WARLORDS OF ATLANTIS (1978)

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Manu le 12/05/2011 à 18:34

2.9

Réalisé par Kevin Connor
Avec Doug McClure, Peter Gilmore, Shane Rimmer, Michael Gothard, Cyd Charisse.
Film anglais
Genre : Fantastique, aventures
Durée : 1h 36min.
Année de production : 1978
Titre français : Les Sept cités d'Atlantis
Musique : Mike Vickers

Sortie Cinéma France : 12/07/1978
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.9

Critique WARLORDS OF ATLANTIS (1978)

Avis rédigé par Manu | le 12/05/2011. | Note : 2.9

Warlords of Atlantis est la quatrième des cinq productions fantastiques de l’anglais John Dark mises en image par son compatriote Kevin Connor. On y retrouve en vedette, comme dans les trois premiers films de ce cycle, l’américain Doug McClure. Toutefois, contrairement à ceux-ci, Warlords of Atlantis n’est pas une adaptation d’Edgar Rice Burroughs mais s’appuie sur un scénario original de Brian Hayles (qui par ailleurs décèdera prématurément l’année même de la réalisation de ce film).

L’influence des écrits de Jules Verne se fait néanmoins fortement ressentir dans ce récit mêlant joyeusement aventures et fantastique, le tout saupoudré d’un zeste d'héroic-fantaisie dans sa vision supra kitsch du monde oublié d'Atlantis, régi par un couple de mégalo quant à lui tout droit sorti d’un épisode de Star Wars.

Autant dire que le film ratisse large, mais aussi que, le solide métier de Kevin Connor aidant, on n’a guère le temps de s’ennuyer une fois plongé au cœur de cette généreuse matière scénaristique. Les bestioles plus ou moins effrayantes, plus ou moins caoutchouteuses retiennent probablement davantage l’attention du spectateur que les relativement fades héros du film (dont un « love interest » totalement transparent). Mais qu’importe ! On s’amuse bien et, mieux que cela même, on se laisse impressionner par une attaque finale de pieuvre géante particulièrement bien troussée et spectaculaire pour une production relativement modeste comme celle-ci.

Une petite réussite dans son créneau, destiné cependant prioritairement à un public ayant, comme l’on dit, gardé son âme d’enfant.

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