HOSTILE TAKEOVER (1988)
Manu le 28/07/2024 à 16:05
Réalisé par George Mihalka
Avec David Warner, Michael Ironside, Kate Vernon, Jayne Eastwood, John Vernon.
Film canadien
Genre : Thriller
Durée : 1h 39min.
Année de production : 1988
Titre français : Manœuvre hostile
Musique : Billy Bryans

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.
Avec David Warner, Michael Ironside, Kate Vernon, Jayne Eastwood, John Vernon.
Film canadien
Genre : Thriller
Durée : 1h 39min.
Année de production : 1988
Titre français : Manœuvre hostile
Musique : Billy Bryans

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.
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Avis rédigé par Manu
| le .
| Note : 2.3
Hostile takeover est le cinquième long métrage cinématographique de George Mihalka. Cette adaptation du roman « Office Party » de Michael A. Gilbert est écrite par Stephen Zoller, que Mihalka retrouvera, 10 ans plus tard, sur le thriller The Windsor Protocol. Il se situe dans la carrière sur grand écran de John Vernon entre la comédie dramatique Dixie Lanes de Don Cato et la comédie parodique I’m gonna git you sucka de et avec Keenen Ivory Wayans.Deux Vernon pour le prix d'un (John et sa fille Kate) dans ce suspense psychologique signé du réalisateur du sympa My Bloody Valentine. C'est l'une des petites originalités de ce titre bis qui tente de renouveler le film de prise d'otages sans malheureusement trop y parvenir.
Exit donc les séquences d'action Die Hardesque, les vilains flamboyants et les punchlines qui vont avec. Ici, on s'intéresse davantage à la personnalité des otages et à celle de leur geôlier - un David Warner étonnamment sur la retenue - dont les motivations ne seront d'ailleurs jamais clairement établies (ou bien alors c'est moi qui ai loupé un truc).
On file un contre-emploi à Michael Ironside, on agrémente le récit de quelques curieuses séquences oniriques et on part même un peu dans le n'importe quoi avec cette invraisemblable scène de fiesta / beuverie de notre petite troupe, entre 2 ultimatums des forces de l'ordre. La réalisation tente aussi des petits trucs, s’emballe un peu sur la fin avec ses éclairages festifs typiquement eighties, mais ça ne reste globalement rien d’autre qu’une toute petite bizarrerie made in Canada.

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