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THUNDERHEART (1992)

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Manu  le 21/03/2025 à 18:02
Réalisé par Michael Apted
Avec Val kilmer, Sam Shepard, Graham Greene, Fred Ward, Fred Dalton Thompson.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 59min.
Année de production : 1992
Titre français : Cœur de tonnerre

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Thunderheart est le douzième long métrage cinématographique de fiction du britannique Michael Apted. Coproduit par Robert De Niro, le film est écrit par John Fusco, scénariste du Crossroads de Walter Hill et, plus récemment, The Highwaymen de John Lee Hancock. Il se situe dans la carrière de Sam Shepard entre le thriller Defenseless de Martin Campbell et le suspense de conspiration The Pelican brief d’Alan J. Pakula.

Dommage qu'Apted n'en ait pas signé davantage, des films comme ce Thunderheart ! En tout cas, révision à la hausse, de mon côté. C'est percutant de bout en bout, bien travaillé dans son contexte socio-historique, et si le parcours du personnage principal, sa prise de conscience, s'avèrent sans surprise, le film évite tout de même assez intelligemment les grosses ficelles et passages attendus - pas de romance entre Kilmer et la belle indienne, par exemple.

Et puis visuellement, l'ensemble, photographié par Roger Deakins, a vraiment de l'allure. Après, je regrette le côté un peu expédié de la résolution mais, globalement, on est vraiment dans ce que Apted nous a offert de plus notable du côté de la fiction, soit un très bon polar au contenu à la fois original et dense.

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COMPANY BUSINESS (1991)

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Manu  le 21/03/2025 à 09:53
Réalisé par Nicholas Meyer
Avec Gene Hackman, Mikhail Baryshnikov, Kurtwood Smith, Terry O'Quinn, Géraldine Danon.
Film américain
Genre : Espionnage
Durée : 1h 38min.
Année de production : 1991
Titre français : Patriots

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Company business est le sixième des 8 longs métrages cinématographiques réalisés par le scénariste Nicholas Meyer entre 1979 et 1999. Partiellement tourné en Allemagne et en France, le film est écit par Meyer lui-même. Il se situe dans la carrière de Gene Hackman entre le suspense judiciaire Class action de Michael Apted et le western Unforgiven de et avec Clint Eastwood. Sorte de buddy movie d'espionnage post-guerre froide très oubliable, et dont je n'avais d'ailleurs gardé quasiment aucun souvenir. Après, rien de foncièrement désagréable ou totalement à côté de la plaque ici, mais un mélange d'action et de comédie manquant d’enthousiasme, laissant par moment pas mal à désirer du côté de l'écriture - la facilité avec laquelle les 2 personnages principaux échappent régulièrement à leurs poursuivants, en Allemagne comme en France, laisse souvent perplexe, tout comme la fin (ou plutôt son absence de). On a en outre connu Hackman plus investi, mais, comme toujours avec lui, le job est fait. Dommage que cela manque de répondant en face, avec un Mikhail Baryshnikov encore moins motivé (mais qui m’a tout de même surpris au départ, juste parce que je m'attendais à voir Alexander Godunov dans le rôle, confondant les 2 acteurs). Bref, suffisamment pro pour se laisser agréablement suivre, mais mineur à tous les niveaux malgré pas mal d'illustres participants à la manœuvre (Ken Adams, Gerry Fisher, Michael Kamen).

THE APPRENTICESHIP OF DUDDY KRAVITZ (1974)

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Manu  le 18/03/2025 à 17:30
Réalisé par Ted Kotcheff
Avec Richard Dreyfuss, Micheline Lanctôt, Jack Warden, Randy Quaid, Denholm Elliott.
Film canadien
Genre : Comédie dramatique
Durée : 2h 00min.
Année de production : 1974
Titre français : L'apprentissage de Duddy Kravitz

