THE CANADIANS (1961)

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Manu le 26/02/2020 à 18:28

2.5

Réalisé par Burt Kennedy
Avec Robert Ryan, John Dehner, Torin Thatcher, Teresa Stratas, Burt Metcalfe.
Film anglais, canadien
Genre : Western
Durée : 1h 25min.
Année de production : 1961
Titre français : Les Canadiens
Musique : Douglas Gamley

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.5

Critique THE CANADIANS (1961)

Avis rédigé par Manu | le 26/02/2020. | Note : 2.5

The Canadian est la toute première réalisation du jusqu’alors seulement scénariste Burt Kennedy. Cette coproduction anglo-canadienne se situe dans la carrière de Robert Ryan entre le film d’aventures Ice palace de Vincent Sherman et sa participation au péplum biblique de Nicholas Ray, King of the kings. Notons par ailleurs que Burt Kennedy retrouvera l’acteur John Dehner sur 3 de ses réalisations cinématographiques suivantes, Dirty Dingus Magee, Support your local gunfighter et le neo-noir The Killer inside me.

Longtemps que je souhaitais découvrir ce premier essai de Burt Kennedy derrière la caméra, mettant en scène le grand Robert Ryan sur un sujet plutôt intéressant sur le papier, notamment dans sa délocalisation canadienne de problématiques westerniennes. Une longue attente pour une maigre satisfaction finale, car The Canadians se révèle malheureusement passer assez rapidement à côté des aspects les plus séduisants de son intrigue et sous-exploiter totalement le potentiel de son interprète principal.

Ainsi, lorsque les incongrues apparitions « chantées » de la soprano Teresa Stratas ne font pas systématiquement plonger le film dans le ridicule, c’est l’absence de rythme d’une réalisation maladroite et le manque de relief d’un scénario peuplé de personnages au choix constipés ou têtes à claque qui nuisent fortement la bonne marche de l’ensemble.

Bref, j’aurai aimé dire que la relativement mauvaise réputation de ce galop d’essai de Burt Kennedy tenait de l’injustice, mais, avec toute la sympathie que je conserve pour ce cinéaste, force est d’admettre que ce titre plus qu’hasardeux dans certaines de ses décisions artistiques relève bel et bien du ratage notable.

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