MAZES AND MONSTERS (TV) (1982)

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Manu le 09/05/2023 à 07:56

Réalisé par Steven Hilliard Stern
Avec Tom Hanks, Wendy Crewson, Chris Makepeace, Murray Hamilton, Anne Francis.
Téléfilm américain
Genre : Drame
Durée : 1h 40min.
Année de production : 1982
Titre français : Les Monstres du labyrinthe
Musique : Hagood Hardy

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.0

Critique MAZES AND MONSTERS (TV) (1982)

Avis rédigé par Manu | le 09/05/2023. | Note : 2.0

Mazes and monsters est la dernière des cinq réalisations signées pour la télévision par le canadien Steven Hilliard Stern au cours de la seule année 1982. Cette adaptation du roman éponyme de Rona Jaffe, publié en 1981, est écrite par Tom Lazarus, ultérieurement coscénariste du Stigmata de Rupert Wainwright avec Patricia Arquette. Elle se situe dans la carrière de Chris Makepeace entre le conte familial The Mysterious stranger de Peter H. Hunt et le drame de Ralph L. Thomas, The Terry Fox story.

Jouissant aujourd’hui une petite notoriété, due uniquement à la présence au générique d’un tout jeune Tom Hanks dans l’un de ses premiers rôles vedette, Mazes and monsters serait, en son absence, probablement tombé dans les limbes de la production télévisuelle américaine de l'époque, s’en allant par là-même rejoindre la plupart des travaux de Stern issus de cette même période.

Mais Hanks est là, pas particulièrement à son avantage lorsqu’il se transforme, dans la seconde moitié de l’œuvre, en joueur « possédé », mais bien là, et cela donne assurément une petite raison de suivre ce curieux Mazes and monsters, production pour le moins hésitante dans ses intentions.

A la fois récit d’aventures / suspense et drame sociétal visant à mettre en garde le grand public sur l’addiction de la jeunesse aux jeux de rôle, l’œuvre brouille en effet constamment les cartes quant à ses intentions, si bien qu’elle ne parait au final guère plus qu’opportuniste et particulièrement balourde dans son message d’alerte. A cet égard, l’ultime séquence aurait davantage tendance à provoquer le rire et la gêne chez le spectateur qu’une quelconque prise de conscience.

Petite curiosité valant éventuellement le déplacement pour sa distribution inter-générationnelle assez unique en son genre et ses quelques images finales du World Trade Center, Mazes and monsters s’avère finalement, dans sa facture générale passe-partout et son absence intégrale de subtilité, tout à fait représentative du travail offert par l'hyper-actif Stern tout au long des années 80.

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