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The Apprenticeship of Duddy Kravitz est le sixième long métrage cinématographique du canadien Ted Kotcheff. Lauréat du Lion d’or au festival de Berlin en 1974, le film adapte le roman éponyme de Mordecai Richler, publié en 1959. Il est écrit par Richler lui-même et Lionel Chetwynd, scénariste et réalisateur de la production Cannon The Hanoi Hilton en 1987, et se situe dans la carrière de Richard Dreyfuss entre la comédie American graffiti de George Lucas et le drame romantique The Second coming of Suzanne de Michael Barry. L’un des films les plus réputés de Ted Kotcheff. A juste titre car, revenant sur sa terre canadienne natale, le futur réalisateur de First blood signe ici une très jolie chronique d’apprentissage, au ton plus amer que doux dans sa résolution. Croquant parfaitement sa pittoresque galerie de personnages, le film livre une rarement vue, à cette époque, peinture du quotidien des quartiers pauvres dans le Canada d’après-guerre, constituant à cet égard un intéressant compagnon cinématographique au moins connu Wedding in white de William Fruet, sorti 2 ans auparavant. D’évidentes qualités d’écriture donc, mais également une interprétation générale qui retient sans difficulté l’attention. Car si Dreyfuss trouve ici l’un des grands rôles de sa prestigieuse carrière, il serait injuste de ne pas également citer les tout aussi excellents Jack Warden, dans le rôle du père baratineur de Duddy, Randy Quaid, en compagnon d’infortune du même Duddy, et Denholm Elliott, en cinéaste avant-gardiste porté sur la bouteille. Bref, pas un coup de poing comme le précédent Wake in fright de Kotcheff, mais néanmoins une très belle étude de mœurs d’un intérêt historique presque équivalent.

L'INIZIAZIONE (1986)

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Manu  le 18/03/2025 à 14:02
Réalisé par Gianfranco Mingozzi
Avec Serena Grandi, Claudine Auger, Marina Vlady, Fabrice Josso, François Perrot.
Film italien, français
Genre : Comédie
Durée : 1h 40min.
Année de production : 1986
Titre français : Les Exploits d'un jeune Don Juan

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L’iniziazione est le quatrième long métrage cinématographique de fiction du scénariste et réalisateur Gianfranco Mingozzi, ancien assistant de Federico Fellini, Philippe De Broca et René Clément. Le film transpose à l’écran le roman de Guillaume Apollinaire, « Les Exploits d’un jeune Don Juan », originellement publié en 1911. Il se situe dans la carrière de l’actrice italienne Serena Grandi entre le drame romantique Desiderando Giulia d’Andrea Barzini et la comédie de Sergio Corbucci Rimini Rimini. Pas trop convaincu par cette Iniziazione. Pourtant, Jean-Claude Carrière et Peter Fleischmann adaptant Guillaume Apollinaire, cela avait l'air intéressant, voire ambitieux, sur le papier. A cet égard, on frôle donc la grosse déconvenue, avec Vlady, Auger, Perrot et consort égarés au sein d'une polissonnerie au discours anti-bourgeois frelaté, à peu près de la même trempe que ce que signait au même moment Salvatore Samperi, voire, avec moins de moyens, le plus canaille Joe D'Amato. Bref, un titre plus racoleur que subversif, en outre peu aidé par la prestation calamiteuse de son jeune interprète principal - on va mettre ça sur le compte d'une direction d'acteurs manquant de poigne - qui se voit largement éclipsé par une toute jeune Virginie Ledoyen dans sa première apparition à l’écran.

MAROONED (1969)

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Manu  le 18/03/2025 à 09:57
Réalisé par John Sturges
Avec Gregory Peck, Richard Crenna, David Janssen, James Franciscus, Gene Hackman.
Film américain
Genre : Science-fiction
Durée : 2h 14min.
Année de production : 1969
Titre français : Les Naufragés de l'espace

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Marooned est le trente-septième long métrage cinématographique de John Sturges. Le filma dapte le roman éponyme de Martin Caidin, publié en 1964. Il est écrit par Mayo Simon, scénariste des subséquents Phase IV de Saul Bass et Futureworld de Richard T. Heffron, et se situe dans la carrière de James Franciscus entre le film fantastique The Valley of Gwangi de Jim O’Connolly et le drame de guerre de Paul Wendkos, Hell boats. La relative absence de notoriété de cette ambitieuse production, à rapprocher, me semble-t-il, de The Satan bug et Ice Station Zebra au sein de la filmographie de John Sturges, m'a toujours rendu quelque peu méfiant à son égard. Le saut est désormais fait, et j'ai finalement trouvé cet ancêtre d'Apollo 13 et Gravity tout à fait honorable. Déjà, Marooned a le mérite de nous mettre tout de suite dans le bain, et même si l'ensemble s'avère assez inévitablement statique, la tension demeure constante. Les effets visuels sont certes d'une autre époque, mais néanmoins tout à fait à la hauteur pour un film de 1969. Et l’œuvre se rattrape largement en crédibilité sur toutes les séquences au sol, situées à Cap Canaveral. A noter également quelques impressionnants plans aériens dans lesquels on retrouve bien le Sturges de Bad day at Black Rock ou The Satan bug. Enfin, solide interprétation d'ensemble dans ce qui reste avant tout un film d'hommes, Lee Grant, Mariette Hartley et Nancy Kovack étant essentiellement là pour trembler au sort de leurs astronautes de maris. Bref, plutôt une bonne surprise au bout du compte, comme pas mal de titres de fin de carrière de Sturge, en fait !

