GUNFIGHTER'S MOON (1995)

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Manu le 24/04/2016 à 12:20

2.3

Réalisé par Larry Ferguson
Avec Lance Henriksen, Kay Lenz, David McIlwraith, Nikki Deloach, Ivan Sergei.
Film américain, canadien
Genre : Western
Durée : 1h 35min.
Année de production : 1995
Musique : Lee Holdridge

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.3

Critique GUNFIGHTER'S MOON (1995)

Avis rédigé par Manu | le 24/04/2016. | Note : 2.3

Gunfighter’s moon est la seconde, et à ce jour dernière, réalisation de Larry Ferguson, scénariste / coscénariste que quelques gros succès du cinéma américain des années 80 / début 90 (Highlander, Beverly Hills cop II, The Hunt for Red October, Alien³). Le film a été tourné dans la province canadienne de Colombie-Britannique.

Produit oublié de la vague revival westernienne de la première moitié des années 90, Gunfighter’s moon n’aura certainement pas aidé à pérenniser cette résurrection, participant même, à l’inverse, à l’enterrer prématurément. Sans doute l’œuvre souhaite-elle s’inscrire dans la tradition la plus classique du genre. En tout cas son récit rassemble-t-il plusieurs figures / situations indissociables du grand western des années 40 / 50.

Desperado en quête de rédemption, jeune cow-boy tête brûlée voulant prouver qu’il en a dans le falzar, shérif en proie au doute et ville sous le joug d’une bande de hors-la-loi révélant les forces, faiblesses et lâchetés de chacun sont donc au programme de ce Gunfighter’s moon qui aurait pu éventuellement fonctionner s’il avait tenté de rabattre un minimum les cartes qu’il entendait jouer. Ce qui n’est malheureusement pas le cas, en dépit de dialogues d’assez bonne tenue et de petits détails intéressants ici et là (la relation entre le héros et le barman mexicain, notamment).

Pari ailleurs, n’arrangeant rien, l’interprétation manque autant de saveur que la réalisation d’ampleur, s’avérant en particulier incapable de mettre en valeur les pourtant superbes paysages naturels mis à sa disposition. Bref, un essai westernien classique pas irregardable, pas franchement déshonorant mais, pour l’essentiel, loupé.

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