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PATERNITY (1981)

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Manu  le 11/12/2025 à 18:39
Réalisé par David Steinberg
Avec Burt Reynolds, Beverly D'Angelo, Norman Fell, Paul Dooley, Lauren Hutton.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 34min.
Année de production : 1981

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Paternity est le premier long métrage du réalisateur et plus sporadiquement acteur canadien David Steinberg. Il se situe dans la carrière de Burt Reynolds entre la comédie d’action The Cannonball run de Hal Needham et le néo-noir Sharky’s machine, réalisé par Reynolds lui-même. Il s’agit par ailleurs du second des 3 films réunissant à l’écran Reynolds et l’actrice Lauren Hutton, 5 ans après Gator et 6 ans avant Malone.

Révision de cette comédie de mœurs sanctionnée d'un double flop, critique et public, en son temps. Soit l'un de ces titres marquant le début de la fin pour Reynolds, souffrant ici d'un pitch plutôt intéressant sur le papier mais rendu difficile à avaler par l'écriture sans nuance de son scénariste, Charlie Peters (les pas fameux Kiss me Goodbye, Hot to trot et 3 men and a little lady). J'aurais en tout cas mieux vu le James L. Brooks de Starting over gérer l'affaire, et donner un peu de consistance et subtilité à ce récit qui, par ailleurs, dans son machisme tranquille et son traitement peu flatteur du personnage incarné par Beverly D'Angelo, poserait sans doute légèrement problème aujourd'hui.

Après, on reste tout de même dans de la production de prestige, qui sait ce qu’elle fait et où elle va. Bien entouré, Reynolds est totalement à aise dans son rôle de célibataire endurci en quête de mère porteuse pour sa descendance, et le film offre quelques très belles prises de vue du New-York des années 80. Je suis en outre très fan de la chanson "Baby talk" de David Shire, nominée au Razzie Awards en 1982.

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THE KAREN CARPENTER STORY (TV) (1989)

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Manu  le 11/12/2025 à 06:31
Réalisé par Joseph Sargent
Avec Cynthia Gibb, Mitchell Anderson, Peter Michael Goetz, Michael McGuire, Louise Fletcher.
Téléfilm américain
Genre : Biopic
Durée : 1h 31min.
Année de production : 1989

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The Karen Carpenter story est l’un des 2 longs métrages signés par Joseph Sargent au cours de l’année 1989. Initialement diffusé sur la chaîne CBS, il est écrit par Barry Morrow, coscénariste oscarisé du Rain man de Barry Levinson, et se situe dans la carrière de Louise Fletcher entre le drame romantique Two moon junction de Zalman King et le film d‘action Best of the best de Robert Radler. Il n’y a pas duperie sur la marchandise : The Karen Carpenter story nous raconte bien l’histoire de Karen Carpenter, chanteuse au destin tragique du duo The Carpenters. Mais ni plus, ni moins que cela malheureusement. Par ailleurs, sachant que Richard Carpenter, frère de Karen, assure ici les fonctions de producteur exécutif et compositeur de la musique originale, il demeure difficile de ne pas voir en ce biopic un projet un peu trop soigneusement « sous contrôle », esquivant pudiquement, aux dires de certains participants à ce projet, les aspects les dérangeants de cette sombre trajectoire de vie. Ce gros bémol entériné, reste une œuvre télévisuelle tout à fait regardable, informative et sans surprise, bonne comme mauvaise. Un titre porté prioritairement par l’habituelle efficacité sans fioriture de la mise en scène de Sargent, avec une Cynthia Gibb correcte dans le rôle-titre, trouvant peut-être là le plus gros challenge de sa petite carrière. Regardable donc, même si Sargent a fait bien mieux et que, sur le même sujet, je suppose que le Superstar : The Karen Carpenter story de Todd Haynes doit être infiniment plus pertinent.

