IT'S ALIVE (2008)

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Manu le 16/03/2013 à 09:54

1.3

Réalisé par Josef Rusnak
Avec Bijou Phillips, James Murray, Raphaël Coleman, Owen Teale, Ty Glaser.
Film américain
Genre : Horreur
Durée : 1h 20min.
Année de production : 2008
Titre français : It's alive - Le Monstre est vivant
Musique : Nicholas Pike

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

1.3

Critique IT'S ALIVE (2008)

Avis rédigé par Manu | le 16/03/2013. | Note : 1.3

Comme son titre l’indique, It’s alive se présente comme le remake du film éponyme de 1974. Filmée au fin fond de la forêt bulgare, cette production Millennium Films, directement sortie en DVD deux ans après sa finalisation, est coécrite par Larry Cohen, scénariste et réalisateur de l’œuvre originelle.

Cet It’s alive version 2008 est une catastrophe ! Un irrécupérable ratage que je peux directement classer dans mon top five des pires remakes pondus par Hollywood au cours des années 2000, catégorie horreur-épouvante. Et le fait que Larry Cohen soit impliqué dans l’écriture d’un scénario aussi calamiteux fait franchement mal au cœur.

Pour faire simple, disons qu’une fois sa situation horrifique (très mal) plantée, il ne se passe pratiquement plus rien de tout le film. Rien n’est développé, rien n’est expliqué, rien n’est cohérent. Suite au massacre de l’hôpital, les autorités laissent étrangement les parents et le nouveau-né sans la moindre surveillance (ou presque). La mère ne bronche pas lorsque son bébé commence à égorger chats et lapins autour de la maison. Le père ne semble pas réaliser que sa progéniture est pour le moins différente de ses congénères du même calibre (en dépit de griffes à la place des doigts). Notre monstrueux bébé tue quelques seconds rôles dès que sa mère a le dos tourné, un flash-back bien pourri nous révèle que l’héroïne avait acheté sur le net des médocs pour avorter au cours de sa grossesse… en vain (faisant au passage cette version un film résolument pro-life, à la grande différence de son prédécesseur) et puis c’est à peu près tout…

La composition soignée de Nicholas Pike est à peu près le seul truc à retenir ici. Le reste fait pitié…

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