SMILEY FACE KILLERS (2020)

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Manu le 28/04/2022 à 21:30

3.3

Réalisé par Tim Hunter
Avec Ronen Rubinstein, Mia Serafino, Crispin Glover, Amadeus Serafini, Ashley Rickards.
Film américain
Genre : Horreur
Durée : 1h 36min.
Année de production : 2020
Musique : Kristin Gundred

Sortie Cinéma France : 16/12/2021
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.3

Critique SMILEY FACE KILLERS (2020)

Avis rédigé par Manu | le 28/04/2022. | Note : 3.3

Smiley face killers est le seulement onzième long métrage cinématographique de Tim Hunter en quelques 32 années d’activité en ce domaine. Le film est écrit et coproduit par le romancier Bret Easton Ellis. Il marque les retrouvailles de Hunter avec l’acteur Crispin Glover, 34 ans après le drame adolescent River’s edge, à ce jour titre le plus réputé du cinéaste.

Note IMDB déplorable pour ce slasher clairement pas comme les autres, portant assurément la patte du son célèbre scénariste / écrivain, mais également l’empreinte des travaux sous influence lynchienne du Tim Hunter du tournant des années 90, lorsque celui-ci signait le néo-noir arty Paint it black ou réalisait 3 épisodes des deux premières saisons de Twin Peaks.

Alors, certes, la frontière est ici particulièrement mince entre bizarrerie et foutage de gueule, entre audace et ridicule. Et l’on peut comprendre le progressif renoncement du spectateur découvrant ce film d’horreur oisif et voyeuriste, flirtant régulièrement avec l’irrationnel dans ses péripéties, tout comme son agacement face à cet embryon d’histoire prétexte à reluquer et dépoiler des beaux gosses baraqués, dans lequel les smiley face killers du titre ne passent à l’action qu’au bout d’une première heure de métrage ne racontant quant à elle pratiquement rien.

Reste en tout cas une proposition cinématographique du genre horreur assez unique en son genre, et étonnamment radicale de la part d’un télé/cinéaste établi comme Tim Hunter. Un essai gonflé qui pourra tout aussi bien susciter le rejet total qu’opérer une étrange séduction sur le spectateur, ici pris en tenaille entre fascination et malaise.

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