DOVE SI SPARA DI PIU (1967)

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Manu  le 04/12/2025 à 17:16
Réalisé par Gianni Puccini
Avec Peter Lee Lawrence, Cristina Galbó, Andrés Mejuto, Piero Lulli, Peter Martell.
Film italien, espagnol
Genre : Western
Durée : 1h 28min.
Année de production : 1967
Titre français : Un doigt sur la gâchette

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Dove si spara di più est l’antépénultième long métrage signé par le scénariste et réalisateur Gianni Puccini, prématurément décédé en 1968. Coproduction italo-espagnole tournée en extérieurs en Espagne, dans les environs de Madrid, le film marque la première apparition créditée à l’écran de l’acteur allemand Peter Lee Lawrence, de son vrai nom Karl Hyrenbach. Adaptation westernienne de la tragédie de William Shakespeare « Romeo and Juliet », Dove si spara di più propose sur le papier un séduisant concept, dont la matérialisation sur grand écran, couplée à la personnalité inattendue de son réalisateur, poussent à la curiosité. Plutôt étranger à l’univers du western européen, Puccini s’essaie donc courageusement à un mélange de drame familial soap-opératique et d’action violente. Et l’on a presque envie de le suivre au départ, le premier tiers de l’œuvre, marqué par une cruauté étonnamment prononcée dans ses péripéties, invitant clairement à en découvrir davantage. Malheureusement, une fois posés les enjeux du récit, plus rien n’avance vraiment au sein de ce Dove si spara di più. Puccini s’avère aussi peu inspiré dans son appropriation du genre, notamment marqué par des séquences d’action totalement figées, que ses scénaristes dans leur transposition du classique des classiques de Shakespeare. Et, aussi mignons soient-ils, Lee Lawrence et Galbo forment un couple particulièrement falot, leur romance contrariée ne produisant pas la moindre étincelle au final. Bref, une idée sympathique pas vraiment exploitée au final, et un titre oubliable dans le genre spaghetti, dont je ne retiendrai guère que son agréable score, signé du second couteau Gino Peguri, ainsi que sa dernière séquence, réservant au spectateur une amusante petite surprise.

THE HAUNTING PASSION (TV) (1983)

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Manu  le 04/12/2025 à 09:52
Réalisé par John Korty
Avec Jane Seymour, Gerald McRaney, Millie Perkins, Ruth Nelson, Ivan Bonar.
Téléfilm américain, anglais, canadien
Genre : Epouvante
Durée : 1h 27min.
Année de production : 1983
Titre français : Passion hantée

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The Haunting passion se situe dans la carrière de l’éclectique John Korty entre le film d’animation Twice upon a time, coréalisé avec Charles Swenson, et le drame romantique Second sight: A love story, interprété par Elizabeth Montgomery et Barry Newman. Cette coproduction américano-anglo-canadienne tournée dans la région de Vancouver est écrite par le binôme Michael Berk et Douglas Schwartz, futurs créateurs de la série Baywatch. Elle marque la seconde d’une série de 5 collaborations entre Korty et le compositeur Paul Chihara. Une histoire de fantômes modernes que cet Haunting passion développe on ne peut plus sagement. On pourrait même dire que les clichés abondent dans ce suspense romantico-surnaturel bénéficiant d’un cadre intéressant - cette villa moderne tout en baies vitrées surplombant l’Océan pacifique - et de la fulgurante beauté de Jane Seymour. Manquent donc « juste » à l’appel une intrigue ne se contentant pas d’empiler les traumas conjugaux et jump scare cent fois vus ou exploités. Ainsi qu’une réalisation un peu plus concernée par le genre qu’elle explore, Korty n’étant visiblement pas l’homme de la situation ici. Bref, un tout petit objet télévisuel vintage, au sein duquel, fondamentalement, je ne retiendrais que la beauté déjà citée de sa très appliquée interprète féminine principale et, comme très souvent avec lui, le score atmosphérique de Paul Chihara, très intéressante combinaison de petit orchestre et de synthétique.

