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MUZZLE (2023)

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Manu  le 04/11/2024 à 21:19
Réalisé par John Stalberg Jr.
Avec Aaron Eckhart, Penelope Mitchell, Diego Tinoco, Stephen Lang, Nick Searcy.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 39min.
Année de production : 2023

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Muzzle est le quatrième long métrage cinématographique du scénariste, producteur et réalisateur John Stalberg Jr. Le film est écrit par Carlyle Eubank, précédemment coscénariste du The Signal de son frère, William Eubanks, et de Crypto, second long de Stalberg Jr. Il se situe dans la carrière d’Aaron Eckhart entre le film d’action Ambush de Mark Burman et le drame rural Rumble through the dark de Graham et Parker Phillips.

Bien que partiellement tourné à Louisville, dans l’état du Kentucky, Muzzle se démarque du tout-venant principalement à travers sa vision bien à lui de Los Angeles, un peu exagérément crépusculaire à mon gout. Immeubles invariablement glauques ou délabrés, villas à l'abandon, déferlante de sans-abris dans les rues, appart du personnage principal qui explique à lui seul son état suicidaire : le polar urbain de Stalberg Jr. ne donne assurément pas dans la carte postale touristique.

Bref, la désolation à tous les étages, mais filmée avec parfois de l'idée, comme c’était déjà le cas sur l’autrement décevant Crypto. Ce qui donne au final un petit DTV non dépourvu de cachet (comme Crypto, quoi…), soigné, solidement interprété, globalement à peu près regardable en dépit d’une intrigue policière des plus sommaires, voyant Aaron Eckhart traquer les responsables de la mort de son partenaire, Ace, un chien policier, à travers une partie des lieux susnommés.

Pas tout à fait convaincu donc, mais malgré tout dans l’attente des prochains travaux de ce Stalberg Jr.

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AIR (2023)

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Manu  le 02/11/2024 à 08:46
Réalisé par Ben Affleck
Avec Matt Damon, Jason Bateman, Ben Affleck, Chris Messina, Chris Tucker.
Film américain
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 51min.
Année de production : 2023

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Air le cinquième long métrage de l’acteur, producteur et réalisateur Ben Affleck. Ecrit par le nouveau venu Alex Convery, il est notamment produit par Affleck, son interprète principal Matt Damon et le vétéran Peter Guber. Notons également qu’il s’agit du premier film de Damon tourné sous la direction de son vieux complice Affleck. Jusqu’à présent toujours un peu sur la réserve quant aux essais de Ben Affleck derrière la caméra, j’avoue avoir, cette fois, apprécié sans condition ce biopic sportif aux ambitions plus modestes que les précédents travaux du cinéaste, mais au résultat plus probant selon moi, à la fois dans l’esprit comme dans l’exécution. Soit un traitement clinquant et insouciant comme ont pu l’être les années 80, infusant drôlerie, émotion contrôlée et nostalgie tout en affichant une palpable pertinence quant à son regard sur le sport business, à travers un cas d’école ayant changé la donne au sein de cet univers. Bref, un film malin, en phase avec son sujet, savoureux et pêchu à l’image de son interprétation, dominé par un Matt Damon donnant franchement l’air de bien s’éclater.

THE RETIREMENT PLAN (2023)

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Manu  le 01/11/2024 à 08:34
Réalisé par Tim J. Brown
Avec Nicolas Cage, Ashley Greene, Thalia Campbell, Ron Perlman, Jackie Earle Haley.
Film canadien
Genre : Action
Durée : 1h 43min.
Année de production : 2023
Titre français : Une retraite d'enfer

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The Retirement plan est le cinquième long métrage cinématographique du scénariste, producteur et réalisateur Tim J. Brown. Filmé aux îles Cayman, il est écrit par Brown seul et se situe dans la carrière de l’inépuisable Nicolas Cage entre la comédie dramatique Dream scenario de Kristoffer Borgli et le film d’action Arcadian de Benjamin Brewer. Comédie policière médiocre à l’extrême, avec, à mon gout, beaucoup trop de place accordée à l'action violente, au détriment de l'humour, peu inspiré, pour dire les choses gentiment. On ajoute à ça une réalisation transparente et une assez compréhensible prestation de feignasse de Nico Cage, et on obtient une cagerie de fonds de tiroir pour fans incorrigibles comme moi seulement (ou Addis, apparemment). Bref, de la production de plate-forme sans intérêt, oubliée avant même d’être totalement consommée, qui, à défaut d'autre chose, aura au moins offert des vacances aux Cayman à ses interprètes principaux.

