BAD BLOOD (1981)

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Manu le 17/04/2021 à 19:38

Réalisé par Mike Newell
Avec Jack Thompson, Carol Burns, Denis Lill, Donna Akersten, Marshall Napier.
Film néo-zélandais, anglais
Genre : Drame
Durée : 1h 45min.
Année de production : 1981
Musique : Richard Hartley

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

4.0

Critique BAD BLOOD (1981)

Avis rédigé par Manu | le 17/04/2021. | Note : 4.0

Seconde réalisation pour le grand écran du réalisateur venu de la télévision Mike Newell, Bad blood est écrit et produit par le néo-zélandais Andrew Brown, futur producteur du Prick up your ears de Stephen Frears, titre important de cinéma anglais des années 80. Le film se situe dans la carrière de son interprète principal, l’australien Jack Thompson, entre le drame The Club de Bruce Beresford et le western de (l’autre) George Miller, The Man from snowy river.

Changement de braquet pour Mike Newell après l’un peu foireux mais sympathique The Awakening : Bad blood est un drame criminel rural qui, pour le coup, parvient à faire nettement plus peur que la réalisation précédente du cinéaste. Bâtie sur une montée de tension redoutablement efficace jusqu’à l’inévitable explosion de violence à mi-parcours, là encore extrêmement pesante dans son approche documentaire, minute-par-minute, l’œuvre ne ménage donc pas son spectateur d’un bout à l’autre.

Mais l’intérêt de Bad blood ne se limite pas qu’au caractère coup de poing de sa mise en scène, par ailleurs relativement étonnant de la part du futur réalisateur de Enchanted april et Four weddings and a funeral, mais également à la qualité de son écriture, tranchante, sans parti-pris, voire d’une troublante ambiguïté dans le portrait complexe de certains de ses personnages (cf. celui de la femme du forcené).

A la fois drame judiciaire (tiré d’un authentique fait divers) et portrait sans fard d’une petite communauté rurale, Bad blood est un film coup de poing, bien sec et flippant, ne possédant malheureusement pas la renommée qu’il mérite, en particulier au sein de carrière de Mike Newell.

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