DEATH WISH 3 (1985)

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Manu le 30/09/2010 à 18:50

2.7

Réalisé par Michael Winner
Avec Charles Bronson, Deborah Raffin, Ed Lauter, Martin Balsam, Gavan O'Herlihy.
Film américain
Genre : Policier, action.
Durée : 1h 32min.
Année de production : 1985
Titre français : Le Justicier de New-York

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.7

Critique DEATH WISH 3 (1985)

Avis rédigé par Manu | le 30/09/2010. | Note : 2.7

Michael Winner avait poussé le bouchon assez loin dans son second Justicier dans la ville, monument de provocation et de mauvais goût et accessoirement joli bras d’honneur lancé à la face du cinéma américain grand public de la première moitié des années 80. Probablement conscient qu’il pouvait difficilement trouver meilleure conclusion à son œuvre américaine qu’avec cette explosive séquelle, et qu’il avait sans doute dit à peu près tout ce qu’il avait dire sur le sujet, l’iconoclaste et volontiers blagueur cinéaste anglais opte ici pour une approche totalement différence, si tout aussi provocatrice à sa façon : celle du portnawak assumé et de la satire tordue déguisée en film d’action.

Car ce surprenant Justicier du New-York tient davantage de la grosse plaisanterie que de quoi que se soit d’autre. Tourné en grande partie dans la banlieue de Londres – preuve supplémentaire s’il en fallait que Winner ne prend rien au sérieux ici – Le Justicier de New-York aligne les personnages caricaturaux dignes d’une parodie des frères Zucker dans une intrigue totalement irréaliste passant en revue les plus beaux clichés du film d’auto-défense, jusqu’à un final de maboul où Bronson et tous les braves citoyens du quartier sortent balais, barres de fer, pistolets, mitrailleuses de la dernière guerre et même lance-missile (!) pour casser du voyous.

Bref, une fois de plus, le résultat risque fort de ne pas plaire au plus grand nombre, mais une chose est sûre, Winner a un style bien à lui, des idées qui sortent de l’ordinaire et humour très particulier. Et c’est un provocateur plus malin que la critique a bien voulue le penser pendant des années.

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