THE LAST MOVIE STAR (2017)

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Manu  le 03/12/2025 à 21:21
Réalisé par Adam Rifkin
Avec Burt Reynolds, Ariel Winter, Clark Duke, Ellar Coltrane, Chevy Chase.
Film américain
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 34min.
Année de production : 2017

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The Last movie star, également connu sous le titre Dog years, est le dix-huitième long métrage cinématographique d’Adam Rifkin. Le film est écrit et coproduit par Rifkin lui-même. Il se situe dans la carrière de But Reynolds entre le drame familial Apple of my eye de Castille Landon et la comédie romantique Miami love affair de et avec Ralph Kinnard. Le film qui nous console un peu de ne pas avoir eu le plaisir de voir Reynolds terminer sa carrière sur Once upon a time in... Hollywood. Certes, le fil narratif de ce Last movie star s’avère des plus convenus. Mais cette lettre d'amour à la superstar des années 70 demeure également un vrai cadeau fait à l'acteur comme à ses fans. The Last movie star offre en effet à Reynolds l'occasion de démontrer une ultime fois toute l’étendue de son talent. Avec bien sûr une place généreusement accordée à l’auto-dérision, voire l’auto-critique, à travers ce portrait d’une vieille gloire pas mal aigrie avouant être passé, essentiellement par sa propre faute, à côté d’une bien plus prestigieuse carrière. Le film ne nous apprend donc rien. Mais il raconte tout cela en dosant parfaitement humour et émotion. Et comment ne pas être ému, justement, devant ce prophétique « It won’t be long before I disappear… » que nous balance Burt dans un moment de grande lassitude, ou encore face à ce malicieux regard caméra sur lequel s'achève le film. Bref, certainement pas un grand film, mais un titre incontournable pour qui apprécie Reynolds, ainsi qu’une nouvelle bonne surprise de la part de Rifkin, me concernant, cinéaste dont j’avais déjà beaucoup aimé The Dark backward et Night at the Golden Eagle.

THE STUDENT BODY (1976)

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Manu  le 01/12/2025 à 21:01
Réalisé par Gus Trikonis
Avec Warren Stevens, Jillian Kesner, Janice Heiden, June Fairchild, Peter Hooten.
Film américain
Genre : Thriller
Durée : 1h 23min.
Année de production : 1976

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The Student body est le cinquième long métrage cinématographique de l’ex-acteur Gus Trikonis. Cette seconde collaboration entre le cinéaste et le producteur Ed carlin après The Swinging barmaids, 1 an plus tôt, est écrite par Hugh Smith, que Trikonis retrouvera sur Moonshine County Express, en 1977, film également produit par Carlin. Elle se situe dans la carrière de June Fairchild entre la comédie criminelle Thunderbolt and Lightfoot de Michael Cimino et le film musical Sextette de Ken Hughes. L’envie de mélanger les genres, c’est assurément l’ambition qui guide ce Student body. Soit un film de prison évoluant en comédie « de fac » pour se transformer en suspense flirtant avec la science-fiction. Avec même une course de dragsters à mi-récit pour ne pas oublier l’amateur de gros bolides. Sauf que mélanger les saveurs et ingrédients sans les cuisiner un minimum ne suffit évidemment pas à faire un bon plat. Et l’on en reste ici au simple statut d’idées, balancées pèle mêle, sans développement ni cohésion / cohérence. Et, comme d’habitude, ce n’est pas vraiment la réalisation de Trikonis qui relève la sauce, se contentant seulement d’annoncer la futur carrière télé anonyme de son auteur. En résumé, un pitch qui annonce une série B délirante que ce sage et oubliable Student body n’est certainement pas.

I LUNGHI GIORNI DELLA VENDETTA (1967)

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Manu  le 01/12/2025 à 10:23
Réalisé par Florestano Vancini
Avec Giuliano Gemma, Francisco Rabal, Gabriella Giorgelli, Conrado San Martin, Nieves Navarro.
Film italien, espagnol, français
Genre : Western
Durée : 2h 03min.
Année de production : 1967
Titre français : Les Longs jours de la vengeance

