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SLEEPING DOGS (1977)

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Manu  le 25/07/2024 à 16:24
Réalisé par Roger Donaldson
Avec Sam Neill, Nevan Rowe, Ian Mune, Warren Oates, Ian Watkin.
Film néo-zélandais
Genre : Action
Durée : 1h 47min.
Année de production : 1977
Titre français : Coup d'état

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Sleeping dogs est le premier long métrage cinématographique du scénariste, producteur et réalisateur d’origine australienne Roger Donaldson. Le film est produit par Donaldson lui-même. Il est coécrit par l’un de ses principaux interprètes, Ian Mune, et adapte le roman « Smith’s dream » de C.K. Stead, publié en 1971.

Très agréable révision que galop cinématographique d’essai de Donaldson, souvent décrit comme la toute première grosse production tournée sur le sol néo-zélandais. Soit un solide thriller politique, jouant peut-être plus la carte ciné d’action contestataire que thriller paranoïaque, qui gère impeccablement son modeste budget et s’appuie judicieusement sur une très belle photographie de l’enfant du pays Michael Seresin. Côté interprétation, Sam Neill, tout jeunot, impose déjà une belle présence à l’écran.

En résumé, pas un grand film, mais un film important à sa façon, assurément efficace et qui laisse déjà deviner chez Donaldson l'excellent faiseur hollywoodien des 2, 3 décennies suivantes.

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LITTLE TREASURE (1985)

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Manu  le 25/07/2024 à 12:05
Réalisé par Alan Sharp
Avec Margot Kidder, Ted Danson, Burt Lancaster, Malena Doria, John Pearce.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 35min.
Année de production : 1985

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Little treasure est l’unique réalisation de l’écossais Alan Sharp, scénariste important du cinéma américain des années 70, notamment derrière l’écriture de The Last run de Richard Fleischer et Night move d’Arthur Penn. Le film se situe dans la carrière de son interprète masculin principal, Ted Danson, entre le drame familial Something about Amelia de Randa Haines et le mélodrame romantique Just between friends d’Allan Burns. Difficile de ne pas saliver à l’idée de voir Alan Sharp passer derrière la caméra tant ses travaux scénaristiques des années 70 constituent presque autant d’incontournable joyaux de leur époque. Et, indéniable satisfaction pour le connaisseur, il se trouve que ce Little treasure baigne intégralement dans son univers désenchanté, peuplé de personnages fatigués, un peu paumés, au passé trouble et à l'avenir incertain. Côté ambiance et écriture, on y est. Mais voilà : derrière les réussites précitées, il y avait aussi une poignée de grands réalisateurs. Et là, malheureusement, ça ne suit pas trop du côté de la réalisation. Languissante, asservie au script, celle-ci s’avère incapable de rendre réellement touchante cette romance matinée de chasse au trésor pourtant pleine d'idées séduisantes sur le papier. Reste malgré tout de jolis rôles oubliés pour Ted Danson et Margot Kidder, tandis que Burt Lancaster, qui retrouvait ici son scénariste de Ulzana's raid et The Osterman week-end, n’offre qu’une courte prestation, relevant presque de la participation amicale. Bref, un essai globalement décevant, même s’il porte totalement la patte de son auteur, et mérite, de ce fait, tout à fait le petit coup d’œil.

VIA MARGUTTA (1960)

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Manu  le 23/07/2024 à 20:48
Réalisé par Mario Camerini
Avec Antonella Lualdi, Gérard Blain, Franco Fabrizi, Yvonne Furneaux, Alex Nicol.
Film italien
Genre : Drame
Durée : 1h 45min.
Année de production : 1960
Titre français : La Rue des amours faciles

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Via Margutta est la première des deux réalisations du vétéran Mario Camerini sorties sur le sol italien au cours de l’année 1960. Cette adaptation du roman d’Ugo Moretti « Gente al Babuino », publié en 1955, est coécrite par Camerini lui-même, Franco Brusati et Ennio De Concini. Elle se situe dans la carrière du français Gérard Blain entre le drame romantique I Delfini de Francesco Maselli et le film de guerre de Carlo Lizzani, Il Gobbo. Belle affiche que celle de ce drame choral et promesse de bon film largement tenue. Interprétation, écriture et réalisation donnent en effet dans ce que le cinéma italien post-néoréaliste de l’époque pouvait alors offrir de plus solide, à défaut peut-être de plus novateur. On se laisse ainsi séduire sans grande difficulté par le ton désenchanté, parfois cruel, de ce portrait de groupe, vision sans fard des aléas de la vie d’artiste débutant, rimant souvent avec désillusions et misère noire derrière l’esprit de camaraderie et les fanfaronnades. Avec, côté interprétation, un très beau rôle tragique à la clef pour Gérard Blain et, derrière la caméra, l’évidente preuve de bonne santé de Mario Camerini, figure quelque peu caméléonienne du cinéma italien d’avant et après-guerre.