BLIND FURY (1989)

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Manu  le 17/03/2025 à 22:42
Réalisé par Phillip Noyce
Avec Rutger Hauer, Terry O'Quinn, Brandon Call, Lisa Blount, Noble Willingham.
Film américain
Genre : Action
Durée : 1h 26min.
Année de production : 1989
Titre français : Vengeance aveugle

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Blind fury est le sixième long métrage de l’australien Phillip Noyce. Déclinaison à l’occidentale du film de Kenji Misumi, Zatoichi challenged, réalisé en 1967, il est écrit par Charles Robert Corner, scénariste du Gymkata de Robert Clouse et Let’s get Harry de Stuart Rosenberg. Le film est coproduit par l’acteur Tim Matheson et se situe dans la carrière de l’acteur Rutger Hauer entre la comédie Bloodhounds of Broadway de Howard Brookner et le drame In una notte di chiaro di luna de Lina Wertmüller. Petite révision, en passant, de cette série B de luxe qui me semble avoir gagné en capital sympathie avec l'âge. Un produit hybride pas très sérieux, alignant les affrontements violents (mais curieusement jamais sanglants) dans une ambiance constamment décontractée, avec un Rutger Hauer à la fois surprenant et amusant en ex du Vietnam devenu samouraï aveugle. Après, il est clair que ce n’est pas très recherché au niveau de l’écriture - mais on pourrait difficilement espérer autre chose, de la part Charles Robert Carner - mais on ne voit absolument pas le temps filer, le mélange action / comédie (presque) familiale fonctionne et le film offre quelques bonnes surprises du côté des seconds rôles (Shô Kosugi et Randall « Tex » Cobb). Bref, un peu bas de plafond mais très divertissant, et tout à fait recommandable au sein des très hétérogène filmographies de Phillip Noyce et Rutger Hauer.

WILD THING (1987)

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Manu  le 14/03/2025 à 20:52
Réalisé par Max Reid
Avec Robert Knepper, Kathleen Quinlan, Robert Davi, Maury Chaykin, Betty Buckley.
Film américain
Genre : Action
Durée : 1h 32min.
Année de production : 1987
Titre français : Wild Thing : Le Justicier sauvage

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Wild thing est le premier des deux seuls longs métrages réalisés à ce jour par Max Reid. Cette coproduction américano-canadienne tournée à Montréal est écrite par le cinéaste indépendante John Sayles, futur auteur de Lone Star et Limbo notamment. Elle se situe dans la carrière de Kathleen Quinlan entre le drame Children of the night de Robert Markowitz et le drame romantique Dreams lost, dreams found de Willi Patterson, deux films tournés pour le petit écran. John Sayles n'est pas aux manettes de ce Wild thing, série B eighties quelque peu oubliée, mais il y a bien des petits bouts de son univers dans cette fable urbaine transposant le mythe de Tarzan au sein des bas-fonds d'une citée sans nom, au croisement de New York et Gotham City. Après, l’ensemble manque un peu de budget, avec une action circonscrite à 3 pâtés de maisons, et n’a en outre rien de sidérant niveau mise en scène. Mais, la plupart du temps, le charme naïf de l’œuvre fonctionne, il y a quelques belles cascades à l’ancienne, orchestrée par le vétéran Max Kleven, et Rob Knepper, dans le rôle-titre, s’en sort sans trop de casse. Bref, pas la meilleure série B écrite par Sayles mais une petite bande tout de même amusante, originale, avec du cœur et quelques idées.

