POCHI DOLLARI PER DJANGO (1966)

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Manu le 23/01/2022 à 19:04

Réalisé par León Klimovsky
Avec Anthony Steffen, Frank Wolff, Gloria Osuna, Ennio Girolami, Alfonso Rojas.
Film italien, espagnol
Genre : Western
Durée : 1h 25min.
Année de production : 1966
Titre français : Quelques dollars pour Django
Musique : Carlo Savina

Sortie Cinéma France : 15/11/1967
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.0

Critique POCHI DOLLARI PER DJANGO (1966)

Avis rédigé par Manu | le 23/01/2022. | Note : 3.0

Pochi dollari per Django se situe dans la filmographie de l’argentin expatrié en Espagne, León Klimovsky, entre la comédie musicale Una Chica para dos et le drame en costumes El Bordón y la estrella. Coécrit par Tito Carpi, coscénariste notamment de La Polizia incrimina la legge assolve d’Enzo G. Castellari ainsi que de plusieurs travaux d’Antonio Margheriti de la période 80, le film marque, sur un court laps de temps, la seconde et dernière réunion à l’écran des acteurs Anthony Steffen et Frank Wolff après l’autre western européen, Los Cuatro salvajes de Mario Caiano.

Un très honnête petit spaghetti - le premier signé par Klimovski, avec semble-t-il le concours du débutant Enzo G. Castellari - qui ne fait pas de vagues mais accomplit sérieusement sa mission à tous les niveaux. L’intrigue, à base de classique guerre entre clans rivaux, ici fermiers vs éleveurs, à laquelle se trouve mêler un outsider aux ambitions troubles, est bien construite, servie par des personnages certes très typés mais néanmoins intéressants et des dilemmes bien exposés, générant le minimum de tension requise en ce domaine.

Même satisfaction globale du côté de la réalisation, solide, soignée et dynamique, comme du travail sur les décors et l’atmosphère générale, accrocheuse, laissant un petit quelque chose en bouche.

Tout juste pourra-on reprocher que l’interprétation manque un chouia de prestation marquante, Frank Wolff étant ici l’attraction principal dans un double rôle de frères jumeaux. Mais ce serait pinailler quelque peu car ce polimennt subversif Pochi dollari per Django sert globalement très honorablement son genre, à défaut de l’élever vers des cimes nouvelles.

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