GREEN ZONE (2010)

(3) critiques (1) commentaire

Manu le 18/04/2010 à 22:23

3.85

Réalisé par Paul Greengrass
Avec Matt Damon, Greg Kinnear, Brendan Gleeson, Khalid Abdalla, Jason Isaacs.
Film américain, français, espagnol, anglais.
Genre : Espionnage, guerre.
Durée : 1h 55min
Année de production : 2010
Musique : John Powell

Sortie Cinéma France : 14/04/2010
Sortie DVD France : 31/08/2010

Les notes

3.7

4.0

3.9

Critique GREEN ZONE (2010)

Avis rédigé par Manu | le 18/04/2010. | Note : 3.7

Grand cinéaste de la paranoïa post 9/11, Paul Greengrass élabore ici un haletant suspense d’espionnage autour de la course à la vérité sur les armes de destruction massive irakiennes, se déroulant dans le Baghdâd fraîchement libéré (ou envahi, c’est selon) par les troupes américaines et leurs alliés au début de l’année 2003.

Le sujet est un brin casse-gueule, flirtant avec l’enfonçage de portes ouvertes tant, pour le spectateur d’aujourd’hui, l’issue de la quête du lieutenant Miller, le héros du film, peut paraître évidente. Pourtant, même s’il manque sans doute un petit travail d’explication sur les motivations poussant le personnage principal à aller au-delà de sa mission initiale, et que le récit, probablement dans un souci de clarté/exhaustivité sur le sujet, a recours à quelques situations et personnages par trop schématiques, le scénario est plutôt une réussite dans la mesure où la partie espionnage demeure riche, compréhensive et captivante d’un bout à l’autre, ainsi que, à l’inverse du dernier Bourne, jamais écrasée par les gros morceaux d’action que nous balance à intervalle régulier le film.

Autres atouts du film : une solide interprétation de Damon et Kinnear - ce dernier très convaincant en ordure de première - une très impressionnante reconstitution du Baghdâd à feu et à sang de 2003, et bien sûr une réalisation coup de poing de Greengrass, avec toujours cette volonté d'immerger totalement le spectateur dans l'action, de lui faire ressentir le chaos d'une situation de crise ou de tension extrême en filmant majoritairement à l'épaule et en montant ses scènes spectaculaires au plus cut.

Sans véritable surprise dans le fond, mais brillant dans la forme, et totalement immersif.

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