THE NIGHT THEY RAIDED MINSKY'S (1968)

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Léo le 07/09/2014 à 19:41

3.6

Réalisé par William Friedkin
Avec Jason Robards, Britt Ekland, Norman Wisdom, Harry Andrews, Elliott Gould.
Film américain
Genre : Comédie musicale
Durée : 1h 40min.
Année de production : 1968
Musique : Charles Strouse

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.6

Critique THE NIGHT THEY RAIDED MINSKY'S (1968)

Avis rédigé par Manu | le 07/09/2014. | Note : 3.6

The Night they raided Minsky’s est le second long métrage de fiction de William Friedkin. Celui-ci est une adaptation du roman de Rowland Barber originellement publié en 1960 par les scénaristes Arnold Schulman (Love with the proper stranger, Tucker : the man and his dream), Sidney Michaels et Norman Lear, également producteur de l’œuvre. Production relativement couteuse pour l’époque, The night they raided Minsky’s resta immobilisé en salle de montage pendant près d’un an. De son côté, parti travaillé en Angleterre sur The Birthday party, William Friedkin se désintéressa rapidement du devenir de l’œuvre, déclarant publiquement que celle-ci ne valait strictement rien.

Un Friedkin pas encore en totale possession de ses moyens que cette Night they raided Minsky’s, mais un Friedkin tout de même, avec ce que cela comporte de transgression, d’audace et de folie. Sorte de comédie musicale rendant hommage au burlesque des années 20, le film évoque dans son montage syncopé et style parfois proche du documentaire le free-cinéma anglais des ann »es 60, les gros moyens en plus. La patte parait donc encore sous influence, mais au fond, la personnalité du futur réalisateur de The French connection est elle et bien là, dans ces portraits d’individus en marge du système, possédant tous, de façon plus ou moins apparente, un petit grain ne demandant qu’à éclore.

Une œuvre à la fois zinzin et mélancolique qui brille déjà par sa forte personnalité et la qualité de sa direction d’acteur, Britt Ekland y trouvant très probablement l’un de ses rôles les plus marquants aux côté d’un Jason Robards en grande forme.

Bien meilleur que ce que semble en penser Friedkin lui-même.

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