
![]() Manu le 16/10/2025 à 21:17 |
Réalisé par Lou Antonio
Avec Candice Bergen, Chris Sarandon, Caitlin Clarke, Jim Antonio, Debra Rogers. Téléfilm américain Genre : Drame Durée : 1h 30min. Année de production : 1987 Titre français : Soirées galantes
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Derniers films ajoutés |



![]() Manu le 13/10/2025 à 21:09 |
Réalisé par William Lustig
Avec Robert Davi, Claudia Christian, Michael Lerner, Bruce Campbell, Laurene Landon.
Film américain
Genre : Epouvante
Durée : 1h 30min.
Année de production : 1990
Avec Robert Davi, Claudia Christian, Michael Lerner, Bruce Campbell, Laurene Landon.
Film américain
Genre : Epouvante
Durée : 1h 30min.
Année de production : 1990
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Huitième des 10 longs métrages cinématographiques signés par William Lustig entre 1977 et 1996, Maniac Cop 2 marque la seconde collaboration entre le cinéaste et son confrère new yorkais, le scénariste et réalisateur Larry Cohen. Tourné entre New York et Los Angeles, le film se situe dans la carrière de Bruce Campbell entre le film d‘épouvante, Sundown : The Vampire in retreat d’Anthony Hickox et le suspense fantastique Darkman de Sam Raimi.
Le Maniac cop imaginé par Lustig et Cohen deux ans plus tôt est de retour dans cette séquelle qui gagne en spectaculaire ce qu’elle perd un peu en saveur authentiquement bis, le déménagement partiel du tournage en Californie ne l’aidant pas non plus à se mesurer au premier opus.
Et cependant, difficile de faire la moue face à ce qui reste tout de même un spectacle bis ultra réjouissant, transpirant d’un bout à l’autre l’amour quasi fétichiste de la série B à l’ancienne. Du cinéma méchamment drôle, volontiers délirant, modeste en terme d’ambition mais avec du cœur derrière son savoir-faire et plein des références bien amenées.
Qu’importe donc si le Lustig radical de Maniac s’est ici assagi, son Maniac cop 2 déborde d’une énergie suffisamment communicative pour que l’on en ressorte en se disant que ce cinéaste cinéphile, sorte de chainon manquant entre Sam Raimi et Quentin Tarantino, saupoudré d’une pincée de frères Coen, n’avait décidément pas le droit d’abandonner la réalisation au bout de 10 films seulement.

![]() Manu le 10/10/2025 à 19:18 |
Réalisé par Carl Reiner
Avec John Candy, Karen Austin, Kerri Green, Richard Crenna, Rip Torn.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 27min.
Année de production : 1985
Titre français : Vacances d'enfer
Avec John Candy, Karen Austin, Kerri Green, Richard Crenna, Rip Torn.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 27min.
Année de production : 1985
Titre français : Vacances d'enfer
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Summer rental est le dixième des 15 longs métrages cinématographiques réalisés entre 1967 et 1997 par l’acteur, scénariste, producteur et réalisateur Carl Reiner. Le film est écrit par les scénaristes de télévision Jeremy Stevens et Mark Reisman, ayant l’un comme l’autre fait un détour par la célèbre émission satirique Saturday Night Live. Il se situe dans la carrière de John Candy entre les comédies Follow that bird de Ken Kwapis et Volunteers de Nicholas Meyer.
Même si j’ai jusqu’à présent apprécié à divers degrés tout ce que j’ai vu de Carl Reiner, j’avoue que je ne partais pas très confiant sur ce Summer rental. En effet, John Candy ne m'a jamais fait beaucoup rire et le pitch semblait vendre un rejeton à peine caché de l'inégale franchise des National Lampoon's Vacation.
Et si cela reste un Carl Reiner mineur, Summer rental s'avère tout de même une bonne surprise en définitive. La plupart des gags font mouche, grandement aidés d'une mise en scène sachant parfaitement les mettre en valeur. Le film va très vite - programme intégralement bouclé en 87 minutes - et John Candy se révèle supportable dans un rôle moins caricatural que prévu. Après, niveau interprétation, c'est quand même le grand Rip Torn dont j'attendais chaque apparition ici.
En résumé, un Reiner anecdotique mais grandement divertissant, mené avec une certaine élégance, dont l’amateur de sucrerie récréative eighties aurait bien tort de se priver.

