
![]() Manu le 12/06/2025 à 23:25 |
Réalisé par Alice Winocour
Avec Virginie Efira, Benoît Magimel, Grégoire Colin, Maya Sansa, Dolores Chaplin. Film français Genre : Drame Durée : 1h 45min. Année de production : 2022
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Derniers films ajoutés |



![]() Manu le 11/06/2025 à 20:26 |
Réalisé par Steve Carver
Avec Chuck Norris, David Carradine, Barbara Carrera, Leon Isaac Kennedy, Robert Beltran.
Film américain
Genre : Action
Durée : 1h 47min.
Année de production : 1983
Titre français : Œil pour oeil
Avec Chuck Norris, David Carradine, Barbara Carrera, Leon Isaac Kennedy, Robert Beltran.
Film américain
Genre : Action
Durée : 1h 47min.
Année de production : 1983
Titre français : Œil pour oeil
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Lone Wolf McQuade est le huitième des 14 longs métrages réalisés par Steve Carver entre 1973 et 1996. Intégralement filmé au Texas, le film est écrit par B.J. Nelson, futur scénariste des Scanners II: The New order et Scanners 3: The Takeover de Christian Duguay. Il se situe dans la carrière de David Carradine entre le film d’épouvante Trick or treats de Gary Graver et le drame Jealousy de Jeffrey Bloom, tourné pour le petit écran.
Chronologiquement dernier titre de Chuck Norris issu de sa période pré-Cannon, Lone Wolf McQuade concentre déjà l’essence même du cinéma selon Chucky, ici une nouvelle fois justicier sans faille à la macho attitude délicieusement exagérée.
Rien d’original en soi donc, mais avec ici le petit plus une belle distribution pour servir la mono-expressive star des Missing in action et une solide réalisation du cormanien Steve Carver, ici peut-être au plus inspiré de toute sa carrière - les impressionnants décors naturels du film lui rendant bien service.
Aucune surprise réellement digne de ce nom, en résumé, mais une série B primaire plutôt amusante dans son absence totale de recul et son chouette casting de plus ou moins vilaines trognes (dont R.G. Armstrong, l’acteur fétiche de Carver).

![]() Manu le 11/06/2025 à 17:13 |
Réalisé par Lesley Selander
Avec Sterling Hayden, Coleen Gray, Keith Larsen, Tom Tully, Lee Van Cleef.
Film américain
Genre : Western
Durée : 1h 20min.
Année de production : 1954
Titre français : Le Défi des flèches
Avec Sterling Hayden, Coleen Gray, Keith Larsen, Tom Tully, Lee Van Cleef.
Film américain
Genre : Western
Durée : 1h 20min.
Année de production : 1954
Titre français : Le Défi des flèches
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Arrow in the dust est la première des 3 réalisations signées Lesley Selander sorties sur le sol américain au cours de l’année 1954. Cette adaptation d’un roman de L.L. Foreman est écrite par Don Martin, ultérieurement scénariste du Stranger on a horseback de Jacques Tourneur et Hot cars de Don McDougall. Elle se situe dans la carrière de Sterling Hayden entre le film d ‘aventures Prince Valiant d’Henry Hathaway et le western de Nicholas Ray, Johnny Guitar.
Si je n'ai encore jamais croisé au sein de l’œuvre de Selander de titres relevant réellement de la tâche sur le CV, je reconnais que son travail manque de sommets - Fort Yuma en constitue peut-être un, petit - et que j’apprécie avant tout ce prolifique cinéaste pour le côté confortablement routinier de ses films.
Quoi qu’il en soit, il est certain que Selander a fourni plus palpitant que cette série B transpirant le système D, ici comme dilettante, dans lequel les séquences les plus spectaculaires semblent toutes provenir d'un métrage antérieur (le Wagons west de Ford Beebe, si j’en crois IMDB).
Néanmoins, je concède facilement un brin de charme - et beaucoup de clémence de ma part à son égard, je le reconnais – à cette aventure du grand Ouest naïve et colorée, menée par un Sterling Hayden qui dégage son petit charisme en usurpateur en quête de rédemption.
Bref, clairement pas essentiel, mais si l’on sait exactement dans quoi on met les pieds, pas de raison d’être franchement déçu, comme souvent chez Selander.

