KISS THE SKY (1998)
Manu le 14/07/2012 à 17:09
Réalisé par Roger Young
Avec William Petersen, Gary Cole, Sheryl Lee, Terence Stamp, Patricia Charbonneau.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 45min.
Année de production : 1998
Musique : Patrick Williams
Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.
Avec William Petersen, Gary Cole, Sheryl Lee, Terence Stamp, Patricia Charbonneau.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 45min.
Année de production : 1998
Musique : Patrick Williams
Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.
Critique KISS THE SKY (1998) |
Avis rédigé par Manu
| le .
| Note : 1.9
Valeur sûre de la télévision US des années 80 et 90, auteur notamment de l’intéressant thriller politique Under siege, coécrit par Bob Woodward, et d’un solide drame criminel intitulé Love and lies, scénarisé quant à lui par Alan Sharp, Roger Young aura en revanche manqué d’un chouia de flair dans ses rares tentatives d’imposer son savoir-faire sur grand écran. Ses comédies policières Lassiter (avec Tom Selleck) et The Squeeze (avec Michael Keaton) ne survivent désormais guère plus dans la mémoire du cinéphile quarantenaire que comme d’aimables gâteries eighties gentiment ringardes et ce Kiss in the sky aura connu une distribution ultra limitée, atterrissant chez nous à la télé sans passer par la case ciné.Il faut dire aussi que, lorsqu’on voit le machin en question, il parait évident qu’une sortie ciné ne s’imposait pas catégoriquement. Que ce soit clair : je ne condamne pas le film pour l’ultra classicisme de son sujet – soit la crise existentielle de la quarantaine chez le yuppie américain moyen – mais que l’ensemble soit aussi infantile et prétentieux dans l’écriture, ça c’est nettement moins pardonnable.
Kiss the sky aligne ainsi sans le moindre recul les situations éculées avec grandes tirages à gogo sur le sens de la vie. Le pompon survient à mi-film, avec l’arrivée dans le récit de Terence Stamp en ancien hippie queutard devenu moine bouddhiste, qui va s’efforcer de coacher notre trio dans leur quête du bonheur.
Un titre plutôt embarrassant pour son quatuor d’acteurs (qui font ce qu’ils peuvent avec leurs dialogues), qu'il vaut mieux oublier, voire carrément éviter.
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