivey, Cybill Shepherd, Ava Gardner.
Mini-série américaine en 2 épisodes
Genre : Drame
Durée : 3h 10min. environ
Année de production : 1985
Titre français : Les Feux de l'été

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Antépénultième apparition à l'écran d'Ava Gardner, The Long hot summer est le remake du film éponyme de Martin Ritt de 1958, qui condensait 3 écrits de William Faulkner, parmi lesquels le roman « The Hamlet ». Cette mini-série en 2 parties est intégralement signée par l’acteur et réalisateur Stuart Cooper. Elle se situe dans la carrière de Cybill Shepherd quelque part entre le suspense tourné le petit écran, Seduced, de Jerrold Freedman et la comédie fantastique Chances are d’Emile Ardolino. Le film originel ne m'avait pas laissé un grand souvenir malgré son casting poids lourd (Newman, Woodward, Orson Welles, Lee Remick), appartenant pour moi à la veine un peu ampoulée du cinéaste. Et malheureusement le réalisateur de l’excellent The Disappearance ne fait pas beaucoup mieux sur cette nouvelle version retravaillant le script d’Irving Ravetch et Harriet Frank Jr. Soit un soap-opera eighties plutôt plan-plan, trop sage pour amuser, en dépit d'une distribution là-encore très soignée, dans les premiers comme seconds rôles (dont William Forsythe, en « Simple Jack » et Wings Hauser). Le talent de tout ce petit monde, couplé à l’authenticité des décors et un agréable score de Charles Bernstein (aux accents romantiques à la Francis Lai) font que les 190 minutes de cette saga sudiste passent sans que l’ennui ne viennent véritablement pointer le bout de son nez. Mais cette superficialité générale reste tout de même décevante de la part d’un cinéaste nettement plus frondeur dans ses travaux de la décennie précédente. Quant à Ava Gardner, qui incarne ici la maitresse de Jason Robards, on la voit finalement peu. Il m'a d'ailleurs semblé que son personnage était beaucoup plus présent dans le film de 1958.

AMERICAN CARNAGE (2022)

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Manu  le 04/05/2025 à 17:06
Réalisé par Diego Hallivis
Avec Jorge Lendeborg Jr., Jenna Ortega, Allen Maldonado, Eric Dane, Brett Cullen.
Film américain
Genre : Epouvante
Durée : 1h 41min.
Année de production : 2022

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American carnage est le troisième long métrage cinématographique du scénariste, producteur et réalisateur Diego Hallivis. Le film est produit et écrit par Diego et son frère, Julio Hallivis. Il se situe dans la carrière de son interprète principal, Jorge Lendeborg Jr. entre le film fantastique Spider-Man: No way home de Jon Watts et la comédie horrifique Halloween Store de Shane Dax Taylor. Lorgnant pas mal du côté du cinéma de Jordan Peele dans son mélange de comédie noire et d’horreur « sociétale » engagée, voilà une modeste bande d’épouvante qui démarre plutôt bien. Son énergique entrée en matière sur un postulat savoureusement provocateur donne en tout cas envie d’y croire un peu, au moins jusqu’à ce que nos principaux protagonistes prennent leur fonction dans cet EHPAD à l’américaine, d’un genre nouveau. Malheureusement, plus on avance dans le récit, plus celui-ci laisse apparaitre, bientôt au-delà de l’acceptable, de grosses lacunes scénaristiques, n’exploitant finalement que très superficiellement sa bonne idée de départ. Et si le résultat se hisse malgré tout au-dessus du tout-venant dans le genre horrifique strictement bis, on passe incontestablement à côté du bon petit brûlot politique rêvé. Bref, bonne idée mais exécution par trop désinvolte.

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