![]() Manu le 11/06/2025 à 10:55 |
Réalisé par Jerzy Skolimowski
Avec Sandra Drzymalska, Tomasz Organek, Mateusz Kosciukiewicz, Lorenzo Zurzolo, Isabelle Huppert.
Film polonais, italien
Genre : Drame
Durée : 1h 28min.
Année de production : 2022
Avec Sandra Drzymalska, Tomasz Organek, Mateusz Kosciukiewicz, Lorenzo Zurzolo, Isabelle Huppert.
Film polonais, italien
Genre : Drame
Durée : 1h 28min.
Année de production : 2022
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EO est le dix-huitième long métrage cinématographique de l’acteur, scénariste et réalisateur polonais Jerzy Skolimowski. Le film est écrit et produit par Skolimowski lui-même et son épouse, Ewa Piaskowska, déjà créditée à l’écriture de 2 de ses précédents films, Cztery noce z Anna et Essential killing. Il se situe dans la carrière d’Isabelle Huppert entre le drame romantique A propos de Joan de Laurent Larivière et la comédie Mrs. Harris goes to Paris d’Anthony Fabian.
7 ans après le déjà hautement recommandable 11 minut, Skolimowski signe à 84 ans, l’une des plus belles réussites de sa carrière derrière la caméra. Une œuvre proprement épatante, dans laquelle on retrouve à peu près tout ce qu’on aime chez lui. Soit une vision du monde à la fois poétique et politique, mélangeant l’insolite et le concret, à travers un film qui nous parle ici de la condition animale tout en laissant se dessiner à l’écran, au fil des pérégrinations de son âne, une vision inquiète de l’Europe d’aujourd’hui.
Bref, un film d’une rare et constante inventivité formelle, riche d’un fond qui interpelle, soutenu en prime par une superbe partition musicale de Pawel Mykietyn (une découverte, me concernant), dans lequel on retrouve le Skolimowki au sommet de Deep end et Moonlighting.

![]() Manu le 10/06/2025 à 13:32 |
Réalisé par R.G. Springsteen
Avec Kent Taylor, Petula Clark, Renee Houston, Walter Rilla, Kenneth Griffith.
Film anglais
Genre : Policier
Durée : 1h 15min.
Année de production : 1955
Avec Kent Taylor, Petula Clark, Renee Houston, Walter Rilla, Kenneth Griffith.
Film anglais
Genre : Policier
Durée : 1h 15min.
Année de production : 1955
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Track the Man down est l'un des 3 polars / films noirs tournés par l’américain R.G. Springsteen sur le sol britannique au cours de la seule année 1955. Le film marque la seconde et dernière collaboration du cinéaste avec le scénariste anglais Paul Erickson après Secret venture, sorti quelques mois auparavant en Grande-Bretagne. Il se situe dans la carrière cinématographique de l’actrice et chanteuse Petula Clark entre le drame féminin The Happiness of three women de Maurice Elvey et le film policier That woman opposite de Compton Bennett.
Rien de renversant au menu de ce Track the man down. L'ensemble manque de tension, met un petit peu de temps à trouver ses marques niveau rythme, s'activant vraiment lorsque le personnage incarné par Petula Clark se retrouve en possession d'une mallette pleine d'argent, objet de toutes les convoitises. Par ailleurs, on doit également en passer, dans la seconde partie du film, par un personnage comique des plus pénibles, dont le jeu d'ivrogne est une insulte à toute la profession.
Rien de renversant, disais-je donc. Mais un ensemble qui conserve néanmoins un caractère sympathique tout du long, proposant suffisamment de péripéties en 75 minutes pour ne jamais vraiment lasser tout en demeurant soigné dans la forme. Bref, en résumé et comme à son habitude, Springsteen n'invente rien mais gère plutôt bien son affaire avec les modestes moyens mis à sa disposition.

