CLASS OF 1999 (1990)

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Manu le 19/07/2022 à 07:14

3.3

Réalisé par Mark L. Lester
Avec Bradley Gregg, Traci Lind, Stacy Keach, Pam Grier, Malcolm McDowell.
Film américain
Genre : Science-fiction
Durée : 1h 39min.
Année de production : 1990
Musique : Michael Hoenig

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.3

Critique CLASS OF 1999 (1990)

Avis rédigé par Manu | le 19/07/2022. | Note : 3.3

Class of 1989 est le onzième long métrage cinématographique de fiction de Mark L. Lester. Le film se situe dans sa filmographie entre la comédie Armed and dangerous, interprétée par John candy et Eugene Levy, et le buddy cop movie Showdown in Little Tokyo, réunissant Dolph Lundgren et Brandon Lee. Produit par Lester, il est écrit par C. Courtney Joyner, que le cinéaste retrouvera sur 5 de ses longs suivants, dont les thrillers Stealing Candy et White rush.

Fausse suite du culte Class of 1984 - accessoirement film préféré de son impertinent auteur - ce Class of 1999 propose du diablement attractif sur le papier. Comment résister en effet à cette délirante histoire de profs Terminator / Robocop chargés de régler les problèmes de délinquance juvénile en milieu scolaire, misant à l’écran sur les talents de Stacy Keach, John P. Ryan, Pam Grier ou encore Malcolm McDowell (en proviseur naïf !) ? D’autant que, contrairement à Class of 1984, on saisit directement ici le caractère essentiellement ludique de cette entreprise éminemment roublarde (ou anarchiste, c’est selon).

D’où, à cet égard, la frustration grandissante, au fil du film, de ne pas voir cette riche matière et ce casting exploités à plein régime. Car si l’on s’amuse bien de la mise en place du récit et des prestations décalées des acteurs précités, l’action bourrine chère à Lester a par la suite tendance à prendre un peu trop de place au sein de l’intrigue, laissant le spectateur sur l’impression générale d’un bis certes estimable, en particulier dans l’œuvre par la suite de moins en moins inspirée de son réalisateur, mais bâclé, s’égarant dans la facilité, sans plus grand-chose à raconter passé l’exposition de son savoureux concept.

Semi-réussite seulement pour Lester donc, mais malgré tout honorable compagnon de route de Class of 1984, réservant quelques bons moments de comédie bête et méchante.

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