LET'S GET HARRY (1986)

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Manu  le 11/03/2025 à 19:55
Réalisé par Stuart Rosenberg
Avec Michael Schoeffling, Tom Wilson, Robert Duvall, Gary Busey, Mark Harmon.
Film américain
Genre : Action
Durée : 1h 42min.
Année de production : 1986
Titre français : Six hommes pour sauver Harry

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Quinzième des 16 longs métrages signés par Stuart Rosenberg entre 1960 et 1991, Let’s get Harry est écrit par Charles Robert Carner, futur scénariste du Blind fury de Philip Noyce et réalisateur de l’abominable J.L. Family Ranch. Le film marque les retrouvailles du cinéaste avec Robert Duvall, 20 ans après le film de télévision Fame is the name of game. Il se situe dans la carrière de l’acteur entre le drame indépendant Belizaire the cajun de Glen Pitre et le film d’aventures de Cinzia TH. Torrini, Hotel Colonial. Avant-dernier film de Rosenberg donc, renié par le cinéaste au terme d'un remontage apparemment destiné à mettre un peu plus en valeur le personnage incarné par Mark Harmon. Et une révision qui ne bouscule pas ma première impression, datant d’une vingtaine d'années : Let’s get Harry, c'est idiot mais divertissant. Sans doute y avait-il une volonté de sérieux à l'origine de cette histoire coécrite par Samuel Fuller. Mais le produit fini ressemble, lui, à un épisode ciné de The A-Team, l'humour en moins (à l'exception de la scène du recrutement et d'une ou 2 croustillantes punchlines comme le « Something in his attitude convinced me » balancé par Duvall après avoir liquidé Gregory Sierra), avec ici Robert Duvall dans le rôle d'Hannibal Smith. Cela ne tient par conséquent pas la route 3 minutes, mais Rosenberg, cinéaste habituellement du genre pas trop pressé, imprime pour une fois un rythme assez soutenu à l'ensemble. Brad Fiedel y croit à fond aux synthés, les paysages mexicains assurent un minimum d'exotisme et, si cela ne suffisait pas, Let's get Harry propose également un Gary Busey monté sur ressort en vendeur de voitures d'occasion, ainsi qu'une course-poursuite en Renault 12 avec Duvall au volant. Bref, certes pas le sommet de la carrière de Rosenberg, qui sortait alors juste de ses 2 plus belles réussites, Brubaker et Yhe Pope of Greenwich Village, mais assurément une plaisante petite sucrerie reagano-eighties.

ANOTHER WOMAN (1988)

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Manu  le 11/03/2025 à 08:13
Réalisé par Woody Allen
Avec Gena Rowlands, Mia Farrow, Philip Bosco, Betty Buckley, Gene Hackman.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 21min.
Année de production : 1988
Titre français : Une autre femme

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Another Woman est le dix-huitième long métrage cinématographique de Woody Allen. Tourné à New York, ville natale du cinéaste, le film est écrit par Allen seul. Il marque sa huitième collaboration avec l’actrice Mia Farrow et se situe dans la carrière de Gene Hackman entre la comédie romantique Full moon in blue water de Peter Masterson et le drame criminel Mississippi burning d’Alan Parker. Les grands films sont monnaie courante dans la filmographie de Woody Allen. Au point même que certains finissent par se faire oublier, telle cette Another woman, pourtant sommet de l’œuvre allenienne, un peu planqué derrière les plus célébrés Hannah and her sisters ou Crimes and misdemeanors. Sommet, donc. Mais film discret, posé, qui nous bouleverse sans faire de bruit, et sans non plus se montrer toujours aimable dans son portrait tranchant, parfois cruel, d’une cinquantenaire semblant avoir tout réussi, sauf que… Une réussite qui, évidemment, passe beaucoup par l’écriture, épatante de finesse et d’intelligence, et la direction d’acteurs d’Allen, lequel, il va sans dire, offre un magnifique rôle central à Gena Rowlands, mais n’oublie personne autour d’elle. C’est ainsi qu’en 3 scènes déchirantes à ses côtés et un temps de présence limité à l’écran, il permet à Gene Hackman de signer l’une de ses plus belles compositions de la décennie 80, voire de sa carrière. Emotion forte également à l’apparition de John Houseman, tirant sa révérence sous nos yeux, dans le rôle du père plein de remords de Marion (l’acteur décèdera quelques semaines avant la sortie du film). Bref, Another woman, c’est, sur la musique d’Erik Satie, Bach et Cole Porter, 70 minutes de cinéma magistralement écrit et photographié, superbement photographié, qui sollicite autant le cœur que l’esprit, pour un résultat souvent bouleversant, en tout cas difficile à oublier den mon côté.