![]() Manu le 10/10/2025 à 16:40 |
Réalisé par Larry Elikann
Avec Jesse Borrego, David Clennon, Tantoo Cardinal, David Morse, August Schellenberg.
Téléfilm américain
Genre : Western
Durée : 1h 32min.
Année de production : 1995
Titres français : Tecumseh: Le Dernier guerrier / Guerrier Shawnee
Avec Jesse Borrego, David Clennon, Tantoo Cardinal, David Morse, August Schellenberg.
Téléfilm américain
Genre : Western
Durée : 1h 32min.
Année de production : 1995
Titres français : Tecumseh: Le Dernier guerrier / Guerrier Shawnee
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Tecumseh: The Last warrior est l’une des 3 réalisations signées par le téléaste Larry Elikann au cours de l’année 1995. Cette production Turner Pictures, comptant parmi ses producteurs exécutifs Fred Fuchs et Francis Ford Coppola, est écrite par Paul F. Edwards, scénariste du Trackdown de Richard T. Heffron et Runaway car de Jack Sholder.
Homme de télévision consciencieux mais ne débordant clairement pas d’idées, Larry Elikann se faufile ici, un brin tardivement, dans la vague westernienne de la première moitié des années 90, née du succès de Dances with wolves. Choisissant la voie du biopic historique, il s’intéresse à une figure majeure des indiens Shawnee, le leader guerrier Tecumseh.
Nul doute qu’il y avait beaucoup à dire sur ce personnage et le pan de l’Histoire amérindienne qu’il représente. Pourtant rien de mémorable ne ressort de ce sage portrait à l’écriture par trop didactique et à la réalisation sans point de vue notable. Certes on apprend bien quelques bricoles ici et là, au sein de ce récit purement « wikipédien ». Par ailleurs les moyens ne font pas défaut et les interprètes honorent unanimement leur contrat. Mais il manque clairement à Tecumseh : The Last warrior l’essentiel, à savoir du souffle, de la fureur, de la vie.
Est-ce cependant suffisant pour qualifier l’ensemble d’échec patent ? Probablement pas, car le programme initial - passer en revue les grandes étapes de la vie de Tecumseh - demeure respecté. Mais ce projet sans doute un peu trop ambitieux pour son réalisateur laisse clairement le spectateur sur sa soif de saga historique révisionniste.

![]() Manu le 10/10/2025 à 13:45 |
Réalisé par Brian Trenchard-Smith
Avec Mariel Hemingway, David Keith, David Millbern, Jill Bennett, Sydney Jackson.
Film allemand, américain
Genre : Action
Durée : 1h 28min.
Année de production : 2006
Titre français : Air Force 2
Avec Mariel Hemingway, David Keith, David Millbern, Jill Bennett, Sydney Jackson.
Film allemand, américain
Genre : Action
Durée : 1h 28min.
Année de production : 2006
Titre français : Air Force 2
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In her line of fire est le vingt-et-unième long métrage cinématographique du scénariste, producteur et réalisateur anglo-australien Brian Trenchard-Smith. Tourné en Nouvelle-Zélande, il est coproduit par Trenchard-Smith lui-même et se situe dans la carrière de Mariel Hemingway entre le drame criminel Between truth and lies de John Bradshaw, signé pour la télévision, et le docu-drame historique Nanking de Bill Guttentag et Dan Sturman.
A la lecture de son pitch comme à la lumière des derniers longs métrages de Trenchard-Smith, on avait quelques raisons valables de craindre le pire de ce DTV d’action. Et l’on peut dire que l’on échappe à celui-ci, essentiellement grâce à Trenchard-Smith et ses comédiens principaux.
Délaissant judicieusement la voie de l’aventure guerrière patriotique au strict premier degré, In her line of fire part en effet très rapidement dans la direction de l’aventure naïve joyeusement caricaturale, sans autre ambition que de faire passer 80 minutes garantie sans prise de tête au spectateur.
Qu’importe alors si le scénario semble avoir été intégralement écrit sur une demi-journée, le film ne prétend jamais offrir autre chose que du vite consommé en assumant totalement son aspect rudimentaire. Avec même une petite pointe d’humour décalé propre à son réalisateur.
Par ailleurs, et quand bien même on pourra toujours regretter le gâchis que constitue sa carrière post-années 80, l’œuvre offre tout de même une modeste occasion de briller à la talentueuse Mariel Hemingway. Un vrai rôle vedette dans lequel cette dernière, pas étrangère aux prestations l’impliquant physiquement (cf. l’excellent Personal best), assume avec un certain panache son rôle de Rambo féminin.
Au final, rien d’important ni même de réellement recommandable, mais un DTV d’action qui fait le job dans la bonne humeur, sans se prendre ni nous prendre la tête.

