THE COUNTESS (2009)

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Manu le 15/07/2012 à 19:40

3.6

Réalisé par Julie Delpy
Avec Julie Delpy, Daniel Brühl, William Hurt, Anamaria Marinca, Sebastian Blomberg.
Film français, allemand, américain
Genre : Historique, épouvante
Durée : 1h 34min.
Année de production : 2009
Titre français : La Comtesse
Musique : Julie Delpy

Sortie Cinéma France : 21/04/2010
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.6

Critique THE COUNTESS (2009)

Avis rédigé par Manu | le 15/07/2012. | Note : 3.6

Cette coproduction germano-française est le troisième long métrage de Julie Delpy, laquelle, en plus d’assurer le rôle titre, en signe également le scénario et la musique (avec l’aide sans doute précieuse de Marc Streitenfeld, crédité ici comme musical producer, de même qu’apparaissant dans les remerciements du générique de fin). Le film est une nouvelle transposition à l’écran des sanglants et semi-légendaires exploits de la comtesse Erzsebet Bathory, grande source d’inspiration de la littérature fantastique et objet de moult essais cinématographiques allant de la pure bande fantastique (Countess Dracula) à l’œuvre d’art et d’essai (Bathory) en passant par un savant mélange des deux (Les lèvres rouges).

Un bel exercice d’équilibrisme que ce film. Sans jamais renier les racines populaires de son sujet, The Countess opte pour un traitement très sobre, plus romantico-historique que fantastique de l’affaire Bathory. Une approche gagnante, qui séduit donc autant par sa rigueur, sa recherche d’un certain réalisme historique, que par son respect du volet horrifico-fantastique de l’histoire. Le film n’esquive ainsi jamais son sujet tout en évitant de trop « l’intellectualiser », et parvient en prime à l’enrichir d’une intéressante touche personnelle dans son vision de la condition féminine au 15 eme siècle. Bref, en deux mots : Bien joué !

Ensuite, pour que la réussite soit totale, une réalisation un chouia moins austère et peut-être un travail photographique plus relevé aurait certainement été bienvenus pour soutenir à sa juste valeur cet excellent travail d’écriture. M’enfin, en l’état, cet essai « néo-gothique » demeure déjà très recommandable.

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