SCREAM, PRETTY PEGGY (TV) (1973)

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Manu  le 22/07/2024 à 08:19
Réalisé par Gordon Hessler
Avec Ted Bessell, Sian Barbara Allen, Bette Davis, Charles Drake, Allan Arbus.
Téléfilm américain
Genre : Thriller
Durée : 1h 14min.
Année de production : 1973

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Scream pretty Peggy est le neuvième long métrage du britannique Gordon Hessler. Originellement diffusé sur la chaîne ABC le 24 novembre 1973, ce téléfilm est coécrit par le scénariste et réalisateur Jimmy Sangster, personnalité associée aux premiers succès de la firme Hammer Films. Il se situe dans la carrière de Sian Barbara Allen entre l’épisode Lovely but lethal de la série Columbo, signé Jeannot Szwarc, et le western de Ted Kotcheff, Billy Two Hats. L’ombre de Psycho plane lourdement sur ce thriller horrifique dont les tenants et aboutissants se laissent assez aisément deviner pour peu que l’on soit familier du classique d’Hitchcock et de sa palanquée de produits cinématographiques dérivés. Point de surprise donc, le suspense se révélant indiscutablement limité, mais du charme à revendre dans l’ambiance néo-gothique comme dans l’interprétation, notamment celle de Bette Davis, cabotine juste ce qu’il faut. Bref, Gordon Hessler n’est pas tonton Hitch, qu’il aura à défaut côtoyé sur les séries Alfred Hitchcock presents et The Alfred Hithcock hour, mais il semble bien en avoir retenu quelques leçons. Du moins si l’on en juge par le plaisir constant que distille ce petit essai « à la manière de » riche en atmosphère.

UN AUTRE MONDE (2021)

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Manu  le 21/07/2024 à 08:59
Réalisé par Stéphane Brizé
Avec Vincent Lindon, Sandrine Kiberlain, Marie Drucker, Anthony Bajon, Guillaume Draux.
Film français
Genre : Thriller
Durée : 1h 36min.
Année de production : 2021

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Un autre monde est le neuvième long métrage cinématographique de Stéphane Brizé. Coécrit par Olivier Gorce, collaborateur du cinéaste sur 2 de ses précédents films, En guerre et La loi du marché, il marque les retrouvailles de Brizé et l’actrice Sandrine Kiberlain, 12 ans après le drame conjugal Mademoiselle Chambon. Il s’agit par ailleurs du cinquième film réunissant à l’écran les ex-époux Vincent Lindon et Sandrine Kiberlain. Le monde du travail, de nouveau ausculté par Brizé, et vu cette fois côté manager, avec, en parallèle à cette plongée ultra réaliste dans les coulisses et rouages de cet univers impitoyable, un regard sur les répercussions de celui-ci dans l’espace privé du travailleur. Bref, rien de nouveau puisqu’il s’agissait déjà là de la recette gagnante de La Loi du marché et En guerre. Mais, assurément, la méthode fonctionne toujours, et elle permet à Brizé de signer son film le fort, le plus abouti depuis le superbe Quelques heures de printemps. Dès la première séquence, en effet, magistralement dialoguée et formidablement mise en scène, on est saisi par l’acuité et l’authenticité de ce portrait de cadre dirigeant au bord du gouffre. Un épisode inaugural instaurant une tension qui jamais ne retombe, pour sans doute culminer lors les interventions du personnage joué par Marie Drucker, supérieure hiérarchique de Lindon et autre victime consentante d’un absurde et pervers système à broyer l’individu. Un film à thèse donc, dénonçant effets néfastes de la mondialisation et dégradations des conditions de travail pour toujours plus grande rentabilité, mais film fort, qui tape dans le mille et pousse à une nécessaire réflexion.