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I Lunghi giorni della vendetta (Faccia d’angelo) est le cinquième long métrage cinématographique du documentariste de profession Florestano Vancini. Cette coproduction italo-franco-espagnole tournée en Espagne est coécrite par le scénariste et réalisateur Fernando Di Leo. Elle se situe dans la carrière de Giuliano Gemma entre les 2 autres westerns Per pochi dollari ancora de Giorgio Ferroni et Wanted, également réalisé par Ferroni. Solide, c’est le mot qui me vient directement, à l’évocation de ce titre. Ce qui n’est en soit guère surprenant, vu la réunion de talents ici convoqués, dont le plus surprenant demeure évidemment Florestano Vancini, cinéaste issu de la (dernière) vague néo-réaliste italienne, soit pas exactement le profil type du réalisateur de westerns à l’italienne. Une présence étonnante, qui constitue à la fois l’une des forces principales de l’œuvre et, pour le cinéphile du moins, une petite source de frustration. Car si l’ensemble se distingue par sa réalisation d’excellente tenue, notamment dans la composition de ses cadres et son jeu léonien sur la dilatation du temps, il ne s’avère que timidement refléter la personnalité engagée de son auteur, à la différence par exemple d’un Lizzani s’appropriant pleinement le genre au même moment, sur son Requiescant. En définitive, I Lunghi giorni della vendetta (Faccia d’angelo) me semble davantage porter la patte de son coscénariste, Fernando Di Leo, que celle de Vancini, via le côté enquête policière très prononcée de son récit, transformant pratiquement l’ensemble en une sorte de film noir de l’Ouest. Là se trouve sans doute l’aspect le plus intéressant de ce titre par ailleurs solidement interprété, en particulier par Giuliano Gemma et Francisco Rabal, aux jeux savoureusement opposés, tout en coolitude pour l’un, tout en tension pour l’autre. Avec au final pour seul petit bémol une durée quelque peu exessive, la fusillade finale ayant un peu tendance à s’éterniser.

HIGH HEAT (2022)

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Manu  le 30/11/2025 à 21:04
Réalisé par Zach Golden
Avec Olga Kurylenko, Don Johnson, Dallas Page, Kaitlin Doubleday, Jackie Long.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 24min.
Année de production : 2022

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High heat est le second long métrage de Zach Golden après la comédie westernienne The Escape of prisoner 614, sorti en 2018. Le film est écrit par James Pedersen, scénariste du subséquent The Gallerist de Cathy Yan. Il se situe dans la carrière cinématographique de Don Johnson entre le suspense Knives out de Rian Johnson et la comédie A little white lie de Michael Maren. Porté par un tandem d’interprètes séduisant, même si plus très bankable en 2022, High heat montre clairement son désir de s’extirper du cadre tristounet du DTV de baston, généralement destiné à disparaitre au fin fond des programmes des chaînes câblées. Le film fait effectivement l’effort d’un élégant générique animé, se distingue par le soin porté à ses décors, costumes et sa lumière, à la patine tendance années 90 / 2000. Il s’applique en outre à assaisonner son action d’un humour noir se voulant clairement déjanté, plongeant ainsi régulièrement l’ensemble dans le registre de la pure comédie. Bref, l’envie d’offrir un programme plus riche qu’attendu est bien là. Et il mérite d’être salué. Malheureusement, derrière les intentions, l’inspiration, elle, fait trop souvent défaut. Et tout ce qui sort du cadre de l’action pure manque tout de même sévèrement d’originalité et d’invention, paraissant terriblement convenu, voire forcé, le plus souvent sous l’influence mal digérée du cinéma de Tarantino et Scorsese. Au final, un titre qui force la sympathie dans sa tentative de jouer à part égal l’action musclée et la comédie décalée, mais qui demeure également trop faible du côté de l’écriture pour convaincre vraiment.

MOTHERING SUNDAY (2021)

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Manu  le 28/11/2025 à 19:37
Réalisé par Eva Husson
Avec Odessa Young, Josh O'Connor, Colin Firth, Olivia Colman, Glenda Jackson.
Film anglais, allemand
Genre : Drame
Durée : 1h 44min.
Année de production : 2021
Titre français : Entre les lignes

