THE OTHER SIDE OF THE WIND (2018)

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Manu le 13/01/2023 à 11:54

3.6

Réalisé par Orson Welles
Avec John Huston, Oja Kodar, Peter Bogdanovich, Susan Strasberg, Edmond O'Brien.
Film américain, français, iranien
Genre : Drame
Durée : 2h 02min.
Année de production : 2018
Titre français : De l'autre côté du vent
Musique : Michel Legrand

Sortie Cinéma France : 02/11/2018
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.6

Critique THE OTHER SIDE OF THE WIND (2018)

Avis rédigé par Manu | le 13/01/2023. | Note : 3.6

Ultime long métrage de fiction d’Orson Welles, à la post-production achevée quelques 42 ans après son tournage, sous l’impulsion de Peter Bogdanovich, ami de longue date de Welles, The Other side of the wind peut assurément être considéré comme un titre culte. Coproduit, en dernière instance, par Frank Marshall, réalisateur d’Arachnophobia et Alive, le film est écrit par Welles et sa dernière compagne, l’actrice croate Oja Kodar.

Un film un peu fou, d’une liberté totale, caractéristique de son époque, qui m’a spontanément évoqué le The Last movie de Dennis Hopper tourné à la même époque quelque part en Amerique du sud - parallèle d’autant plus évident que Hopper lui-même apparait dans cet Other side of the wind.

Sans doute brouillon mais audacieux, inventif et constamment stimulant, l’œuvre passionne donc à travers sa forme libre, anticonformiste - témoignage d’un Welles se fondant plus qu’idéalement dans le bouillonnement artistique du Nouvel Hollywood, mais sans se renier, en concervant un ancrage profond dans l’univers du cinéaste, qui s’interroge encore et toujours sur l’art et le réel, sur la difficulté de créer et la folie / mégalomanie intrinsèquement lié au génie créatif.

Certes bâti un peu de bric et de broc, mais débordant d’idées formidables, d’énergie et, tout simplement, de cinéma, The Other side of the wind s’apprécie peut-être avant tout comme une expérience unique, de bout en bout passionnante, quoi qu’un un peu éreintante aussi. Une expérience nécessitant probablement plusieurs visionnages pour en saisir pleinement la richesse. A noter par ailleurs un remarquable score de Michael Legrand, l’avant-dernier pour le grand écran de son illustre compositeur.

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