A NIGHTINGALE SANG IN BERKELEY SQUARE (1979)

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Manu le 15/06/2011 à 23:32

2.2

Réalisé par Ralph Thomas
Avec Richard Jordan, Oliver Tobias, David Niven, Elke Sommer, Gloria Grahame.
Film américain
Genre : Comédie policière
Durée : 1h 42min.
Année de production : 1979
Titre français : Le Casse de Berkeley Square
Musique : Stanley Myers

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.2

Critique A NIGHTINGALE SANG IN BERKELEY SQUARE (1979)

Avis rédigé par Manu | le 15/06/2011. | Note : 2.2

Dernier film de Ralph Thomas, honnête fonctionnaire du cinéma populaire anglais des années 50 à 70 – son Deadlier than the male est notamment tout à fait recommandable – A Nightingale sang in Berkeley Square est malheureusement une comédie policière un peu loupée.

On avait pourtant le droit d’y croire un peu, au regard de son sujet – nouvelle histoire de casse du siècle fomenté par une bande d’outsiders, soit une spécialité cinématographique dans laquelle le cinéma anglais s’est toujours montré plutôt à son aise (cf. Robbery de Peter Yates ou The Italian Job de Peter Collinson) - de sa jolie distribution et du cachet « savoir-faire à l’ancienne » que nous promettait la réalisation de Ralph Thomas.

Mais le résultat déçoit. Pour faire court, disons que le film manque un peu de tout : rythme, suspense, crédibilité, humour (ou plutôt finesse dans l’humour) et peps dans l’interprétation (en dépit d'un Richard Jordan qui ne rechigne pas à en faire des caisses). Les auteurs semblent constamment hésiter entre la franche comédie et quelque chose d’un chouia plus sérieux, et le récit est truffé d’ellipses déstabilisantes (la séquence de la première tentative de cambriolage est par exemple totalement éludée).

A noter qu’Elke Sommer (et sa magnifique coupe de cheveux seventies à la Mireille Mathieu) n’a qu’un rôle secondaire – et un temps de présence limité - au sein du récit, alors que la position de son nom au générique de début la présente l’héroïne féminine du film. Ha ! Et puis je dois signaler aussi que j’ai trouvé la musique de Stanley Myers – compositeur que j’aime beaucoup habituellement – assez éprouvante à l’oreille.

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