SPASMS (1983)

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Manu le 20/06/2024 à 20:38

3.5

Réalisé par William Fruet
Avec Peter Fonda, Oliver Reed, Kerrie Keane, Al Waxman, Miguel Fernandes.
Film canadien
Genre : Epouvante
Durée : 1h 30min.
Année de production : 1983
Titre français : Spasmes
Musique : Eric N. Robertson

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.5

Critique SPASMS (1983)

Avis rédigé par Manu | le 20/06/2024. | Note : 3.5

Spasms est le sixième long métrage cinématographique du canadien William Fruet. Ecrit par Don Enright, scénariste du précédent Search and destroy de Fruet, le film se situe dans la carrière de Peter Fonda entre le drame Peppermint-Frieden de Marianne Rosenbaum et le téléfilm de Peter Levin, A reason to live.

Certes, lorsqu’ils se rencontrent à l’écran, à l’occasion de ce Spams, Peter Fonda et Oliver Reed ne sont plus vraiment au zénith de leurs carrières respectives. Il n’empêche : voir dans un même cadre converser ces 2 icones à fort tempérament ajoute clairement une belle plus-value à cette série B.

Mais le charme de ce curieux mélange d’épouvante et de film d’attaque animale, saupoudré d’un doigt de slasher, ne tient pas qu’à cette seule croustillante rencontre. Spasms, malgré toute ses imperfections, confirme dans la foulée le statut d’authentique créateur d’atmosphère de Fruet, qui nous livre ici quelques séquences horrifiques plus que joliment travaillées, en tête desquelles celle de la première attaque du serpent, en haute mer.

Et puis Fruet témoigne ici, sans doute plus encore que dans ses précédents travaux, d’un art de la débrouillardise forçant le respect. On ne peut en effet que saluer son talent à maquiller l’absence évidente de budget et les grosses faiblesses d’un script partant rapidement dans tous les sens, en prenant simplement le parti de s’amuser et d’amuser le spectateur sans non plus verser dans le n’importe quoi, avec juste ce qu’il faut de recul malicieux, rendant ici hommage à Psycho, là aux films de grosses bébêtes d’antan.

Bref, une très divertissante petite série B, à défaut du meilleur film de son réalisateur (et de ses 2 interprètes principaux).

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