![]() Manu le 10/06/2025 à 07:32 |
Réalisé par Betty Thomas
Avec Andrew McCarthy, Kelly Preston, Helen Hunt, Daniel Roebuck, Peter Koch.
Film américain
Genre : Comédie romantique
Durée : 1h 31min.
Année de production : 1992
Avec Andrew McCarthy, Kelly Preston, Helen Hunt, Daniel Roebuck, Peter Koch.
Film américain
Genre : Comédie romantique
Durée : 1h 31min.
Année de production : 1992
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Only you est le premier long métrage cinématographique de fiction de la réalisatrice et actrice Betty Thomas. Le film est coproduit et écrit par Wayne Allan Rice, scénariste l’année suivante de la comédie sportive The Man from left field de et avec Burt Reynolds. Il se situe dans la carrière d’Andrew McCarthy entre le thriller géo-politique Year of the gun de John Frankenheimer et la comédie Weekend at Bernie’s II de Robert Klane.
Plutôt agréablement surpris par cette petite comédie romantique certes totalement inoffensive, sans grande imagination dans son développement - les basiques de la romcom post-When Harry met Sally... sont respectés à la lettre - mais très enlevée, souvent rigolote, et qui parviendrait presque à tirer un petit quelque chose d'intéressant de cette endive d'Andrew McCarthy, ici dans le rôle de l'amoureux naïf, jouet d'une belle blonde (Kelly Preston, malheureusement pas totalement à la hauteur d'un personnage de garce prometteur sur le papier).
Bref, un titre ultra mineur mais non sans charme sur le moment, qui promettait pour sa réalisatrice une carrière derrière la caméra un peu plus stimultante que celle qu’elle nous offrira finalement, pour le grand écran en tout cas.

![]() Manu le 07/06/2025 à 08:22 |
Réalisé par Michelangelo Antonioni
Avec Alain Delon, Monica Vitti, Francisco Rabal, Louis Seigner, Lilla Brignone.
Film français, italien
Genre : Drame
Durée : 2h 06min.
Année de production : 1962
Titre français : L'éclipse
Avec Alain Delon, Monica Vitti, Francisco Rabal, Louis Seigner, Lilla Brignone.
Film français, italien
Genre : Drame
Durée : 2h 06min.
Année de production : 1962
Titre français : L'éclipse
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L’eclisse est le huitième long métrage cinématographique du scénariste et réalisateur Michelangelo Antonioni. Cette coproduction italo-française est coécrite par Antonioni lui-même et Tonino Guerra, l’un de ses principaux collaborateurs sur une période allant de 1960 à 2004. Le film se situe dans la carrière d’Alain Delon entre sa participation à la comédie à sketchs de Michel Boisrond, Amours célèbres, et celle à l’anthologie comique de Julien Duvivier, Le Diable et les dix commandements.
Antonioni chantre du malaise existentialiste dans ses plus belles heures, avec ce troisième volet de la trilogie de l’incommunicabilité, reposant encore une fois sur une écriture et une réalisation dont on se dit encore aujourd’hui qu’elles ont dû en perturber plus d’un à l’époque, tant elles me paraissent en avance sur leur temps.
Soit un film qui, à défaut de m’avoir particulièrement touché, m’a donc impressionné, annonçant de façon évidente le meilleur du cinéma de la décennie suivante, toute nationalité confondue, ainsi que, bien entendu, dans l’œuvre d’Antonioni, les plus énigmatiques et fascinants encore Zabriskie Point et Professione: Reporter.
Bref, une œuvre impressionnante en terme d’ambition et d’innovation filmique / narrative, ainsi que l’un des (nombreux) grands films d’Alain Delon de la période sixties, à défaut peut-être d’un rôle réclamant beaucoup de lui.