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Coproduction anglo-allemande, Mothering Sunday est le troisième long métrage de fiction de la française Eva Husson. Le film est écrit par la britannique Alice Birch, précédemment coscénariste de la mini-série Normal people de Lenny Abrahamson et Hettie MacDonald. Il adapte le roman homonyme de Graham Swift, publié en 2016 et se situe dans la carrière de Colin Firth entre le drame Supernova de Harry Macqueen et le film historique Operation Mincemeat de John Madden. J’avoue que je ne partais pas très confiant sur ce titre, essentiellement motivé par le désir de revoir une quasi dernière fois la grande Glenda Jackson. Laquelle n’apparait d’ailleurs qu’une précieuse poignée de minutes, essentiellement en fin de film. Pas grave, cela dit, car la séquence en question dégage une belle émotion. Et puis surtout le film vaut largement la découverte au-delà de sa participation. J’ai pourtant craint au départ que l’on végète dans l’euro-pudding maniéré. Portrait de l’aristocratie britannique post-première guerre mondiale sur fond de romance impossible, avec plans virevoltants de cheveux au vent sur fond musical planant, narration fracturée évoluant sur plusieurs temporalités : Husson joue incontestablement sur du désormais très classique, tout en y allant un peu fort dans l’hommage à Terrence Malick. Et cependant la mayonnaise finit progressivement par prendre, et le film se révéler un peu plus dense qu’attendu dans son récit d’une émancipation féminine du XXème siècle, effectuée dans la douleur. Un titre qui trouve également la juste distance romanesque pour parler de cette épreuve universelle qu’est le deuil, accouchant ainsi d’un dernier tiers très touchant. Bref, une œuvre certainement pas novatrice, mais assumant son classicisme avec suffisamment d’aplomb et d’implication pour se hisser au rang de beau mélodrame à la fois romantique et historique.

BLOOD RED (1989)

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Manu  le 28/11/2025 à 14:32
Réalisé par Peter Masterson
Avec Eric Roberts, Giancarlo Giannini, Dennis Hopper, Burt Young, Lara Harris.
Film américain
Genre : Western
Durée : 1h 31min.
Année de production : 1989
Titre français : Un fusil pour l'honneur

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Blood red est officiellement le quatrième long métrage cinématographique de l’acteur Peter Masterson, officieusement le second, puisque tourné en 1986, après son oscarisé The Trip to Bountiful. Le film est écrit par Ron Cutler, scénariste de l’Article 99 d’Howard Deutch, et se situe dans la carrière d’Eric Roberts entre la comédie Rude awakening de David Greenwalt et le drame sportif de Robert Radler, Best of the best. Seconde chance accordée à ce Blood Red, pour un constat qui ne varie malheureusement pas de ma première impression : il n'y a rien qui va là-dedans ! Encore, si le film ne se voulait pas une grande fresque familiale / historique à la Cimino / Coppola, je pourrais fermer les yeux sur le manque d'envergure de la réalisation, la platitude de l'écriture, dénuée de toute densité romanesque, l'accent irlandais déconcertant de Dennis Hopper – on a vraiment l’impression qu’il a du mal à parler ou cherche à imiter quelqu’un - ou encore la coupe de cheveux problématique d'Eric Roberts. Et cela d'autant que le film boucle son gros programme sans temps mort, en 90 minutes seulement. Mais les grandes ambitions de l’œuvre, son sérieux aveugle, la plonge dans un décalage et embarras constant, qui expliquent sans doute aussi son basculement instantané dans l'oubli. Bref, à vous faire réévaluer The Sicilian (dans lequel apparait également Aldo Ray), c'est dire !

OUT OF TIME (TV) (1988)

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Manu  le 27/11/2025 à 20:59
Réalisé par Robert Butler
Avec Bruce Abbott, Bill Maher, Rebecca Schaeffer, Leo Rossi, Adam Ant.
Téléfilm américain
Genre : Science-fiction
Durée : 1h 32min.
Année de production : 1988
Titre français : Out of time - Le Criminel du futur

