THE IPCRESS FILE (1965)

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Léo le 30/12/2013 à 11:25

3.6

Réalisé par Sidney J. Furie
Avec Michael Caine, Nigel Green, Guy Doleman, Sue Lloyd, Gordon Jackson.
Film anglais
Genre : Espionnage, Thriller
Durée : 1h 48min.
Année de production : 1965
Titre français : Ipcress - Danger immédiat
Musique : John Barry

Sortie Cinéma France : 20/10/1965
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.6

Critique THE IPCRESS FILE (1965)

Avis rédigé par Manu | le 30/12/2013. | Note : 3.6

The Ipcress file est le premier opus de la franchise des Harry Palmer, constituée à ce jour de 5 titres respectivement signés Sidney J. Furie, Guy Hamilton, Ken Russell, George Mihalka et Douglas Jackson. Le film adapte le roman éponyme de Len Deighton originellement publié en 1962. Il s’agit probablement à ce jour de l’œuvre la plus réputée de son prolifique réalisateur, ainsi que son ultime production tournée sur le sol anglais.

Souvent cité comme l’anti-James bond des années 60 - alors même que, assez ironiquement, il convoque plusieurs des participants de l’époque à la franchise des 007, du producteur Harry Saltzman au compositeur John Barry en passant par le monteur Peter R. Hunt – The Ipcress file conserve encore aujourd’hui un sacré cachet laissant deviner une œuvre d’une redoutable efficacité à sa sortie.

Le film tient en tout cas du ticket gagnant tant il semble taper dans le mille à tous les étages. La réalisation stylée de Furie, comme atteinte d’espionnite aigue dans ses curieux cadres plaçant régulièrement ses sujets à distance, est particulièrement stimulante (effets dont le réalisateur abusera jusqu’à la parodie involontaire dans ses titres suivants). Le ton de l’œuvre séduit immédiatement par l’ironie sèche avec laquelle il enrobe son solide suspense. L’ambiance prolo glauque des « bas fonds » londoniens est travaillée à la perfection (signée Ken Adam, célèbre décorateur des James bond première période). Enfin, Michael Caine, dans son premier rôle vedette, achève bien évidemment de rendre l’ensemble culte, parfait en fonctionnaire de l’espionnage issu des classes populaires, un peu dragueur sur les bords, modérément héroïque dans le travail.

Bref, l’un des grands classiques du cinéma anglais des années 60, à la saveur piquante intacte.

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