CHAMPIONS: A LOVE STORY (TV) (1979)

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Manu  le 29/10/2024 à 18:36
Réalisé par John A. Alonzo
Avec Shirley Knight, Tony Lo Bianco, Jimmy McNichol, Jennifer Warren, Richard Jaeckel.
Téléfilm américain
Genre : Drame
Durée : 1h 38min.
Année de production : 1979

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Champions: A love story est le second des 5 longs métrages signés par le directeur de la photographie John A. Alonzo entre 1978 et 1980. Cette production Warner BRos. Television, originellement diffusée sur la chaîne CBS, est écrite et produite par John Sacret Young, scénariste du Chandler de Paul Magwood et Testament de Lynne Littman. Elle se situe dans la carrière de Tony Lo Bianco entre la comédie Magee and the lady de Gene Levitt et le drame A last cry for help de Hal Sitowitz. Mélodrame sportif ressemblant fort à une réponse télé au Ice Castles de Donald Wrye (dans lequel apparaissait déjà Jennifer Warren d’ailleurs), Champions: A love story ne bouscule les règles de ce noble genre. Et, de là à dire qu’après le déjà moyen F.M., Alonzo manque une nouvelle fois de s’imposer derrière la caméra, il n’y a donc qu’un pas, aisément franchissable. 2 Bref, à moins d’être féru de patinage artistique, l’œuvre offrant tout de même quelques honorables séquences à ce niveau, c’est l’ennui qui pointe le plus souvent le bout de nez ici, faute d’une écriture plus incisive, mise en scène plus curieuse et / ou interprétation plus relevée. Le job est ainsi fait dans les grandes lignes, mais sans éclat ni inspiration, sans non plus l’espéré petit cachet (fin) seventies.

DULCES HORAS (1982)

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Manu  le 27/10/2024 à 18:47
Réalisé par Carlos Saura
Avec Iñaki Aierra, Assumpta Serna, Alvaro de Luna, Alicia Hermida, Alicia Sánchez.
Film espagnol, français
Genre : Drame
Durée : 1h 47min.
Année de production : 1982
Titre français : Doux moments du passé...

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Dulces horas est le dix-septième long métrage cinématographique de l’espagnol Carlos Saura. Le film est écrit par Saura lui-même. Il se situe dans la carrière d’Assumpta Serna entre le drame criminel La Cripta de Cayetano Del Real et la comédie dramatique La rebelión de los pájaros de Lluís Josep Comerón. Peut-être pas une pièce essentielle de l’œuvre de Saura, mais un titre attachant qui m'a semblé creuser le même sillon que les 2 seuls Saura seventies vus à ce jour (Cria cuervos et Elisa, vida mia), dans son mélange entre passé et présent, réalité et fantasme, son évocation des heures sombres de l'Espagne à travers une histoire intime et son attachement à dépeindre le monde magique et effrayant de l'enfance. Bref, terrain connu, mais riche et maitrisé, très agréable à parcourir. A noter la surprise de retrouver la frenchy Marion Game, en prostituée chargée du dépucelage du jeune héros, et le plaisir d'une possible petite scène clin d’œil à Kubrick, dans un studio de doublage, Saura ayant dirigé les versions espagnoles de A clockwork orange, Barry Lindon et The Shining.

NUDO DI DONNA (1981)

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Manu  le 27/10/2024 à 11:26
Réalisé par Nino Manfredi
Avec Nino Manfredi, Eleonora Giorgi, Jean-Pierre Cassel, Georges Wilson, Carlo Bagno.
Film italien, français
Genre : Comédie
Durée : 1h 46min.
Année de production : 1981
Titre français : Nu de femme