![]() Manu le 06/06/2025 à 19:19 |
Réalisé par Stuart Cooper
Avec Keith Carradine, Kim Griest, Harry Dean Stanton, John Saxon, Robert Harper.
Film américain, canadien
Genre : Policier
Durée : 1h 51min.
Année de production : 1991
Titre français : Dette de sang
Avec Keith Carradine, Kim Griest, Harry Dean Stanton, John Saxon, Robert Harper.
Film américain, canadien
Genre : Policier
Durée : 1h 51min.
Année de production : 1991
Titre français : Dette de sang
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Payoff est le cinquième long métrage de fiction de l’acteur et réalisateur américain Stuart Cooper. Cette coproduction américano-canadienne partiellement tournée dans la province de Colombie-Britannique adapte le roman de Ronald T. Owens, « The Payoff ». Elle est coécrite par David Weisberg et Douglas S. Cook, futures scénaristes du The Rock de Michael Bay, et se situe dans la carrière d’Harry Dean Stanton entre le road movie criminel Wild at heart de David Lynch et le suspense horrifique Twin Peaks: Fire walk with me du même Lynch.
Révision de ce titre probablement découvert dans la case télé "Hollywood night" de La Une, au milieu des années 90. Une série B plutôt sympa à la revoyure, avec une bonne histoire de vengeance différée à la base, qui évoque par moment un peu l'univers d'Elmore Leonard, dans le pittoresque un brin inquiétant de certains personnages notamment.
Keith Carradine et Kim Griest forment un couple un brin original dans le cadre d'un polar romantique comme celui-ci. John Saxon en mafioso aux abois et Harry Dean Stanton en tueur à la cool ajoutent un peu de caractère encore à l'affaire. Après, la réalisation de Stuart Cooper manque un peu de tonus - écueil récurrent chez lui, il me semble - mais cela demeure soigné, globalement au rendez-vous sur les séquences les plus délicates (le final en hélicoptère).
Bref, un titre ayant gagné en sympathie avec les années, méritant en tout cas un peu plus que l’oubli dans lequel il me semble végéter.

![]() Manu le 06/06/2025 à 11:43 |
Réalisé par Al Waxman
Avec Martin Kove, Allison Hossack, Martha Henry, Heidi von Palleske.
Film canadien, américain
Genre : Thriller
Durée : 1h 31min.
Année de production : 1991
Avec Martin Kove, Allison Hossack, Martha Henry, Heidi von Palleske.
Film canadien, américain
Genre : Thriller
Durée : 1h 31min.
Année de production : 1991
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White light est le quatrième long métrage cinématographique de l’acteur et réalisateur canadien Al Waxman. Cette coproduction américano-canadienne tournée à Toronto est écrite par Ron Base, scénariste la même année du western Jesuit Joe d’Olivier Austen, d’après la bande dessinée d’Hugo Pratt. Elle se situe dans la carrière de Martin Kove entre le film d’action President’s target d’Yvan Chiffre et le suspense science-fictionnel Shadowchaser de John Eyres.
Petit polar surnaturel, dont je retiendrais avant tout la partition musicale « so nineties » de Paul Zaza, abusant plus que de raison du saxophone, et la photographie d’Albert J. Dunk qui, dans l’hypothèse d’une restauration de ce titre et présentation dans son format d’origine, me semble capable d’apporter un plaisant petit cachet onirico-glamour à l’affaire.
Une patine rétro plutôt sympa donc, qui confère un brin de caractère à l’ensemble là où, à contrario, la réalisation, pas très énergique, ne brille que par son absence totale de personnalité, l’écriture n’exploite que très superficiellement son intéressant point de départ et, finalement, où l’interprétation de Martin Kove manque clairement d’impressionner, prêtant même quelque peu à sourire dans sa décontraction pas toujours appropriée.
Bref, même si ce White light n'est pas spécialement désagréable à suivre, il me semble ne s'adresser essentiellement qu'aux cinévores avides de titres oubliés et fans de canuxploitation.

