OPERA (1987)

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Manu le 25/06/2021 à 16:45

3.6

Réalisé par Dario Argento
Avec Cristina Marsillach, Ian Charleson, Urbano Barberini, Daria Nicolodi, William McNamara.
Film italien, anglais, allemand
Genre : Horreur
Durée : 1h 47min.
Année de production : 1987
Titre français : Terreur à l'opéra
Musique : Brian Eno

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.6

Critique OPERA (1987)

Avis rédigé par Manu | le 25/06/2021. | Note : 3.6

Opera est le dixième long métrage cinématographique du scénariste et réalisateur Dario Argento. Cette coproduction italo-germano-anglaise est écrite et coproduite par Argento lui-même, s’appuyant sur une histoire signée Argento et Franco Ferrini. Il s’agit à ce titre de la troisième collaboration entre Argento et Ferrini après Phenomena en 1985 et le diptyque Dèmoni l’année suivante, uniquement coécrit par le duo.

S’il ne fait guère de doute que les plus belles heures du cinéma d’Argento appartiennent aux années 70, les deux décennies suivantes sont cependant loin de démériter autant qu’on a pu l’entendre à l’époque. Certes, à l’image de cet Opera-même, ce corpus manque de constante, se prenant par moment les deux pieds dans le tapis, et la forme devient beaucoup plus une affaire de gout.

Pourtant, tout comme dans les classiques passés du maestro, l’envie de cinéma et l’audace répondent clairement présentes tout au long de ce titre, débouchant sur une œuvre constamment stimulante en dépit de ses évidents écueils, liés pour la plupart à l’interprétation, pas très subtile, au scénario, pour le moins hasardeux dans son tortueux cheminement.

Bref, même si ce n’est pas toujours bien joué et encore moins convaincant en terme d’écriture, on s’en fiche, et l’on n’échangerait clairement pas cet Opera contre un suspense horrifique mieux ficelé si jamais l’on devait perdre cet unique grain de folie infusant la mise en scène d’Argento, entre lyrisme exacerbé et grotesque assumé.

Malade, sans filtre mais jouissif, un titre 100% argentien qui déborde de cinéma, quoi que l’on puisse penser de la carrière post-Tenebre du cinéaste.

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