MOTHER'S BOYS (1993)

(1) critique (0) commentaire

Manu le 01/07/2023 à 19:37

2.8

Réalisé par Yves Simoneau
Avec Jamie Lee Curtis, Peter Gallagher, Joanne Whalley-Kilmer, Vanessa Redgrave, Joss Ackland.
Film américain
Genre : Thriller
Durée : 1h 36min.
Année de production : 1993
Musique : George S. Clinton

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.8

Critique MOTHER'S BOYS (1993)

Avis rédigé par Manu | le 01/07/2023. | Note : 2.8

Mother’s boy se situe dans la carrière du scénariste, producteur et réalisateur québécois Yves Simoneau entre la mini-série criminelle Cruel doubt, interprété par Blythe Danner et Dennis Farina, et le biopic télévisé Amelia Earhart : The Final flight, avec Diane Keaton dans le rôle-titre. Adaptation du roman éponyme du britannique Bernard Taylor, le film est coécrit par Barry Schneider, précédemment coscénariste du Deadly force de Paul Aaron. Il se situe dans la carrière de Jamie Lee Curtis entre le film fantastique Forever young de Steve Miner et la comédie dramatique My girl 2 d’Howard Zieff.

Produit et sorti au cœur de la vague des thrillers domestiques « de harcelement », lancée quelques années plus tôt par le Fatal attraction d’Adrian Lyne, Mother’s boy avait clairement du potentiel sur le papier pour rivaliser avec les Unlawful entry, Hand that rocks the cradle et autre Blind side, pour ne citer que les plus intéressants du lot. Un réalisateur doué, très hitchcockien dans l’art d’instaurer le suspense, une photo du talentueux Elliot Davis (Equinox d’Alan Rudolph, Out of sight de Soderbergh ou encore le récent Above suspicion de Phillip Noyce) et une interprète féminine principale que l’on sait capable de grandes choses.

Malheureusement, si tous les participants précités se démènent pour ne pas que leur embarcation prenne l’eau, aucun ne peut pallier l’insurmontable problème de construction boiteuse du film, qui, après avoir bâti avec un certain soin son très téléphoné suspense 80 minutes durant, se décide brusquement à en finir au plus vite, quitte à sombrer dans le ridicule.

Une précipitation fleurant bon la post-production à problème, qui laisse sur une triste impression de gâchis, car, ne serait-ce que dans l’interprétation de Curtis, il y avait probablement matière à quelque chose d’un peu plus savoureusement tordu, le rocambolesque de la plupart des situations jouant d’ailleurs en ce sens.

Rechercher avec google