Critique cinema   Critique film de Manu

Out of time se situe dans la carrière de l’homme de télévision et, plus accessoirement, cinéma, Robert Butler, quelque part entre la mini-série Out on a limb, interprétée par Shirley MacLaine, et sa participation à la première des 3 saisons de la série Midnight caller. Cette production Columbia Television Pictures est coécrit par le producteur et scénariste John J. Sakmar, cocréateur des séries Medicine Ball, Mr. & Mrs. Smith et, plus récemment, Kingdom business. Terminator et Back to the future dans la ligne de mire de ce Out of time, probablement conçu dans l’espoir de donner naissance à une série télévisée. Un projet que l’on imagine abandonné faute de succès critique et / ou publique. Ce qui peut s’entendre au regard du manque d’originalité de ce concept, mais ne gomme pas pour autant les petites qualités de ce divertissement science-fictionnel mignon tout plein. Car Out of time est finalement loin de constituer une désagréable expérience pour l’amateur. Certes l’ensemble est daté, voire même gentiment ringard par moment. Mais l’interprétation n’est point dénuée de charme. Et, surtout, l’ensemble bénéficie du savoir-faire du vétéran Robert Butler à la mise en scène, qui emballe le tout avec un dynamisme nous rappelant au bon souvenir de ses précédents The Ultimate thrill et Night of the juggler. Au final, peut-être pas assez de personnalité pour aboutir à une série télévisée, mais suffisamment de bonne humeur et d’efficacité pour s’avérer, sur le thème du voyage dans le temps, un très sympathique essai télévisuel.

COUNTER MEASURES (1998)

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Manu  le 27/11/2025 à 12:33
Réalisé par Fred Olen Ray
Avec Michael Dudikoff, James Horan, Alexander Keith, Robert Donavan, Tracy Brooks Swope.
Film américain
Genre : Action
Durée : 1h 33min.
Année de production : 1998
Titre français : Contre offensive

Critique cinema   Critique film de Manu

Counter measures est l’un des 8 longs métrages réalisés par le très productif Fred Olen Ray sur la seule année 1998. Notamment produit par Olen Ray et l’également acteur Andrew Stevens, ce direct-to-video est écrit par Steve Latshaw, scénariste la même année du Scorpio One de Worth Keeter, ainsi que du Command performance de et avec Dolph Lundgren, quelques années plus tard. Il se situe dans la carrière de Michael Dudikoff entre les films d’action Freedom strike de Jerry P. Jacobs et Black thunder de Rick Jacobson. Second des 4 longs métrages tournés entre 1997 et 2002 par Michael Dudikoff sous la direction de Fred Olen Ray, riche en stock-shots et pauvre en neurones, comme son prédécesseur et ses successeurs, mais pas déplaisant pour autant. Certes, il y a 20 ans, j'aurais probablement trouvé pitoyable ce croisement en carton entre Crimson Tide et Die Hard. Mais ça, c'est hier et, aujourd'hui, je reconnais être plus enclin à excuser la bêtise de son intrigue, la pauvreté de ses décors, le manque de peps de sa réalisation ou bien encore la médiocrité de son interprétation. Tout cela sans doute parce que cette toute petite chose sans arrière-pensée déborde d'une naïveté rassurante, fruit de l'époque révolue de l'hyperpuissance américaine. Après, peut-être aussi que je me cherche des excuses pour ne pas simplement avouer que j'aime bien Michael Dudikoff et les penchants grivois de ce coquinou d'Olen Ray... Quoi qu’il en soit, un film qui incontestablement (m')interroge, cet oublié Counter Measures, et devant lequel j'ai en tout cas passé un moment des plus relaxants.

SALTO NEL VUOTO (1980)

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Manu  le 27/11/2025 à 07:54
Réalisé par Marco Bellocchio
Avec Michel Piccoli, Anouk Aimée, Michele Placido, Gisella Burinato, Anna Orso.
Film italien, français
Genre : Drame
Durée : 2h 00min.
Année de production : 1980
Titre français : Le Saut dans le vide