![]() Manu le 02/06/2025 à 19:15 |
Réalisé par John Frankenheimer
Avec Andrew McCarthy, Valeria Golino, Sharon Stone, John Pankow, Mattia Sbragia.
Film américain
Genre : Thriller
Durée : 1h 51min.
Année de production : 1991
Titre français : Year of the gun - L'année de plomb
Avec Andrew McCarthy, Valeria Golino, Sharon Stone, John Pankow, Mattia Sbragia.
Film américain
Genre : Thriller
Durée : 1h 51min.
Année de production : 1991
Titre français : Year of the gun - L'année de plomb
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Year of the gun est le vingt-sixième des 29 longs métrages cinématographiques signés par John Frankenheimer entre 1957 et 2000. Cette production américaine quasi Intégralement tournée en Italie adapte le roman semi-autobiographique du journaliste Michael Mewshaw, publié en 1984. Elle est écrite par le britannique David Ambrose, précédemment scénariste du The Survivor de David Hemmings et Blackout de Douglas Hickox et se situe dans la filmographie d’Andrew McCarthy entre le Dr. M de Claude Chabrol et la comédie Only you de Betty thomas.
Voilà un projet qui, sur le papier, semblait idéalement conçu pour Frankenheimer, fin connaisseur de la situation géo-politique européenne des années 70 pour avoir posé ses valises sur le vieux continent aux premières années de cette même décennie. Un sujet lui permettant de tourner à nouveau hors de son sol natal - presque une nécessité au sein de son oeuvre, pourrait-on dire, après l’expérience The Train - tout en retrouvant cette veine du suspense paranoïaque qui avait finir d’établir sa réputation de « golden boy » d’Hollywood dans les années 60, avant sa relative traversée du désert des 2 décennies suivantes.
Pas mal d’indicateurs au vert donc, concernant ce Year of gun. Et cependant un titre finalement mineur dans la carrière de Frankenheimer, en tout cas décevant au regard du potentiel qu’il affiche. La faute peut-être à une écriture trop verrouillée, trop scolaire, qui peine à donner l’épaisseur nécessaire à ses personnages pour nous impliquer dans leurs nombreux tourments et dilemmes.
Difficile également de ne pas émettre quelques réserves quant au choix d’Andrew McCarthy pour interpréter ce téméraire journaliste correspondant. Un acteur beaucoup trop fade pour l’emploi, souffrant d’emblée d’un déficit de crédibilité, là où un Gene Hackman, un Nick Nolte ou un James Caan auraient probablement pu apporter cet idéal mélange de force et fragilité cimentant ce type de personnages à l’éthique un peu trouble.
Après, fort heureusement, McCarthy est plutôt bien entouré. Et même si sa reconstitution de la Rome de 1978 n’est pas parfaite - en particulier pour un regard européen familier de l’époque dépeinte - l’œuvre marque tout de même quelques précieux points dans son atmosphère typiquement italienne, l’authenticité de son cadre romain et la mise en valeur de celui-ci par la réalisation de Frankenheimer, comme toujours d’une remarquable efficacité, voire virtuosité, sans jamais basculer dans l’ostentatoire ou le gratuit.
Bref, un titre passionnant mais qui laisse le spectateur sur sa faim, dans lequel Frankenheimer retrouve quelque part l’ambition historico-politique de ses grands suspenses paranoïaques des années 60 mais sans parvenir à y imposer totalement sa patte, en retrouver la singularité et le brio, en particulier au niveau de l’écriture. Et puis reconnaissons qu’après avoir vu le diptyque Buongiorno, notte / Esterno notte de Marco Bellocchio, il est de toute façon difficile de se satisfaire d'une autre fiction abordant l’affaire Moro et, plus largement, cette période charnière de l’Histoire italienne.

![]() Manu le 30/05/2025 à 20:08 |
Réalisé par Harold Ramis
Avec John Cusack, Billy Bob Thornton, Connie Nielsen, Oliver Platt, Randy Quaid.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 32min.
Année de production : 2005
Titre français : Faux amis
Avec John Cusack, Billy Bob Thornton, Connie Nielsen, Oliver Platt, Randy Quaid.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 32min.
Année de production : 2005
Titre français : Faux amis
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The Ice harvest est le dixième long métrage cinématographique de l’également scénariste, acteur et producteur Harold Ramis. Le film adapte le roman éponyme de Scott Phillips, publié en 2000. Il est coécrit par l’également réalisateur Robert Benton et scénariste et romancier Richard Russo, et se situe dans la filmographie de John Cusack entre la comédie romantique Must love dog de Gary David Goldberg et le suspense The Contract de Bruce Beresford.
Petite révision de cet avant-dernier long d'Harold Ramis. Davantage une tragi-comédie policière, qui lorgne pas mal du côté de Fargo et A simple plan (empruntant à ce dernier son directeur de la photo et l'un de ses principaux comédiens), qu'un pur néo-noir. Et un résultat qui m'a paru un bon petit cran en dessous des 2 classiques précités.
Certes on ne s'y ennuie pas. A l'écriture, le binôme Robert Benton / Richard Russo (Nobody's fool, Twilight) sait croquer avec humour sa petite galerie de personnages crapuleux / à la dérive, comme plus largement jouer avec les stéréotypes de ce genre d'histoire. Mais l'ensemble manque de surprises comme d'envergure à presque tous les niveaux (réalisation, photo, musique). Et la conclusion proposée renforce le caractère anecdotique de ce Ice harvest.
Bref, regardable, presque agréable, mais pas mémorable.