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Nudo di donna est la troisième et dernière réalisation de l’acteur Nino Manfredi. Notamment écrit par le célèbre binôme Age & Scarpelli (pour Agenore Incrocci et Furio Scarpelli), le film se situe dans la carrière d’Eleonora Giorgi entre la comédie fantastique Mia Moglie è una strega de Franco Castellano et Giuseppe Moccia et la romcom Borotalco de et avec Carlo Verdone. Nudo di donna devait au départ être réalisé par Alberto Lattuada. Une implication originelle qui se ressent dans le caractère plus analytique que portée sur la gaudriole de cette comédie de mœurs un brin languissante mais truffée de savoureuses répliques, au petit gout d'étrangeté pas désagréable, tirant, comme souvent en pareilles occasions, joliment parti de ses décors vénitiens hivernaux. Bref, peut-être Inférieur à la précédente réalisation de Manfredi, Per Grazia ricevuta (vu il y a très longtemps au cinéma de minuit), ainsi qu’à son mémorable sketch de L'amore difficile, mais à voir tout de même.

THE FIENDISH PLOT OF DR. FU MANCHU (1980)

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Manu  le 24/10/2024 à 09:23
Réalisé par Piers Haggard
Avec Peter Sellers, Helen Mirren, David Tomlinson, Sid Caesar, Steve Franken.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 40min.
Année de production : 1980
Titre français : Le Complot diabolique du Dr. Fu Manchu

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The Fiendish plot of Dr. Fu Manch est le quatrième long métrage cinématographique du principalement homme de télévision Piers Haggard. Inspiré des romans de Sax Rohmer, le film est notamment écrit par le scénariste de télévision Rudy Dochtermann et aurait apparemment été partiellement réalisé par Peter Sellers lui-même, après que celui-ci ait renvoyé Haggard. Il se situe dans la carrière d’Helen Mirren entre le drame Hussy de Matthew Chapman et le néo-noir The Long good Friday de John MacKenzie. Comédie conspuée comme beaucoup de titres tardifs de Peter Sellers, The Fiendish plot of Dr. Fu Manchu ne compte certainement pas parmi les grandes réussites de son interprète principal. L’ensemble laisse plus souvent perplexe qu’il n’amuse, à l’image de son pour le moins étonnant final musical. Quant à Peter Sellers, amaigri, à bout de souffle, il fait souvent peine à voir, sachant qui plus est, rétrospectivement, que le comédien aura grillé ses dernières cartouches de vie pour mener à bien ce projet. Bref, loin d’un modèle de comédie parodique, un film qui ne mérite toutefois pas sa totalement désastreuse réputation, étonne au moins dans ses embardées humoristiques improbables et, rendant souvent l’expérience plaisante, bénéficie de séduisants décors, voire plus largement d’un très agréable rendu visuel. Soit suffisamment de motifs de satisfaction pour faire passer la pilule d’un script à l’inspiration très inégale.

ANTONIETA (1982)

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Manu  le 20/10/2024 à 11:43
Réalisé par Carlos Saura
Avec Isabelle Adjani, Hanna Schygulla, Ignacio López Tarso, Diana Bracho, François Marthouret.
Film espagnol, mexicain, français
Genre : Drame
Durée : 1h 48min.
Année de production : 1982

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Antonieta se situe dans la filmographie du scénariste et réalisateur espagnol Carlos Saura entre le drame romantique Dulces horas et la comédie musicale Carmen. Cette coproduction franco-mexico-espagnole est coécrite par Saura et Jean-Claude Carrière. Elle marque la première réunion à l’écran des actrices Isabelle Adjani et Hanna Schygulla, 40 ans avant le drame de François Ozon, Peter Von Kant. Titre un peu oublié dans les carrières respectives de Carlos Saura et Isabelle Adjani, carrières alors à leur zénith pour l’un comme l’autre, Antonieta laisse comme un petit gout d’inachevé, pour ne pas évoquer un sentiment de semi-ratage. On s‘étonne en effet que, d’un sujet aussi intéressant, Saura et Carrière aient tiré un film aussi sage, presque académique, dans lequel on ne ressent finalement pas grand-chose de la folie passionnelle décrite à l’écran. A l’image de la prestation d’Adjani, l’ensemble parait donc plus appliqué qu’inspiré, même si son passionnant contexte politico-historique, évoqué avec soin et un certain luxe, le rend constamment digne d’intérêt. Mais disons que l’on a donc connu Saura plus inspiré, probablement davantage dans son élément ailleurs, et qu’Antonieta fait un peu pâle figure face à un Cria cuervos, un Elisa, vida mia ou encore un Deprisa, deprisa.

