THE RIVER (1984)

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Manu le 03/06/2021 à 11:37

2.5

Réalisé par Mark Rydell
Avec Mel Gibson, Sissy Spacek, Scott Glenn, Don Hood, Billy Green Bush, Barry Primus.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 2h 04min.
Année de production : 1984
Titre français : La Rivière
Musique : John Williams (1)

Sortie Cinéma France : 13/03/1985
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.5

Critique THE RIVER (1984)

Avis rédigé par Manu | le 03/06/2021. | Note : 2.5

The River est le huitième long métrage cinématographique du réalisateur et acteur Mark Rydell. 4 fois nominé aux oscars en 1985, le film est coécrit par Robert Dillon, scénariste notamment du culte Prime cut de Michael Ritchie et Waking the dead de Keith Gordon. Il se situe dans la carrière de Sissy Spacek entre les drames inspirés de faits réels, Missing et Marie.

Révision pour ce titre qui ne m’avait pas franchement marqué à sa découverte sur petit écran, 2 ou 3 ans après sa sortie. Ayant depuis fort apprécié certaines réalisations de Rydell, j’espérais un peu une redécouverte de cette œuvre aujourd’hui quelque peu tombée dans l’oubli (6400 votes seulement sur IMDB à ce jour). Et c’est malheureusement plutôt la déception qui s’impose au final.

Pamphlet ouvertement anti-Reaganien dénonçant les difficultés du monde paysan indépendant à l’époque des conglomérats agricoles, The River perd assèche rapidement son excellent sujet à force d’en rajouter dans le malheur et les coups du sort.

Aussi prévisible que démonstratif, ce récit dénonciateur souffre ainsi de maladresses rédhibitoires. Et ce n’est ni la photographie un peu trop léchée de Vilmos Zsigmond – rare faux pas pour le génial directeur de la photographie - ni l’interprétation plus appliquée qu’intense du couple Gibson / Spacek (pour le coup, Scott Glenn s’avère ici bien plus convaincant qu’eux) qui ne viennent gommer cet aspect factice et calculateur.

Reste quelques passages bien menés, réalisés avec une certaine habileté (l’épisode de l’accident dans le champ ou toutes les séquences se déroulant dans l’usine), mais quelque peu perdu au sein d’un ensemble raté, manquant réellement d’authenticité comme de subtilité.

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