![]() Manu le 30/05/2025 à 17:22 |
Réalisé par Janus Metz, Pablo Trapero, Stefano Sollima
Avec Andrea Riseborough, Dane DeHaan, Giuseppe De Domenico, Harold Torres, Francesco Colella.
Mini-série italienne en 2 épisodes
Genre : Policier
Durée : 7h 16min. environ
Année de production : 2019
Avec Andrea Riseborough, Dane DeHaan, Giuseppe De Domenico, Harold Torres, Francesco Colella.
Mini-série italienne en 2 épisodes
Genre : Policier
Durée : 7h 16min. environ
Année de production : 2019
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Adaptation de l’ouvrage d’investigation éponyme de Roberto Saviano publié en 2013, ZeroZeroZero est une mini-série en 8 épisodes réalisée par le danois Janus Metz, l’argentin Pablo Trapero et l’italien Stefano Sollima. Elle est notamment écrite par Sollima et Mauricio Katz, précédemment coscénariste du Miss Bala de Gerardo Naranjo, et se situe dans la carrière de Dane DeHaan entre le western The Kid de et avec Vincent D’Onofrio et la mini-série fantastique de Pablo Larraín, Lisey’s story.
Peu de grosses surprises, en réalité, pour le spectateur familier de l’œuvre de Stefano Sollima comme de l’univers littéraire de Saviano, l’ensemble évoquant également quelques objets cinématographiques un peu oubliés, tels que le Afyon oppio de Ferdinando Baldi. Mais une durée qui change tout de même un peu la donne, permettant un travail plus poussé sur les personnages, leurs motivations et interactions, et une vision plus riche de cette excroissance monstrueuse du capitalisme sous l’ère de la mondialisation qu’est le trafic de stupéfiants.
ZeroZeroZero ne marque donc guère par son originalité, traduisant, 2 an avant le franchement décevant Without remorse, un léger essoufflement chez Sollima, mais demeure tout de même une mini-série de qualité, constamment prenante, volontairement et intelligemment ambiguë, ainsi que solidement interprétée, notamment par Andrea Riseborough dans un emploi plutôt inattendu, bénéficiant par ailleurs de moyens tout à fait à la hauteur de ses ambitions.
Pas essentiel donc, mais indéniablement solide, avec la possibilité que le temps en rehausse les qualités, lorsque le paysage actuellement un peu encombré de ce type de mini-séries criminelles se sera un peu dégagé.

![]() Manu le 27/05/2025 à 17:11 |
Réalisé par David Winters
Avec Robert Ginty, Cameron Mitchell, Olivia d'Abo, Henry Darrow, Merete Van Kamp.
Film américain, mexicain
Genre : Action
Durée : 1h 37min.
Année de production : 1986
Titres français : La Dernière mission / La Mission
Avec Robert Ginty, Cameron Mitchell, Olivia d'Abo, Henry Darrow, Merete Van Kamp.
Film américain, mexicain
Genre : Action
Durée : 1h 37min.
Année de production : 1986
Titres français : La Dernière mission / La Mission
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Mission kill est le troisième long métrage cinématographique de fiction de l’acteur, producteur, scénariste et réalisateur britannique David Winters. Cette coproduction américano-mexicaine tournée au Mexique écrite par Winters lui-même sous le pseudonyme de Maria Dante. Elle se situe dans la carrière de Robert Ginty entre le film d’action Vivre pour survivre de Jean-Marie Pallardy et le suspense science-fictionnel Programmed to kill d’Allan Holzman.
Je ne suis pas un expert en la matière, mais si nanar = mauvais film divertissant, Mission kill me semble alors avoir toute sa place dans cette catégorie plus ou moins enviable. J'ai en tout cas trouvé qu'on ne s'ennuyait jamais dans cette petite bande généreuse en situations et idées incongrues, combinant parfois l'imbécile et le méchant. Avec tout de même, sans certitude, le sentiment d'un certain recul de la part de David Winters dans sa peinture fauchée d'une dictature d'opérette avec sa valse de dirigeants et ses rebelles libérateurs idolâtrant John Wayne.
Bref, de l’action primaire issue d’une époque lointaine, comme on n’oserait plus en faire aujourd’hui. Bêta mais sympa.