THIRTEEN LIVES (2022)

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Manu  le 09/03/2025 à 19:29
Réalisé par Ron Howard
Avec Viggo Mortensen, Colin Farrell, Joel Edgerton, Paul Gleeson, Tom Bateman.
Film anglais, canadien, américain
Genre : Catastrophe
Durée : 2h 27min.
Année de production : 2022
Titre français : Treize vies

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Vingt-septième long métrage de fiction de l’acteur, producteur et réalisateur Ron Howard, Thirteen lives est écrit par le britannique William Nicholson, précédemment scénariste du Grey owl de Richard Attenborough et Gladiator de Ridley Scott. Tournée en Thaïlande et en Australie, le film se situe dans la carrière de Colin Farrell entre le film fantastique The Batman de Matt Reeves et le drame de Martin McDonagh, The Banshees of Inisherin. Depuis qu’il a entamé, parallèlement à la réalisation de fictions, une carrière de documentariste, emboitant ainsi le pas de Martin Scorsese et Joanthan Demme, son collègue des années de formation chez Roger Corman, Ron Howard l’habile faiseur parfois bien inspiré est devenu un réalisateur très intéressant. Mieux, surprenant ! L’ex-vedette d’Happy days nous avait déjà offert un passionnant Frost/Nixon en 2008, ainsi qu’un tout aussi remarquable Rush, 5 ans plus tard. Et ce Thirteen lives sonne presque comme un aboutissement pour le cinéaste, qui n’a jamais aussi juste et efficace dans sa réalisation qu’avec cette évocation d’un tragique fait divers survenu à la fin des années 2010. Epaulée par l’écriture sans le moindre bout de gras de Nicholson et une interprétation au cordeau de Farrell, Viggo Mortensen et Joel Edgerton, Howard nous livre donc un mémorable drame catastrophe, totalement immersif de la première à la dernière image, combinant les gros moyens et l’efficacité de du rouleau compresseur hollywoodien à une rigueur dans le traitement, et notamment un soin de la reconstitution, tout à fait exemplaire, privilégiant l’humain et l’authenticité au spectaculaire. Bref, un coup de maitre de la part de Ronnie.

TRE FRATELLI (1981)

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Manu  le 09/03/2025 à 17:52
Réalisé par Francesco Rosi
Avec Philippe Noiret, Michele Placido, Vittorio Mezzogiorno, Andréa Ferréol, Charles Vanel.
Film italien, français
Genre : Drame
Durée : 1h 53min.
Année de production : 1981
Titre français : Trois frères

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Treizième des 17 longs métrages cinématographiques signés par Francesco Rosi entre 1952 et 1996, Tre fratelli est écrit par Rosi lui-même et Tonino Guerra, l’un de ses plus fidèles collaborateurs, de C’era una volta en 1967 à La Tregua, 30 ans plus tard. Il se situe dans la carrière de Philippe Noiret entre le film policier Pile ou face de Robert Enrico et le drame d’espionnage Il faut tuer Birgit Haas de Laurent Heynemann. Un très grand Rosi, justement bien accueilli et récompensé en son temps, mais me semble-t-il un peu oublié aujourd’hui. Plus que les quelques Bellocchio de la même période ou certains Monicelli et Risi, ce Tre fratelli me semble constituer la plus forte évocation fictionnelle de l’Italie des années 80, au sortir immédiat des années de plomb. Soit un film qui tire le portrait d’une Italie « moderne » déchirée, à l’image de la relation entre Raffaele, Nicola et Rocco, en finissant à peine avec le tumulte de la revendication pour entrer dans la plus sereine période du capitalisme et de l’individualisme triomphants. Un grand film donc, parce qu’évoquant à la fois simplement et frontalement des choses essentielles sur l’engagement, l’amour, les liens familiaux, le tout sans s’égarer dans le raccourci facile ou la tentation de tout expliquer, tant du côté de l’écriture que de la réalisation. Bref, un film magnifique, puissant, engagé mais aucunement démonstratif, laissant le plus souvent pudiquement parler les images et les silences, qui offre en outre de mémorables rôles à Noiret, Michele Placido, Vittorio Mezzogiorno et Charles Vanel, particulièrement émouvant ici.

