LIVIDE (2011)

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Manu le 19/08/2012 à 08:45

1.8

Réalisé par Alexandre Bustillo, Julien Maury
Avec Chloé Coulloud, Félix Moati, Jérémy Kapone, Catherine Jacob, Béatrice Dalle.
Film français
Genre : Epouvante
Durée : 1h 28min.
Année de production : 2011
Musique : Raphael Gesqua

Sortie Cinéma France : 07/12/2011
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

1.8

Critique LIVIDE (2011)

Avis rédigé par Manu | le 19/08/2012. | Note : 1.8

Second film du binôme Alexandre Bustillo et Julien Maury après A l’intérieur, Livide donne tout comme ce dernier dans le registre de l’horreur, mais assaisonné cette fois d’une bonne dose de fantastique (à moins que ce ne soit l’inverse : du fantastique teinté d’épouvante gore).

J’avoue n’avoir à ce jour jamais totalement accroché à la veine fantastico-gore du cinéma français des années 2000. J’abordais donc ce Livide avec beaucoup de prudence, voire de réticences. Et je dois dire que les vingt premières minutes m’ont plutôt rassuré. L’exposition de l’intrigue est soignée, presque prometteuse. L’ambiance bretonne est séduisante - on sent d’ailleurs bien dans celle-ci l’ambition initiale des auteurs de tourner leur film en Irlande - le jeu des comédiens plutôt correct. La seule inquiétude concerne alors les dialogues, pas très inspirés, voire même franchement médiocres sur certaines scènes. M’enfin, ça reste pro et on a quand même envie d’y croire …

Et puis, avec l’arrivée des 3 jeunes protagonistes dans la maison, l’ensemble commence à partir progressivement dans le mur. Grosse panne de rythme, multiplication de rebondissements téléphonés, séquences horrifiques dépourvues d’impact, Livide s’achève dans une embarrassante atmosphère de n’importe quoi. Et on ne peut guère sauver de ce fatras de références mal digérées (citons Dario Argento bien sûr, mais également le Danse macabre de Margheriti ou le dernier sketch des 3 visages de la peur de Bava) une seule idée séduisante : celle, malheureusement pas exploitée, de la poupée mécanique vivante.

Bref, si Livide transpire incontestablement l’amour d’un cinéma qui m’est très cher, il demeure extrêmement difficile, même en faisant preuve d’une certaine clémence à son égard, de s’enthousiasmer pour le produit fini.

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