THE OLD MAN WHO CRIED WOLF (TV) (1970)

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Manu le 28/04/2023 à 19:12

3.2

Réalisé par Walter Grauman
Avec Edward G. Robinson, Martin Balsam, Diane Baker, Ruth Roman, Sam Jaffe.
Téléfilm américain
Genre : Thriller
Durée : 1h 10min.
Année de production : 1970
Titre français : L'homme qui criait au loup
Musique : Robert Drasnin

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.2

Critique THE OLD MAN WHO CRIED WOLF (TV) (1970)

Avis rédigé par Manu | le 28/04/2023. | Note : 3.2

The Old man who cried wolf est le huitième long métrage de l’homme de télévision Walter Grauman. Produit par Grauman, il est écrit par Luther Davis, scénariste du Across 110th street de Barry Shear et le thriller horrifique Daughter of the mind, également réalisé par Grauman (et interprété là-encore par Edward Asner et Virginia Christine). Il se situe par ailleurs dans la carrière d’Edward G. Robinson entre le western MacKenna’s gold de J. Lee Thompson et le biopic musical Song of Norway d’Andrew L. Stone.

Suspense un brin paranoïaque, s’interrogeant en filigrane sur la place des seniors dans nos sociétés modernes (ou, disons plutôt, de la société occidentale de la fin des 30 glorieuses), The Old man who cried wolf est un solide représentant de l’âge d’or du petit écran américain, alliant une forme soignée et dynamique - avec quelques effets visuels psychédéliques bien de son temps - une solide interprétation, menée par un Edward G. Robinson particulièrement touchant dans son rôle de vieillard que personne ne veut croire, et un script réservant quelques bonnes surprises, comme cette étonnante (pour une œuvre télévisuelle) fin abrupte, définitivement seventies.

Après, tout n’est pas parfait non plus côté écriture, avec notamment quelques grosses naïvetés ici et là, empêchant l’ensemble de se hisser au rang de classique du petit écran. Mais il s’agit tout de même d’une très jolie réussite, parfait témoignage du savoir-faire de son réalisateur, l’une des valeurs sûres de la télévision américaine, 3 décennies durant, aux côté de Joseph Sargent, Lamont Johnson, James Goldstone ou encore Paul Wendkos.

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