PRIMO AMORE (1978)

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Manu  le 20/10/2024 à 07:11
Réalisé par Dino Risi
Avec Ugo Tognazzi, Ornella Muti, Mario Del Monaco, Caterina Boratto, Venantino Venantini.
Film italien
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 55min.
Année de production : 1978
Titre français : Dernier amour

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Primo amore se situe dans la filmographie de Dino Risi entre sa participation à l’anthologie I Nuovi mostri, aux côtés de Mario Monicelli et Ettore Scola, et le drame familial Caro Papa. Ecrit par Risi lui-même et Ruggero Maccari, le film marque la neuvième collaboration entre le cinéaste et l’acteur Ugo Tognazzi. Notons enfin qu’il s’agit du dernier des 4 films réunissant à l’écran Tognazzi et Ornella Muti. Sans doute l’un des moins célébrés parmi les Risi majeurs. Et pourtant il y aurait pas mal à dire sur cette tragi-comédie se nichant incontestablement au sein du corpus « morbidus » de l’œuvre du cinéaste, quelque part entre Anima persa, La stanza del vescovo et Fantasma d’amore. Un film brillamment écrit par Risi et Maccari, dans lequel Tognazzi livre sans doute l’une de ses plus belles et émouvantes compositions de séducteur raté / sur le retour aux côtés d’une Ornella Muti parfaite d’ingénuité un peu cruelle. Un titre qui démontre une fois encore que Risi ne fut pas qu’un grand scénariste et directeur d’acteur, mais également un authentique formaliste, grand créateur d’ambiance, celle de ce pensionnat pour artistes retraités sans le sou évoquant presque l’univers gothique des films de fantômes par moment. Un cinéaste sachant enfin très bien s’entourer, ici épaulé par le grand directeur de la photographie Tonino Delli Colli et le compositeur Riz Ortolani - ses retrouvailles avec lui, 16 ans après Il Sorpasso - lequel signe l’un de ses plus beaux thème mélancolico-romantique de sa longue carrière.

FEMINA RIDENS (1969)

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Manu  le 19/10/2024 à 18:13
Réalisé par Piero Schivazappa
Avec Philippe Leroy, Dagmar Lassander, Lorenza Guerrieri, Varo Soleri, Mirella Pamphili.
Film italien
Genre : Thriller
Durée : 1h 30min.
Année de production : 1969
Titre français : Le Duo de la mort

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Femina ridens est le premier long métrage cinématographique du scénariste et réalisateur Piero Schivazappa, ancien assistant de Valerio Zurlini. Le film est notamment écrit par Schivazappa lui-même et Paolo Levi, coscénariste du Troppo per vivere… poco per morire de Michele Lupo. Il se situe dans la carrière de Philippe Leroy entre le suspense Senza sapere niente di lei de Luigi Comencini et la comédie fantastique L’inafferrabile invincibile Mr. Invisibile d4antonio Margheriti. Réflexion sur les rapports homme-femme, l’éternelle dualité peur / attraction entre les 2 sexes et les pulsions sado-masochistes se nichant au cœur de ces ambivalents sentiments, Femina ridens est généralement un brin sommairement étiquetée thriller / giallo, en lien avec ce que laisse imaginer sa trame générale. Mais il va sans dire que l’œuvre est bien plus qu’une simple histoire de kidnapping. Titre au croisement des cinémas de Marco Ferreri, Massimo Dallamano, Radley Metzger et Pasquale Festa Campanile, Femina ridens souffre sans doute d’un petit déficit de personnalité à la barre, Schivazappa n’ayant probablement pas l’imagination aussi fertile, et parfois aussi déviante, que celle de ses collègues pré-cités. Mais son essai mérite malgré tout largement le coup d’œil, ne serait-ce que pour son ambiance pop-psychédélique aux petits oignons, les compositions, assurément à retenir dans leurs carrières, de Philippe Leroy et Dagmar Lassander, le score maxi-groovy de stelvio Cipriani, parmi les plus mémorables de ce compositeur. Bref, l’esthétique comme la réflexion sont certainement datés, mais c’est aussi ce qui fait le charme de cette œuvre malgré tout constamment stimulante, si limitée dans ce qu’elle raconte.