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Salto nel vuoto est le septième long métrage cinématographique de Marco Bellocchio. Le film est coécrit par Bellocchio lui-même. Présenté en compétition à Cannes en 1980, il y a obtenu 2 prix, attribués à Michel Pïccoli et Anouk Aimée pour leur interprétation, et se situe dans carrière d’Anna Orso entre la farce historique Il Ladrone de Pasquale Festa Campanile et la dramédie L’ultima volta insieme de Ninì Grassia. Titre phare de la période peut-être la plus torturée de l’œuvre de Bellocchio, Salto nel vuoto n’est pas exactement une partie de plaisir pour le spectateur. A l’image de son personnage féminin principal, l’ambiance y est clairement dépressive, baignant dans un état d’enfermement mental pesant, qui traduit à l’évidence l’état d’esprit d’alors de son auteur. Soit un Bellocchio ici davantage désabusé, voire perdu, que dans l’énergie provocatrice de la rébellion, caractéristique de la plupart de ses précédents travaux. Film difficile à gouter pleinement, mais incontestablement brillant dans sa façon de raconter l’Italie politiquement exsangue de la fin des années de plomb, en choisissant la voie de l’introspection, de l’intime, Salto nel vuoto relève ainsi de l’étape nécessaire dans l’œuvre bellocchienne, plus que d’un sommet au sein de celle-ci. Un statut qui, à mon gout, réserve ce titre à un public de connaisseurs, en étant déjà passé par les quelques plus accessibles incontournables de la filmographie du cinéaste que sont Buongiorno, notte, Vincere, I pugni in tasca ou encore Vincere. A éviter de découvir, en tout cas, en combo avec le tout aussi lessivé Gli occhi, la bocca.

UPRISING (TV) (2001)

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Manu  le 25/11/2025 à 18:33
Réalisé par Jon Avnet
Avec Leelee Sobieski, Hank Azaria, David Schwimmer, Jon Voight, Donald Sutherland.
Téléfilm américain
Genre : Historique
Durée : 2h 57min.
Année de production : 2001
Titre français : 1943, l'ultime révolte

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Uprising est le sixième long métrage du scénariste, producteur et réalisateur Jon Avnet. Coproduit par Avnet et Raffaella DeLaurentiis, fille de Dino, il est coécrit par Paul Brickman, scénariste et réalisateur du culte Risky business, et se situe dans la carrière de Hank Azaria entre la romcom America’s sweethearts de Joe Roth et la comédie dramatique Bark! de Kasia Adamik. J'aimais bien Leelee Sobieski. Dommage qu'il n'y ait finalement pas grand-chose à retenir de sa relativement courte carrière. Après, faute de mieux ici, elle reste, aux côtés de Sutherland, impérial, l'un des quelques petits atouts de cette très scolaire évocation de la révolte du ghetto de Varsovie, qui, malgré des moyens conséquents, ne peut ni de près, ni de loin, s'aligner sur l'inégalable, me concernant, The Pianist de Polanski. L’ensemble est en effet appliqué, sans véritable faute de gout, mais sans aucune prise de risque non plus, et sans beaucoup de vie non plus. Au final, à défaut d'être vraiment prenantes comme d'apporter un regard personnel sur son sujet, les presque trois heures bien remplies de cette production télé, curieusement sortie en salles chez nous, demeurent donc instructives. Et, de la part du réalisateur de Red Corner et Righteous kill, je suppose que c'est déjà beaucoup.

LE PROCES DU CHIEN (2024)

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Manu  le 24/11/2025 à 21:06
Réalisé par Laetitia Dosch
Avec Laetitia Dosch, François Damiens, Jean-Pascal Zadi, Anne Dorval, Pierre Deladonchamps.
Film français, suisse
Genre : Comédie
Durée : 1h 23min.
Année de production : 2024

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Le Procès du chien est le premier long métrage cinématographique du l’actrice française Laetitia Dosch. Présentée en compétition à Cannes en 2024 dans la section Un certain regard, cette coproduction franco-suisse est coécrite par Dosch, en collaboration notamment avec l’actrice, scénariste et réalisatrice Baya Kasmi. Elle se situe dans la carrière de François Damiens entre la comédie dramatique Sous le vent des Marquises de Pierre Godeau et la comédie de Stefan Liberski, L’Art d’être heureux. Drôle d’animal que ce titre difficilement classable. Soit une comédie à message sociétal, défendant la cause animale, tantôt à peu près sérieuse, tantôt carrément loufoque, dès lors notamment qu’apparait un François Damiens « on fire » dans le rôle du propriétaire du chien. On ne pourra donc pas reprocher à ce Procès du chien de ne pas sortir des sentiers balisés de la comédie hexagonale. Mais on aura tout autant le droit de demeurer quelque peu sceptique face à un résultat tout de même assez lâche, plus déconcertant qu’amusant, laissant au final le spectateur dans un flou artistique problèmatique quant aux intentions premières de son autrice.

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