THE BOSTON STRANGLER (1968)

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Manu le 24/06/2010 à 09:50

3.8

Réalisé par Richard Fleischer
Avec Tony Curtis, Henry Fonda, George Kennedy, Mike Kellin, Murray Hamilton.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 51min.
Année de production : 1968
Titre français : L'Etrangleur de Boston

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.8

Critique THE BOSTON STRANGLER (1968)

Avis rédigé par Manu | le 24/06/2010. | Note : 3.8

Richard Fleischer revient au drame criminel et l’étude des comportements déviants presque 10 ans après son Compulsion, récit d’une célèbre et glaçante affaire de meurtres sans mobile, survenue dans le Chicago huppé des années 20. Plus rigoureux encore que ce dernier, qui péchait par une interprétation un poil trop démonstrative, et plus glauque dans les faits qu’il décrit, The Boston strangler peut se voir comme le modèle de ce type de film- enquête à caractère psychologique, genre qui donnera notamment naissance dans les années 80 au prolifique – et souvent nettement plus bis - filon cinématographique du psycho-killer (Fleischer lui-même anticipera dans les années 70 avec son Blind terror). Bref, tout cela pour dire que des ½uvres comme Maniac, Le Silence des agneaux, Se7en ou – sans doute le premier auquel on pense en revoyant le film de Fleischer – Zodiac doivent toutes un petit quelque chose à ce Boston Strangler, qui surprend autant par ses audaces formelles (l’emploi du split screen, ce maelstrom d’images traduisant l’importance grandissante des médias, et notamment de la télévision, dans ce type d’affaires) que narrative (le personnage du tueur qui n’apparait à l’écran qu’au bout d’une heure de film, et cette dernière demi-heure d’une impressionnante austérité, approchant cliniquement son sujet).

Après, pour être tout à fait honnête, je trouve que, sur un sujet similaire, Fleischer fera encore mieux 3 ans plus tard avec 10 Rillington Place, ½uvre clinique d’un bout à l’autre, dépouillée de tout artifice. Mais son Boston strangler demeure tout de même un classique des années 60, de même qu’un incontournable dans sa filmo.

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