Q (1982)

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Léo le 26/07/2013 à 11:13

3.3

Réalisé par Larry Cohen
Avec Michael Moriarty, Candy Clark, David Carradine, Richard Roundtree, James Dixon.
Film Américain
Genre : Drame
Durée : 1h 33min
Année de production : 1982
Titre français : Epouvante sur New York
Musique : Robert O. Ragland

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.3

Critique Q (1982)

Avis rédigé par Manu | le 26/07/2013. | Note : 3.3

Intégralement filmé à New York, Q est le dixième long métrage réalisé par Larry Cohen. Comme tous les précédents, il est repose sur un script rédigé de sa plume. Ce projet fut monté en un temps record (une semaine, aux dires de Cohen), dans la foulée de renvoi du cinéaste du neo noir I, the jury, repris en mains par Richard T. Heffron au bout d’une semaine, pour cause semble-t-il de dépassement de budget assez conséquent (ce qui peut surprendre, de la part de quelqu’un habitué à tourner avec pas grand-chose en poche).

Un bon cru de la boutique Cohen, que ce Q, dans lequel les défauts propres au cinéma de cet auteur incontournable du cinéma d’exploitation indépendant américain des années 70 et 80, parviennent à s’effacer derrière la très sympathique personnalité et saveur à part de l’ensemble.

Ainsi, on excusera la ringardise de certains effets visuels, le côté brouillon de la mise en scène et le caractère un brin lâche de l’intrigue pour justement savourer l’aspect joyeusement branque de l’ensemble. Sentant parfois l’improvisation à plein nez, les prestations des comédiens possèdent quelques chose d’agréablement piquant – Michael Moriarty compose même un personnage d’anti-héros assez mémorable – et, à défaut de porter beaucoup d’attention sur ses cadrages et le rythme de son film, Larry Cohen imprègne l’ensemble d’une belle ambiance new yorkaise début eighties (période disons trash).

Bref, si cette improbable histoire de malédiction aztèque ne restera sans doute pas dans les annales du film d’agression animale, elle constitue néanmoins un divertissement bis extrêmement savoureux dont le caractère iconoclaste, le ton parfois discrètement rigolard et les pointes de gore raviront les amateurs de curiosités fantastiques indie.

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