![]() Manu le 10/10/2025 à 11:11 |
Réalisé par Leslie Martinson
Avec Rosalind Russell, Darren McGavin, Nehemiah Persoff, Harold Gould, John Beck.
Film américain
Genre : Espionnage
Durée : 1h 49min.
Année de production : 1971
Avec Rosalind Russell, Darren McGavin, Nehemiah Persoff, Harold Gould, John Beck.
Film américain
Genre : Espionnage
Durée : 1h 49min.
Année de production : 1971
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Dixième des 12 longs métrages cinématographiques signés par Leslie H. Martinson entre 1954 et 1978, Mrs. Pollifax-Spy adapte le roman de Dorothy Gilman « The Unexpected Mrs. Pollifax », originellement publié en 1966. Il se situe dans la carrière sur grand écran de John Beck entre la comédie dramatique Three in the attic de Richard Wilson et le western Lawman de Michael Winner.
Les bonnes B.O.F. ne font pas forcément les bons films, comme nous le rappelle ce Mrs. Pollifax-spy, dernière apparition sur grand écran de Rosalind Russell, que je ne connaissais jusqu'à présent qu'à travers son précédent film, Where angels go trouble follows! et un (tout) petit Thorpe intitulé Man-proof.
Lalo Schifrin a en effet beau être on fire sur ce contrat, le film de Leslie Martinson, réalisateur du tout premier Batman, n'est demeure pas moins une tentative de divertissement d'espionnage totalement loupée. Statique et disjointe, filmée comme un épisode de The Man from U.N.C.L.E, l’œuvre se perd rapidement dans son grand écart scénaristique entre franche parodie, comédie de caractère et pure action propagandiste anti-rouge. L’investissement de l’actrice principale ne fait pas de doute - elle est par ailleurs scénariste du film et son époux le produit - mais, à mon goût, le résultat n’est au mieux que gentiment ringard.
En résumé, un film à écouter davantage qu’à regarder.

![]() Manu le 08/10/2025 à 18:33 |
Réalisé par Steve Achiepo
Avec Moussa Mansaly, Aïssa Maïga, Ophélie Bau, Mamadou Minté, Benoît Magimel.
Film français
Genre : Drame
Durée : 1h 45min.
Année de production : 2022
Avec Moussa Mansaly, Aïssa Maïga, Ophélie Bau, Mamadou Minté, Benoît Magimel.
Film français
Genre : Drame
Durée : 1h 45min.
Année de production : 2022
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Le Marchand de sable est le premier long métrage cinématographique de l’acteur, scénariste et réalisateur Steve Achiepo. Le film est écrit par Achiepo lui-même et Romy Coccia di Ferro. Il se situe dans la carrière d’Ophélie Bau entre le drame historique Des feux dans la nuit de Dominique Lienhard et la première saison de la série BRI, intégralement réalisée par Jérémie Guez.
Drame sociétal aux allures de thriller urbain, ce galop d’essai de Steve Achiepo nous plonge dans le petit monde impitoyable des marchands de sommeil. Beau sujet dont il parvient à faire quelque chose de constamment intéressant, aidé dans sa tâche par une solide interprétation et un flair prometteur pour les ambiances nocturnes à la française.
Une œuvre engagée donc, qui sait faire passer son message tout en développant une belle atmosphère, mais à laquelle manque sans doute quelques subtilités d’écriture, voire peut-être un travail plus poussé sur les personnages, lesquels ont ici tendance à passer un peu derrière le sujet du film.
Bref, sur un important sujet d’actualité, une œuvre de modeste envergure certes, mais qui atteint tout de même son but premier, sensibiliser, tout en affichant de réelles qualités cinématographiques.

