ROMANTIC COMEDY (1983)

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Manu le 14/03/2023 à 06:35

2.4

Réalisé par Arthur Hiller
Avec Dudley Moore, Mary Steenburgen, Frances Sternhagen, Janet eilber, Ron Liebman.
Film américain
Genre : Comédie romantique
Durée : 1h 43min.
Année de production : 1983
Titre français : La Fille sur la banquette arrière
Musique : Marvin Hamlisch

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.4

Critique ROMANTIC COMEDY (1983)

Avis rédigé par Manu | le 14/03/2023. | Note : 2.4

Vingt troisième long métrage cinématographique du canadien Arthur Hiller, Romantic comedy est l’adaptation de la pièce de théâtre éponyme de Bernard Slade, initialement montée à Broadway en 1979, avec Anthony Perkins et Mia Farrow dans les rôles principaux. Le film est écrit par Slade lui-même, et se situe dans la carrière cinématographique de Mary Steenburgen entre le biopic Cross Creek de Martin Ritt et la fable fantastique One magic Christmas de Phillip Borsos.

Ma seconde vision de cette comédie sentimentale eighties rapidement tombée dans l’oubli en dépit d’une affiche plutôt bankable en son temps, et aucune réévaluation à la clef. L’ensemble, qui évoque sensiblement le précédent Same time, next year de Robert Mulligan - autre adaptation de Slade, nettement mieux reçue par la critique en son temps - demeure toujours aussi poussif et téléphoné dans l’écriture, aussi peu engageant dans l’interprétation, que ce soit du côté de Dudley Moore - mes à priori sur le jeu appuyé de cet acteur n’aidant pas - ou de Mary Steenburgen, mal à l’aise dans un curieux personnage de femme dépeinte comme à la fois futée et naïve, personnage en tout cas guère crédible selon moi.

Quant à la description des coulisses de la création d’une pièce du théâtre - cadre pourtant déjà investi avec un certain succès par Hiller un an auparavant dans son attachant Author! Author! - elle ne satisfait pas davantage, n’offrant strictement rien de pertinent ou d’amusant sur le sujet.

On sauvera avec indulgence quelques répliques amusantes ici et là, ainsi qu’un agréable score d’époque de Marvin Hamlisch (déjà aux claviers sur Same time, next year), au thème central vous trottant encore quelques temps dans la tête après la vision de l’œuvre, mais dans l’ensemble cela reste un Hiller particulièrement peu inspiré, presque pénible, à classer parmi les (récurrents) échecs de cet inégal réalisateur.

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