THE MACKINTOSH MAN (1973)

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Manu le 13/12/2012 à 12:45

3.6

Réalisé par John Huston
Avec Paul Newman, Dominique Sanda, James Mason, Harry Andrews, Ian Bannen.
Film anglais, américain
Genre : Espionnage
Durée : 1h 38min.
Année de production : 1973
Titre français : Le Piège
Musique : Maurice Jarre

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.6

Critique THE MACKINTOSH MAN (1973)

Avis rédigé par Manu | le 13/12/2012. | Note : 3.6

The MacKintosh man marque la seconde et dernière collaboration entre John Huston et Paul Newman après The Life and times of judge Roy Bean, filmé un an auparavant. Tourné en Angleterre (Londres, Liverpool), Irlande (County Galway) et à Malte, le film est adaptation du roman de Desmond Bagley, « The Freedom trap », publié en 1971. Bien que signé du seul Walter Hill au final, le script fut semble-t-il largement réécrit par Huston et sa collaboratrice de longue date Gladys Hill.

The MacKintosh man est à juste titre généralement considéré comme un petit John Huston. Ce qui ne veut pas dire non plus qu’il s’agisse là d’une œuvre sans grand intérêt. L’ensemble se révèle bien au contraire passionnant pour qui s’intéresse au travail de cet auteur, tout en demeurant extrêmement divertissant pour le spectateur n’aspirant qu’à découvrir une bonne petite bande d’espionnage made in seventies. Dans le premier cas, l’amateur appréciera de retrouver le style bien dégraissé d’Huston et, dans une conclusion rabattant assez brillamment les cartes établies par le récit, le ton ironico-désabusé de son cinéma. Dans le second, il se laissera plus simplement embarqué par une intrigue riche futée, maniant adroitement le mystère et l’action (dont une excellente poursuite automobile sur les inégalables – en termes de sécurité - routes touristiques de la côte ouest irlandaise.

Une œuvre clairement récréative pour son auteur, mais emballée néanmoins sérieusement (à l’inverse d’un Victory, par exemple), avec ce suffisamment de soin, d’énergie et de caractère pour que l’on passe un très bon moment devant (et qu’on ait envie de la revoir au bout de quelques années, comme ce fut le cas pour moi ici).

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