DJANGO SPARA PER PRIMO (1966)

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Manu le 21/02/2013 à 18:20

Réalisé par Alberto De Martino
Avec Glenn Saxson, Fernando Sancho, Ida Galli, Nado Gazzolo, Erika Blanc.
Film italien
Genre : Western
Durée : 1h 23min.
Année de production : 1966
Titre français : Django tire le premier
Musique : Bruno Nicolai

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.0

Critique DJANGO SPARA PER PRIMO (1966)

Avis rédigé par Manu | le 21/02/2013. | Note : 3.0

Douzième réalisation d’Alberto De Martino, Django spara per primo n’entretient malgré son titre aucun rapport avec le plus connu Django de Sergio Corbucci filmé la même année. Il s’agit du troisième essai « spaghetti » du futur réalisateur d’Holocaust 2000, écrit par pas moins de 6 scénaristes, dont De Martino lui-même et Tito Carpi, grand pourvoyeur de scripts bis au sein du cinéma populaire transalpin des années 60, 70 et 80.

Premier et principal atout de ce Django oublié : sa réalisation. De Martino n’a certainement rien d’un authentique auteur à la différence d’un Corbucci, un Sollima ou un Fulci, mais c’est en revanche un très grand professionnel délivrant toujours à son public des produits extrêmement soignés et éminemment agréables à l’œil. Bref, du boulot irréprochable, à l’efficacité très « américaine » (à quelques faux pas près, tels le ridicule Uomo puma ou son léthargique L’assassino… è al telefono).

Un savoir-faire que l’on retrouve tout au long de cette bande sans le moindre temps mort, au scope généreux, proposant quelques situations et personnages assez caractéristiques de la volonté européenne de s’approprier les codes du western américain pour mieux leur tordre le cou. Ainsi le personnage titre n’a-t-il aucun scrupule à profiter de la dépouille de son hors la loi de père pour en tirer une prime substantielle et le principal personnage féminin se révèle-t-il d’une exquise fourberie, constituant au passage l’élément le plus intéressant d’un scénario pour le reste sans enjeu mémorable.

A défaut de foncièrement innover dans le genre spaghetti, Django spara per primo s’avère donc un divertissement bis fort bien fichu, très plaisant à suivre.

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