BIG MIRACLE (2012)

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Léo le 24/12/2014 à 08:48

3.3

Réalisé par Ken Kwapis
Avec Kristen Bell, Drew Barrymore, John Krasinski, Vinessa Shaw, Ted Danson.
Film américain, britannique
Genre : Drame, Romance
Durée : 1h 47min.
Année de production : 2012
Titre français : Miracle en Alaska
Musique : Cliff Eidelman

Sortie Cinéma France : 18/04/2012
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.3

Critique BIG MIRACLE (2012)

Avis rédigé par Manu | le 24/12/2014. | Note : 3.3

Réalisé par le spécialiste de la comédie sentimentale Ken Kwapis, Big miracle relate l’histoire vraie d’un très médiatisé sauvetage de baleines survenu en Alaska en 1988. Le film est écrit par le tandem Jack Amiel / Micahel Begler, futur créateurs et scénaristes de la série The Knick, d’après l’ouvrage « Freeing the whales » de Tom Rose, publié en 1989. En dépit d’une réception critique plutôt chaleureuse, Big miracle fut un cuisant échec financier.

Excellente surprise que ce titre ne payant pas de mine en apparence - d’où sans doute son insuccès en salles – donnant l’impression d’avoir déjà vu des dizaines de fois, signé par un réalisateur travaillant d’habitude dans le prêt-à-consommer sans grande saveur (même si je garde un bon souvenir de son méga-flop Vipes avec Jeff Goldblum et Cindy Lauper). Film d’aventure familial à vertus écologiques, Big miracle évite donc assez adroitement la plupart des pièges de ce type de divertissement.

Tout d’abord, dans l’écriture, l’œuvre sait faire preuve en permanence d’une très appréciable distance ironique, n’hésitant pas à pointer du doigt l’aspect ambigu de la situation décrite, source d’emballement médiatique derrière laquelle se cachent des enjeux d’ordre politique et économique, comme les motivations plus ou moins louables de pas mal de ses intervenants, ayant pratiquement tous un intérêt financier ou professionnel à intervenir dans cette histoire. Un traitement nuancé donc, qui ne perd cependant pas de vue son public cible, demeurant toujours léger, et réservant quelques bons moment de comédie comme d’émotion.

Ensuite, il y a tout le reste : l’interprétation, dynamique, la très belle photographie du vétéran John Bailey, rendant justice aux impressionnant décors de glace théâtre de l’aventure, une réalisation certes uniquement fonctionnelle mais qui remplit parfaitement son contrat et une excellente composition musicale orchestrale, presque à l’ancienne, du trop rare Cliff Eidelman.

Bref, un titre qui porte plutôt pas mal son titre…

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