HELENA Y FERNANDA (1970)

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Manu  le 20/07/2024 à 19:12
Réalisé par Julio Diamante
Avec Gérard Barray, Teresa Gimpera, Valérie Lagrange, Alberto Dalbés, Eduardo Fajardo.
Film italien
Genre : Thriller
Durée : 1h 34min.
Année de production : 1970
Titre français : Week-end pour Elena

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Helena y Fernanda est le cinquième long métrage cinématographique du scénariste et réalisateur espagnol Julio Diamante. Cette coproduction entre la France et l’Espagne est écrite par Diamante seul. Elle se situe dans la carrière de Gérard Barray entre le drame criminel d’Anne Walter, Le Témoin, et la comédie dramatique Le Cinéma de papa de Claude Berri. On sait que le classique de Clouzot, Les Diaboliques, a presque créé un genre à lui-seul, cimentant notamment les fondations du thriller de machination et ultérieurement giallo. Loin de chercher à retravailler tout ça, Helena y Fernanda revient quant à lui à la racine de cette veine d’inspiration, avec un récit très, très proche de celui du classique de 1954. Autant dire que l’explication du peu de notoriété de l’œuvre de Diamante me semble se trouver, pour une large part, dans cette flagrante absence de renouvellement scénaristique. Car, à une séquence onirique introductive près, on évolue ici dans une variation excessivement sage, pour ne pas dire routinière, que ni la réalisation, ni l’interprétation ne parviennent à relever. Reste malgré tout le charme de quelques extérieurs basques et l’intérêt sociologique d’une œuvre particulièrement datée, qui laisse notamment paraître le lesbianisme comme une pure déviance menant immanquablement à la tragédie.

CIRCUITO CHIUSO (TV) (1978)

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Manu  le 20/07/2024 à 15:03
Réalisé par Giuliano Montaldo
Avec Flavio Bucci, Aurore Clément, Tony Kendall, Ettore Manni, Brizio Montinaro.
Téléfilm italien
Genre : Thriller
Durée : 1h 46min.
Année de production : 1978

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Circuito chiuso est le dixième long métrage réalisé par l’acteur, scénariste et réalisateur Giuliano Montaldo. Le film est coécrit par son producteur, Mario Gallo, Montaldo lui-même et Nicola Badalucco, avec lequel Montaldo avait déjà collaboré, 2 ans auparavant, sur le drame de guerre L’Agnese va a morire, dans lequel apparaissaient déjà Flavio Bucci, William Berger et Aurore Clément. Originellement tourné pour la télévision, un titre que je classerai assez haut dans la filmo de Montaldo. Son audacieux script permet au cinéaste de concilier intelligemment les 2 principales veines d'inspiration de son cinéma. On est en effet à mi-chemin entre le strict film de genre - ici un whodunit en huis clos, évoquant, à cet égard, le futur Il Giorno prima du réalisateur - et la réflexion sociétale, interrogeant avec une clairvoyante certaine la puissance grandissante, et parfois destructrice, des images dans nos vies modernes. Après, j’admets que la démonstration est parfois un peu lourde, comme souvent chez Montaldo (qui se met d'ailleurs en scène dans une amusante séquence "mise en abyme"). Mais Circuito chiuso demeure dans l'ensemble un divertissement particulièrement malin, débouchant sur un percutant dernier acte.

LAND OF BAD (2024)

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Manu  le 20/07/2024 à 08:58
Réalisé par William Eubank
Avec Liam Hemsworth, Russell Crowe, Luke Hemsworth, Ricky Whittle, Milo Ventimiglia.
Film américain
Genre : Guerre
Durée : 1h 53min.
Année de production : 2024