![]() Manu le 08/10/2025 à 16:29 |
Réalisé par Kyle Rankin
Avec Isabel May, Eli Brown, Olly Sholotan, Thomas Jane, Radha Mitchell.
Film américain
Genre : Action
Durée : 1h 49min.
Année de production : 2020
Avec Isabel May, Eli Brown, Olly Sholotan, Thomas Jane, Radha Mitchell.
Film américain
Genre : Action
Durée : 1h 49min.
Année de production : 2020
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Présenté en avant-première au festival de Venise 2020, Run hide fight est le cinquième long métrage du scénariste et réalisateur Kyle Rankin. Le film est écrit par Rankin seul et se situe dans la carrière de Thomas Jane entre la comédie criminelle Money plane d’Andrew Lawrence et le film de science-fiction Breach de John Suits.
Croisement entre le Die Hard de McT et l’Elephant de Gus Van Sant, cette production texane a pour seul mérite d’avancer à visage découvert quant à son posture idéologique ultra-droitière. Et c'est bien là le seul commentaire positif que je puisse faire à son égard.
Pour le reste, n’appartenant définitivement pas à son public cible, j’ai donc tout naturellement été très vite pris de nausée face à cette éloge inconsciente de la loi du talion enrobée de mysticisme religieux (le personnage de la mère morte, qui guide l’héroïne tout au long du film - pauvre Radha Mitchell !), ne trouvant (maigre) réconfort que dans l’incommensurable bêtise de ses péripéties.
Bref, poubelle directe et sans le moindre regret pour ce titre malsain, crétin et irresponsable.

![]() Manu le 08/10/2025 à 09:40 |
Réalisé par Marco Bellocchio
Avec Paolo Pierobon, Fausto Russo Alesi, Barbara Ronchi, Filippo Timi, Fabrizio Gifuni.
Film italien, français, allemand
Genre : Historique
Durée : 2h 14min.
Année de production : 2023
Titre français : L'enlèvement
Avec Paolo Pierobon, Fausto Russo Alesi, Barbara Ronchi, Filippo Timi, Fabrizio Gifuni.
Film italien, français, allemand
Genre : Historique
Durée : 2h 14min.
Année de production : 2023
Titre français : L'enlèvement
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Rapito est le vingt neuvième long métrage cinématographique de l’italien Marco Bellocchio. Présenté en compétition à Cannes en 2023, le film est coécrit par Bellocchio lui-même et Susanna Nicchiarelli, réalisatrice des biopic Nico, 1988 en 2017 et Miss Marx en 2020. Inspiré d’une histoire vraie, il adapte librement de l’ouvrage de Daniele Scalise, « Il Caso Mortara ».
Cinéaste décidément touché par la grâce depuis au moins 2 décennies, Bellocchio enchaine les grands films. Que le sujet abordé soit historique ou intimiste, voire les 2 combinés, comme c’est encore le cas ici, il pose invariablement un regard sans compromis sur les égarements idéologiques du passé, à travers des sujets éclairants souvent judicieusement les travers du monde dans lequel nous vivons. Soit une approche d'une remarquable intelligence, par ailleurs débarrassée de tout intellectualisme hermétique - écueil récurrent de son cinéma des années 70-80.
Ainsi qu’il l’a toujours fait, Bellocchio donne donc ouvertement dans le cinéma politique ici. Mais celui-ci passe désormais par la tragédie lyrique, le romanesque, le suspense. Avec même une pointe d’humour dans l’exposition minutieuse des aberrations auxquelles peuvent mener le fanatisme. Que l’on ne s’y trompe pas, la colère de ce cinéaste profondément engagé est toujours là. Mais elle se fait moins spectaculairement provocatrice, et s’accompagne pour ne rien gâcher d’une maitrise totale de l’outil cinéma, Rapito se révélant une œuvre visuellement assez fastueuse.
Bref, presque sans surprise un titre important du cinéma italien contemporain, confirmant une fois encore l’extraordinaire vitalité de son « vénérable » auteur.