DOCTORS' WIVES (1971)

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Manu  le 09/03/2025 à 08:55
Réalisé par George Schaefer
Avec Dyan Cannon, Richard Crenna, Gene Hackman, Carroll O'Connor, John Colicos.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 41min.
Année de production : 1971
Titre français : Femmes de médecins

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Doctors’ wives est le troisième long métrage cinématographique du pionnier du petit écran George Schaefer. Adaptation du roman éponyme de Frank G. Slaughter, publié en 1967, le film est écrit par le vétéran Daniel Taradash, oscarisé en 1954 pour le scénario du From here to eternity de Fred Zinnemann. Il se situe dans la carrière de Dyan Cannon entre la comédie de mœurs Bob & Carol & Ted & Alice de Paul Mazursky et le film de casse de Sidney Lumet, The Anderson tapes. Une découverte que je situerai parmi les titres les plus largement dispensables de la filmographie de Gene Hackman. Parce que l'acteur n'a pas grand-chose à défendre dans un rôle secondaire de médecin dont la femme cache un lourd secret susceptible de détruire son couple (Spoiler alert : en fait, elle a couché avec Dyan Cannon dans un moment d'égarement). Et parce que ce soap-opera trash ne se supporte uniquement qu'au second degré, pouvant alors amuser avec toutes ses intrigues de coucheries, rabibochages, meurtres et tractations financières servis par une mise en scène parfois bien racoleuse (la séquence de l''opération à cœur ouvert, qui ne nous cache rien). Plutôt nul donc, mais parfois suffisamment inspiré dans sa bêtise pour divertir, le pompom du ridicule étant sans doute atteint avec cette scène d'amour expérimentale, dans laquelle une jeune interne, très concernée par la chose, commente, micro à la main, l'acte en direct, dans le but d'intégrer cette nouvelle expérience à son étude sur la reproduction. A noter que Dyan Cannon, première citée au générique, disparait au bout de 8 petites minutes de film.

BROKEN TRAIL (TV) (2006)

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Manu  le 08/03/2025 à 17:28
Réalisé par Walter Hill
Avec Robert Duvall, Thomas Haden Church, Greta Scacchi, Chris Mulkey, James Russo.
Mini-série américaine en 10 épisodes
Genre : Western
Durée : 3h 04min. environ
Année de production : 2006

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Broken trail est une mini-série en 2 parties intégralement réalisée par Walter Hill, originellement diffusée sur la chaîne AMC les 25 et 26 juin 2006. Il s’agit de l’unique scénario écrit à ce jour par Alan Geoffrion, lequel adapte ici son propre roman. Cette coproduction américano-canadienne se situe dans la carrière de Thomas Haden Church entre la comédie dramatique Spanglish de James L. Brooks et la farce d’anticipation de Mike Judge, Idiocracy. Retour en terres westerniennes pour Walter Hill, qui retrouve ici son interprète de Geronimo: An american legend, Robert Duvall, pour une évocation démystificatrice de la conquête de l’Ouest qui ne va pas sans rappeler l’incontournable classique télévisuel de Simon Wincer et Larry McMurtry, Lonesome Dove. Comme un petit air de déjà-vu donc, qui empêche Broken trail de figurer au panthéon des mini-séries les plus marquantes de sa décennie. Mais un ensemble méritant tout de même largement que l’on s’y arrête, offrant à la fois grand spectacle, matière à réflexion sur les mœurs de l’époque qu’il décrit et talent à revendre du côté de l’interprétation, évidemment dominée par un impérial Robert Duvall, dans un rôle presque trop évident de vieux baroudeur solitaire, sage et lucide observateur de ses contemporains. Bref, à défaut d’apporter vraiment du neuf à ce qu’il a déjà pu offrir au genre par le passé, Walter Hill démontre une nouvelle fois de belle manière son amour du western et aisance à en manipuler les codes à sa façon, entre approche traditionnelle et vision anti-glamour.

