REVENGE ON THE HIGHWAY (TV) (1992)

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Manu le 18/06/2020 à 21:24

Réalisé par Craig R. Baxley
Avec Stacy Keach, Lisa Banes, Tom Bower, Thomas Wilson Brown, Sandahl Bergman.
Téléfilm américain
Genre : Policier
Durée : 1h 37min.
Année de production : 1992
Titre français : Silent thunder, le volant de la mort
Musique : Shuki Levy

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.0

Critique REVENGE ON THE HIGHWAY (TV) (1992)

Avis rédigé par Manu | le 18/06/2020. | Note : 3.0

Revenge on the highway est le premier long métrage signé pour le petit écran par l’ancien cascadeur et réalisateur de seconde équipe Craig R. Baxley. Ce récit inspiré d’un authentique fait divers est écrit par le binôme Dennis Shryack / Michael Blodgett, marquant ainsi la cinquième et dernière collaboration des 2 hommes après notamment le drame criminel Hero and the terror de William Tannen et la comédie policière Turner & Hooch de Roger Spottiswoode.

Onze ans après le thriller Roadgames, Stacy Keach rempile dans le registre du routier sympa, à l’occasion de revenge on the highway jouant sur le registre combiné du suspense / drame routier. Double casquette que l’œuvre a d’ailleurs un peu de mal à porter, le spectateur, agréablement pris au piège d’une mise en scène emballant avec grande efficacité ses impressionnantes séquences d’action (où l’on sent clairement le cascadeur sommeiller en Baxley), se demandant constamment quelle est la part d’authenticité de cette mécanique scénaristique un peu trop bien huilée.

Ainsi beaucoup plus près d’un Duel que du drame sociétal attendu dénonçant l’irresponsabilité de certains chauffeurs routiers, Revenge on highway souffre d’une conception bâtarde le recommandant avant tout à l’amateur de suspenses virils et / ou films de « gros culs » façon Convoy, Craig R. Baxley y signant définitivement l’une de ses meilleures mises en scène.

Bref, parfois un peu à côté de la plaque mais nettement plus percutant que la moyenne pour une œuvre télévisuelle du début des années 90, avec en prime un Stacy Keach qui en impose naturellement le rôle principal – peut-être l’un de ses plus marquants de la décennie 90.

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