TEMPI DI GUERRA (1987)

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Manu le 01/06/2020 à 12:00

1.3

Réalisé par Umberto Lenzi
Avec Peter Hooten, Werner Pochath, Giacomo Rossi Stuart, Maurizio Schmidt, Boris Dvornik.
Film italien, yougoslave
Genre : Guerre
Durée : 1h 25min.
Année de production : 1987
Titre français : Wartime
Musique : Fabio Frizzi

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

1.3

Critique TEMPI DI GUERRA (1987)

Avis rédigé par Manu | le 01/06/2020. | Note : 1.3

Cinquante quatrième réalisation cinématographique d’Umberto Lenzi, Tempi di guerra se situe dans sa filmographie entre l’autre drame de guerre, également tourné en Yougoslavie, Un ponte per l’inferno, et le film d’épouvante La Casa 3, filmé quant à lui dans le Massachusetts. Le film marque par ailleurs la quatrième et avant-dernière collaboration de Lenzi avec l’acteur Giacomo Rossi Stuart.

Les spécialistes le savent bien : la fin de carrière d’Umberto Lenzi, comme celles de bon nombre de ses confrères ayant continué à travailler au-delà de la seconde moitié des années 80, tient de la lente et douloureuse agonie. Un long chemin de croix tout autant pour ces autrefois talentueux cinéastes que pour le malheureux amateur de cinéma genre transalpin dès lors contraint de subir, découverte après découverte, le même affligeant spectacle, fait d’action au rabais, de comédiens médiocres, d’écriture dépourvue de toute imagination, voire même tout simplement de talent, et de mise en scène rendant le plus souvent directement les armes, incapable qu’elle est de palier les insurmontables obstacles pré-cités.

Et malheureusement Tempi di guerra coche toutes les cases de cette déconfiture, plongeant rapidement le spectateur dans l’ennui le plus ferme. Non par faute d’action – le film sort l’artillerie lourde de ce côté, avec du mitraillage, du parachutage, de l’explosion de pont, du déraillement de train et du combat de chars d’assaut en veux-tu, en voilà – mais par manque total d’enjeu du côté du récit, rocambolesque sans être amusant, platement dialogué, sans tension ni personnage un brin intéressant, à l’exception peut-être - pour les amateurs de troisième degré - du nazi d’opérette incarné par ce cabotin de Werner Pochath.

Bref, un titre à pudiquement oublier dans la carrière de Lenzi que cette pénible aventure guerrière bourrée de stock-shots…

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