THE YARDS (2000)

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Manu le 10/03/2013 à 10:29

Réalisé par James Gray
Avec Mark Wahlberg, Joaquin Phoenix, Charlize Theron, James Caan, Ellen Burstyn.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 53min.
Année de production : 2000
Musique : Howard Shore

Sortie Cinéma France : 01/11/2000
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

5.0

Critique THE YARDS (2000)

Avis rédigé par Manu | le 10/03/2013. | Note : 5.0

The Yards est le second long métrage de James Gray, signé 6 ans après Little Odessa. Filmé à New York, dans les quartiers du Bronx, du Queens et de Brooklyn, le film est coécrit par Gray et Matt Reeves, futur réalisateur de Cloverfield et Let me in. Le film fut présenté en compétition au festival de Cannes 2000 (présidé par Luc Besson) dans sa version « happy end », remontage effectué par la Miramax contre la volonté de son réalisateur.

L’un des très grands films noirs de la décennie 2000 (même si tourné en 1998). A tous les niveaux, The Yards touche à une sorte de perfection / idéal cinématographique. De son ouverture - superbe vision de « sortie des ténèbres » par la voie du métro new yorkais - jusqu’à son ultime et ambigüe dernière image, faisant écho à l’introduction précitée tout en évoquant l’une des scènes clef du film - l’échange entre Wahlberg et sa mère alitée, pendant sa cavale – The Yards sidère par la maitrise intégrale avec laquelle Gray mène sa barque et transforme cette classique histoire de corruption en grande tragédie opératique.

Les acteurs, que l’on sent dirigé d’une main de fer, offrent tous d’exceptionnelles prestations, la photographie d’Harris Savides est à tomber, l’élégiaque partition d’Howard Shore vous serre la gorge, les dialogues sont au cordeau et la progression du récit implacable. Bref, véritablement le type de film dont on savoure chaque séquence ébahi, en se confondant intérieurement en louanges.

Une précision de taille tout de même : The Yards est à voir absolument dans sa version director’s cut. Une version proposant une fin autrement plus forte et intelligente que celle concoctée par les frères Weinstein à l’époque de la sortie en salles du film.

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