VIVERE IN PACE (1947)

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Manu  le 19/10/2024 à 11:15
Réalisé par Luigi Zampa
Avec Aldo Fabrizi, Gar Moore, Mirella Monti, Heinrich Bode, Ave Ninchi.
Film italien
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 30min.
Année de production : 1947
Titre français : Vivre en paix

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Vivere in pace est le septième long métrage cinématographique du scénariste et réalisateur Luigi Zampa. Le film est notamment écrit par Zampa lui-même, une presque débutante Suso Cecchi D’Amico et Aldo Fabrizi, interprète principal du film. Il s’agit de la première des 3 collaborations consécutives entre Zampa et l’actrice Ave Ninchi. Le titre qui a révélé l’aujourd’hui un peu oublié Zampa, et l’une des belles réussites de sa passionnante filmographie, offrant un exemple précoce de cinéma néo-réaliste en mode tragi-comédie. Soit un ensemble intelligemment et alertement bâti, solidement ancré dans le quotidien tout en offrant ici une petite part de folie, de romanesque, qui mélange rire et gravité avec un égal bonheur et offre au gouailleur Aldo Frabizi l’un de ses rôles les plus marquants. Bref, un titre important dans la carrière de Zampa, sans doute assez novateur pour son temps, tout à fait caractéristique de son auteur et qui n’a rien perdu de son efficacité des décennies plus tard.

KISS TOLEDO GOODBYE (1999)

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Manu  le 17/10/2024 à 18:10
Réalisé par Lyndon Chubbuck
Avec Michael Rapaport, Christopher Walken, Robert Forster, Chistine Taylor, Nancy Allen.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 36min.
Année de production : 1999
Titre français : Y a-t-il un parrain pour sauver la mafia ?

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Kiss Toledo goodbye est le second long métrage cinématographique du producteur et réalisateur Lyndon Chubbuck. Le film est écrit par le natif de… Toledo, Robert Easter, coscénariste, une poignée d’années auparavant, du film d’horreur The Toolbox murders de Dennis Donnelly. Il se situe dans la carrière de Robert Forster entre le drame familial Family tree de Duane Clark et le film d’épouvante / science-fiction de Walter Hill, Supernova. Comédie mafieuse tournée à la même époque qu'Analyze this et Mickey blue eyes (on ajoute à ces 2 titres le Jane Austen's Mafia! de Jim Abraham et on obtient presque un mini-cycle), Kiss Toledo goodbye est un film largement tombé dans l’oubli, à la différence de ses deux sympathiques concurrents. La distribution donne un petit peu envie d'y croire. Outre Christopher Walken dans un rôle assez important, et dont la prestation décontractée m'a bien valu un ou deux sourires, Robert Forster et Nancy Allen viennent faire coucou pour le plus grand plaisir du cinéphile averti. Mais c'est à peu près tout ce que je retiens de cet ensemble laborieux, bâclé et bébête, inexistant côté mis en scène, farce poussive dans laquelle Michael Rapaport se contente de nous ressortir son numéro de gentil nigaud de True Romance et Mighty Aphrodite. Bref, très dispensable en résumé.

COURAGE (1984)

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Manu  le 15/10/2024 à 07:18
Réalisé par Robert L. Rosen
Avec Ronny Cox, Art Hindle, M. Emmet Walsh, Tim Maier, Lois Chiles.
Film américain
Genre : Thriller
Durée : 1h 30min.
Année de production : 1984
Titre français : Marathon killer

