MONTANA (TV) (1990)

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Manu le 01/06/2018 à 16:36

2.3

Réalisé par William A. Graham
Avec Gena Rowlands, Richard Crenna, Lea Thompson, Elizabeth Berridge, Michael Madsen.
Téléfilm américain
Genre : Western
Durée : 1h 40min.
Année de production : 1990
Titre français : Le Dernier cow-boy
Musique : David McHugh

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.3

Critique MONTANA (TV) (1990)

Avis rédigé par Manu | le 01/06/2018. | Note : 2.3

Coproduction HBO / Zoetrope Studios / Roger Gimbel Productions, Montana marque l’ultime incursion du prolifique ciné/téléaste William A. Graham dans le domaine de western, 1 an après avoir signé, dans le même registre, une version de Billy the Kid revue et corrigée par Gore Vidal, interprété par Val Kilmer dans le rôle-titre. Le film marque par ailleurs la quatrième et avant-dernière collaboration de Graham avec le directeur de la photographie anglais Dennis C. Lewiston.

Bénéficiant ici d’une distribution relativement solide, William A. Graham livre ici un travail soigné des plus appréciables. Grands espaces oblige, sa réalisation se montre agréablement aérée et demeure l’un des points forts de ce western contemporain, à rapprocher de Proud men dans la filmographie de son réalisateur.

Dommage par conséquent que le scénario ne soit pas tout à fait à la hauteur de cette réalisation très agréablement pro. Souvent bavard et sans grande finesse dans son étude de caractère, le script tient même de la franche déception de la part d’un auteur aussi talentueux que Larry McMurtry, scénariste-romancier œuvrant pourtant ici sur son terrain de prédilection.

L’ensemble s’en trouve en tout cas sévèrement plombé, jusque dans son final qui, bien qu’évitant intelligemment l’attendu happy-end caractéristique de la période, peine à générer une quelconque émotion chez spectateur… peu aidé, il est vrai, par une séquence de bagarre assez mollement mise en boite. Reste donc l’interprétation concernée de Gena Rowlands, tout de même loin de Gloria et Another woman, quoi que s’imposant sans difficulté face à un Richard Crenna au jeu limité, cabotinant juste ce qu’il faut en cow boy fatigué, « trop vieux pour ces conneries ».

Un certain potentiel sur le papier, que ne transforme pas une œuvre proprement réalisée mais paresseusement écrite.

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