THE TROUBLE WITH SPIES (1987)

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Manu le 23/09/2017 à 07:51

2.3

Réalisé par Burt Kennedy
Avec Donald Sutherland, Ned Beatty, Ruth Gordon, Lucy Gutteridge, Michael Hordern.
Film américain
Genre : Comédie d'espionnage
Durée : 1h 31min.
Année de production : 1984
Musique : Ken Thorne

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.3

Critique THE TROUBLE WITH SPIES (1987)

Avis rédigé par Manu | le 23/09/2017. | Note : 2.3

The Trouble with spies marque pour Burt Kennedy un retour au film d’espionnage, sous forme de comédie cette fois, 10 ans après son adaptation de Robert Ludlum, The Rhinemann exchange, ainsi qu’un retour en terre ibérique, 16 ans après Hannie Caulder et The Deserter. Adaptation du roman de l’australien Mark McShane « Apple spy in the sky » originellement publié en 1983, cette production HBO aurait visiblement été tourné en 1984, soit 3 ans avant sa discrète sortie en salles sur le sol américain (d'où l'explication de la présence à bord de Ruth Gordon, pourtant décédée en 1985). Notons enfin que Kennedy retrouvera l’acteur Ned Beatty en 1990, sur son antépénultième réalisation, Big bad John.

Ceux qui espéraient retrouver ici un peu de la verve du S*P*Y*S d’Irvin Kershner et autre farces anti-système mettant en scène le grand Donald Sutherland dans les années 70 en seront pour leurs frais. The Trouble with spies est une excessivement laborieuse parodie de film d’espionnage à ranger dans la filmographie interdite de son talentueux interprète principal. Ici, la vedette de MASH a franchement l’air de s’ennuyer, ni quelle orientation donner à son personnage (tantôt abruti fini, tantôt plutôt futé), tandis que les gages prêtant vaguement à sourire se comptent sur à peu près 2 doigts et la mise en scène de Kennedy se révèle nous la jouer en mode strictement touristique.

Le côté gentiment ringard et hyper décontracte de l’œuvre pourra éventuellement distraire les plus indulgents comme moi, mais voila quand même un essai clairement loupé dans les grandes lignes, dont on saisit parfaitement les raisons de l’oubli total dans lequel il semble être tombé.

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