SHE'S DRESSED TO KILL (TV) (1979)

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Manu le 25/06/2023 à 08:51

Réalisé par Gus Trikonis
Avec John Rubinstein, Jessica Walter, Connie Sellecca, Gretchen Corbett, Eleanor Parker.
Téléfilm américain
Genre : Thriller
Durée : 1h 37min.
Année de production : 1979
Musique : George Romanis

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.0

Critique SHE'S DRESSED TO KILL (TV) (1979)

Avis rédigé par Manu | le 25/06/2023. | Note : 2.0

She’s dressed to kill est le second long métrage de Gus Trikonis tourné pour la télévision après le suspense horrifique The Darker side of terror. La même année, il participera à la mini-série soap-opératique The Last convertible avant de revenir au grand écran, en 1980, avec le méldorame Touched by love. She’s dressed to kill se situe dans la carrière de Jessica Walter entre le téléfilm d’épouvante de E.W. Swackhamer, Vampire, et le drame sportif Miracle on Ice de Steven Hilliard Stern, également tourné pour la télévision.

Combinant d’une certaine façon les recettes de deux de ses précédentes réalisations, le pré-slasher The Swinging barmaids et ses meurtres de jolies donzelles, et le film d’épouvante The Evil pour la partie hécatombe en huis-clos isolé, She’s dressed to kill complète ce programme d’une bonne dose de whodunit à la Agatha Christie. Mayonnaise épaisse mais séduisante sur le papier, d’autant que la distribution, convoquant quelques représentantes du vieil Hollywood, n’est pas sans charme.

Reste que, comme bien trop souvent avec Trikonis, le résultat n’est point à la hauteur des (modestes) attentes générées par la proposition cinématographique ou télévisuelle initiale. A savoir que She’s dressed to kill penche malheureusement davantage du côté du ringard que de l’agréablement vintage, avec des péripéties à la fois hautement fantaisistes et cependant sans réel peps, parasitées par des intrigues amoureuses et considérations scénaristiques sur le petit monde de la mode hors sujet, bien trop sérieuses pour l’environnement factice dans lequel elles évoluent.

Bref, totalement démodé, comme l’on pouvait s’y attendre, mais pas très amusant, ce qui est en revanche beaucoup regrettable.

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