![]() Manu le 27/05/2025 à 12:20 |
Réalisé par Robert Benton
Avec Morgan Freeman, Greg Kinnear, Radha Mitchell, Selma Blair, Alexa Davalos.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 37min.
Année de production : 2007
Titre français : Festin d'amour
Avec Morgan Freeman, Greg Kinnear, Radha Mitchell, Selma Blair, Alexa Davalos.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 37min.
Année de production : 2007
Titre français : Festin d'amour
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Feast of love est le onzième et dernier long métrage du scénariste et réalisateur Robert Benton. Le film est écrit par l’également cinéaste Allison Burnett. Il adapte le roman de Charles Baxter « The Feast of love », publié en 2000, et se situe dans la filmographie de Greg Kinnear entre le drame criminel Unknown de Simon Brand et la comédie Baby Mama de Michael McCullers.
Dernier film de Robert Benton donc, le seul à être demeuré inédit en salles chez nous. Pas son plus réussi, mais pas déshonorant non plus. Cette ronde des amours plus ou moins contrariés s'égare en effet dans le sirupeux par moment. Elle a également un peu de mal à faire exister sa large galerie de personnages sur ses 97 petites minutes.
Mais cela reste du Benton. Soit un film d'une élégance notable, dans lequel on se sent bien, qui sait tout de même mettre en valeur ses interprètes, leur offrir quelques « challenges » - un Morgan Freeman plus fragile que d'habitude, bien que toujours aussi sage - et séduit par sa sérénité et sa bienveillance, son sens de l’observation.
Dans l'esprit du chouette Nobody's fool donc, en un peu moins bien...

![]() Manu le 24/05/2025 à 07:42 |
Réalisé par Pablo Larraín
Avec Kristen Stewart, Timothy Spall, Sally Hawkins, Sean Harris, Elizabeth Berrington.
Film anglais, allemand, américain, chilien
Genre : Drame
Durée : 1h 57min.
Année de production : 2021
Avec Kristen Stewart, Timothy Spall, Sally Hawkins, Sean Harris, Elizabeth Berrington.
Film anglais, allemand, américain, chilien
Genre : Drame
Durée : 1h 57min.
Année de production : 2021
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Spencer est le neuvième long métrage cinématographique du chilien Pablo Larraín. Coproduit par Larraín lui-même, le film est écrit par le britannique Steven Knight, précédemment scénariste du Dirty pretty things de Stephen Frears, Allied de Robert Zemeckis et Locked down de Doug Liman. Il se situe dans la carrière de Kristen Stewart entre la comédie romantique Happiest season de Clea DuVall et le drame horrifique Crimes of the future de David Cronenberg.
Et un biopic de plus pour Larraín, après Neruda et Jackie. Nouvel essai qui confirme l’aisance du réalisateur en ce domaine, avec une œuvre de bout en bout stimulante, approchant son sujet sans tomber dans les habituels pièges de ce type d’exercice.
Spencer trouve ainsi la bonne distance dans son évocation d’un court mais décisif épisode de la vie de Diana, épisode amenant à percer la carapace de cette icone ultra-médiatisée - soit le même principe narratif que Jackie donc. L’écriture est rigoureuse, sans vraiment de complaisance envers le petit monde qu’elle met en lumière, la réalisation en accord parfait avec ce même microcosme, c’est-à-dire clinique, étouffant, dans l’approche, le découpage, et l’interprétation définitivement brillante.
Après, si l’on voulait chipoter, on pourrait regretter l’absence total d’ironie qu’aurait pu injecter un duo Stephen Frears / Peter Morgan. Mais cela reste tout de même un bel exemple de biopic ayant quelque chose à raconter, ici sur les mœurs britanniques de la fin du XXème siècle, tout en évitant de servir trop docilement son objet d’étude.

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