LAW AND DISORDER (1974)

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Manu le 26/04/2018 à 21:50

3.8

Réalisé par Ivan Passer
Avec Carroll O'Connor, Ernest Borgnine, Ann Wedgeworth, Karen Black, Jack Kehoe.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 41min.
Année de production : 1974
Titre français : Le Loi et la pagaille
Musique : Angelo Badalamenti

Sortie Cinéma France : 18/08/1978
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.8

Critique LAW AND DISORDER (1974)

Avis rédigé par Manu | le 26/04/2018. | Note : 3.8

Law and disorder est le troisième long métrage du réalisateur d’origine tchèque Ivan Passer, et son second opus tourné en langue anglaise sur le sol américain. Le film est coécrit et coproduit par l’acteur, scénariste et réalisateur William Richert. Il marque par ailleurs la seconde collaboration de Passer avec l’actrice Karen Black, qu’il retrouvera une troisième et dernière fois sur son film suivant, Ace up my sleeve.

De l’Ivan Passer pur jus, comme on l’aime… ou pas. Sorti la même année que le thématiquement similaire, et tout aussi new yorkais Death wish de Michael Winner, Law and disorder porte, à l’instar de ce dernier, un regard très critique sur la société américaine. Sauf qu’à la provocation sarcastique de Winner se substitue un ton plus déconcertant encore, naviguant avec beaucoup de dérision entre la farce presque nonsensique et le drame social réaliste.

Porté par une interprétation assez extraordinaire de chaque participant, qui réinvente au passage complètement Ernest Borgnine, en coiffeur pour dames semblant pratiquer l’auto-justice dans le seul but d’affirmer une virilité au demeurant équivoque, Law and disorder met ainsi en scène des personnages sacrément paumés, à la fois très attachants et foncièrement ridicules, gesticulant assez vainement au sein d’une Amérique aussi fascinante qu’effrayante.

Comme tous les plus grands titres de la filmographie de Passer, un film inclassable, parfois déconcertant, mais qui devrait assez logiquement combler l’amateur de cinéma « maverick » US seventies - et amoureux de la ville de New York (cependant guère filmée sous son meilleur jour ici).

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