ESTAMBUL 65 (1965)
Manu le 01/11/2022 à 15:25
Réalisé par Antonio Isasi-Isasmendi
Avec Horst Buchholz, Sylva Koscina, Ángel Picazo, Klaus Kinski, Mario Adorf.
Film italien, français, espagnol
Genre : Espionnage
Durée : 1h 57min.
Année de production : 1965
Titre français : L'homme d'Istanbul
Musique : Georges Garvarentz

Sortie Cinéma France : 08/09/1965
Sortie DVD France : n.c.
Avec Horst Buchholz, Sylva Koscina, Ángel Picazo, Klaus Kinski, Mario Adorf.
Film italien, français, espagnol
Genre : Espionnage
Durée : 1h 57min.
Année de production : 1965
Titre français : L'homme d'Istanbul
Musique : Georges Garvarentz

Sortie Cinéma France : 08/09/1965
Sortie DVD France : n.c.
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Avis rédigé par Manu
| le .
| Note : 3.2
Estambul 65 est le onzième long métrage cinématographique de l’espagnol Antonio Isasi-Isasmendi. Coécrite par Isasi-Isasmendi, cette coproduction italo-franco-espagnole a été tournée entre Istanbul et la côte catalane pour les extérieurs. Elle marque la réunion de 3 acteurs phare du cinéma allemand d’après-guerre : Horst Buchholz, Klaus Kinski et Mario Adorf.Eurospy dans la grande tradition du genre, Estambul 65 ne semble guère se prendre au sérieux tout en déployant de confortables moyens… du moins par rapport à nos productions hexagonales de la même veine, tournées à la même époque.
A la fois charme et limite de l’œuvre, cette tonalité sério-comique permet de faire avaler avec le sourire l’absolue ringardise de l’affaire dans son ensemble tout en amenant à regretter que toutes ces séquences d’action très bien menées, par la voie d’un montage percutant notamment, étonnamment moderne même pour l’époque, ne viennent pas soutenir un propos plus fort en termes d’enjeux scénaristiques.
Bref, un eurospy bien fichu, gentiment décontracté, au point que le personnage central s’autorise à briser le quatrième mur en 2 occasions au moins, indiscutablement situé quelques bonnes coudées au-dessus des essais similaires d’un Maurice Cloche ou Maurice Labro, mais un divertissement également méchamment daté, puéril par endroit, et tirant un brin en longueur sur la fin (quasiment 2 heures pour une œuvre aussi légère de ce type, cela me paraît clairement trop).

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