PECOS E QUI: PREGA E MUORI (1968)

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Manu le 28/10/2012 à 11:05

2.7

Réalisé par Maurizio Lucidi
Avec Robert Woods, Erno Crisa, Luciana Gilli, Umberto Raho, Ignazio Spalla.
Film italien
Genre : Western
Durée : 1h 23min.
Année de production : 1968
Titre français : Pecos, tire ou meurs
Musique : Coriolano Gori

Sortie Cinéma France : 19/06/1968
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.7

Critique PECOS E QUI: PREGA E MUORI (1968)

Avis rédigé par Manu | le 28/10/2012. | Note : 2.7

Pecos e qui : prega e muori est le second et dernier volet des aventures du bandit justicier mexicain Pecos Martinez incarné par l’acteur américain expatrié en Italie Robert Woods. Tourné deux ans plus tôt, le premier, Due once di piombo, est également signé Maurizio Lucidi. Le scénario est cette fois écrit à trois mains, Adriano Bolzoni, unique auteur du premier script, étant ici rejoint par les spécialistes du genre Augusto Caminito et le futur réalisateur Fernando Di Leo.

Spaghetti western pas très fortuné, Pecos e qui : prega e muori me semble chercher à compenser son manque évident de moyens par l’originalité de son propos, ou plus exactement en proposant des personnages et situations un peu moins attendus que de coutume dans le genre. Déjà, le trio de mariachis accompagnant notre upra-taciturne héros surprend quelque peu, mais le vilain de l’histoire, un mégalo total vivant dans un temple au cœur d’une montagne et rêvant de devenir empereur du Mexique, sort carrément du tout-venant en la matière, même pour le spectateur familier des excès et excentricités du western spaghetti.

Du coup, il s’avère dommage que les quelques audaces du script ne soient pas relayées par une mise en scène plus gonflée, et que l’enjeu principal du récit, une très classique chasse au trésor entre crapules rivales que le héros élimine les unes après les autres, ne soit pas développé de façon un peu plus imaginative.

Parfaitement recommandable pour qui apprécie le genre, cet assez violent Pecos e qui : prega e muori ne dépasse cependant pas le stade de la petite curiosité sous-exploitant un sujet sympathiquement délirant sur le papier.

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