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Land of bad est le cinquième long métrage cinématographique de William Eubank. Tourné dans l’état du Queensland, en Australie, le film est écrit par Eubank lui-même et David Frigerio, précédemment coscénariste du Crypto de John Stalberg Jr. (ici producteur exécutif) aux côtés de Carlyle Eubank (frère de William). Le film se situe dans la carrière de Russell Crowe entre le film d’épouvante The Pope’s exorcist de Julius Avery et le thriller d’Adam Cooper, Sleeping dogs. Sans être folichonne, la première demi-heure de ce Land of bad est peut-être ce qui m'a le plus convaincu ici, laissant espérer, chez moi, une solide petite aventure guerrière patriotique, dépourvue de gras à défaut de finesse, dans l'esprit du Bat*21 de Peter Markle (sur une trame d'ailleurs presque identique, simplement remise au gout du jour). Sauf que cette agréable première impression s’estompe progressivement, au fil de péripéties spectaculaires de moins en moins crédibles. Au final, un film de plateforme lambda, plutôt bien fait, notamment dans ses séquences d’action, très Cary Joji Fukunaga compatibles, mais qui n'a en définitive pas grand-chose à raconter et s'oublie instantanément, laissant en outre deviner des temps quelque peu difficiles pour Russell Crowe.

DOG EAT DOG (2016)

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Manu  le 16/07/2024 à 07:58
Réalisé par Paul Schrader
Avec Nicolas Cage, Willem Dafoe, Christopher Matthew Cook, Omar J. Dorsey, Louisa Krause.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 33min.
Année de production : 2016

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Dix-neuvième long métrage cinématographique du vétéran Paul Schrader, Dog eat dog est écrit par Matthew Wilder, précédent scénariste et réalisateur du biopic Your name here avec Bill Pullman. Le film adapte le roman éponyme d’Edward Bunker publié en 1995. Il s’agit du sixième film tourné par Willem Dafoe sous la direction de Schrader. Un titre apparemment assez peu apprécié dans la filmographie de Schrader, que j'ai cependant envie de défendre, y ayant assez largement trouvé mon compte. Adaptant ici Edward Bunker, 38 ans après Ulu Grosbard et son Straight time, Paulo entend nous parler, tout comme lui, (impossible) réinsertion. Une thématique commune pour une approche radicalement différente, car autant le film de Grosbard se distinguait par son extrême sobriété, autant ce Dog eat dog donne dans le criard, le déjanté et l'ultra glauque. Un programme tout en provoc et mauvais gout, relayé côté interprétation par un Willem Dafoe déchainé, en "chien fou" cocaïné, à côté duquel Nicolas Cage parait presque sobre - il interprète d'ailleurs le personnage le plus stable du trio central. Bref, une vraie proposition de cinéma, va-t-on dire, pour employer une formule éculée, mais surtout, en ce qui me concerne, un Schrader comme je les aime, frondeur, joueur, refusant le consensus, à l'image de son étonnant épilogue, aussi excessif que son suivant, le supérieur First reformed, se montrera d’une impériale austérité.

SWELTER (2014)

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Manu  le 15/07/2024 à 21:08
Réalisé par Keith Parmer
Avec Lennie James, Grant Bowler, Catalina Sandino Moreno, Alfred Molina, Jean-Claude Van Damme.
Film américain
Genre : Action
Durée : 1h 36min.
Année de production : 2014
Titre français : Duels

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Swelter est le second long métrage cinématographique de Keith Parmer après le film d’action Tic, sorti en 2010. Le film est écrit par Parmer lui-même. Il se situe dans la carrière de l’actrice colombienne Catalina Sandino Moreno entre le film d’horreur At the devil’s door de Nicholas McCarthy et le drame criminel de J.C. Chandor, A most violent year. JCVD dans un western contemporain, cela nous renvoie aux pas trop mauvais souvenirs de Nowhere to run et Desert Heat / Inferno. Et si l’on ajoute à cela que la star belge s’avère à l’écran plutôt bien entourée, entre la belle Catalina Sandino Moreno et les baroudeurs Alfred Molina et Tracey Walter, disons qu’il y avait quelques raisons d’espérer un DTV se situant un peu au-dessus de la moyenne. Espoirs malheureusement anéantis dès les premières séquences. En effet, ici rien ou presque ne fonctionne, et cela dès le départ : Narration confuse, assiette vide du côté de la réalisation, qui n'a pas un rond mais frime quand même, dialogues exécrables (du moins, en VF, puisque Amazon Prime, plateforme sur laquelle je l’ai découvert, ne proposait que celle-ci) et 15 minutes de Van Damme à peine, lequel doit avoir 8 répliques en tout. Keith Parmer se revendique de Sergio Leone, qu'il remercie au générique de fin. J'ai, pour ma part, davantage pensé au Walter Hill d'Extreme prejudice et Last man standing, même si, dans les 2 cas, on est de toute façon à des kilomètres des références visées.

