LE REBELLE (1980)
Manu le 04/04/2025 à 18:19
Réalisé par Gérard Blain
Avec Patrick Norbert, Michel Subor, Isabelle Rosais, Jean-Jacques Aublanc, Françoise Michaud.
Film français
Genre : Policier
Durée : 1h 37min.
Année de production : 1980
Musique : Catherine Lara

Sortie Cinéma France : 12/11/1980
Sortie DVD France : n.c.
Avec Patrick Norbert, Michel Subor, Isabelle Rosais, Jean-Jacques Aublanc, Françoise Michaud.
Film français
Genre : Policier
Durée : 1h 37min.
Année de production : 1980
Musique : Catherine Lara

Sortie Cinéma France : 12/11/1980
Sortie DVD France : n.c.
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Avis rédigé par Manu
| le .
| Note : 3.5
Le Rebelle est le cinquième film comme réalisateur de l’acteur estampillé « nouvelle vague » Gérard Blain. Le film est coécrit par Blain lui-même et André Debaecque, déjà collaborateur d’écriture du cinéaste sur ses 2 premiers longs, Les Amis et Le Pélican. Le film se situe dans la carrière de Patrick Norbert entre le drame L’adoption de Marc Grunebaum et la première réalisation de Nathalie Delon, Ils appellent ça un accident.Après Le Pélican, une autre belle surprise pour moi, de la part de Gérard Blain. Le film est un peu plus causant que les 2 précédents du cinéaste, et sans doute un peu plus explicatif. Mais, dans son portrait d'un jeune rebelle sans but dans la tristounette France giscardienne du tournant des années 80, il soulève pas mal de questions passionnantes. Sur l'impasse que semble constituer un rejet total de la société, sur la difficulté d'organiser une lutte efficace face aux effets pervers (fracture sociale, chômage de masse et consort) du capitalisme triomphant.
Avec, derrière le propos politique, ce même dosage de rigueur et de douceur que dans Le Pélican et Un enfant dans la foule, à travers notamment l'évocation touchante de la relation entre le personnage principal et sa petite sœur. Après, soulignons que le fait d’associer homosexualité - thème semble-t-il récurrent de l’œuvre de Blain - et exploitation de la jeunesse marginale par les nantis pourra peut-être poser problème aujourd’hui. Reste toutefois que, de mon côté, cela n’enlève fondamentalement rien à la pertinence de la réflexion sociétale proposée par ce film laissant très pudiquement parler l’émotion dans sa dernière ligne droite.

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