![]() Manu le 08/10/2025 à 07:34 |
Réalisé par Petr Václav
Avec Vojtech Dyk, Elena Radonicich, Barbara Ronchi, Lana Vlady, Alberto Cracco.
Film tchèque, italien, slovaque
Genre : Biopic
Durée : 2h 23min.
Année de production : 2022
Titre français : Le Divin de Bohême
Avec Vojtech Dyk, Elena Radonicich, Barbara Ronchi, Lana Vlady, Alberto Cracco.
Film tchèque, italien, slovaque
Genre : Biopic
Durée : 2h 23min.
Année de production : 2022
Titre français : Le Divin de Bohême
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Il Boemo est le septième long métrage du tchèque Petr Václav. Cette coproduction tchéco-italo-slovaque tournée à Prague et Venise est écrite par Václav seul. Elle se situe dans la carrière de l’italienne Barbara Ronchi entre le drame romantique Sulle nuvole de Tommaso Paradiso et la comédie fantastique Era ora d’Alessandro Aronadio.
Superbe biopic musical, sur le compositeur Josef Mysliveček , prodige admiré en son temps par le jeune Mozart lui-même, qui, dans sa rigueur et l’acuité intemporelle de son regard sur le fragile statut de l’artiste vedette, m’a quelque peu rappelé le tout aussi formidable Il Peccato d’Andrei Konchalovsky.
On est donc loin d’un film en costumes tout propre, tout sage ici, mais au contraire d’une œuvre crue et trouble, incarnée, passionnante exploration des recoins d’une époque à la fois lointaine et pas si éloignée que cela de la nôtre dans son fonctionnement, reposant évidemment toujours sur les mêmes leviers : sexe et argent.
Un film s’appuyant également sur une brillante reconstitution, qui évite de donner dans le chic pour simplement sonner authentique, et une interprétation habitée, de celles qui vous plongent directement dans les affres de ses personnages. Soit en résumé un modèle du genre, à la fois ambitieux et accessible, n’ayant, me semble-t-il, pas tout à fait rencontré le succès qu’il eu mérité à sa sortie.

![]() Manu le 07/10/2025 à 17:21 |
Réalisé par Maurizio Lucidi
Avec Ursula Andress, Fabio Testi, Eli Wallach, Massimo Girotti, Barbara Bach.
Film italien, canadien, français
Genre : Policier
Durée : 1h 41min.
Année de production : 1973
Titre français : La Dernière chance
Avec Ursula Andress, Fabio Testi, Eli Wallach, Massimo Girotti, Barbara Bach.
Film italien, canadien, français
Genre : Policier
Durée : 1h 41min.
Année de production : 1973
Titre français : La Dernière chance
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L’ultima chance est le neuvième long métrage cinématographique de Maurizio Lucidi. Tourné en extérieurs dans la province de Québec, au Canada, le film est coécrit par Lucidi lui-même et l’également réalisateur Giovanni Fago. Il se situe dans la carrière de Fabio Testi entre le drame Un amore così fragile, così violento
de Leros Pittoni et le néo-noir Revolver de Sergio Sollima.
Lucidi surprend à nouveau après La Vittima designata en proposant ce ténébreux néo-noir romantique. Passée la grosse scène d'action montréalaise du début de film, préfigurant dans son œuvre la plus spectaculaire encore séquence de course-poursuite de Gli esecutori, L'ultima chance part en effet dans une direction inattendue. Alors que l’on pouvait s’attendre à un suspense à tiroirs, le film s'intéresse finalement plus aux rapports amoureux troubles s'instaurant entre ses deux personnages principaux qu'à la progression de son récit policier, confinée à ce motel dans lequel se retrouve coincé Testi.
Et la proposition fonctionne plutôt bien, grâce notamment à Ursula Andress, très bien dans un rare rôle ne reposant pas essentiellement sur sa plastique. Eli Wallach assure également, en complice suspicieux de Testi, mais ça, on va dire que c'était prévu. Et le cadre canadien achève de donner une saveur autre à cette très soignée série B transalpine.
Bref, un titre aussi intéressant que son affiche pouvait le laisser imaginer, qui déjoue tout de même non sans une certaine audace les attentes de l’amateur de polar à l’italienne.

