TRANSCENDENCE (2014)

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Léo le 24/07/2014 à 16:18

2.8

Réalisé par Wally Pfister
Avec Johnny Depp, Rebecca Hall, Paul Bettany, Morgan Freeman, Kate Mara.
Film américain
Genre : Science fiction, Thriller
Durée : 1h 53min.
Année de production : 2014
Titre français : Transcendance
Musique : Mychael Danna

Sortie Cinéma France : 25/06/2014
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.7

2.9

Critique TRANSCENDENCE (2014)

Avis rédigé par Manu | le 24/07/2014. | Note : 2.7

Transcendence est la première réalisation de Wally Pfister, précédemment directeur de la photographie attitré de Christopher Nolan, de Memento en 1998 jusqu’à The Dark knight rises en 2012. Le film réunit par ailleurs plusieurs interprètes précédemment croisés, parfois à plusieurs reprises, chez Nolan (Morgan Freeman, Cillian Murphy, Rebecca Hall Lukas Haas), lequel est crédité au générique en qualité de producteur exécutif.

Pas parfait, c’est certain, mais pas aussi mauvais que son accueil critique peu enthousiaste ne le laissait penser. Reconnaissons en tout cas une chose, Transcendence n’est pas un film qui manque d’idées. Son ambitieux sujet appelle de nombreuses et passionnantes questions sur le thème de l’homme et la machine et suffit aisément à maintenir l’intérêt du spectateur en permanence. Par ailleurs, il convient d’admettre qu’il s’’agit là d’un objet extrêmement soigné dans la forme, particulièrement agréable à l’œil.

Sorte de Demon seed des années 2010, Transcendence possédait donc quelques sérieux atouts pour s’en aller rejoindre les franches réussites du cinéma de science-fiction contemporain… si seulement quelqu’un du côté de l’écriture avait réussi à ordonner les nombreuses bonnes idées distillées par l’histoire pour en sortir un récit réellement convaincant, à la progression fluide et cohérente. Malheureusement, le scénario tel que proposé ici ressemble à un travail non finalisé, balançant trop d’informations au spectateur sans jamais les développer suffisamment, en négligeant de surcroit le background de l’histoire, sujet à beaucoup trop d’interrogations.

Bref, on a comme un gros problème de scénario ici, que la mise en scène formellement brillante mais sans véritable personnalité de Wally Pfister ne peut éponger. Et si le résultat n’est pas un ratage total, qu’il se laisse même bien regarder, on sent bien que l’on passe à côté de quelque chose de beaucoup marquant.

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