SPIN ME ROUND (2022)

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Manu  le 14/07/2024 à 19:45
Réalisé par Jeff Baena
Avec Alison Brie, Alessandro Nivola, Molly Shannon, Tim Heidecker, Ayden Mayeri.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 44min.
Année de production : 2022

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Spin me round est le cinquième long métrage cinématographique du scénariste et réalisateur Jeff Baena. Le film est écrit par son Baena lui-même et son interprète principale (et coproductrice), Alison Brie. Il s’agit par ailleurs du quatrième film par Brie tourné sous la direction de Baena. Baena de retour en Italie, 5 ans après The Little hours, pour cette fausse comédie romantique réunissant une partie de sa petite troupe de comédiens, dont une Alison Brie en grande forme comique. Sarcastique et décalée comme il se doit de sa part, l’œuvre s’adresse peut-être avant tout à un public d’initiés ayant apprécié les précédents travaux du cinéaste. Mais, si tel est le cas, il y a alors fort à parier que ceux-ci savoureront sans réserve cette délicieuse petite sucrerie acidulée aux dialogues, situations comiques et personnages royalement embarrassants. Bref, même si le film a tendance à s’essouffler un chouia dans son dernier tiers, plus classique, cela reste dans l’ensemble hautement caustique et intégralement réjouissant, amenant au passage à se demander pourquoi diable Baena n’est pas cinéaste indépendant davantage célébré !

THE BIG BOUNCE (1969)

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Manu  le 12/07/2024 à 17:36
Réalisé par Alex March
Avec Ryan O'Neal, Leigh Taylor-Young, Van Heflin, Lee Grant, Robert Webber.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 42min.
Année de production : 1969
Titre français : Une si belle garce

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The Big bounce est la seconde des 3 réalisations signées pour le grand écran par le téléaste Alex March entre 1968 et 1976. Le film est écrit par Robert Dozier, précédemment scénariste du The Young stranger de John Frankenheimer et The Cardinal d’Otto Preminger. Il adapte le premier roman criminel d’Elmore Leonard, publié en 1969 et se situe dans la carrière de Leigh Taylor-Young entre la comédie I love you, Alice B. Toklas! de Hy Averback et le film d’aventures de Lewis Gilbert, The Adventurers. Un néo-noir peu apprécié, qui ne semble pas avoir marqué grand monde. Il faut dire aussi qu'on a connu trip (fin) sixties un peu plus relevé. L'interprétation est correcte, avec notamment de solides seconds rôles autour du sexy couple vedette (à l’écran comme à la ville) O’Neal - Taylor-Young, mais pas franchement mémorable non plus, la trame hésitante et l''ensemble bien trop détendu. J'en retiens seulement la tranquille amoralité et l'impression que les auteurs ont beaucoup misé sur la permissivité nouvelle en matière de nudité à l'écran, la plastique de Leigh Taylor-Young s'y trouvant intégralement exposée à intervalle régulier. Au final, à choisir, je crois que je lui préfère l'autre adaptation, signée George Armitage, peut-être pas plus énervée mais plus amusante.

COLOR OUT OF SPACE (2019)

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Manu  le 12/07/2024 à 08:19
Réalisé par Richard Stanley
Avec Nicolas Cage, Joely Richardson, Madeleine Arthur, Elliot Knight, Q'orianka Kilcher.
Film américain, malaysien, portugais
Genre : Epouvante
Durée : 1h 51min.
Année de production : 2019

