SILENT WITNESS (TV) (2011)

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Manu le 03/01/2014 à 18:44

Réalisé par Peter Markle
Avec Dermot Mulroney, Michael Cudlitz, Anne Heche, Judd Hirsch, Holly Deveaux.
Téléfilm américain
Genre : Thriller
Durée : 1h 29min.
Année de production : 2011
Musique : Velton Ray Bunch

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.0

Critique SILENT WITNESS (TV) (2011)

Avis rédigé par Manu | le 03/01/2014. | Note : 2.0

Qui connait un peu l’œuvre de Peter Markle sait qu’il n’a pas affaire au ciné / téléaste le plus progressiste de sa génération. Des œuvres comme Bat*21, Saving Jessica Lynch, Faith of my fathers ou Flight 93 laissent en effet deviner une sensibilité ouvertement républicaine chez lui. Et ce n’est pas ce Silent witness, écrit par le scénariste et réalisateur Thomas Michael Donnelly d’après le roman éponyme de Richard North Patterson originellement publié en 1997, qui risque de changer cette image fortement politisée.

Evoluant dans le noble si facilement barbant registre du suspense de prétoire, Silent witness jongle en filigrane avec des sujets de société plus ou moins croustillants tels que l’adultère (concernant ici un prof et son élève mineure) ou l’avortement. Et si l’œuvre fait mine de ne pas prendre partie sur lesdit sujets, exploités en apparence à des seules fins dramatico-policières, il va de soit que le ou les personnages impliqués dans des pratiques aussi moralement répréhensibles finissent tous par le payer cher. Comme quoi, il y a encore une justice en ce bas monde...

Ces quelques discutables considérations éthiques mises à part, l’ensemble demeure, il faut bien le reconnaitre, plutôt correctement emballé. L’ensemble n’a rien de captivant, mais propose néanmoins suffisamment de rebondissement pour s’assurer l’attention du spectateur jusqu’à sa très facile conclusion.

On peut donc être agacé par les valeurs défendues en sourdine par le film, mais ne s’ennuie donc pas vraiment. Par ailleurs, si scandale il y a ici, celui-ci concerne en premier lieu l’utilisation d’Anne Heche, dont le rôle très secondaire sous-exploite totalement les talents de la comédienne.

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