JOLENE (2008)

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Manu le 28/02/2019 à 16:42

1.7

Réalisé par Dan Ireland
Avec Jessica Chastain, Frances Fisher, Rupert Friend, Chazz Palminteri, Theresa Russell.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 2h 01min.
Année de production : 2008
Musique : Harry Gregson-Williams

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

1.7

Critique JOLENE (2008)

Avis rédigé par Manu | le 28/02/2019. | Note : 1.7

Jolene est le cinquième et dernier long métrage cinématographique du producteur et réalisateur indépendant Dan Ireland. Le film adapte la nouvelle de E. L. Doctorow « Jolene: A life », elle-même inspirée de la chanson de Dolly Parton, sortie en 1973. Le film marque par ailleurs la première apparition sur grand écran de l’actrice Jessica Chastain.

Projet louable s’il en est que ce picaresque récit féministe, soutenu par un casting des plus respectables, nous permettant notamment de retrouver la bien trop souvent sous-exploitée vamp des années 80, Theresa Russell. Projet louable donc, mais qui ne se transforme malheureusement pas en réussite sur pellicule. Et pas seulement parce que Theresa Russell n’apparait finalement guère plus de 10 minutes à l’écran, en début de film.

Le principal et irrécupérable problème de cette Jolene tient en effet à l’extrême médiocrité de son script, qui enfile les stéréotypes 2 heures durant, alignant les personnages tous plus grossièrement écrits les uns que les autres et faisant basculer, dès la « première histoire », version revisitée de Cendrillon, le récit dans le tristement caricatural.

Une propension à la lourdeur, voire l’outrance, qu’amplifie une réalisation tout aussi désireuse de séduire sans risque et guère portée sur la finesse. Reste Jessica Chastain qui se débat comme elle peut au milieux de cette avalanche de clichées et mauvais choix de mise en scène, apportant un brin de charme à ce ratage plus irritant que sympathique. Qu’elle ait réussi à rebondir suite à mauvais premier pas relève d’ailleurs du petit exploit.

Bref, un titre qui évoque davantage le moins bon du mélodrame télé façon Lifetime que le meilleur du cinéma indépendant US.

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