VISION... (TV) (1972)

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Manu le 03/09/2022 à 16:47

3.8

Réalisé par Lee H. Katzin
Avec Monte Markham, Barbara Anderson, Telly Savalas, Tim O'Connor, Lonny Chapman.
Téléfilm américain
Genre : Thriller
Durée : 1h 12min.
Année de production : 1972
Titre alternatif : Visions of death
Musique : Morton Stevens

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.8

Critique VISION... (TV) (1972)

Avis rédigé par Manu | le 03/09/2022. | Note : 3.8

Vision… se situe dans la filmographie de Lee H.Katzin entre le film d’espionnage tourné en Autriche, The Salzburg connection, et le drame adolescent Voyage of the yes. Ecrit par le britannique Paul Playdon, scénariste sur les séries The Wild, wild west, Mission: Impossible, Cannon ou bien encore Banacek, cette production télévisée CBS marque la première collaboration de Katzin avec l’acteur Telly Savalas, qu’il retrouvera 15 et 16 ans plus tard sur les opus guerriers Dirty dozen: The Deadly mission et The Dirty dozen: The Fatal mission.

Probablement ce que j’ai vu de plus réussi parmi tout ce que je connais de l’œuvre télévisuelle de Katzin. Vision… m’a en tout cas semblé relever du tout meilleur de la production télé US de son époque. L’œuvre se démarque en effet du tout-venant aussi bien dans sa réalisation, sans le moindre bout de graisse, que son écriture, inventive, remarquablement tenue et convaincante du côté de son argument surnaturel, ou encore son interprétation, portée par un imposant Telly Savalas, particulièrement inspiré dans sa composition d’inspecteur sceptique.

Bref, un suspense mené brillamment à tous les niveaux - on pourrait également citer ici la photo du grand John A. Alonzo ou encore le montage (et cette séquence pré-Silence of the lambs en narration prallèle, nous trompant quant à l’état d’avancement des investigations de la police dans leur traque du serial bomber) - au sujet duquel on se contentera donc de recommander la vision toutes affaire cessante, Vision… s’en allant clairement rejoindre les incontournables en ce domaine (aux côtés d’un Duel ou d’un A cold night’s death).

A ne clairement pas louper pour l’amoureux de téléfilms issus du golden age de la petite lucarne américaine.

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