![]() Manu le 05/10/2025 à 16:54 |
Réalisé par Mark L. Lester
Avec Erika Eleniak, Adam Baldwin, Julie du Page, James Remar, Damian Chapa.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 24min.
Année de production : 2003
Titre français : Trahisons
Avec Erika Eleniak, Adam Baldwin, Julie du Page, James Remar, Damian Chapa.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 24min.
Année de production : 2003
Titre français : Trahisons
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Betrayal est le vingt-sixième long métrage signé par le producteur et réalisateur Mark L. Lester. Le film marque sa sixième collaboration avec le scénariste C. Courtney Joyner après notamment le thriller d’anticipation Class of 1999 et le film de gangsters Public enemies. Il se situe dans la carrière d’Erika Eleniak entre le suspense Shakedown de Brian Katkin et le film d’action The Librarians de Mike Kirton.
Sachant Mark L. Lester à la manœuvre, en qualité de réalisateur et producteur, j’avoue que je ne m’attendais pas à un DTV des plus soignés. Et c'est effectivement le cas. Betrayal est filmé à l'économie, visuellement pas très sexy, avec 2 actrices principales qui s'appliquent mais ont beaucoup de mal à nous faire croire à leurs personnages (mère courage célibataire pour Eleniak, tueuse à gages cynique pour Du Page).
Par ailleurs le film laisse pas mal à désirer du côté de l'écriture, stricte enfilade de clichés sur personnages stéréotypés. Mais, comblant sporadiquement ces grosses lacunes, il y a ce plaisant côté bête et méchant, dans les péripéties comme la tonalité générale, qui vient nous rappeler que l’on est bien chez Lester. Ainsi que cette naïveté dont on ne parvient pas toujours à déterminer si elle est sincère ou feinte et qui donne au final un savoureux relief comique à l’ensemble.
Bref, bâclé mais enlevé et plutôt amusant. Soit un esprit bis globalement positif, façon Roger Corman, comme je les apprécie.

![]() Manu le 04/10/2025 à 07:38 |
Réalisé par Roy Boulting
Avec Peter Sellers, Lila Kedrova, Curd Jürgens, Béatrice Romand, Gabriella Licudi.
Film anglais
Genre : Comédie
Durée : 1h 31min.
Année de production : 1974
Titre français : En voiture, Simone
Avec Peter Sellers, Lila Kedrova, Curd Jürgens, Béatrice Romand, Gabriella Licudi.
Film anglais
Genre : Comédie
Durée : 1h 31min.
Année de production : 1974
Titre français : En voiture, Simone
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Soft beds, hard battles est l’avant-dernier long métrage cinématographique du britannique Roy Boulting, produit comme de coutume par son frère John. Tourné en Angleterre, dans les studios Shepperton, ce film dont l’action se déroule en France, durant la seconde guerre mondiale, se situe dans la carrière de Peter Sellers entre le drame d’Anthony Simmons, The Optimists of Nine Elms, et la comédie d’aventures Ghost in the Noonday Sun de Peter Medak.
Dernière association entre Sellers et les frères Boulting, coécrite par le scénariste du Peeping Tom de Powell. Une comédie militaro-coquine franchement laborieuse, à la construction hasardeuse, dans laquelle Peter Sellers semble être à peu près le seul à s'amuser.
Le fan de « The Benny Hill show » s’y retrouvera peut-être, l’humour comme l’esthétique de l’œuvre n’allant pas sans évoquer cet illustre programme. De mon côté, j'ai trouvé ça plutôt lamentable, disjoint, fonctionnant comme une série de sketchs invariablement peu inspirés. Avec le sentiment général d’une œuvre transpirant l'abus de pouvoir chez son interprète principal et la démission tout autour de lui.
Après, il existe plusieurs montages pour ce titre, et je me suis frotté à la version la plus courte. Une réévaluation n’est donc pas à écarter, même si je doute que cela change foncièrement la donne.