RICKY STANICKY (2024)

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Manu  le 08/03/2025 à 12:12
Réalisé par Peter Farrelly
Avec Zac Efron, John Cena, Jermaine Fowler, Andrew Santino, William H. Macy.
Film américain, anglais, australien
Genre : Comédie
Durée : 1h 53min.
Année de production : 2024

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Ricky Stanicky est le quinzième long métrage cinématographique de Peter Farrelly. Cette coproduction anglo-australo-américaine tournée dans l’état du Victoria, en Australie, est notamment écrite par Farrelly et Pete Jones, déjà précédemment coscénariste des Hall Pass et The Greatest beer run ever de Farrelly. Elle se situe dans la carrière de l’acteur et catcheur Jon Cena entre le film d’action Argylle de Matthew Vaughn et la comédie Die Hart: Die harter d’Eric Appel. Peu de véritables surprises au menu de ce Ricky Stanicky, projet apparemment mainte fois reporté pour Farrelly, mais du rythme et un appréciable savoir-faire, faisant de ce cocktail d’humour parfois délicieusement dérangeant et de tendresse bienvenue envers ses personnages de losers / outsiders une solide comédie, sans temps mort, exploitant parfaitement son amusant concept. Et puis, comme souvent chez les grands auteurs de comédie tels que Farrelly, l’assurance d’une interprétation méritant le coup d’œil est tenue, avec des acteurs constamment sollicités par l’écriture et la réalisation. A ce titre, on retiendra évidemment la prestation de Jon Cena, décidemment très à l’aise dans le registre comique (cf ; les précédents Trainwreck, Sisters ou le subséquent Die Hart: Die harter) mais également le retour gagnant de William H. Macy à la pure comédie sur grand écran. Clairement pas le film du renouvellement pour Peter Farrelly, comme avait pu l’être Green book en son temps, mais assurément loin d’être négligeable dans la filmographie de son auteur

THE BIRDCAGE (1996)

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Manu  le 08/03/2025 à 09:40
Réalisé par Mike Nichols
Avec Robin Williams, Gene Hackman, Nathan Lane, Dianne Wiest, Hank Azaria.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 57min.
Année de production : 1996

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The Birdcage est le quinzième long métrage cinématographique de Mike Nichols. Cette nouvelle adaptation de la pièce de Jean Poiret « La Cage aux folles », créée en 1973 au théâtre du Palais-Royal, à Paris, marque les retrouvailles de Nichols et Elaine May, sa partenaire d’improvisation sur les planches et à la télévision, dans les années 50 et 60. Le film se situe dans la carrière de Robin Williams entre la comédie d’aventures Jumanji de Joe Johnston et sa participation non créditée à la comédie romantique The Truth about cats & dogs de Michael Lehmann. Je gardais le souvenir d’un Mike Nichols totalement anecdotique, rejoignant la longue liste des remakes américains loupés de films écrits par Veber, et je me vois obligé de retourner ma veste sur le sujet. On est tout de même un bon petit cran au-dessus de toutes les comédies tournées par Robin Williams sur la décennie 90. Alors certes la farce s'avère un peu épuisante sur la fin, mais au moins elle déborde d’énergie, et il y a un paquet de situations et répliques amusantes, Nichols et Elaine May se faisant notamment particulièrement plaisir sur tout ce qui touche aux personnages du sénateur ultra-conservateur et de sa femme - un Gene Hackman et une Dianne Wiest qui s’en donnent à cœur joie dans le registre coincé. Et puis, niveau réalisation, c’est tout de même du cousu main dans le moindre détail, de l’impressionnant plan d’ouverture à la séquence musicale finale, enrichi de cette ironie infusant parfois plus ou discrètement le cadre, assez caractéristique de Nichols me semble-il. Ainsi, tel que décrit par sa mise en scène, difficile de ne pas voir en South Beach un endroit tout de même un peu moche et très bruyant. Bref, une belle réussite de la comédie américaine des années 90, avec des petits bouts d’exigence et savoir-faire propre au cinéma du Nouvel Hollywood des décennies précédentes, Nichols ayant toujours navigué entre cinéma ouvertement populaire et projets plus surprenants, dénotant une ambition personnelle proche de celles de ses contemporains plus ouvertement « mavericks » (au grand dam de la critique française d'ailleurs, un peu perdue à l’analyse de sa trajectoire). Sinon, pour l'anecdote, The Birdcage est apparemment l'un des 2 seuls films que Paul Thomas Anderson avoue être incapable d'arrêter en cours de route, quoi qu'il puisse se passer autour de lui (le second étant The Shining).

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