CONDENADOS A VIVIR (1972)

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Manu le 23/04/2020 à 08:45

3.5

Réalisé par Joaquin Romero Marchent
Avec Robert Hundar, Emma Cohen, Alberto Dalbés, Antonio Iranzo, Manuel Tejada.
Film espagnol
Genre : Drame
Durée : 1h 30min.
Année de production : 1972
Musique : Carmelo A. Bernaola

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.5

Critique CONDENADOS A VIVIR (1972)

Avis rédigé par Manu | le 23/04/2020. | Note : 3.5

Condenados a vivir est le dix-septième long métrage cinématographique du producteur et réalisateur Joaquin Romero Marchent. Il s’agit du sixième et dernier film tourné par l’acteur sicilien Robert Hundar, de son vrai nom Claudio Undari, sous la direction de Marchent ainsi que du douzième et ultime western signé par celui-ci.

Probablement le titre le plus renommé de son réalisateur (si je me fie à IMDB, en tout cas), Condenados a vivir est en tout cas un titre au caractère bien trempé, débordant le cadre du seul western européen pour largement empiéter sur les plates-bandes du survival horrifique d’une abyssale noirceur.

Impossible donc de ne pas penser aux titres les plus nihilistes du genre - et plus particulièrement au combo Django / Il Grande silenzio de Corbucci - mais dans une forme plus brute, dépourvue de tout artifice esthétique. Condenados a vivir est ainsi une expérience peu reposante, voire joyeusement outrancière comme seul le cinéma des années 70 aura su nous en régaler. Une expérience qui, bien que me semblant davantage refléter une habile exploitation des angoisses de son époque que la réelle manifestation d’aspirations revendicatives chez son scénariste / réalisateur, n’en demeure pas moins marquante, à la condition bien sûr d’accepter d’emblée les aspects les plus bis de l’œuvre.

Bref, un western paella chargé en épices, à l’extrémisme sans doute un brin opportuniste, mais qui a le mérite de n’assurément pas faire les choses à moitié, ne laissant que peu de répit au spectateur à travers ses nombreuses péripéties « crado-poulos » et tirant souvent intelligemment parti de sa forme mal dégrossie.

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