![]() Manu le 02/10/2025 à 18:33 |
Réalisé par Sidney Hayers
Avec Joe Brown, Sophie Hardy, Sidney James, Una Stubbs, Peter Bowles.
Film anglais
Genre : Comédie musicale
Durée : 1h 39min.
Année de production : 1965
Avec Joe Brown, Sophie Hardy, Sidney James, Una Stubbs, Peter Bowles.
Film anglais
Genre : Comédie musicale
Durée : 1h 39min.
Année de production : 1965
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Huitième long métrage cinématographique de l’écossais Sidney Hayers, Three hats for Lisa est coécrit par le célèbre compositeur et parolier Leslie Bricusse. Le film marque la seconde collaboration de Hayers avec le directeur de la photographie Alan Hume, qui le cinéaste retrouvera à de nombreuses reprises par la suite. Il se situe dans la carrière de la français Sophie Hardy entre le drame criminel La Baie du désir de Max Pécas et le western Winnetou - 3. Teil d’Harald Reinl.
Il n’y a peut-être rien de plus embarrassant qu’une comédie musicale loupée. Et ce Three hats for Lisa en est définitivement une. En effet pas grand-chose ne fonctionne dans cette tentative d’injecter une touche de kitchen sink drama au genre. Hayers, technicien habile, n’est déjà pas vraiment l’homme de la situation, son travail manquant cruellement de fantaisie comme d’invention. Ensuite le casting n’aide pas non plus, avec, entourant le sympathique rocker Joe Brown, une équipe d’acteurs plus falots les uns que les autres.
Enfin, l’argument scénaristique proposé par le film - une star de cinéma cherchant à récupérer 3 chapeaux typiquement britanniques sans les payer - pousse définitivement trop loin le bouchon du scénario prétexte, écueil pourtant fréquent dans ce type de programme (et même si le film semble s’inspirer d’un authentique fait divers !).
Bref, autant de raisons expliquant, chez le non converti au genre en particulier, la curieuse sensation de sentir longuement passer chaque minute de cette quête au chapeau, quand bien même l’œuvre offre quelques jolies prises de vue du Swinging London.

![]() Manu le 02/10/2025 à 07:40 |
Réalisé par Ruggero Deodato
Avec James Franciscus, Mimsy Farmer, Edmund Purdom, Joseph Cotten, Van Johnson.
Film italien
Genre : Catastrophe
Durée : 1h 36min.
Année de production : 1979
Titre français : SOS Concorde
Avec James Franciscus, Mimsy Farmer, Edmund Purdom, Joseph Cotten, Van Johnson.
Film italien
Genre : Catastrophe
Durée : 1h 36min.
Année de production : 1979
Titre français : SOS Concorde
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Production italienne notamment tournée à New York et en Martinique, Concorde affair ’79 est le onzième long métrage cinématographique de Ruggero Deodato. Le film marque l’unique collaboration directe du cinéaste avec le prolifique scénariste Ernesto Gastaldi. Il se situe dans la carrière de James Franciscus entre le suspense Killer fish d’Antonio Margheriti et le film catastrophe City on fire d’Alvin Rakoff.
La tardive réponse italienne à la série des Airport, signée par Monsieur Cannibale Deodato en personne. Je m'y suis davantage amusé que la première fois, il y a fort longtemps, à la télévision. L’ensemble va vite, il y a de la trogne attachante à l'écran - j’ai toujours trouvé pas mal de charisme / cool attitude à James Franciscus – et l’on ressent constamment l'envie d'impressionner en dépit de moyens limités. Ce qui rend ce film d'aventures-espionnage-catastrophe plutôt attachant, en tout cas amusant.
Et puis, à défaut de jouer dans la même cour que lui niveau budget, Concorde affair '79 peut au moins s'enorgueillir de rivaliser d'imbécilité et de non-sens avec le The Concorde... Airport '79 de David Lowell Rich dans ses péripéties, son côté bis fourre-tout en plus. Enfin, concernant mon favori Joseph Cotten, en grand instigateur du complot anti-Concorde, cela se résume à 4 ou 5 scènes filmées dans 2 décors. Soit de la prestation alimentaire de haut niveau telle qu'en était alors familier l'acteur, à cette époque.

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