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Courage est l’unique réalisation Robert L. Rosen, producteur / producteur exécutif de plusieurs films de John Frankenheimer. Coproduit et coécrit (avec son épouse, Mary) par son interprète principal, Ronny Cox, le film se situe dans la carrière du second rôle culte M. Emmet Walsh entre la chronique provinciale Grandview U.S.A. de Randal Kleiser et l’aventure guerrière Missing in action de Joseph Zito. Un Ronny très investi sur ce titre donc, qui tente ici une sorte de remake des sables de Deliverance, film qui l’avait révélé 12 ans plus tôt. Soit un survival mâtiné de vigilante movie - nos 3 marathoniens affrontent ici un groupe paramilitaire d'extrême-droite en grandes manœuvres - qui possède évidemment nettement moins d'allure que son modèle à tous les niveaux. Certes Rosen ne reste pas sans rien faire, tentant notamment une approche « physique », caméra à l’épaule sur la plupart des scènes d’action, mais, globalement, on ne peut pas dire que sa réalisation déborde d'idées. Par ailleurs, côté écriture, cela demeure tout de même très schématique, limité en termes d'enjeux et de tension, un peu facile également dans le déroulé des évènements. Bref, un essai en aucun cas déshonorant dans son domaine, mitonné avec sérieux et une évidente implication de la part de Cox, mais qui manque de substance et ne s'avère clairement pas indispensable non plus.

THE CARD COUNTER (2021)

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Manu  le 13/10/2024 à 19:49
Réalisé par Paul Schrader
Avec Oscar Isaac, Tiffany Haddish, Tye Sheridan, Willem Dafoe, Joel Michaely.
Film américain, anglais, chinois, suédois
Genre : Thriller
Durée : 1h 51min.
Année de production : 2021

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The Card counter est le vingt et unième long métrage cinématographique du scénariste et réalisateur Paul Schrader. Ecrit par Schrader seul, le film marque sa septième collaboration avec l’acteur Willem Dafoe. Il a été présenté en compétition à Venise en 2021 et se situe dans la carrière d’Oscar Isaac entre le space opera Star wars: Episode IX - The Rise of Skywalker de J.J. Abrams et l’opus science-fictionnel Dune: Part one de Denis Villeneuve. Si l’on peut être certain d’une chose, c’est que, fâché avec la critique ou en état de sainteté auprès de celle-ci, comme sur son précédent film, le supérieur First reformed, Schrader restera toujours Schrader, pratiquant son art avec la même intransigeance, en travaillant les mêmes obsessions et réflexions à travers les histoires qu’il met en scène. Nouveau récit axé autour d’un personnage torturé, en quête de rédemption, The Card counter parle donc de culpabilité et d’auto-destruction, thèmes indissociables du cinéma de Schrader, avec ici une langueur, un spleen renvoyant au souvenir de l’une des grandes réussites nineties du cinéaste, Light sleeper. Et, aux côtés du fidèle Willem Dafoe, un Oscar Isaac des grands jours, qui parvient à renouveler l’archétype du joueur compulsif. Œuvre 100% schraderienne, The Card counter, par son atmosphère sombre et planante associée à une écriture plus subtilement torturée que celle d’un Adam resurrected et ou d’un Dog eat dog, parvient ainsi à retrouver la sève plus conciliante des meilleurs travaux du cinéaste.

THE SET UP (TV) (1995)

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Manu  le 10/10/2024 à 20:47
Réalisé par Strathford Hamilton
Avec Billy Zane, Mia Sara, James Russo, Louis Mandylor, Mark Rolston.
Téléfilm américain
Genre : Policier
Durée : 1h 33min.
Année de production : 1995

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The Set up est le cinquième long métrage cinématographique du producteur et réalisateur Strathford Hamilton. Cette adaptation du roman du britannique James Hadley Chase « My laugh comes last », publié en 1977, marque la seconde collaboration d’Hamilton avec l’acteur Billy Zane après le thriller Betrayal of the dove, signé 2 ans plus tôt. Elle se situe dans la carrière de James Coburn entre le téléfilm policier Ray Alexander : a menu for murder de Gary Nelson et la comédie de Francis Megahy, The Disappearance of Kevin Johnson. Originellement diffusé sur la chaîne câblée Showtime, un néo-noir loin d’être irregardable mais sans grande saveur non plus, dont on retiendra tout juste sa petite esthétique glamour vaporeuse typiquement nineties et son amusant casting, réunissant quelques futurs has-been / figures incontournables du petit monde du DTV autour du vétéran James Coburn et de l’icône eighties Mia Sara. Routinier donc, et clairement anecdotique parmi les adaptations à l’écran de James Hadley Chase - écrivain qui ne me semble d’ailleurs pas avoir été particulièrement gâté par le cinéma et la télévision à ce jour - mais exécuté de façon compétente et bénéficiant aujourd’hui d’un petit charme clairement lié à son âge.

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