A THOUSAND ACRES (1997)

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Manu le 15/06/2023 à 06:08

2.9

Réalisé par Jocelyn Moorhouse
Avec Michelle Pfeiffer, Jessica Lange, Jason Robards, Jennifer Jason Leigh, Colin Firth.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 45min.
Année de production : 1997
Titre français : Secrets
Musique : Richard Hartley

Sortie Cinéma France : 13/05/1998
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.9

Critique A THOUSAND ACRES (1997)

Avis rédigé par Manu | le 15/06/2023. | Note : 2.9

Adaptation du roman éponyme de Jane Smiley, relecture moderne du « Le Roi Lear » de Shakespeare et prix Pulitzer 1992, A thousand acres est un projet porté plusieurs années durant par l’actrice Michelle Pfeiffer, également coproductrice ici. Le film se situe dans la carrière de Jennifer Jason Leigh entre le drame Washington Square d’Agnieszka Holland et le téléfilm de Dan Curtis, The Love letter. Il marque par ailleurs les (fugaces) retrouvailles entre l’actrice et Keith Carradine, 4 ans après le biopic Mrs. Parker and the vicious circle.

25 ans plus tard, seconde chance donnée à ce troisième long métrage de l'australienne Jocelyn Moorhouse, écrit par la scénariste de An angel at my table. Et malheureusement toujours pas trop convaincu par le résultat. L'interprétation est globalement solide. Il y a 2, 3 belles scènes (celle de la révélation pendant la tempête notamment), mais quelque chose cloche dans le rythme. Trop de personnages, d'évènements à ingurgiter en seulement 105 minutes de film.

Une sorte de concentré de tragédie moderne qui survole son dense récit, en sacrifie des bouts, recourt par défaut à une voix-off synthétisant tout ce que l'on n'a pas eu le temps de voir ou comprendre. Bref, du talent à l'écran, mais s'éparpillant dans un film sans moteur, se contentant d'empiler proprement les moments forts, l’œil rivé sur la montre. A thousand acres a semble-t-il été remonté sans le consentement de sa réalisatrice. Dommage car peut-être le montage initial possédait-il une dynmanique interne plus convaincante.

Un échec donc, mais du genre intéressant à découvrir, ne serait-ce, aujourd’hui, que pour sa flamboyante distribution (digne de certains Altman).

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