SHARKY'S MACHINE (1981)
Manu le 18/08/2024 à 18:53
Réalisé par Burt Reynolds
Avec Burt Reynolds, Vittorio Gassman, Brian Keith, Charles Durning, Rachel Ward.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 2h 02min.
Année de production : 1981
Titre français : L'anti-gang
Musique : Al Capps

Sortie Cinéma France : 13/07/1982
Sortie DVD France : n.c.
Avec Burt Reynolds, Vittorio Gassman, Brian Keith, Charles Durning, Rachel Ward.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 2h 02min.
Année de production : 1981
Titre français : L'anti-gang
Musique : Al Capps

Sortie Cinéma France : 13/07/1982
Sortie DVD France : n.c.
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Avis rédigé par Manu
| le .
| Note : 3.8
Sharky’s machine est le troisième long métrage cinématographique réalisé par l’acteur Burt Reynolds. Le film adapte le roman éponyme de William Diehl. Il est écrit par Gerald Di Pego, coscénariste notamment du W de Richard Quine et, plus récemment, du Words and pictures de Fred Schepisi. Il se situe dans la carrière de Reynolds entre les comédie Paternity de David Steinberg et The Best little whorehouse in Texas de Colin Higgins.Un titre phare de la filmographie eighties de Burt, re-revu avec toujours le même plaisir. Certes, à l’image d’ailleurs des 2 précédentes réalisation de la vedette de Deliverance, il s’agit d’une œuvre un peu foutraque, au sein de laquelle, d’une séquence à l’autre, on a parfois l'impression de passer brusquement du cinéma d'Aldrich à celui d'Hal Needham.
Et malgré tout, cela demeure bougrement attachant dans l'ensemble. Le charisme de Reynolds, habile dosage de virilité / fragilité, est encore à son zénith ici, l'intrigue, bien qu'un peu brouillonne, sort de l'attendu, et l'ambiance néo-noire romantique fonctionne bien, sans jamais donner l'impression d'un travail appliqué, trop référentiel. Enfin on boit du p'tit lait du côté des seconds rôles (et je crois n'avoir jamais vu Charles Durning aussi svelte).
Bref, cela manque sans doute un peu de rigueur - défaut qui n'ira malheureusement qu'en s’accentuant sur la réalisation suivante de Reynolds, Stick - mais c’est vraiment généreux, cinématographiquement très séduisant (avec une superbe photographie aérienne sur les génériques de début et fin) et cela transpire la sincérité et l’engagement de la part de son interprète-réalisateur.

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