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Color out of space est le troisième long métrage cinématographique de fiction du sud-africain Richard Stanley. Le film adapte la nouvelle « The Colour out of space » de H.P. Lovecraft, publiée en 1927. Produit par l’acteur Elijah Wood, le film a été tourné au Portugal. Il se situe dans la carrière de Nicolas Cage entre le film policier A score to settle de Shawn Ku et le drame criminel de Jason Cabell, Running with the devil. Troisième adaptation de la nouvelle de Lovecraft après celles de Daniel Haller en 1965 et David Keith, 22 ans plus tard, Color out of space met sensiblement plus de moyens sur la table face à ses prédécesseurs. De confortables moyens associés à une prometteuse rencontre entre 2 fortes personnalités, Nicolas Cage et le quasi porté disparu depuis 20 ans Richard Stanley, auteur de l’étrange Hardware. Promesses de film d’épouvante / science-fiction hors norme tenue ? Oui et non. Oui parce que l’on retrouve bien l’univers singulier de Stanley, un peu mystique et planant, univers dans lequel le jeu habité de Cage se fonde idéalement. Non parce que le film répond, de ce fait, exactement à nos attentes, en faisant paradoxalement une proposition attendue, globalement sans véritable surprise. La tentation de lui préférer le nettement plus dégénéré et totalement bis The Curse est donc grande, même s’il s’agit sans conteste d’un essai fantastique inspiré me semblant rendre totalement justice à Lovecraft et son univers, ainsi que d’un titre parmi les plus notables de la foisonnante carrière de Cage, période 2010.

WOMEN IN CHAINS (TV) (1972)

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Manu  le 09/07/2024 à 07:48
Réalisé par Bernard L. Kowalski
Avec Lois Nettleton, Ida Lupino, Belinda Montgomery, Jessica Walter, John Larch.
Téléfilm américain
Genre : Drame
Durée : 1h 11min.
Année de production : 1972

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Women in chains est l’une des 4 réalisations signées par Bernard L. Kowalski sur la seule année 1972. Cette production Paramount Television originellement diffusée sur la chaîne ABC est écrite par la scénariste de télévision Rita Lakin. Elle se situe dans la carrière de son interprète principale, Lois Nettleton, quelque part entre le film catastrophe Terror in the sky, déjà signé Kowalski, et la comédie The Honkers de Steve Ihnat. Moyen-moyen, à l'image de tout ce que j'ai vu précédemment de Bernard L. Kowalski, versant ciné comme télé, à l'exception de son étrange SSSSSSS. Soit un film de prison de femmes, tourné pour le petit écran, à la trame évoquant à la fois le précédent Shock corridor de Fuller, la prison remplaçant ici l'asile, et le subséquent Brubaker de Rosenberg. Télé oblige, pas de débordement bis. On est dans quelque chose de sérieux donc, mais aussi et surtout d'un peu trop attendu dans le développement comme de naïf dans ses divers portraits féminins. Reste que ça ne s’éternise pas - le point fort de beaucoup d‘ABC Movie of the week - et qu’Ida Lupino est plutôt pas mal en gardienne peau de vache. Dommage d’ailleurs que le film ne se soit pas davantage intéressé à elle…

DISTURBED (1990)

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Manu  le 05/07/2024 à 21:33
Réalisé par Charles Winkler
Avec Malcolm McDowell, Geoffrey Lewis, Priscilla Pointer, Pamela Gidley, Peter Murnik.
Film américain
Genre : Epouvante
Durée : 1h 44min.
Année de production : 1990
Titre français : Délirium

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Disturbed est le second long métrage cinématographique de Charles Winkler, fils du producteur Irwin Winkler. Le film est écrit par Winkler lui-même et Emerson Bixby, futur coscénariste du The Man from earth: Holocene de Richard Schenkman. Il se situe dans la carrière de Pamela Gidley entre le film policier The Last of the finest de John Mackenzie et la comédie fantastique Highway to Hell de Ate de Jong. Chez les Coppola, celui que l’on n’ose pas trop montrer dans les réunions de famille se nomme Christopher. Et chez les Winkler, c’est Charles. Chris et Charly ont donc pour point commun d’avoir suivi la voie de leurs plus illustres proches sans malheureusement hériter de leur talent. Ce qui donne donc dans les 2 cas d’authentiques films de cancres. Avec tout de même, sur ce Disturbed, la satisfaction de pouvoir s’amuser des embarrassantes trouvailles et grossiers effets stylistiques de Winkler, tel ce plan subjectif adoptant le point de vue de l’appareil génital d’un des patients du docteur Russell, exhibitionniste à ses heures perdues. Et puis Winkler peut également compter sur Malcolm McDowell pour animer ce spectacle d’un mauvais gout assumé. En directeur d’asile finissant forcément zinzin, l’acteur ne se fait effectivement pas prier pour en faire des caisses, secondé dans sa démarche par un tout aussi savoureusement cabotin Geoffrey Lewis. Soit au final un mauvais film certes, mais du genre amusant, à voir comme une grosse farce de petit galopin.

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